Joseph Doucé, icône gay et avocat de la pédophilie
« Étouffer
ou amortir. L'oreiller ou l'édredon. On ouvre des instructions
judiciaires lorsque l'on ne peut plus faire autrement, en sachant
pertinemment que l'on dispose de différents moyens pour édulcorer
ou enterrer la procédure. Des moyens qui ont largement fait la
preuve de leur efficacité, y compris dans les affaires
politico-financières qui en ont largement bénéficié. Soit on
saucissonne l'affaire en de multiples procédures qui ne permettront
jamais de rendre compte de la magouille dans son ensemble. Ou bien
l'inverse. On concentre toutes les plaintes entre les mains d'un
unique magistrat instructeur, qui se retrouve investi d'un pouvoir
écrasant et considérable sur un dossier monstrueux ».1
Le
pasteur Joseph Doucé est né en Belgique, dans le sillage de sa
naissance la paix était instaurée en 1945. Le messie gay
accomplissait déjà des miracles. Puis il disparaissait étrangement
le 19 juillet 1990 emmené par des individus restés non identifiés.
Son corps a été retrouvé nu dans un état de décomposition
avancé, en forêt de Rambouillet, au mois d'octobre 1990.2
Cet assassinat est resté non élucidé mais les activités et les
fréquentations du pasteur Doucé ont obligatoirement un lien avec
cette fin sordide. Le pasteur Joseph Doucé est le premier religieux
en France à avoir assumer son homosexualité et à célébrer des
mariages gay de manière officieuse. Il sera radié de l'ordre
religieux en 1975 car il ne désirait plus garder le secret de son
homosexualité, sans compter ses velléités d'activiste qui ne
concordaient pas avec le dogme religieux.
Joseph
Doucé se convertit à l'église baptiste et fut consacré pasteur au
cours de l'année 1971. Le courant protestant est plus ouvert sur la
question des minorités sexuelles mais il reste aussi insignifiant en
Europe que puissant aux États-Unis. Après avoir obtenu une bourse
d'études durant les années 1974 et 1975 il étudia la sexologie à
l'université protestante d'Amsterdam. Le pasteur Doucé, surnommé
le « pasteur porno »,
devenu
psychologue et sexologue, était aussi éditeur et homosexuel
pratiquant. C'est d'ailleurs son obsession pour la communauté gay
qui a entraîné sa radiation en 1975 de la Fédération des Églises
évangéliques baptistes de France (FEEBF). En 1976 il déclarait
officiellement être homosexuel et le 10 octobre, à Paris, il
fondait le Centre du Christ
Libérateur (CCL) au sein
duquel il accueillait les minorités sexuelles telles que les
homosexuels, les lesbiennes, les transsexuels, les travestis, les
sadomasochistes et les pédophiles. La réunion consacrée aux
pédophiles était programmée le dimanche une fois par mois. La
maison de Dieu ne refuse personne même ceux qui n'ont pas la foi.
Tout commence ici, à Paris, dans le CCL devenu l'un des relais du
réseau pédophile mondial.
Les
prouesses militantes du pasteur Doucé
L'année 1978 fut marquée par la naissance de l'International
Gay Association (IGA) dont le CCL fut l'un des membres fondateurs
comme le souligne Joseph Doucé dans son ouvrage traitant de la
pédophilie. Le CCL appartenait également à l'Internationale
Pédophile (IPCE) et participait à ses meetings internationaux.
L'appartenance à ce club, exclusivement réservé aux pédophiles et
à leurs associations, offrait un accès direct au cœur du réseau.
Le CCL est l'une des associations à avoir participé au groupe de
travail relatif à la pédophilie au sein de l'ILGA.3
Enfin, en 1989, le pasteur Doucé entra dans l'histoire du mouvement
LGBT pour avoir été l'instigateur de la recommandation
1117 au parlement européen, portant sur la condition des
transsexuels. Un texte qui reconnaissait le droit à ces personnes de
changer de sexe, recommandant aux états membres de faciliter les
démarches administratives pour les modifications de l'état civil.
CCL
> IPCE > ILGA
Motif
de son assassinat
Le
pasteur Doucé a tout d'abord été considéré comme une personne
disparue avant que son corps nu et décomposé ne soit retrouvé en
forêt de Rambouillet par un amateur de champignon. Les trois mois
qui s'écoulèrent entre sa disparition et l'officialisation de sa
mort ont permis d'offrir un délai suffisant pour camoufler,
dissimuler, et se prémunir de toutes ramifications avec le pasteur,
pour ceux qui ne désiraient pas être démasqués. Joseph Doucé n'a
pas été tué par balles permettant aux enquêteurs de remontrer
facilement à l'arme du crime mais par strangulation, un moyen
efficace pour ne laisser aucune trace sur le corps de la victime. Or
le pasteur Doucé ayant été étranglé, il n'existe ni arme ni
scène de crime puisque son corps a sans aucun doute été transporté
dans la forêt de Rambouillet alors qu'il était déjà mort. Les
méthodes employées impliquent un minimum de préparations, de
savoir-faire et d'expérience, autrement dit c'est l’œuvre de
professionnels. Un seul détail étonnant, le corps du pasteur n'a
pas été enterré, laissant supposer une certaine précipitation de
la part du ou des assassins qui cherchèrent sans doute à se créer
un excellent alibi ailleurs. S'il manquait du temps à l'assassin
pour dissimuler le corps, il n'a en revanche pas manqué de sang
froid ni de jugeote. En effet, il aura fallu trois mois pour
retrouver le cadavre nu et méconnaissable du pasteur, en forêt de
Rambouillet, un environnement idéal pour une parfaite décomposition
du corps avec le cocktail : air, humidité, faune et nudité du
corps.
