BIOPIC : L'amour selon YSL et Pierre Bergé
Ne
jamais égratigner les starlettes, un principe prôné par nos médias
qui érigent les mythes et légendes du star system afin de maximiser
leurs bénéfices. Il suffit de voir les dernières icônes
françaises comme Omar Sy, un « guignol » au
talent discutable qui a émigré aux Etats-Unis après le succès de
son premier film « Intouchables », ou encore le
passé trouble du manchot Jamel
Debbouze dont l'histoire semble cousue de fils blancs. Nous
sommes loin de Fernandel, Louis de Funès, Bourvil ou Coluche, qui
sont aujourd'hui supplantés par ces purs produits marketing et
télévisuels contribuant à abêtir la population. Yves
Saint-Laurent n'échappe pas à cette règle, il est dépeint comme
un génie par l'opinion publique, le génie de la haute couture
française.
Après
la mort du plus célèbre couturier français, Pierre BERGE a écrit
un livre intitulé Lettres
à Yves
dans lequel il évoque YSL en ces termes :
« Oui,
je t’ai protégé de toi-même. Parfois trop ? C’est ce que
prétendent certains, y compris quelques amis. Mais savent- ils et
que savaient-ils ? Peu de choses en fait. Savent-ils qu’à New York
tu as voulu te jeter d’une fenêtre de l’hôtel Pierre et que
j’ai failli lâcher prise tellement tu t’étais engagé au-dehors
? Une autre fois à Anvers ? Savent-ils qu’un jour tu t’es
précipité sous les roues d’un car de police qui t’a évité de
justesse et que les flics, descendus en hâte, t’ont copieusement
engueulé et m’ont conseillé d’aller te faire soigner ? Il y a
eu tant d’autres fois ! Ce rôle, je le sais, m’allait comme un
gant. Le tien t’allait bien aussi. Tu avais décidé d’être
l’amant de la mort ».
Cette
description d'YSL dressée par Pierre Bergé nous évoque un individu
dévoré par des pulsions morbides, aux conduites ordaliques
nombreuses, voire carrément suicidaires. Adolescent, YSL était
myope, timide, frêle et la cible de nombreuses railleries de la part
de ses camarades à cause de son homosexualité. Chez lui, il
trouvait refuge dans le dessin, un talent qu'il perfectionnera à
l'école de la Chambre syndicale de la haute couture parisienne en
1954. Durant l'été 1960, en pleine guerre d'Algérie, YSL fut
appelé à effectuer son service militaire. Il avait bénéficié de
deux sursis entre 1957 et 1960, repoussant à chaque fois son
incorporation au service militaire français. Le 1er
septembre 1960 il intégra le service militaire mais environ deux
semaines plus tard il était hospitalisé pour dépression nerveuse.
Il fut surnommé la « chiffonnière »
par ses coreligionnaires de caserne. Cependant, il a rapidement été
réformé et hospitalisé à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce
dans le service psychiatrique, déclenchant à l'époque l'« affaire
Yves Saint-Laurent ».
C'est ainsi qu'il a été licencié par le patron de la maison Dior,
Marcel Boussac. Pendant cet épisode dépressif, Pierre Bergé et YSL
décidèrent de créer leur propre maison de haute couture. Et ainsi
naquit le mythe YSL.
Pierre
Bergé est à l'origine de l'émergence de la griffe YSL puis il a
largement participé à la prospérité de son « créateur
de génie ». La maison YSL
a vu le jour en 1961 avec le soutien de Pierre BERGE. L'artisan
qui a permis à la
femme de porter le smoking en 1966 était-il réellement un génie ?
Sans compter le tailleur pantalon, les cuissardes utilisées par les
soldats comme protection, la saharienne qui était à l'origine
portée par des militaires, le trench-coat très utilisé par les
officiers de la Première guerre mondiale, la combinaison portée par
les aviateurs dit « jumpsuit »
ou encore le caban usité par les marins. Le génie d'YSL aurait-il
été de travestir la femme à travers le monde ?
Cette
question mérite d'être posée car YSL a tout de même été décoré
de la légion d'honneur par trois présidents successifs, Mitterrand
lui octroya le troisième grade en 1985, Chirac le premier grade en
2000 et finalement Sarkozy lui décerné la dignité de Grand
officier de la Légion d'honneur en 2007. La Légion d'honneur est
décernée aux personnes ayant eu une conduite civile irréprochable
et méritante, sur une période de 20 ans, ou pour faits de guerre
exceptionnels après enquête officielle. Visiblement, l'enquête fut
superficielle concernant le cas YSL, un couard qui a fui ses
obligations militaires, un drogué, alcoolique, aux mœurs
décadentes, amateur de fanfreluches, qui a hissé la superficialité
au rang d'un art abscons. Outre son profil névrotique, YSL avait une
véritable noirceur en lui qu'il a gaiement partagé par le biais
d'une bande-dessinée intitulée « La vilaine Lulu ».
L'écriture de cette bande-dessinée avait débutée fin des années
1950.
