Rima Hassan Mobarak, dernière égérie de LFI
LFI se présente comme le porte-étendard du progressisme en France, mais son discours semble parfois s'appuyer sur une vision simpliste et démagogique. Le premier parti wokiste français réunit une coalition hétéroclite, incluant des militants LGBT, des néo-féministes, des écologistes radicaux, des vegans, des animalistes, des défenseurs de causes identitaires (islamisme et racialisme), ainsi que des activistes anti-police ou encore des sympathisants de mouvances anarchistes. En revendiquant la défense des exclus de la société française, LFI fédère des groupes aux aspirations souvent divergentes, mais unis par un rejet de l'ordre établi. Cependant, loin d'incarner un véritable progrès, cette approche semble parfois régresser vers des postures idéologiques rappelant les combats des années 60, sans toujours proposer de solutions concrètes adaptées aux défis contemporains.
LFI semble souvent détourner son attention des véritables exclus de la société française, à savoir les personnes en situation de précarité financière, physique ou mentale. Les sans-abris, les pauvres, les enfants, les personnes âgées et les personnes handicapées, qui représentent plusieurs millions de Français (33%), ne semblent pas au cœur des priorités du parti. À la place, LFI concentre une grande partie de son discours sur des causes internationales, notamment la question palestinienne, à plus de 3 000 kilomètres de la France. Pourtant, d’autres conflits mondiaux, comme ceux au Yémen, au Congo, en Ukraine, en Nouvelle-Calédonie, au Soudan, au Sahara occidental, au Nicaragua (où des membres de l’Église catholique subissent une répression), au Salvador, en Éthiopie ou en Libye – devenue un carrefour du trafic d’armes et d’êtres humains – ne reçoivent pas la même attention ni la même énergie militante. Cette focalisation sélective, illustrée par exemple par l’affichage d’un drapeau palestinien à l’Assemblée nationale, soulève des questions sur les priorités du parti face aux enjeux mondiaux et aux besoins urgents des Français les plus vulnérables.
Le parti La France Insoumise (LFI) semble souvent s'appuyer sur un réseau d'activistes et de figures engagées dans des causes identitaires et antiracistes, parfois qualifiées de "victimes imaginaires" par ses détracteurs. Parmi eux figurent des personnalités comme Danièle Obono, députée LFI de Paris, ou Rachel Keke, ancienne députée LFI du Val-de-Marne ; des militantes telles qu'Assa Traoré, fondatrice du Comité Adama et proche de LFI sur les questions de violences policières, Rokhaya Diallo, journaliste et militante antiraciste soutenant des candidats LFI, ou Sihame Assbague, engagée contre l'islamophobie et vue comme alliée de la gauche radicale ; des journalistes militants comme Taha Bouhafs, ancien candidat LFI, ou Carlos Bilongo, député LFI du Val-d'Oise ; ainsi que des figures plus marginales comme Anasse Kazib, syndicaliste de Révolution Permanente en soutien à des mobilisations LFI, ou l'avocat Yassine Bouzrou, connu pour défendre des victimes de violences policières dans des affaires relayées par le parti. D'autres, tels qu'Idriss Sihamedi, fondateur de BarakaCity dissoute pour liens avec l'islamisme radical, ou Kamil Abderrahman, influenceur pro-palestinien flirtant avec l'extrême gauche, entretiennent des proximités idéologiques sans affiliation directe. Nombre de ces profils ont été influencés par l'idéologie frériste, promue par Tariq Ramadan, intellectuel musulman suisse condamné en 2024 en Suisse pour viol et contrainte sexuelle, une affaire marquée par des accusations de mensonges et de manipulations sur fond d'antisémitisme. Le mensonge, en effet, agit comme un poison insidieux, érodant la crédibilité des discours progressistes et alimentant les divisions au sein de la société française.
Sur ce blog, j’ai déjà mentionné les plus médiatisés d’entre eux dont Traoré, Bouhafs, Assbague, Diallo, Bilongo, Sihamedi et Bouzrou. Ces personnalités sont souvent accusées par leurs détracteurs de promouvoir une rhétorique de victimisation, ancrée dans une vision racialiste ou identitaire. Les causes qu’elles défendent semblent parfois ignorer les échecs personnels ou les dérives des individus concernés, en les attribuant systématiquement à des injustices structurelles. Si reconnaître son ignorance est le fondement du savoir, le premier savoir humain est le savoir de son ignorance comme le suggère la maxime socratique, certains, comme Sandrine Rousseau, ex-députée écologiste proche de LFI, ou Louis Boyard, député LFI connu pour ses prises de position polémiques, donnent l’impression de méconnaître leurs propres limites. Cette absence de recul critique, souvent perçue comme de la démagogie, alimente les critiques selon lesquelles leur discours manque de rigueur et de profondeur, au détriment d’une véritable réflexion sur les enjeux sociaux.