Le
pasteur Doucé n'a pas été tué par un déséquilibré, ou par son
compagnon ou un ex amant éconduit et jaloux ou encore un usager du
CCL. D'ailleurs aucun bouc-émissaire ne s'est aimablement proposé
pour porter le chapeau de l'assassinat du pasteur. Il apparaît
évident que les relations et les occupations de Joseph Doucé l'ont
mené tout droit à sa perte. Plus encore, ce qu'il savait sur les
pratiques sexuelles de nombreuses personnes le mettait dans une
position à la fois sécurisante mais toute aussi incertaine. Ce
scandale d’État a été étouffé par la justice, et le juge
d'instruction Marc Trevidic, qui a prononcé un non-lieu le 24
octobre 2007. Ainsi les assassins et les commanditaires de
l'assassinat du pasteur sont toujours libres et non identifiés.4
L'ouverture
d'une librairie rue Sauffroy, située dans le 17ème arrondissement
parisien, le 7 juin 1990, a sans doute accentuer la pression autour
du pasteur en poussant certaines personnes à s'enquérir de son cas.
Joseph Doucé ne manquait pas une occasion de se distinguer en
acceptant de diffuser et de vendre dans sa librairie de la
littérature adressée à une clientèle ayant des pratiques
sexuelles déviantes, notamment les pédophiles. Peu après
l'ouverture de la librairie du pasteur « Autres
Cultures »,
le service des Renseignements
Généraux
(RG) épia les allers et venues des visiteurs. Pour l'essentiel il
s'agissait des habitués du CCL. Puis la ligne téléphonique de la
librairie du pasteur fut placé sur écoutes entre les 12 et 30
juillet 1990.5
Une mesure prise dans l'éventualité de l'existence d'un réseau
pédophile gravitant autour de la librairie du pasteur Doucé. Ces
opérations étaient sous la
direction de l'inspecteur des RG Jean-Marc Dufourg, ce dernier
déclara :6
« Ma
véritable cible n'était pas le pasteur, mais un certain J.S., un
individu déjà impliqué dans une affaire de pédophilie et qui
fréquentait les lieux ».
Il
faut savoir que les missions des RG sont tout à fait spécifiques et
ne concernent habituellement pas des investigations relatives à la
drogue, au proxénétisme ou encore la pédophilie. Le vrai rôle des
RG est d'anticiper l'information afin de protéger ou compromettre
des personnes sensibles. Quant à la mystérieuse cible évoquée par
l'inspecteur Dufourg portant les initiales J.S., elles pourraient
correspondent à celles de John Stamford du guide Spartacus.
Cet énorme poisson aurait tout à fait pu nécessiter le déploiement
d'un tel dispositif, un pédophile notoire impliqué dans de
nombreuses affaires pédophiles mais suffisamment habile pour ne pas
être inculpé afin d'éviter la prison.
Il
existe trois scénarios plausibles pour tenter d'expliquer
l'assassinat du pasteur Doucé entre les mois de juillet et octobre
1990 :
- maître-chanteur, il détenait les moyens de compromettre de hauts fonctionnaires de l’Élysée.
- il était sur le point de dénoncer l'un de ses pairs qui décida de l'éliminer.
- un événement externe contraignit le gouvernement à agir rapidement.
Parmi
ces trois options, la troisième est la plus crédible mais pour lui
donner du sens il faut être en mesure de connecter plusieurs
événements entre eux afin de leur donner de la perspective. Un mois
avant la disparition du pasteur Doucé l'arrestation du père Nicolas
Glencross a permis de mettre
la main sur une collection de 20.000 à 30.000 photos
pédopornographiques, la plus importante de l'époque en Europe. De
plus, le presbytère du curé Glencross servait de domiciliation à
Hubert Védrine (ENA),7
sans cette adresse il n'aurait jamais pu être conseiller municipal
de Saint-Léger-des-Vignes entre 1977 et 1995. Son père, Jean
Védrine, était à la fois un proche du curé Glencross et du
président Mitterrand. Cela signifie que l'abbé Glencross était
protégé par le président Mitterrand lui-même ! En France,
seul le journal de L'Humanité évoque le père Glencross
tandis que les trois quotidiens majeurs que sont Le Monde,
Le Figaro ou Libération ne le connaissent pas,
ceci est très significatif de leur soumission à l'égard du
pouvoir. Malgré cette discrétion sur le sujet, qui ferait presque
douter de l'existence même du dénommé Nicolas Glencross, nous
retrouvons sa trace autour de la création d'une troupe de théâtre
dans les années 1950 et d'un club de rugby à Saint-Léger-des-Vignes
en 1961. Ceci est la preuve que Nicolas Glencross était à la fois
bien réel, curé, et demeurant à Saint-Léger-des-Vignes dès les
années 1950.
L'article
de L'Humanité met avant une relation
Doucé/Caignet/Glencross,8
ce qui n'a rien d'étonnant et encore moins d'un point de vue
géographique. La Nièvre est un département français limitrophe de
l'Yonne, célèbre pour ses disparus, et de la Saône et Loire, connu
pour l'opération ADO71. L'affaire de Cosne-sur-Loire impliquant un
instituteur se déroule encore dans la Nièvre. Jacky Kaisersmertz a
reconnu avoir violé au mois 72 enfants, environ 70 kilomètres
séparent Cosne-sur-Loire et Saint-Léger-des-Vignes.9
Que
savons-nous de plus sur le curé Glencross ? Peu de choses, une
perquisition a eu lieu à son domicile de Saint-Léger-des-Vignes,
suivie d'une incarcération à la prison de Fresnes. Quelle piste a
mené les enquêteurs au domicile de Nicolas Glencross ?