Quelques
années après avoir achevé son apprentissage aux cotés de
Christian Dior puis s'être lancé dans la création de sa propre
maison de haute couture, YSL publiait La vilaine Lulu en 1967
aux éditions Tchou. YSL
avait débuté l'écriture de cet ouvrage en 1956 à l'âge de 19
ans. Une
anecdote relative à La
Vilaine Lulu, datant de
l'année 1956, est disponible sur le site
web de la Fondation
Pierre Bergé–YSL. A cette époque Christian Dior
offrait à YSL un exemplaire de son livre « Christian Dior
et moi », sur lequel figurait ce double envoi :
« Dédicace spéciale avec les hommages de l’auteur, à la
Vilaine Lulu, aussi noire que les pages de garde de ce livre sont
roses ». Et, deux pages plus loin, s’adressant au jeune
couturier : « Pour Yves Saint Laurent, pour lequel
l’avenir dans ce métier s’annonce rose comme les pages de garde
de ce livre. Avec toute mon affection ». Sur la postface de
la bande-dessinée d'YSL,
nous pouvons lire cette autre description, venant très largement
faire écho au précédent message :
« Nous
étions jeunes, et nous nous amusions beaucoup. Souvent, après six
heures, un collaborateur de Christian Dior se déguisait. Un soir, il
avait remonté ses pantalons jusqu'aux genoux. Je me souviens, il
portait de longues chaussettes noires. Dans la cabine des mannequins,
il avait trouvé un jupon de tulle rouge et un chapeau de gondolier.
Tout petit, presque inquiétant, avec son air têtu et rusé, il
m'avait impressionné et je lui avais dit : "Tu es la vilaine
Lulu'' ».
Il
est fort étrange que ce collaborateur soit considéré par YSL comme
étant La vilaine
Lulu
car le personnage de Lulu
incarne l'obscénité, la perversion, la souffrance, la folie ou
encore la morbidité. Il semblerait que ces couturiers ont des
manières pour le moins sibyllines de passer du bon temps entre eux,
des jeux dont les codes restent incompréhensibles au profane.
Toujours est-il que la description de la vilaine Lulu évoquée
ci-dessus par YSL correspond en tout point au portrait du personnage
de Lulu,
« longues
chaussettes noires »
avec « un
jupon de tulle rouge et un chapeau de gondolier ».
Nous pouvons observer qu'outre le contenu hérétique des histoires
vécues par La
vilaine Lulu,
le choix d'utiliser simplement trois couleurs (rouge, noir et blanc)
offre une tonalité terne et morbide à cette bande-dessinée,
d'autant plus que les dessins sont fort peu esthétiques, bien peu
élaborés et peu inspirés, contrairement aux dialogues dont la
teneur est particulièrement développée. Pourquoi accorder autant
d'importance à la vilaine lulu, simplement car elle a été écrite
au tout début de la carrière d'YSL en 1956, puis éditée en 1967.
La publication d'un tel ouvrage signifie qu'YSL en revendiquait
fièrement la paternité ainsi que sa qualité. La vilaine Lulu
reflète sans conteste la psyché d'YSL, sans filtre et sans tabou.
La
bande-dessinée de La
vilaine Lulu nous
conte les aventures d'une
petite fille âgée de huit ans et demi, mise
en image par des dessins pour le moins simplistes et sans reliefs
particuliers. Un peu de blanc, un peu de noir et du rouge. Les
histoires vécues par cette jeune fille, baptisée « Lulu »,
sont odieuses et véritablement offensantes envers la nature même de
l'enfant ou
plus sommairement de la dignité humaine.
Bien malheureux doit être celui qui vit avec de telles idées dans
son esprit : assassinat, enlèvement, sacrifice rituel,
pédophilie, pyromanie, torture, drogue, alcool, pornographie,
exhibitionnisme, en somme toutes les déviances encartées par YSL.
La petite Lulu
est une véritable psychopathe dans un corps d'enfant, elle est aussi
coutumière de vices tels que l'alcool et la drogue à l'image de son
auteur.
Rappelons
qu'YSL a créé plusieurs parfums, le premier en 1964 pour femme,
baptisé avec la simple lettre « Y ».
La couverture de lit et la taie d'oreiller de la vilaine Lulu sont
brodés avec la lettre « L ».
Le L
est une double référence à Lulu et à Laurent puisque dans la
bande-dessinée il se fait appeler « Laurent
Saint Yves ».
Les esprits débordant d'imagination pourront y voir une triple
référence puisque le L peut être aussi l'initiale de Lucifer.
Le slogan de « Y »
était tout aussi égotiste que son créateur « tout
l'esprit de Saint-Laurent en une seule lettre ».
Puis,
en 1971, sort la fragrance pour femme « Rive
gauche » et
« Pour Homme ».
YSL a posé nu pour la promotion de la version homme, une analogie à
La
vilaine Lulu
qui montre son postérieur aux photographes alors qu'elle tutoie la
célébrité. Le slogan du parfum féminin se voulait être un appel
aux femmes souhaitant s'affirmer et se libérer sexuellement :
« Rive
gauche n'est pas un parfum pour les femmes effacées ».
