Mohamed Bendriss, seul décès des émeutes suite à une intervention directe du RAID

Le 10 Août, trois policiers du RAID ont été mis en examen pour "violences avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner". L'homme ayant été pris pour cible était âgé de 27 ans. Il se prénommait Mohamed Bendriss. Les faits remontent au début du mois de Juillet et ils se sont déroulés durant les émeutes à Marseille. Que savons-nous au sujet de Mohamed Bendriss ? Le jour précédent son décès, son cousin, Abdelkarim Y était éborgné à la suite d'un tir de flashball. Selon le peu d’éléments divulgués, ce dernier n'aurait pas participé aux émeutes mais étonnamment il se trouvait sur les lieux des émeutes comme tant d’autres. Enfin la sœur de Mohamed Bendriss a été condamnée pour vol à 1 an de prison dont 6 mois avec sursis. Toutes ces informations ainsi que d'autres détails ont été diffusés sur ce blog le 29 Juillet.

Sur internet, nous constatons toujours le même phénomène de propagande instillé par de jeunes ignorants anti-police, anti-France et autres mules LFI. Ils diffusent leurs opinions stigmatisantes au fil de l'information sans prendre connaissance du contenu de l'information. Le fanatisme, le phénomène de groupie, la démagogie, le racialisme, la haine et le sectarisme sont leurs principales caractéristiques. Le site Twitter ainsi que les applications Tiktok, SnapChat et WhatsApp sont leurs outils de communication.

Ce blog a évoqué l’affaire Bendriss le 29 Juillet avec suffisamment de détails pour discréditer l'entourage de Mohamed Bendriss et remettre en cause leur bonne foi. Ajoutons que le Lanceur de Balles de Défense (LBD) est une arme à létalité réduite (ALR) même si son usage est controversé, il n'en reste pas moins légal. Le LBD n'est pas conçu pour tuer mais pour neutraliser temporairement une cible à la différence d'une arme létale. Mohamed Bendriss a été touché au thorax ce qui ne l'a semble-t-il pas empêché de fuir. En revanche l'impact lui aurait provoqué un arrêt cardiaque ultérieurement. Il n'y avait aucune intention de le tuer. 

La mise en examen de trois policiers du RAID était accompagnée d'un communiqué de presse de la procureure de la République, Dominique Laurens. Elle a apporté de nouveaux éléments factuels qui déplaisent aux partisans des émeutiers. En effet "les vidéos surveillance CSU et du PVP", (Centre de Supervision Urbaine et Petit Véhicule Protégé du RAID équipé d'un système de surveillance), "démontrent qu’un homme avait pris la fuite depuis la rue Montgrand, poursuivi par Mohamed Bendriss à scooter qui avait tenté de prendre le sac dont il était porteur, contenant des marchandises volées" en provenance d’un magasin Foot Locker. Ainsi "ces deux individus participaient à une action d’appropriation frauduleuse dans un contexte de pillage généralisé des magasins du centre-ville" justifiant "une action d’intervention pour en interpeller les auteurs." Le magasin Foot Locker évoqué est situé au 77 rue Saint-Ferréol au croisement de la rue Montgrand. Le premier pillard fut contraint d'abandonner le sac de marchandises volées ramassées par Mohamed Bendriss. Son corps fut retrouvé en arrêt cardiaque au cours Lieutaud

Cependant l'avocat de la jeune conjointe du défunt prétend que la procureure aurait pu interpréter les images de ces vidéos comme une action civique ! Cette théorie a été relayée sur internet par Maître Arié Alimi dans un communiqué de presse attribué à la conjointe du défunt. Comble de l'ironie, certains cherchent à faire d'un pillard, un héros, et d'une unité d'élite ayant fait ses preuves, un escadron de la mort. Rappelons que la sœur de Mohamed Bendriss a été condamné pour vol d'une chaussure venant d'un magasin Foot Locker ! Les éléments de l'enquête nous apprenent que Mohamed Bendriss s'est vraisemblablement approprié de la marchandise de ce même magasin. Mais l'avocat de sa conjointe tente de faire croire qu'il avait récupéré cette marchandise pour la restituer afin "d'empêcher la comission d’un vol". Les avocats Arié Alimi, Rafik Chekkat et Yassine Bouzrou sont le trio gagnant d'une génération d'avocat politisé pratiquant le racialisme dès que l'opportunité s'offre à eux afin d’instrumentaliser leur client pour blâmer l’État français.

A gauche, le magasin Foot Locker du 77 rue Saint-Ferréol jouxtant la rue Montgrand.

Contrairement aux affaires Nahel et Hedi, les trois policiers mis en examen concernant le décès de Mohamed Bendriss n'ont pas été placés en détention provisoire. Parallèlement, la détention provisoire du policier dans le cadre de l'affaire Nahel a été confirmée pour la seconde fois. Il est détenu en prison depuis 45 jours !

Plus d'un mois après les émeutes, le bilan humain reste inchangé et minimaliste malgré un contexte de violence rarement vu en France depuis plusieurs décennies. Deux morts, Mohamed Bendriss est décédé d'une crise cardiaque consécutive à un tir de LBD et Carl Tarade suite à une balle perdue tirée par un émeutier. Reste Aimène Bahouh toujours dans le coma suite à un tir de LBD dont les circonstances restent à élucider. Même si une vie humaine reste une vie humaine, les démagogues sont à l'affût du moindre blessé ou du moindre décès pour dénoncer un potentiel dérapage des forces de l'ordre. Pourtant, au regard du contexte de guérilla urbaine, de pillages et de destructions du mobilier urbain, leur exemplarité et leur sang froid ont été remarquables contrairement aux déformations éhontées que véhiculent l'extrême gauche. Toutes tentatives de comparer ces émeutes avec d’autres mouvements de foule issus de nos pays voisins ou européens s'avèrent proprement fallacieuses. Le montant des sinistres a été évalué à 650 millions d'euros selon les assureurs. Au niveau humain, plus de 871 blessés policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers ont été dénombrés.

Frank D.