Toujours est-il que Catherine Barbotin-Larrieu épouse Scholastique, juge d'instruction dans le
dossier Glencross, a été mutée rapidement pour être remplacée
par le juge Frédéric N'Guyen.10
L'un des avocats du curé était Maître Jean-Pierre
Mignard, élevé dans la Nièvre, et parrain de deux des enfants de
l'ancien président François Hollande. C'est également un
« rocardien » fondateur du mouvement « transcourant »
en compagnie de François Hollande. Il a notamment été l'avocat de
Libération,11
un journal qui n'a jamais su condamner explicitement la pédophilie
bien au contraire, et le défenseur de Roger Auffrand dans le cadre
de l'affaire du Coral en 1982.12
L'abbé Glencross est décédé à l'âge de 79 ans au mois de
décembre 1991, un énième décès arrangeant...
Cerise
sur le gâteau, le père Glencross n'était autre que l'oncle de
Peter Glencross, business manager de l'entreprise Spartacus. A
part cela les liens entre la pédophilie et le pasteur Doucé ne sont
pas clairement établis paraît-il ? Il existe un consensus
autour du fait que le pasteur Doucé n'était pas pédophile mais il
a été leur meilleur allié et leur meilleur avocat en France.
Cependant son aveuglement féroce envers la question pédophile
confinait à la bêtise, ce n'est guère étonnant pour un homme qui
s'est abreuvé de l'idéologie kinseyiste.
CCL
> Doucé > Glencross 1 > Caignet/Vuillaume/Alapetite
Glencross
1 > Glencross 2 > Spartacus
CCL
> Spartacus
Les
éditions « Doucé »
Le
pasteur Doucé créa le bulletin « Il libère Il aime »
(ILIA) en 1978 et sa
maison d'éditions « Lumière et Justice » en
1986. Il publia plusieurs ouvrages primordiaux pour l'avenir de
l'Homme sur « La question transsexuelle » en 1986,
« La pédophilie en question » en 1987 ou « Le
sadomasochisme en question » en 1989. Comme ses illustres
prédécesseurs, Magnus Hirschfeld, Havelock Ellis et Alfred Kinsey,
il a disserté sur les pratiques sexuelles déviantes afin de les
rendre acceptable. Sans avoir à s'épancher sur le contenu des
ouvrages du pasteur Doucé, les titres sont suffisamment évocateurs
pour comprendre que le pasteur semblait obsédé par la question
sexuelle, particulièrement celle reposant sur les déviances. Dans
son ouvrage intitulé La pédophilie en question, la
bibliographie fourmille de références pédophiles avec la plus
célèbre d'entre elle : Alfred Kinsey.13
A n'en pas douter le pasteur Joseph Doucé était un expert de la
question et il savait s'entourer des plus brillants collaborateurs.
Il était assisté au quotidien, et dans l'écriture, par un autre
spécialiste, le pédophile Maurice Balland. Cet ancien prête
défroqué appartenait à l'ordre franciscain des capucins et a été
condamné pour des faits en relation avec la pédophilie en 1981.
C'est à l'école, durant l'adolescence, qu'il découvrit la
sexualité avec des garçons plus âgés que lui. Un schéma qu'il
appliquera à sa propre sexualité.14
Il
est arrêté fin 1981 pour abus sexuels sur mineurs de plus de 15 ans
après que son identité ait été retrouvé dans un carnet de
Patrice
Amaniera. Maurice Balland n'effectua qu'une courte période de
détention préventive puisqu'en 1982 la nouvelle loi française
dépénalisait l'homosexualité, fixant la majorité sexuelle à
l'âge de 15 ans. Par la suite il sera de nouveau arrêté puis
incarcéré dans l'affaire du CRIES le 9 mars 1988.
Revenons
à ce livre intitulé La
pédophilie en question écrit
par Joseph Doucé en collaboration avec Maurice Balland, l'essentiel
des remerciements du pasteur Joseph Doucé sont adressés au
collectif qui lui a permis de publier cet ouvrage.15
Parmi eux nous pouvons noter la présence de Frits Bernard, Edward
Brongersma, Philippe Carpentier, Jacques Waynberg, sexologue
français, Casimir Elsen, l'ILGA, la NAMBLA ou Antonio qui nous offre
un témoignage positif sur la pédophilie.16
Nous apprenons également que Joseph Doucé a été témoin au procès
de Jacques Dugué entre les 2 et 4 novembre 1981 au tribunal
correctionnel de Bobigny, afin d'offrir un éclairage différent sur
la pédophilie, en aucun cas pour condamner les exactions sexuelles
du « pervers de
Saint-Ouen ».
Dugué
> Matzneff > Doucé > Brongersma
Doucé
> Balland > Caignet > Glencross
IPCE
> CCL > ILGA
Nous
apprenons dans la revue pédophile Paidika que le pasteur
Doucé avait participé au numéro 6 publié au mois d'octobre 1990.
Cette revue a été créé par Joseph Geraci, compagnon de Donald
Mader, tous deux militants pédophiles. Les deux compères ont
interviewé le docteur John Money dans le numéro 7 du Paidika en
1991, dans lequel est aussi évoqué l'affaire du C.R.I.E.S., un
hommage au pasteur Doucé et un article d'Edward Brongersma. Le
gratin pédophilie. Nous retrouvons divers écrits de Donald Mader
dans le PAN magazine de John Stamford et Frank Torey.17
En 1986 Donald Mader a émigré des Etats-Unis vers Rotterdam en
Hollande, l'une des patries de la pédophilie. Il est devenu
l'assistant du révérend
Hans Visser à l'église Saint-Paul de Rotterdam (Paulususkerk).