En
1977, le parfum « Opium »
pour femme était présenté dans un flacon ayant la forme d'un
« inrô »,
un accessoire originaire du Japon, usité par les hommes. L'inrô est
une sorte de poche lacée autour de la taille, sur le kimono,
couramment utilisé pour transporter des médicaments ou de la drogue
comme de l'opium. Le slogan de ce troisième parfum faisait à
nouveau explicitement référence au patronyme de YSL : « Opium,
pour celles qui s'adonnent à Yves Saint Laurent »,
YSL est ici une drogue, une addiction. Avec Opium, YSL est toujours
dans l'ambivalence homme, femme, et ses thèmes de prédilection, à
savoir la sexualité et la dépravation à travers la drogue.
En
1981, sortait le parfum « Kouros »
symbolisant la masculinité, ce terme signifie jeune homme en grec.
Le kouros est une sculpture représentant une statue d'adolescent nu
à l'époque de la Grèce antique. Le Kouros était offert au temple
en tant qu'offrande ou pouvait être placé dans les cimetières,
nous avons ici un autre parallèle avec la mort. Faut-il voir dans le
parfum Kouros une énième référence d'YSL envers son attirance
pour les éphèbes, le mystique et la mort ? La
psyché YSL semble s'exprimer tout naturellement à travers ses
parfums comme à travers ses collections et La
vilaine Lulu.
En
1993, un parfum pour femme au nom rapidement censuré voyait le jour,
Champagne
rebaptisé Yvresse.
En effet, fin de l'année 1993, un arrêt de la cour d'appel de Paris
avait interdit à la société YSL l'utilisation de l'appellation
Champagne.
YSL
était avant tout un dessinateur, en témoigne les croquis sous forme
de carte de voeux qu'il partageait avec ses proches chaque année
depuis 1970 (sauf pour les années 1978 et 1993). Ces dessins
destinés à des personnes qu'il affectionnait avaient pour thème le
mot « Love ». Le serpent est une image
régulièrement reproduite par la main d'YSL et associé au mot Love,
notamment celle du serpent d'Ouroboros, celui qui se mord la queue.
Un symbole phallique, de l'ambivalence, de la mort et du poison. Le
poison est un thème évoqué dans les aventures de la vilaine Lulu.
L'animal de compagnie de Lulu est un rat, un autre symbole ambivalent
de l'enfouissement, ce qui est enfoui en l'homme, son inconscient, la
maladie et la mort. Tout comme le rat, le serpent est associé à
l'élément de la terre, la vie souterraine, le monde incarné par
Satan.
Andy
Warhol, celui qui nous est présenté comme l'un des initiateurs du
mouvement « pop art » aux Etats-Unis, a rencontré
YSL en 1968. Leurs points communs sont suffisamment nombreux pour s'y
attarder quelques instants. Tout deux étaient du signe astrologique
du Lion, homosexuel, ils portaient des lunettes et avaient un certain
talent pour le dessin. Leur santé était fragile, tout deux étaient
soumis envers leur addiction médicamenteuse. Warhol a été et reste
un artiste controversé, dessinateur et cinéaste, dont les thèmes
favoris sont sensiblement les mêmes que YSL, la mort et le
sexualité. Warhol a réalisé et produit de nombreux films
expérimentaux et parfois muet :
- Kiss 1963, met en scène des couples de toute orientation sexuelle qui s'embrassent, sans bande sonore, pendant 55 minutes.
- Blowjob 1963, la scène suggère implicitement une fellation, à l'image nous un avons un plan serré sur le visage d'un homme qui exprime son plaisir, durée 30 minutes.
- Sleep 1964, le poète John Giorno est filmé durant son sommeil, durée 5h21.
- Empire 1964, le lever du soleil sur l'Empire state building, 8 heures de bobines.
- Flesh 1968, un jeune éphèbe se prostitue dans les rues de New-York pour faire vivre sa famille, un ménage à trois.
- Blue movie 1969, est le premier film érotique pour adulte illustrant des rapports entre hétérosexuel de manière explicite.
- L'Amour 1973, avec Karl Lagerfeld dans le rôle de Karl.
- Andy Warhol's bad 1977, une femme gère un salon de coiffure à domicile, et sous couverture, une équipe de tueuses à gage. Une scène gore nous montre un bébé pleurant, jeté par la fenêtre, sans ellipse, sans suggestion, nous le voyons chuter et s'écraser au sol au pied d'une passante. Un chien venant ensuite se délecter de la dépouille... (1h19min).