Certaines figures associées à La France Insoumise (LFI) et à des mouvements identitaires affirment, dans leurs déclarations, que les difficultés rencontrées par certaines minorités en France découlent d’un système constitutionnel inéquitable, marqué par la discrimination. En d’autres termes, elles suggèrent que la discrimination serait inhérente à l’ADN de la France et de ses citoyens. Cette affirmation apparaît infondée pour trois raisons principales. Premièrement, la Constitution française, notamment dans son article 1er, garantit l’égalité devant la loi pour tous, sans distinction d’origine, de race ou de religion, et n’exclut personne de la société. Deuxièmement, historiquement, la France a joué un rôle pionnier dans la promotion des droits humains, notamment avec la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, qui a inspiré de nombreux textes internationaux. Troisièmement, la France reste attractive pour l'immigration, accueillant un nombre particulièrement élevé d'immigrés, y compris parmi les flux volontaires (étudiants, motifs économiques ou familiaux), ce qui contredit l'idée d'un système discriminatoire inhérent. Par ailleurs, les citoyens français jouissent de libertés fondamentales, comme le droit de choisir leurs partenaires professionnels, leurs acheteurs ou leurs locataires, dans le cadre des lois anti-discrimination. Ces libertés, protégées par le droit, ne sauraient être assimilées à une discrimination systémique.
Mais qu’importe leur échec reste intolérable car ils estiment que leurs compétences et leurs actions sont indiscutables. Nous ne pouvons leur refuser aucun emploi ou aucun logement. Et puis ils sont toujours innocents même pris en flagrant délit de violation de la loi. En résumé, ils sont intouchables. Nous devons tous accepter cette réalité alternative ou nous serons coupable de discrimination.
Certains militants, souvent associés à La France Insoumise (LFI) ou à des mouvements identitaires, semblent considérer leurs échecs comme inacceptables, s’appuyant sur la conviction que leurs compétences et leurs actions sont irréprochables. Selon cette logique, refuser un emploi ou un logement à ces personnes équivaudrait à une discrimination systématique, indépendamment des critères objectifs ou légaux. De plus, certains d’entre eux revendiquent une forme d’immunité face aux accusations, même en cas de violation avérée de la loi, comme si leur statut les rendait intouchables. Cette vision, qui impose une "réalité alternative", suggère que toute critique ou refus pourrait être automatiquement qualifié de discriminatoire, plaçant les citoyens dans une position où ils doivent se plier à leurs exigences sous peine d’être accusés d’injustice.
Certaines communautés militantes, souvent associées à La France Insoumise (LFI), utilisent des termes spécifiques pour dénoncer ce qu’elles perçoivent comme des injustices. Dans les cercles antiracistes, des mots comme "raciste", "facho", "nazi", "arabe de service", "bounty" ou encore "islamophobe" sont fréquemment employés pour qualifier des comportements ou attitudes jugés discriminatoires. Dans les mouvements LGBT, les accusations se terminent souvent par le suffixe "-phobe", comme dans "homophobe" ou "transphobe", reflétant une rhétorique similaire. Pour LFI et ses alliés, ces groupes minoritaires sont systématiquement présentés comme des victimes de discriminations structurelles au sein de la société française. Cette vision tend à minimiser les difficultés des autres citoyens français, pour qui un refus d’emploi ou de logement serait considéré comme légitime, voire sans importance, dans ce discours. Cette focalisation sur certaines minorités semble parfois occulter les défis rencontrés par l’ensemble de la population.
Rima Hassan Mobarak
Depuis plusieurs mois, une nouvelle figure a rejoint l’entourage politique de Jean-Luc Mélenchon au sein de La France Insoumise (LFI) : Rima Hassan Mobarak, âgée de 32 ans. Cette juriste franco-palestinienne, élue députée européenne en 2024, concentre son militantisme sur la cause palestinienne, dénonçant avec ferveur les politiques israéliennes et le blocus de Gaza. Son discours, souvent perçu comme démagogique, semble s’appuyer sur une victimisation par procuration, mettant en avant les souffrances du peuple palestinien pour galvaniser son audience. Cette approche suscite des interrogations : Rima Hassan est-elle une militante sincère, portée par une conviction personnelle ancrée dans son histoire de réfugiée, ou une figure construite pour servir les ambitions électorales de LFI ? Au-delà de cette agitation médiatique, son engagement soulève des débats sur ses motivations réelles.