L'anologie
entre le duo Visser/Mader à Rotterdam et Doucé/Balland à Paris est
confondante. Dans la newsletter de l'Internationale Pédophile Donald
Mader se livre sur son cas personnel, il a photographié des
portraits d'enfants nus agés de 11, 12 et 15 ans, entre 1970 et 1983
aux Etats-Unis. Il exposera ce travail en Hollande et sera arrêté
lors d'une exposition en 1987. Le débat du procès était de
déterminer si ces photos étaient de l'art ou de la pornographie ?
Il fut condamné à une légère amende et à dix jours de prison, en
appel il était acquitté en 1992. Finalement ces séances de
photographies nues avec des mineurs ne présentant aucun caractère
sexuelle, c'était de l'art. Don Mader n'hésite pas à affirmer que
l'âge du consentement d'un enfant pourrait être fixé à 7 ans
depuis que l'église romaine catholique accepte la confession d'un
enfant à partir de cet âge.18
Plusieurs hommages ont été célébré en l'honneur de Joseph Doucé
par le révérend Hans Visser et son associé Donald Mader à
l'église Saint-Paul de Rotterdam, le comité sexuel de l'église a
été rebaptisé le comité Doucé en 1991. Enfin le pasteur Mader
est également présent sur le internet pédophile Christian Boylove
Forum et dans sa publication « Paraklesis ».19
Donald
Mader > Paidika > PAN magazine > Spartacus
Affaire
C.R.I.E.S (1982-1988)
Le
Centre de Recherche et d'Information sur l'Enfance et la Sexualité
(C.R.I.E.S) est une affaire de mœurs qui s'est déroulée dans des
locaux d'une antenne de l'UNICEF à Bruxelles. Un groupe d'individus
avaient aménagé un laboratoire pour développer des photos et
installer un studio de cinéma pour des productions
pédopornographiques. Ce dossier a été qualifié comme un délit
donc jugé par un tribunal correctionnel au lieu d'être jugé comme
un crime par une cour d'assises. Alors qu'il était tout de même
question de prostitution d'enfants à travers la complicité des
parents, sans parler des photos nues ou des vidéos mettant en scène
des enfants violés, maltraités, torturés, ceci dans le seul but de
satisfaire les fantasmes de quelques dégénérés. Cette association
assurait la couverture de pas moins de 18 pays et diffusait sa propre
revue « L'Espoir ».
Cette
dernière initiative émanait directement d'un certain Jean-Claude Weber, un prisonnier incarcéré pour pédophilie. Le
C.R.I.E.S avait plusieurs relais à l'étranger comme celui de Paris,
dirigée par le pasteur Joseph DOUCE, et connue sous le nom de Centre
du Christ Libérateur. Le
pasteur Joseph Doucé était l'amant de Philippe Carpentier alors que
Maurice Balland était correspondant pour le C.R.I.E.S.
Cette
affaire a éclaté au mois de mars 1987 lors de l'arrestation de
Michel Félu, employé par Josef Verbeeck alors qu'il avait
connaissance de son passé de pédophile. En effet, Michel Félu
avait été interné, sans être jugé, puis finalement relâché
dans la nature comme la plupart de ses comparses. Josef Verbeeck a
prétendu qu'il avait fait preuve d'empathie et de compréhension à
son égard malgré son passé. Le dénommé Josef Verbeeck sera
acquitté dans le dossier C.R.I.E.S.
En
1988, à l'issue de la procédure judiciaire en appel, dix sept
personnes ont comparu devant la cour d'appel de Bruxelles. Au total
il a été saisi 4.000 photos pédophiles ainsi qu'une liste de 800
clients. Les inculpés étaient les suivants :20
- Philippe Carpentier, ancien traducteur juré au Parquet de Bruxelles, a fondé le C.R.I.E.S en 1982, condamné à 10 ans, il est mort en prison, le seul qui a su nous faire cette grâce. Il a été l'amant de Joseph Doucé.
- Michel Félu, condamné à 10 ans, il est considéré comme « la cheville ouvrière » du trafic d'enfants d'après l'acte d'accusation. Il avait été précédemment interné pour des faits de pédophilie sans être jugé.
- Claude Drieghe, condamné à 10 ans pour attentats à la pudeur, il produisait les films avec des mineurs. Il n'a pas effectué pas sa condamnation puisqu'il s'est réfugié en Thaïlande dès 1987. Il a ainsi pu continuer ses activités favorites à Pattaya, le paradis de la pédophilie, notamment en gérant des lieux de débauche fréquentés par des mineurs. C'est une lettre anonyme adressé en 2001 à l'ambassade belge de Bangkok, dénonçant l'un de ses complices, Michel Rosoor, qui entraîna la chute de Claude Drieghe.
Au
mois de janvier 2012, à l'âge de 65 ans, il est condamné à 5 ans
de prison par la cour d'appel de Bruxelles pour l'exploitation des
cabarets prostitutionnels en Thaïlande mais sans arrestation
immédiate. Pas cher payé pour un pédophilie multi-récidiviste
qui a voué sa vie entière à démolir celles de jeunes enfants à
la fois pour son plaisir ou pour le business. Mais ce n'est pas tout
puisque l'avocat de Claude Drieghe a sorti de sa manche un vice de
procédure permettant à son client d'échapper encore à la prison.
