La pension alimentaire revisitée par le macronisme (2021)

A l'origine, la pension alimentaire devait permettre à une femme, séparée de son mari, de subvenir à l'alimentation de leur enfant. Le versement d'une pension alimentaire devenait légitime lorsque le mari était reconnu coupable d'une faute comme l'adultère. A notre époque, la pension alimentaire est devenue une source de revenu complémentaire pour la majorité des femmes. Une nouvelle procédure administrative concernant le recouvrement des pensions alimentaires impayées a été mise place par les macronistes. C'est une nouvelle attaque contre la cellule familiale, réduisant ainsi le rôle du père à celui d’un simple compte bancaire et celui de l'enfant à une tirelire.

Depuis 2021, le dispositif de la pension alimentaire a été modifié pour éviter tous défauts de paiement. Auparavant, la pension alimentaire était reversée sans aucun intermédiaire par le parent débiteur. Le montant et les modalités de versement de la pension alimentaire sont fixés par l’ordonnance d'une Juge aux Affaires Familiales (JAF). A défaut de non paiement, la JAF peut juridiquement décider de retirer l'autorité parentale du parent débiteur ainsi que ses droits de visite.

Dorénavant, via une ordonnance du JAF, la pension alimentaire sera automatiquement prélevée par la CAF et reversée à l'autre parent. En cas d’impayés, le parent redevable d'une pension alimentaire pourra être prélevé à la source (salaire/compte bancaire) ou ses biens pourront être saisis. La CAF par l'intermédiaire de l’ARIPA assume cette basse besogne au nom de l'intérêt de l'enfant.

Cette nouvelle mesure ignore toute notion de parité puisqu’à la suite d'un divorce ou d'une séparation, dans la grande majorité des cas, les enfants sont gardés exclusivement par la mère. Une situation inéquitable contrevenant à l'intérêt de l'enfant. 

La mère n’est pas une divinité au-dessus de tout reproche, dépourvue de défauts ou de carences. Pourquoi les coupables de néonaticides sont majoritairement des mères ? N’avaient-elles pas perçu leur pension alimentaire ? Le cynisme est parfois tout ce qu'il reste face à tant de préjugés et d’absence de réflexion. En l'espèce chaque situation est un cas unique et mérite d'être considéré comme tel.

Aujourd'hui la mère est encore très largement favorisée car elle peut à la fois garder son enfant et bénéficier d’une pension alimentaire tandis que le père est méprisé voire occulté. De plus, le concept de pension alimentaire est devenu anachronique dans nos sociétés contemporaines car il ignore l'évolution du statut social de la femme, la mère au foyer est devenue une femme active et indépendante percevant un salaire. 

L'intérêt de l'enfant fut encore absent de ces débats comme pour la PMA pour toutes. Priver un enfant de l'un de ses parents n’a jamais été et ne sera jamais dans l'intérêt de l'enfant. Les parents refusant la mise en place d'une garde alternée sans aucune forme d'argumentation viable sont nuisibles au développement psycho-affectif de leur enfant. C'est le concept d'emprise parental, l'enfant est un objet, il n'est pas un sujet, le parent utilise son enfant pour obtenir en échange des avantages très souvent pécuniers. 

Qui garantit que la pension alimentaire est effectivement utilisée pour des dépenses relatives aux besoins de l'enfant ? Personne, la mère a carte blanche. Qui pense sincèrement qu'un enfant préfère percevoir une pension alimentaire plutôt que de pouvoir bénéficier d'une garde alternée chez sa mère et son père ? Personne sauf ces mères qui s'y opposent soutenues par le système juridico-administratif français.

Enfin cette mesure contrevient au consensus européen prônant un modèle de garde alternée dans l'intérêt supérieur de l'enfant. La garde alternée est pourtant la solution idoine pour résoudre la problématique du respect de l'intérêt de l'enfant et celle du partage des frais entre les deux parents.

La France ignore donc le sacro-saint intérêt de l'enfant en dépit des préconisations de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe visant à promouvoir et à privilégier la garde alternée comme mode de garde. Où sont les néo-féministes pour dénoncer cette discrimination positive favorable aux femmes ? Harceler voire piller financièrement un père, placé sous la menace d’un retrait de son autorité parentale et de ses droits de visite et d'hébergement en cas de non paiement de la dite pension alimentaire, est dans l'intérêt d'une mère cupide, manipulatrice et destructrice. Refuser de partager la garde d'un enfant c'est aussi refuser toute aide financière ou humaine de l'autre parent, et ainsi assumer ses choix et ses responsabilités. In fine l'argent ne fait le bonheur d’aucun enfant, en revanche l'amour enrichit l’âme de tout être vivant tout comme celle de l’enfant.

Source : Le macronisme est-il pro-pédophile ? 

Frank D.


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