YSL
à propos de Warhol :
« C'est
un artiste complet. Pas juste un peintre, un artiste. Ses films, ses
affiches, tout est dans la générosité. Et dans la folie. Vous ne
pouvez certainement pas être un artiste si vous n'êtes pas un peu
fou... »
YSL
savait de quoi il parlait quand il évoquait la folie d'un artiste,
la sienne s'étant largement exprimée à travers les pages de sa
bande-dessinée La
vilaine Lulu. L'œuvre
de Warhol est étroitement liée à la mort à travers la répétition
inlassable d'une figure, aboutissant à son usure. A l'instar de YSL,
il pratiquait la provocation pour exister, souvent en relation avec
la mort et la sexualité, comme l'affiche intitulée
« Thirteen
Most Wanted Men »
en 1964 ; incarnant une certaine fascination pour le mal. Lors
d'une vente aux enchères à Sotheby's en 2013, une illustration
macabre de l'artiste a été vendu pour 105 millions de dollars.
Baptisée Silver Car
Crash (Double Disaster),
ce chef d'oeuvre représentait un corps broyé dans les restes d'une
voiture accidentée et s'inscrit dans la série « Death
and Disaster » que
Warhol a produite en 1963.
Concernant le génie de la haute couture française, Andy Warhol a
réalisé plusieurs portraits illustrant YSL et par la suite son
chien Moujik.
Nous
sommes maintenant fin des années 1970, une période marquée par la
fin de l'amitié entre deux pontes de la mode, Yves Saint-Laurent et
le boss de Chanel, Karl Lagerfeld. Ils ont débuté leur carrière
ensemble puisqu'ils ont obtenu en 1954, ex-æquo, le premier prix
d'un concours destiné aux jeunes créateurs de mode. C'est l'amour
qui est à l'origine de leur conflit, celui d'un homme, un certain
Jacques de Bascher. A la fois amant d'YSL, une histoire qui l'a
singulièrement affecté psychologiquement, Jacques de Bascher était
également le compagnon de Karl Lagerfeld, qui l'a entretenu
financièrement pendant une dizaine d'années jusqu'à son décès du
SIDA en 1989. Ce dandy pervers organisait des partouzes dans son
appartement luxueux, place Saint-Sulpice, à Paris, cocaïne et
Chivas étaient bien entendu de la partie.
« Place
Saint-Sulpice, le salon est nu, à l’exception de la grosse
Harley-Davidson qui trône au milieu du parquet. Ses rétroviseurs
sont tournés vers le haut, et chaque miroir sert de plateau à un
généreux tas de cocaïne. Juste à côté, une paille et une lame
sont à la disposition des invités. Jacques de Bascher reçoit ».
La
vie de Jacques de Bascher se résumait ainsi, s'habiller, boire, se
droguer et multiplier les relations sexuelles. Il a fait d'YSL son
esclave sexuel à sa demande, en acceptant d'être enfermé dans une
armoire jusqu'à suffocation. Pierre Bergé a mis un terme à cette
relation destructrice en menaçant Jacques de Bascher. Finalement, ce
personnage a brisé l'amitié qui unissait les deux couturiers, YSL
et Lagerfeld, car il était la grande passion de l'un et le grand
amour de l'autre. Le
chef d’œuvre de la vie épicurienne de Jacques de Bascher a été
l'organisation d'une soirée sado-masochiste intitulée Moratoire
Noire,
le 24 octobre 1977, en l'honneur de Karl Lagerfeld. Quelques 1.500
personnes avaient été convié à la Main Bleue, Montreuil. Le dress
code imposait une « tenue
tragique noire absolument obligatoire ».
Quoi de plus joyeux pour festoyer ? Jacques de Bascher, dans son
rôle de maître de cérémonie, se distinguait de ses invités en
arborant une tenue d'escrimeur.
Pour
ceux qui auraient un doute, vous êtes invités à visiter les
différentes galeries
photos de Philippe Heurtault, notamment celles de « La
main bleue ».
Le clou de ce spectacle, produit par Jacques de Bascher, a été une
séance live de fist-fucking réalisée par deux hommes face à des
spectateurs fort intéressés...! Les détails scabreux peuvent
sembler superflus ou sensationnels mais ils sont nécessaires pour
convaincre les esprits les plus récalcitrants. La galerie illustrant
la fête au Palace de l'anniversaire de Kenzo, au mois de février
1978, est aussi riche en couleur. Une soirée costumée ayant pour
thème « vice-versa »,
les femmes en hommes et vice-versa. Le frère de Jacques de Bascher,
Xavier, a créé la typographie de la marque Kenzo.
La
vie privée d'YSL est faite d'excès et de nombreuses histoires
d'amour imprégnées de drogue et d'alcool. Son alter-ego Pierre
Bergé, le dominant, n'était pas en reste face aux infidélités de
son homme puisqu'il fréquentait déjà Madison Cox, son futur mari.
L'histoire de Cyrus, le gigolo américain et fournisseur de cocaïne
n'est qu'une aventure parmi tant d'autres ou encore celle de Fabrice
Thomas, ex-chauffeur et amant d'YSL. Ce dernier a été accusé par
Pierre Bergé d'avoir volé un lot de 371 dessins d'YSL comprenant
environ une centaine de « dessins
érotiques ».
Selon Fabrice Thomas, ces croquis lui ont simplement été offert par
YSL, lui-même, signés avec des mots intimes tels que « A
Fabrice avec amour ».