Au mois de mai 2012 la cour de cassation a ainsi annulé sa
condamnation. Maître Laurent Kennes réussissant à faire libérer
ce pervers impuni de 66 ans.21
- Jean-Claude Weber, condamné à 9 ans pour attentats à la pudeur avec violences ou menaces sur mineurs de moins de 16 ans et de plus de 16 ans, alors qu'il purgeait déjà une peine de 6 ans de prison à Montpellier pour des faits similaires au moment de cette décision de justice. Il a déclaré qu'il envoyait régulièrement des K7 pédopornographiques en Belgique, à Michel Rosoor, ami de Claude Drieghe. Les cassettes étaient planquées dans des envois de poissons exotiques destinées à une entreprise de Rosoor située à Bruxelles.22
- Michel Decré, condamné à 7 ans,juriste et traducteur qui a travaillé au ministère de la justice, connu comme organisateur de « soirées spéciales ». Il a collaboré avec Maurice Balland à la traduction française d'une nouvelle pédophile, « Costa Brava » écrite par Frits Bernard, soulignant la proximité entre le CCL et le CRIES.23
- Christian Jacque, récidiviste, condamné à 8 ans, il était le bras droit de Philippe Carpentier.
- Josef Verbeeck, acquitté malgré une condamnation en sursis lors de la première instance.
- Pierre Delporte, récidiviste, condamné à 6 ans.
- Michel Mesureur, docteur psychiatre, condamné à 4 ans puis réhabilité dans sa profession. Il replongeait en 1997 pour détention d'images pédophiles, écopant d'une condamnation à un an de prison avec sursis probatoire. En juin 2008, il était condamné à 1 an de prison ferme pour les mêmes faits.
D'autres
noms apparaissent au dossier comme ceux de Jacques Delbouille,
fossoyeur, condamné pour des faits de rébellion et détention
d'arme non déclarée. Il a passé cinq jours de préventive dans le
cadre de l'affaire du C.R.I.E.S. C'est un proche de Bernard
Weinstein, le complice assassiné par Marc Dutroux, qu'il aidait pour
ses démarches administratives. Les 14 et 19 septembre 2001, deux
perquisitions sont effectuées aux domiciles de Jacques Delbouille et
Michel Decré, les forces de police saisirent 15m3
de matériels divers,
photos, cd-roms, cassettes vidéos dont une quantité substantielle
de fichiers pédophiles.24
Olivier Ralet, un photographe et Marc Vanden Bossche, chef scout, casier vierge entraînant une suspension du prononcé de la condamnation.25
Cinq plus tard, il demande sa réhabilitation qu'il obtient, lui
permettant de devenir infirmier dans un institut psychiatrique de
Grimbergen. Quel parcours fantastique pour ce grand adepte du
tourisme sexuel, Brésil, Portugal, Pologne et Belgique. Durant
l'année 2011 la justice belge découvrait dans son ordinateur une
collection de 10 millions de fichiers pédopornographiques. Il sera
identifié sur ces vidéos entrain de commettre ses atrocités. Il
sera condamné à 7 ans de prison par le tribunal correctionnel de
Bruxelles en juin 2013, pour le viol d'au moins dix enfants et de
réalisation, possession et diffusion de matériel
pédopornographique.26
C.R.I.E.S
> Carpentier > Doucé
C.R.I.E.S
> Decré > Balland
C.R.I.E.S
> Centre du Christ Libérateur (CCL)
CCL
> IPCE27
> ILGA
L'affaire
Toro Bravo se décline en 2 volets, le premier a été évoqué
ci-dessus, le cas Glencross en 1990, et le second en 1994, à Cluny
en Saône et Loire, après une perquisition au domicile de Daniel
Waillez. Sur place les forces de police saisirent divers matériels
pédopornographiques comme des vidéos pornographiques intitulées
« Petit John » ou « Orlando »,
celles-ci étaient produites par un certain Jean-Manuel Vuillaume.
Les policiers mettront aussi la main sur plusieurs revues ou
magazines à caractères pédophile publiées par les éditions La
Mouette. Rendus au siège parisien des éditions La Mouette,
les enquêteurs rencontrèrent le patron Michel Caignet, aussitôt
interpellé.28
Daniel Waillez possédait également le fameux guide gay Spartacus.29
L'investigation
menant au démantèlement du réseau « Toro Bravo »
a été suivi par l'opération ADO71 en Saône et Loire. Plus d'une
soixantaine de prévenus ont été arrêté au mois de juin 1997 et
cités à comparaître pour « recels de corruption de
mineurs, diffusion, fixation, enregistrement et transmission de
l'image à caractère pornographique de mineurs de plus ou moins de
15 ans ». Cinq personnes
interpellées se sont également suicidées comme Gilbert Pic, un
enseignant bordelais qui n'aurait pas supporté l'amalgame entre lui
et les principaux accusés.30
Le
réseau Toro
Bravo
tournait autour de la collaboration entre Jean-Manuel Vuillaume,
Michel Caignet et Bernard Alapetite, entre la Colombie, la France et
la République Tchèque.