Rima Hassan reste une figure énigmatique pour beaucoup, mais son émergence sur la scène publique date de fin 2023, coïncidant avec la recrudescence des tensions médiatiques autour du conflit israélo-palestinien, qui perdure depuis près de 80 ans. Propulsée par La France Insoumise (LFI) au cœur de l’attention, elle a été placée en septième position sur la liste menée par Manon Aubry pour les élections européennes de juin 2024, un choix qui lui a valu d’être élue eurodéputée avec un score de 8,3 % pour LFI. Récemment, cette "effigie palestinienne", juriste de 32 ans née dans un camp de réfugiés en Syrie et militante engagée pour un État binational, a éclipsé médiatiquement la tête de liste Manon Aubry, dont les thèmes comme la vie chère ont été relégués au second plan par la focalisation sur Gaza. Quoi qu’il en soit, Jean-Luc Mélenchon excelle à générer des débats autour de son parti, multipliant les polémiques pour maintenir sa visibilité politique en vue des élections présidentielles de 2027, qu’il envisage comme un ultime engagement sur la scène.
Sa famille, son enfance
Rima Hassan est souvent présentée par ses soutiens comme une "réfugiée palestinienne" issue d’un camp en Palestine, mais cette description est inexacte. Née en 1992 dans le camp de réfugiés de Neirab, près d’Alep en Syrie, elle est d’origine palestinienne par ses grands-parents, exilés lors de la Nakba de 1948. Cette distinction géographique est cruciale et remet en question l’image qu’elle projette. Plus troublant, aucune source ne mentionne un voyage de Rima Hassan en Palestine, ce qui interroge la légitimité de son récit en tant que figure directement liée à ce territoire. Dès lors, pourquoi accorder une pleine crédibilité à son discours militant ?
Au-delà de ces incohérences géographiques, le récit de Rima Hassan semble également en décalage avec l’histoire et la chronologie. Sa mère a émigré en France vers 2001, non pour fuir une guerre ou une oppression, mais pour des raisons personnelles, notamment une relation conflictuelle avec son mari. Dans les années 1990, la Syrie, sous Hafez el-Assad, était relativement stable, avec des relations apaisées avec l’Occident après la guerre du Golfe (1990-1991) et aucun conflit majeur interne, contrairement aux troubles des années 1980 (répression des Frères musulmans à Hama en 1982). Ainsi, présenter Rima Hassan comme une "héroïne" fuyant l’oppression israélienne depuis un camp palestinien est erroné. Elle n’a jamais été une résistante issue d’un camp en Palestine, et son discours, bien que porté par La France Insoumise (LFI) comme un symbole de la cause palestinienne, repose sur des approximations qui fragilisent sa crédibilité.
La mère de Rima Hassan a émigré en France vers 2001, peu après la naissance de sa fille en 1992 dans le camp de réfugiés de Neirab, près d’Alep en Syrie, pour rejoindre une sœur déjà installée. Cette migration s’est déroulée dans un contexte syrien relativement stable dans les années 1990, sous le régime de Hafez el-Assad, confirmant que la mère de Rima Hassan ne fuyait pas une guerre ou une persécution. À cette époque, la Syrie bénéficiait de relations apaisées avec l’Occident, notamment grâce à son alliance dans la guerre du Golfe (1990-1991), et la situation intérieure était calme, loin des troubles des années 1980 marqués par la répression brutale des Frères musulmans (massacre de Hama, 1982) et le conflit régional Iran-Irak (1980-1988). Ainsi, l’émigration de la mère de Rima Hassan, qui vivait dans un pays stable, semble motivée par des raisons personnelles plutôt que par un conflit géopolitique. Rima Hassan a grandi en Syrie jusqu’à l’âge de neuf ans avant d’être rapatriée en France par sa mère en 2001.
L’année 2001 marque un tournant majeur dans l’histoire contemporaine, avec les attentats du 11 septembre qui ont plongé le Moyen-Orient dans une spirale de violence, notamment avec l’invasion de l’Irak en 2003. Dans ce contexte géopolitique tendu, les États-Unis ont accusé plusieurs pays de la région, y compris la Syrie, de complicité avec le terrorisme sous l’égide d’Al-Qaïda, en vertu de la doctrine de l’"axe du mal" énoncée par le président George W. Bush en 2002. À cette époque, la Syrie figurait sur la liste des États sponsors du terrorisme américain depuis 1979, et des tensions ont émergé, bien que le pays ait participé à la coalition contre l’Irak en 1991. On pourrait donc spéculer que l’arrivée de Rima Hassan en France vers 2001, à l’âge de neuf ans, coïncidait avec ces pressions internationales, suggérant une fuite potentielle liée à ces dynamiques régionales plutôt qu’à un conflit interne syrien. Cependant, les sources indiquent que cette migration était principalement motivée par des raisons familiales : sa mère, partie peu après sa naissance en 1992 pour échapper à une relation abusive, a obtenu la garde de ses enfants après huit ans de procédure et l’a rapatriée pour rejoindre une sœur en France.