Certains de ces croquis auraient même été très dérangeant s'ils
venaient à être diffusé car illustrant Pierre Bergé et des
personnalités du show business dans des postures indécentes et
pornographiques. Finalement, l'ex-chauffeur-infirmier-confident-amant
d'YSL décidait d'écrire sa version de l'histoire, intitulée
« Saint
Laurent et moi : une histoire intime »,
publié au mois d'octobre 2017. Ce qui semblait n'être qu'une
hypothèse, étant donné l'inimitié qu'affichait Pierre Bergé à
l'égard de Fabrice Thomas, est confirmée dans ce livre. Il a été
à la fois le « jouet
sexuel »
de Pierre Bergé dans les années 1980, puis l' « amant
dominateur »
d'YSL début 1990 comme Jacques de Bascher l'avait été à son
époque. Fabrice Thomas a été le « jouet
sexuel »
de Pierre Bergé, puis l' « amant
dominateur »
avec YSL comme Jacques de Bascher l'avait été à son époque. Autre
révélation fracassante, Fabrice Thomas affirme avoir assisté à
une scène de pédophilie dans le jardin Majorelle. Il aurait même
évoqué cet événement à YSL qui lui rétorqua : « Oh…
Dans la palmeraie, il se passe bien plus de choses encore. Les
autorités préfèrent faire comme si elles ne savaient pas. Et
pourtant, tout le monde sait, évidemment ».
Oui, évidemment, mais Fabrice Thomas insista : « Mais
là, ça se passe chez toi ! C’est un de tes employés qui fait ça
avec un gamin… »,
YSL : « Pas
chez moi, non. Le Jardin Majorelle est public ».
Outre
sa tranche de vie en compagnie d'YSL, devenue une façade au fil des
années, Pierre Bergé a été un grand soutien des socialistes
depuis l'ère Mitterrand. Il a été le cofondateur et président de
l'association Sidaction
depuis 1996, cofondateur et ancien propriétaire du magazine gay
Têtu,
fondateur et président de la Fondation
Pierre Bergé – Yves Saint-Laurent,
et il était actionnaire du journal Le
Monde
et de L'OBS,
avec Xavier Niel (FREE) et Matthieu Pigasse (Inrocks, Banque
LAZARD). Il
appartenait à ce milieu gay, le lobby, tout à fait symptomatique de
la décadence actuelle, celui qui a mené la France au mariage pour
tous et qui va maintenant imposer la « théorie
du genre ». En
cela, Karl Lagerfeld se distinguait très nettement de Pierre Bergé
car il méprisait le conformisme, intrinsèquement le mariage gay
autrement les homosexuels qui voulaient finalement ressembler aux
hétérosexuels.
Pierre
Bergé est décédé le 8 septembre 2017, ses éloges funèbres ont
été plus nombreuses que les critiques. Rien d'anormal pour un homme
multi récompensé de son vivant. Lui qui a reçu le grade de
Chevalier de la Légion d'honneur des mains de Jack Lang en 1985, le
grade d'Officier par François Mitterrand, le grade de Commandeur par
Laurent Fabius et enfin la dignité de Grand officier par François
Hollande. Mais que pensez de ces mots prononcés fin 2012 afin de
faire la promotion de la Gestation pour Autrui (GPA) :
« Louer
son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à
l'usine, quelle différence ?
C'est faire un distinguo qui est choquant ».
Pierre
Bergé
humanisait
à l'extrême les besoins de la minorité LGBT française
pendant qu'il méprisait ceux de la majeure partie voire de la quasi
totalité de la population. De plus, Pierre Bergé présentait
l'enfant comme un objet, une marchandise, puisque selon lui prévaut
le droit à
l'enfant sur le droit de
l'enfant. Que nous dit l'article 371-1 du code civil à ce propos :
« L'autorité
parentale est un ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalité
l'intérêt de
l'enfant ».
Personne
n'avait alors rappeler à feu Pierre Bergé que l'instance de l'ONU
chargée de contrôler l'application des droits de l'homme en la
matière, est désignée comme étant le Comité des droits de
l'enfant et non « des droits à
l'enfant » ?
Il
n'en était pas à sa première réflexion polémique sur ce sujet
car le 23 octobre 2014, dans la salle du Haut Conseil de l'Institut
du monde arabe (IMA), Jack Lang, Frédéric Mitterrand et Pierre
Bergé étaient réunis pour évoquer le parcours et la vie du mécène
d'YSL. Un entretien qui a duré plus d'une heure et durant lequel il
a échangé avec Frédéric Mitterrand. Durant la conversation, il a
abordé son goût pour l'art, les collections, la première chose
qu'il ait acheté c'était la sculpture de Brancusi, le must selon
lui, et Pierre Bergé ajoutait : « n'oubliez
pas que les collections, les objets, c'est les enfants des
homosexuels ».
Après avoir entendu cette subtile métaphore Frédéric Mitterrand
ponctuait hilare « je
reste muet ».