Bernard
Alapetite alias Philippe Desnous a été présenté comme
l'organisateur du réseau ADO71, il a écopé de 3 ans de prison
ferme. Il avait déjà été condamné à trois reprises pour des
faits similaires. Il était à l'origine du trafic de cassettes
pédopornographiques au sein du réseau ADO71 à travers sa société
« Platypus » gérée par un ami, Patrick Morault.31
Michel
Caignet est devenu proche du pasteur Doucé après son
éviction du milieu gay en 1987. Le pasteur lui donna la
permission de promouvoir, à travers ses magazines, les ouvrages
publiés par sa maison d'éditions Lumière et Justice. Le
rôle de Michel Caignet au sein du réseau Toro Bravo était la
publicité et la diffusion des produits réalisés par Jean-Manuel
Vuillaume. Michel Caignet était l'éditeur du magazine pédophile
« Gaie France Magazine » dont la
vente a été interdite aux mineurs pour incitation à la
pédophilie en 1992. Michel Caignet baignait dans le milieu pédophile
dont il faisait clairement la promotion via ses revues « Gaie
France », « Gaie France Magazine », « Alexandre »,
« Sparte », « Complice » ou
« Le Gay Pavois ». Ce magazine a été créé en 1986
et a disparu en 1994, après de nombreuses interdictions et des
changements de titre.32
Nous retrouvons parmi les collaborateurs du magazine « Gaie
France » un certain Guillaume Faye qui a notamment sévi
sur la radio Skyrock en tant qu'animateur sous le pseudonyme
de Skyman.33
Rappelons que les émissions de Skyrock s'adressent à un
public adolescent. Cette radio était gérée par Pierre Bellanger,
condamné à une peine de prison avec sursis par la cour d'appel de
Paris en 2010, dans une sordide affaire de corruption de mineures.
Enfin Michel Caignet était aussi le patron des éditions La
Mouette avec lesquelles il
publiait ses revues pédophiles ainsi que des auteurs pédophiles
comme Willy Marceau, cité dans l'affaire du Coral et du C.R.I.E.S.34
Michel Caignet a été condamné
à 2 ans et demi de prison dans l'affaire Toro
Bravo.35
Jean-Manuel
Vuillaume a eu pour directeur de thèse Roland Barthes, signataire
des deux pétitions pro-pédophiles de l'année 1977.36
Il est finalement devenu un grand cinéaste, réalisateur et
producteur de films pédopornographiques, mais aussi à l'origine de
plusieurs revues photos à caractère pédophile comme Palestra,
un seul numéro en 1985, Beach Boy, P'tit Loup
entre 1985 et 1990, Photokid né en 86 avec 6 numéros, Jean's
entre 1984 et 1990 en collaboration avec Bernard Alapetite jusqu'en
1986.37
Dans un numéro du PAN magazine nous pouvons consulter une
publicité pour la revue photo Jean's de Jean-Manuel
Vuillaume.38
Dans le cadre de l'affaire Toro Bravo il a écopé d'une peine de 3 ans de prison. Jean-Manuel Vuillaume réalisait les films et Michel Caignet se chargeait de les faire dupliquer par l'intermédiaire d'Olivier Lechat puis de les revendre.
Toro Bravo > ALAPETITE >
VUILLAUME > CAIGNET
CAIGNET > Doucé >
Internationale Pédophile
En
mettant de la perspective avec les autres enquêtes sur la pédophilie
nous avons pu démontrer dans cet article les
relations/interconnexions suivantes :
Centre
du Christ Libérateur (CCL) > Pasteur Doucé > Internationale
Pédophile (IPCE) > ILGA
CCL
> Doucé > Glencross 1 > Caignet/Vuillaume/Alapetite
Glencross
1 > Glencross 2 > Spartacus
CCL
> Spartacus
Dugué
> Matzneff > Doucé > Brongersma
Doucé
> Balland > Caignet > Glencross
Donald
Mader39
> Paidika : The
Journal of Paedophilia >
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magazine > Frank Torey > Spartacus
> John
Stamford
Donald
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C.R.I.E.S
> Carpentier > Doucé
C.R.I.E.S
> Decré > Balland
C.R.I.E.S
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CAIGNET
> Doucé > Internationale Pédophile
Ceci
est le mythe selon lequel le pasteur Doucé n'a rien à voir avec un
quelconque réseau pédophile, ces évènements sont connectés les
uns avec les autres et se déroulent entre les années 1970 et 2000.
Première ébauche, focale sur le pasteur Doucé. Il faut ensuite
positionner l'ensemble Spartacus et remonté au kinseyisme.
Spartacus + l'Internationale Pédophile (IPCE), dont le CCL du pasteur Doucé
était partie intégrante, connectés au curé Nicolas Glencross,
tous deux proche de l'Elysée via Hubert Védrine domicilié chez le
curé Glencross. Son neveu Peter Glencross était quant à lui le
business manager de l'entreprise Spartacus.
Et Frank Torey alias Francis Shelden, le
pédophile américain multi millionnaire et propulsé patron du PAN magazine par John Stamford, le boss de Spartacus. Ce dernier fut arrêté tardivement en 1993 pour « incitation à la débauche de
mineurs et diffusion d'écrits contraire aux bonnes moeurs ». Il est mort à l'hôpital en décembre 1995, une autre disparition opportune permettant de clore le chapitre Spartacus.
Rapport
Kinsey > révolution sexuelle > kinseyisme
Enclave (premier lobby pédophile) > Frits Bernard
Spartacus> PAN magazine > Apex pédophile (Brongersma, Bernard, Torey, Stamford,
Mader)
Frank
D.
1Extrait
d'un rapport du Comité International pour la Dignité de
l'Enfant, page 9, 2012.
Cet extrait provient d'un livre
intitulé Le livre de la honte : les réseaux pédophiles,
Laurence Beneux et Serge Garde, 2001.
2Le
17, le 18 voire le 24 octobre 1990 selon les sources.