Paradoxalement, Rima Hassan, qui dénonce avec vigueur les politiques israéliennes dans le cadre du conflit israélo-palestinien, exprime rarement une critique aussi acerbe envers les États-Unis, pourtant principal allié d’Israël. Cela donne l’impression d’une héroïne construite pour des enjeux électoraux plutôt que pour une cohérence globale.
Les grands-parents paternels de Rima Hassan, d’origine palestinienne, se sont exilés en Syrie en 1948 lors de la Nakba. Du côté maternel, sa grand-mère est syrienne, tandis que son grand-père est un réfugié palestinien installé dans un camp en Syrie. Ces éléments indiquent que tous les grands-parents de Rima Hassan vivaient en Syrie, tout comme leurs enfants et petits-enfants, dont Rima, née en 1992 dans le camp de Neirab près d’Alep. Logiquement, Rima Hassan et sa famille ont grandi dans un contexte syrien, ce qui soulève la possibilité d’une naturalisation syrienne, à l’image de sa naturalisation française en 2010. Cependant, aucun document d’état civil public ne permet de confirmer ou d’infirmer une citoyenneté syrienne.
Malgré cela, les soutiens de Rima Hassan insistent sur son identité palestinienne, invoquant l’article 5 de la charte de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) de 1968, qui définit l’identité palestinienne comme un héritage transmis par le père, indépendamment du lieu de naissance. Cette définition, critiquée pour son caractère patriarcal, pose question au regard du droit international, qui privilégie généralement le droit du sol (nationalité basée sur le lieu de naissance) ou le droit du sang (nationalité héritée des parents, sans distinction de genre). Aucun document public ne confirme ou infirme une citoyenneté syrienne pour Rima Hassan ou sa famille, mais son statut d’apatride jusqu’à sa naturalisation française en 2010 est documenté.
Finalement, après avoir fui son mari sans ses enfants, la mère de Rima Hassan s’occupe de son transfert vers la France en 2001. Rima Hassan est alors âgée de 9 ans. En 2010, âgée de 18 ans, elle est naturalisée par le "pays des racistes" qu’est la France.
Rima Hassan sur internet
Les informations de cet article proviennent du contenu internet : médias et Wikipedia. La page de Rima Hassan est d’ailleurs protégée pour empêcher le "vandalisme". Sa page Wikipédia a été créé le 29 Octobre 2023, soit 22 jours après le 7 octobre, avant cette date il n’existait aucune Rima Hassan sur Wikipédia.
Sur internet, elle possède un compte Twitter avec 190K d’abonnés et un compte Instagram avec 300k d’abonnés. Son compte Twitter a été crée en 2022, le flux des visiteurs a explosé à partir du 7 Octobre 2023. Sans le conflit israélo-palestinien, elle serait restée isolée avec ses propres divagations. Tout le contenu diffusé avant le 7 Octobre 2023 n’intéressait qu’une poignée d’individus. Après le 7 Octobre 2023, le nombre de visiteurs/vues a explosé de manière exponentielle, multiplié par 500 (100 vues > 50.000 vues).
Sur Twitter elle fait aussi sa révolution de salon en menaçant de recourir à la justice pour faire taire certains de ses opposants. Elle est la cible de nombreuses critiques justifiées émanant de simples citoyens ou de personnes publiques comme Rachel Khan, Jean Messiha, Yoann Usaïx Pierre Perret et bien d'autres. Ce dernier a récemment diffusé un poème pour exprimer son opinion concernant Rima Hassan. Elle est décrite comme une personne vide qui vient empoisonner nos existences sous prétexte de faire une révolution dans un pays qui n’est même pas le notre. Des groupies de Rima Hassan ont ensuite répondu à Pierre Perret, le qualifiant avec leur mot magique : "raciste". Il serait temps de comprendre qui est Rima Hassan, ce n’est pas mère Thérèsa !
Épilogue au sujet des élections européennes 2024
Le résultat est tombé, la défaite cuisante de LFI et la victoire annoncée du RN ont eu lieues. En réaction, le président Macron a dissolu l’Assemblée Nationale, ouvrant la porte à une possible cohabition.
- RN 31,5%
- Renaissance 14,5%
- PS 14%
- LFI 10%
Ce modeste résultat de LFI leur permet de rafler 9 à 10 sièges. Rima Hassan était septième de la liste électorale. Elle siègera donc au Parlement européen grâce à notre pays "raciste". Elle s’assure ainsi un salaire confortable de 8.000 euros net par mois et une place de choix pour la diffusion de la propagande pro-Hamas. Après Assa Traoré à l’ONU humiliant le peuple français, voici Rima Hassan au Parlement européen. Merci au parti LFI contribuant à dégrader notre image à l'échelle internationale.
![]() |
France Info |
Frank D.
Commentaires
Enregistrer un commentaire