Durant
les années 1960, l’idylle
entre Pierre Bergé et YSL prenait un tournant oriental, au Maroc,
précisément à Marrakech, où YSL découvrait le fameux bleu
Majorelle. Ils vivront l'essentiel de leurs aventures,
au cœur de cet immense domaine, dans
l'enceinte du jardin Majorelle, découvert par les deux hommes
en 1966 lors de leur première excursion à Marrakech.
Leur première maison portait le nom de Dar el-Hanch, la
« maison du serpent ». Pendant ce temps, le plus
grand couturier français s'inspirait
des formes architecturales, du son des animaux, des couleurs locales
de l'atmosphère des jardins botaniques de Majorelle, racheté en
1980 par BERGE et YSL, pour créer ses collections. Le bleu du ciel,
le blanc des neiges éternelles de l'Atlas ou le rouge ocre de
la terre. Les deux hommes s'installaient ensuite dans la villa Oasis,
au sein même du jardin Majorelle, entretenu par une vingtaine de
jardiniers quotidiennement. Un charmant conte de fée, idyllique, que
nous pourrons retrouver dans n'importe quelle biographie
hagiographique d'YSL.
Puis,
la mort emportait injustement le génie YSL laissant veuf son
compagnon, est-cela la veine du cocu ? Mais parmi les
jardiniers, l'un d'entre eux, Madison Cox (58 ans), épousait Pierre
Bergé (86 ans) au mois de mars 2017
alors qu'ils se connaissaient depuis une quarantaine d'années.
Madison Cox aura très probablement la mission d'assurer la
succession de Pierre Bergé c'est-à-dire l'héritage d'YSL à
travers la Fondation dont il est jusqu'alors le
vice-président. Depuis 2011, le jardin Majorelle a reçu le label
« Maison des Illustres »
remis par le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand. Marrakech
est au cœur de nombreuses intrigues pour le moins questionnant, à
l'instar des pérégrinations vécues par La
vilaine Lulu.
De
larges soupçons de prostitution de mineurs ont été évoqué dans
la presse en
ces lieux, précisément dans la « villa
Majorelle ». Une
information publiée dans un article du
Figaro et
repris
à la télévision sur Canal + le 30 mai 2011 par un ancien ministre
de l’Éducation nationale, Luc FERRY. Il n'avait alors nommé
personne face aux journalistes de Canal +, simplement évoqué un
« ancien
ministre ».
Étrangement,
un politicien s'est manifesté de lui-même à travers la presse,
Jack Lang, menaçant d'un procès en diffamation tout ceux qui
pourraient le mêler de près ou de loin à la pédophilie. Pourtant,
personne ne l'avait explicitement nommé... Il faut savoir que le nom
de Jack Lang avait déjà été associé à la pédophilie dans
l'affaire du Coral en 1982 ; mais aussi pour avoir signé une
pétition en faveur de la libération de trois pédophiles en 1977
dans l'affaire de Versailles. Dans le texte de cette pétition, les
signataires critiquaient notamment l'âge de la majorité sexuelle
jugé trop élevé selon eux. A part cela, les chiens aboient la
caravane passe... De prostitution ou de la pédophilie à Marrakech ?
Dans la villa Majorelle, propriété de Pierre Bergé et YSL aux
mœurs réputées irréprochables ? Jamais entendu parlé !
Le
tourisme sexuel, était-ce cette liberté que Pierre Bergé et YSL
appréciaient tant au Maroc ? Les milles et une nuit à
Marrakech ou Essaouira sont des destinations de choix pour tous les
touristes pédophiles de la planète. Nous parlons bien ici de riches
étrangers venant satisfaire des pulsions honnies par la morale et
par toutes personnes équilibrées. Ces pratiques ont été dénoncées
par des organisations non gouvernementales comme Touche pas à mon
enfant créée en juillet 2004 par une juriste marocaine, Najat
ANWAR, ainsi que par un rapport du Comité
des droits de l'enfant
de l'ONU en 2014. Nous y apprenons que « le tourisme
sexuel est en expansion » au Maroc, cet État partie
demeure également « un pays d'origine, de destination et de
transit pour les enfants, surtout ceux originaires d'Afrique
subsaharienne et d'Asie du Sud, qui sont soumis à un travail forcé
[…] ainsi qu'à la traite à des fins d'exploitation sexuelle et à
la mendicité forcée, deux tiers des victimes de la traite étant
des enfants ». En
substance, le Maroc est nommément pointé du doigt pour être une
plaque tournante en matière de trafic d'être humain notamment celui
concernant les enfants. A cela nous pouvons ajouter le trafic de
stupéfiants. Enfin, n'est-ce pas le roi du Maroc qui a annulé
une grâce qu'il avait précédemment accordée en 2013, sur
injonction du roi d'Espagne, à un criminel sexuel espagnol,
démontrant un positionnement plus qu’ambigu vis-à-vis de la lutte
contre la pédophilie ?