L'Humanité : Des bêtes l'avaient
dévoré, Jean-Michel Cordier, 25 octobre 1990.
3IPCE
newsletter : numéro 2, 1ère année, page 9,
été 1990.
4La
Croix : Non-lieu dans l'affaire du pasteur Doucé, 25
octobre 2007.
5Le
Soir : D'inquiétantes
révélations sur les enquêtes de l'inspecteur Dufourg, l'affaire Doucé pèse sur les RG parisiens, René Haquin, 22 octobre 1990.
Le Monde : Après le dépôt d'une plainte par la partie civile. L'enquête sur les écoutes téléphoniques illégales pourrait relancer l'affaire Doucé, 19 décembre 1990.
L'Express : L'affaire Doucé resurgit, Gaetner Gilles, 31 juillet 1997.
6Libération :
Affaire Doucé: le préfet et le patron des RG relaxés.
L'inspecteur Jean-Marc Dufourg est en revanche condamné,
Brigitte Vital-Durand, 25 février 1998.
7Issu
de la même promotion que l'ancienne garde des sceaux Elisabeth
Guigou.
8L'Humanité :
L'enquête sulfureuse de Bernard Violet sur l'assassinat du
pasteur Doucé, Rémi Darne, 18 mai 1994.
9Le
Parisien : L'ancien instituteur reconnaît avoue les viols,
Alain Lemaître, 17 juin 2001.
10Libération :
Guigou soutient le juge N'Guyen, 6 mars 1998.
Ce juge a mis en garde à vue
Robert de Niro pour l'entendre dans le cadre d'une affaire de
prostitution dite Bourgeois-Brumark. Encore une salle affaire dans
laquelle le nom de Dominique Baudis est cité comme client par une
call-girl de luxe prénommée Wafaa (orthographié Vafa sur les
écoutes téléphoniques).
11Le
Monde : En marge d'une campagne contre M. Jacques Attali,
euthanasie et confusion, Josyane Savigneau, 5 juillet 1982.
12Le
Monde : Inculpation du responsable de la revue ''Possible'',
15 novembre 1982.
Après développement des
pellicules, des photos à caractère pornographiques ont été
retrouvé au domicile de Roger Auffrand, sur lesquelles il est
représenté en compagnie d'un mineur. Mais selon la version
officielle il n'y avait aucune photo salaces dans le dossier du
Coral.
Le Monde a su condamner
la pédophilie en renvoyant Gabriel Matzneff tandis que le journal
Libération n'a eu de cesse de surenchérir à travers Serge
July. Le journal Libération n'a même pas évoqué l'affaire
des Tournelles contrairement au Monde.
13Alfred
Kinsey report on sexual behavior in the human male 1948 & report
on sexual behavior in the human female 1953.
Autres références
bibliographiques : Pierre Louÿs,
14Hervé
est un roman autobiographique de Jules Maubland alias Maurice
Balland, 1984.
15Joseph
Doucé n'a eu aucune femme à remercier pour ses grands travaux sur
la pédophilie dont voici la liste complète :
Le jeune homme Antonio, Gérard Bach, l'un des fondateurs du PACS,
Gilles BAY, Frits Bernard, Guy Bondar, l'un de ses
amants/compagnons, Edward Brongersma, ancien sénateur hollandais,
Philippe Carpentier l'un de ses amants/compagnons, Alain Duband,
Casimir Elsen, Pierre Fontanié, historien, Groupe de Travail
oecuménique pédophile flamand, Belgique. Jean-Michel Horn, ILGA, Pasteur Alje Klamerle="text-decoration: none;">
(décédé en 1985), Andreas Korte, objecteur de conscience (RFA),
service civil au CCL, Pierre Lenoël, juriste, Thomas Lienau-Becker
(RFA), boursier du Conseil Œcuménique des Églises, au CCL, Hugo
Marsan, écrivain, NAMBLA, Piergiovanni Palminota, Érick
Pontalley, éducateur, PSVG, La Haye, Patrick Rogers (traductions de l’anglais), Philippe
Roget, Pasteur Hans Stolp, Œkumenisch, Radiopastoraat, Hilversum, Pays-Bas, Éditions scientifiques VAN LOGHUM SLATERUS BV, Deventer, Pays-Bas, Ludovic Vasseur, Maître Anneke S.C. Visser, Dr Jacques Waynberg, Pasteur Thijs Weerstra.
16Antonio
a eu sa première relation sexuelle avec un adulte qui exerçait au
sein de son collège alors qu'il était âgé de 14 ans. Il se
connaissait depuis ses 11 ans.
Extrait de l'interview
d'Antonio : « On n’a pas dit du jour au lendemain :
« Bon, c’est terminé. » Il est vrai que, de toute façon, pour
un pédophile, une telle relation résulte d’une attirance vers un
mineur, un enfant. À partir d’un certain temps, j’ai atteint ce
que je pourrais appeler l’âge limite et, peu à peu, Philippe qui
n’avait plus exactement le même intérêt pour moi s’est tourné
vers d’autres enfants sans que je m’aperçoive exactement de ce
qui se passait. À ce moment-là, ma réaction a d’abord été
comme un regret de ce que je ne comprenais pas ce qui arrivait.