Sans
doute que le surnom de « violeur de Kénitra »
attribué à Daniel Galvan Fina était galvaudé et immérité, après
tout cet individu a seulement été accusé de viol sur 11 enfants,
du menu fretin. Certains objecteront le fait que Pierre Bergé et YSL
n'ont rien à voir avec le tourisme sexuel au Maroc, cependant ce
sont eux qui ont choisi de s'installer dans l'un des fiefs de la
pédophilie, personne d'autres. Ils pouvaient vivre dans n'importe
quel autre endroit du globe, mais ils ont choisi le décor et les
délices de Marrakech, là où ils pourraient assouvir tous leurs
vices. Auquel cas, pour les saints hommes, des destinations comme la
Mecque, Jérusalem ou Lhassa sont préférables, le sexe et la drogue
ne seront en revanche pas au menu. Dans l'un des scénarios de La
vilaine Lulu, YSL associe l'Orient au tourisme sexuel avec le
personnage de l'« émir Abdullah », présenté aux
enfants enlevés comme étant leur « futur papa »,
autrement dit leur proxénète.
Admettons
que Pierre Bergé, un esprit innocent au cœur pur, n'ait pas eu
connaissance de l'existence du tourisme sexuel à Marrakech, son
ignorance aurait pu être comblée par la bande-dessinée de son
protégé.
En revanche, nul doute que monsieur haute couture, et ses pratiques
singulières en matière sexuelle, avait dû avoir parfaitement
connaissance des pratiques orientales.
Nul doute qu'YSL savait où il mettait ses guêtres en s'installant à
Marrakech et qui allait l'accompagner dans son lit, qu'il souhaitait
rempli jusqu'à sa mort. YSL avait le profil d'un homme avide de
perversité comme en témoigne ses fréquentations ainsi que sa
relation sado-masochiste entretenue avec Jacques de Bascher. Toujours
est-il que Pierre Bergé, l'âme du mariage gay en France, ne
s'offusquait ni de la prostitution infantile ni de la discrimination
envers les homosexuels au Maroc. C'est ainsi que Pierre Bergé et YSL
vécurent candidement à Marrakech entre 1980 et 2008, l'une des
capitales de la pédophilie.
A
différentes époques ont été autorisées ou interdites diverses
pratiques, de la Grèce antique à nos jours. Or, ce qui est interdit
peut-être perçu comme une restriction de nos libertés au lieu
d'être perçu comme des mesures de protection visant à équilibrer
les rapports de force au sein de la société. La protection des
enfants et des personnes désavantagées, physiquement, mentalement
ou financièrement, sont pourtant des priorités. Les institutions
d'un pays ont pour mission de se préoccuper
du bien être de ses concitoyens, particulièrement des plus
fragiles, et doivent les
protéger du meurtre, du viol, du vol, du harcèlement, de la
violence physique et verbale, de la discrimination et de la
pédophilie. Ceci relève de la responsabilité de nos dirigeants
politiques mais aussi de chaque citoyen en capacité de signaler ce
qu'il estime être judicieux. Dans ce contexte, La vilaine Lulu
a bénéficié d'une impunité inique, grimée sous les traits de la
révolution sexuelle débutée dans les années 50's aux États-Unis,
sous l'impulsion des travaux controversés du docteur Alfred Kinsey.
Hugh Hefner, s'est inspiré des études d'Alfred Kinsey pour son
magazine PlayBoy, publié pour la première fois en 1953. A la Une,
la femme la plus désirée de l'époque, Marilyn Monroe, offerte aux
yeux du monde entier. S'en suivit
l'éruption de la pornographie, du mouvement LGBT puis l'apogée de
la révolution sexuelle et l'émancipation des femmes. Cette
mouvance s'est prolongée jusque dans les années 80's en France avec
la dépénalisation de l'homosexualité. Ce dernier point a été une
avancée tout à fait légitime ainsi que la création du PACS. Tout
cela est le fruit des graines semées par « le père de la
révolution sexuelle », le docteur Alfred Kinsey et
certainement le père de la psychanalyse Sigmund Freud dont la psyché
était dévorée par le sexe.
Le
profil de YSL décrit dans ces quelques pages semblent moins édulcoré
que celui dépeint par les médias généralistes. N'en est-il pas
plus réel ? Est-ce cela un homme qui a été décoré à trois
reprises de la légion d'honneur ? Chacun jugera, le temps
décidera, mais une chose semble évidente, les personnages comme
YSL, adulés, annihilent toute moralité, il n'existe plus de
limites, la confusion est extrême et elle se diffuse, s'insémine en
nous comme pour nous faire accepter l'inacceptable. La suite sur YSL
dans le décryptage de La
vilaine Lulu...
Sources :
FranceInfo :
Aujourd'hui,
y a du vomi qui est vendu par milliers, s'indigne Omar Sy, 12
octobre 2016.
20minutes :
C
à vous : Eric Zemmour a traité Omar Sy de ''guignol'',
11 octobre 2017.
Le
JDD : Top
50 : Omar Sy, Goldman, Simone Veil ou le triomphe de la vertu, 14
août 2016.
Libération :
Saint-Laurent
se dérobe, Gérard Lefort, 3 juillet 2008.
Le
Monde : L'intérim de M. Saint-Laurent chez Dior, 29 septembre
1960.
Le
Monde : Le
couturier Yves-Mathieu Saint-Laurent sera incorporé le 1er septembre
1960, 30 novembre 1959.
Le
Monde : Le modéliste Saint-Laurent est en observation dans un
hôpital militaire, 22 septembre 1960.
Le
Parisien dans la Parisienne : Yves
Saint Laurent : Un parfum haute couture, 6 novembre 2010.
Valeurs
Actuelles : ''La
vilaine Lulu'', le livre
scandale d’Yves Saint Laurent,
Cyril de BEKETCH, 24 juillet 2013.
JDD :
L'excentrique
Jacques de Bascher, amour de Karl Lagerfeld,
Marie-Laure DELORME, 8 juin 2017.
Alicia
Drake : Beautiful
People, Saint-Laurent, Lagerfeld, splendeurs et misères de la mode,
2008.
CNN :
Warhol
painting sold for $105.4 million, Chris BOYETTE, 26 novembre
2013.
Marie
Claire : ''Louer
son ventre pour faire un enfant'' : Pierre Bergé crée le scandale
!, 2012.
Le
Point : PMA
: pour Pierre Bergé, payer un ouvrier ou une mère porteuse, c'est
la même chose, 17 décembre 2012.
Le
Figaro : Mariage
gay : les partisans perdent le match de la rue, Delphine
MALLEVOÜE 16 décembre 2012.
Le
Figaro Magazine : À
Marrakech, un ex-ministre ''s'amuse'', 28 mai 2011.
Le
Figaro : Rumeurs
de pédophilie : Jack Lang prêt à contre-attaquer, Flore
GALAUD, 1 juin 2011.
Le
Parisien : Accusations
de pédophilie: une association marocaine porte plainte, 1
juin 2011.
Le
Parisien : Accusations
de pédophilie : la justice marocaine ouvre une enquête, 8
juin 2011.
20
minutes : Maroc:
''Jusqu'à récemment, les pédocriminels n'étaient punis que par
une amende'', Bérénice DUBUC, 11 février 2014.
VSD :
Pédophilie à Marrakech : l'enquête impossible,
Nathalie GILLOT, Armel MEHANI et François CROZ, n°1857, 27 mars
2013.
Valeurs
Actuelles : Pédophilie
au Maroc : les révélations choc d’un ex-amant de Bergé et
Saint-Laurent, 3 novembre 2016.
L'Express :
Tourisme
sexuel et pédophilie au Maroc: la contre-attaque des ONG,
Xavier RENARD, 2 juin 2010.
L'Express :
Maroc:
le roi Mohammed VI annule la grâce accordée au pédophile espagnol,
AFP, 4 août 2013.
The
Guardian : Hugh
Hefner in six volumes, Christopher TURNER, 17 juillet 2010.
REUTERS :
Yves
Saint Laurent's ashes scattered in Marrakesh, Tom PFEIFFER,
12 juin 2008.
Valeurs
Actuelles : Qui
est vraiment Pierre Bergé ?, Valentin GOUX, 15 juillet 2010.
Madame
Figaro : Abus,
drogue, anorexie : trois mannequins racontent l’envers du
décor,
Stéphanie O'BRIEN, 9 mai 2016.
Les
Inrocks : Pleins
feux sur Saint-Laurent,
Nelly KAPRIELIAN, 10 mars 2010.
Les
Inrocks : Jacques
de Bascher, la passion folle de Karl Lagerfeld et Yves Saint Laurent,
Philippe AZOURY, 1 octobre 2014.
Magazine
Têtu : Jacques
de Bascher : Le grand amour de Karl Lagerfeld et Saint-Laurent,
Jérémy PATINIER, 11 juillet 2017.
Vanity
Fair : La
Vilaine Lulu, le surmoi diabolique d'Yves Saint Laurent,
Constance DOVERGNE, 17 février 2012.
Elle :
Et
Yves créa la mode, 10 mars 2010.
Vanity
Fair : A
qui appartiennent les dessins de Saint Laurent ?
Olivier BOUCHARA, 28 octobre 2013.
JDD :
Dans
l'oasis d'Yves Saint Laurent, Eric MANDEL, 28 juin 2015.
Hugo
Doc Éditions : Saint
Laurent et moi : une histoire intime, de Fabrice THOMAS,
auteur Aline APOSTOLSKA, 2017.
SEGUIER
Éditions : Jacques de Bascher : Dandy de l'ombre,
par Marie Ottavi, 2017.
Internet :
Philippe HEURTAULT, photographe, voici un lien qui vous orientera
directement à la galerie
photos de Jacques de BASCHER incluant de nombreux clichés de la
soirée Moratoire Noire organisée en l'honneur de Karl LAGERFELD
dont la fameuse scène du fist-fucking.
ONU
Comité des droits de l'enfant : Observations finales
concernant les troisième et quatrième rapports périodiques du
Maroc soumis en un seul document, voir
pages 10 et 19, 14 octobre 2014.
Frank
D.
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