J’avais l’impression d’être à côté, de ne plus participer
à quelque chose, que plus rien ne passait entre nous. J’ai essayé
de comprendre et, petit à petit, ce regret s’est transformé en
désir de voir l’autre, Philippe, heureux malgré tout. Durant un
certain temps, il avait été heureux en ma compagnie. Je me suis
aperçu que cet attachement déclinait, n’était plus aussi
intense. Ce n’était plus pareil, mais je n’ai pas cherché à
m’accrocher pour persévérer de la même façon, j’ai essayé
d’avoir une autre relation avec Philippe. Je me suis efforcé de
continuer sur une autre longueur d’onde, si je puis dire, et j’ai
cherché à… »
17PAN
magazine, numéro 1, 5,
18IPCE
Newsletter, numéro 2/2 automne 1990 + numéro 1/3 été 1991 +
numéro 2/4 été 1992 + numéro 1/7 1995 + numéro 1/8 1996.
Sermon ''One in Christ Jesus'' à l'église Saint-Paul de Rotterdam,
Donald Mader, 11 juin 1995.
19Éditeur
Mark di Stefano, publiée entre les étés 2000 et 2002.
20Le
Soir : L'ex-directeur de l'Unicef acquitté mais le maximum est infligé à ceux du CRIES
21Le
Soir : Pédophiles jugés à Bruxelles : L’abuseur a
récidivé en Thaïlande, Jean-Pierre Borloo, 7 octobre 2009.
22Le
Soir : Un appendice au procès du CRIES, Guido Vandamme,
28 mai 1991.
23Costa
Brava (en
français) de Frits Bernard, traduit par Maurice Balland et
Michel Erced, aux éditions Lumière et Justice, 1988.
Michel Erced est l'anagramme de
Decré.
24Le
Soir : Plus de 15 m3 de documents saisis, les archives des
pédophiles, Sabine Dorval et Jean-Philippe Preumont, 2 octobre
2001.
25Équivalent
à un sursis.
26RTL
Info Belgique : Marc
Vanden Bossche "fier d’avoir la plus grande collection de
matériel pédopornographique jamais réunie", 28 mai
2013.
27IPCE
est à considérer comme une Internationale Pédophile autrement dit
le réseau.
28Libération :
La justice visionne le réseau, Brigitte Vital-Durand, 16
juin 1997.
29Libération :
Cadre SUP ''sérieux'', adepte de ''voyeurisme esthétique'',
Brigitte Vital-Durand, 17 juin 1997.
30Le
Monde : Le suicide d'une quatrième personne interpellée
lors d'une opération anti pédophiles avive la controverse,
Jacques Follorou avec Pierre Cherruau, 24 juin 1997.
Un inspecteur des Postes
grenoblois, un handicapé physique de la région de Givors (Rhône)
et un cadre corrézien se sont déjà donné la mort. Deux d'entre
eux avaient été relâchés sans être mis en examen. Ajoutons le
cinquième, un instituteur originaire de Royan en Charente Maritime.
31Libération :
Pédophiles : des violeurs parmi les voyeurs. Un suspect,
chez qui la police avait trouvé des cassettes, s'est pendu,
Franck Johannes, 20 juin 1997.
Le Soir : Le démantèlement en France d'un réseau d'amateurs de cassettes pédophiles, Caroline Gourdin, 11 mai 2000.
32Libération :
Procès
du réseau de réalisateurs et d'amateurs de vidéos pédophiles.
Depuis 10 ans, il jongle avec la justice, Brigitte
Vital-Durand, 18 juin 1997.
33Claude
Courouve, Guillaume Faye, Philippe Randa alias Philippe-André
Duquesne et Pierre Gripari.
34Bibliothèque
Nationale de France.
35Libération :
Prison ferme contre les organisateurs du réseau pornographique Toro Bravo, 11 septembre 1997.
D'autres noms cités dans les médias : Marc-Marcel Agnès, Théodore
Tangoulis, Patrice Noyelle, Alain Zinniger et Michel Meigniez de
Caqueray.
36L'Enfant
Interdit : Comment la pédophilie est devenue scandaleuse,
Pierre Verdrager, 2013.
37Libération :
Pédophiles : des violeurs parmi les voyeurs. Un suspect,
chez qui la police avait trouvé des cassettes, s'est pendu,
Franck Johannes, 20 juin 1997.
La revue Jean's a publié 4 numéros en 1985.
39Men
and Boys : An anthology, aux éditions Colfsfoot Press par
Edward Slocum, introduction de Donald Mader, 1978. Il s'agit d'une
réédition de 1924 du même auteur mais avec la contribution de
Donald Mader et de Timothy D'Arch Smith. Ce dernier est l'auteur de
The Books of the Beast: Essays on Aleister Crowley, Montague
Summers, Francis Barrett and Others.
Dans le numéro 5 du PAN
magazine (1980) Donald Mader offre sa critique sur un ouvrage
intitulé The Death of Narcissus écrit par le docteur Morris
Fraser et sur un second intitulé J.M. Barrie and the Lost Boys :
The Love Story the Gave Birth to Peter Pan écrit par Andrew
Birkin en 1979. J.M. Barrie est l'auteur du célèbre Peter Pan,
inspiré par les 5 enfants qu'il a adopté après le décès de
leurs deux parents, dont le célèbre Peter Llewelyn Davies, mort
suicidé sous un train alors que l'un de ses frères, Michael, est
mort noyé avec son compagnon. Un autre frère, Nicholas, a été
consultant pour l'auteur Andrew Birkin. Il existe un autre livre
captivant sur J.M. Barrie et sa relation avec la famille du Maurier,
J.M. Barrie, the du Mauriers and the Dark Side of Neverland
par Piers Dudgeon. Finalement J.M. Barrie était-il un génie
diabolique ou un incroyable ingénu ? Quoiqu'il en soit il est
le créateur du syndrome de Peter Pan, un concept et un fantasme qui
ravit tous les pédophiles.
Frank D.
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