Génocide palestinien ou conflit militaire? Une analyse des accusations et des réalités historiques
L’immigration juive vers le vilayet de Beyrouth, alors sous contrôle ottoman, a débuté au XIXe siècle dans le cadre du mouvement sioniste. Le conflit entre populations arabes et juives s’est intensifié au début du XXe siècle, notamment après la Déclaration Balfour de 1917, qui soutenait l’établissement d’un foyer national juif sans prévoir de partition. Le plan de partage de l’ONU de 1947, proposant deux États (juif et arabe), fut rejeté par les pays arabes et critiqué par certains sionistes revendiquant l’ensemble du territoire.
Depuis 1947, le conflit israélo-palestinien et les guerres régionales ont causé des pertes humaines importantes. Cinq conflits majeurs ont marqué la période 1947-1973 :
- La bataille des routes (1947-48)
- La guerre israélo-arabe (1948-49) environ 20.000 morts.
- La crise de Suez (1956)
- La guerre des six jours (1967) environ 20.000 morts.
- La guerre du Kippour (1973) environ 20.000 morts.
À partir des années 1970, les violences ont évolué vers des actes de terrorisme, notamment menés par des groupes comme l’OLP, le Fatah, le Hezbollah ou le Hamas. Ces attaques ont visé des civils israéliens et juifs, tant en Israël qu’à l’étranger. Voici quelques exemples marquants :
Les "palestiniens" et plus largement la mouvance frériste islamiste n’ont pas hésité à chasser spécifiquement des civils de confession juive à travers le monde entier. Contrairement aux israéliens qui se contentent d’en découdre avec leur voisinage pacifiste :
1948, plusieurs attentats à la bombe au Caire, attribués aux frères musulmans, bilan 72 juifs morts.
1951, attentat de Bagdad à proximité d'une Synagogue, bilan 4 morts juifs dont un enfant.
1972, une prise d'otage à Munich durant les Jeux Olympiques, le bilan est de 11 athlètes israéliens assassinés.
1980, un attentat contre une Synagogue de la rue Copernic à Paris, bilan 4 morts.
1980, un groupe d’enfanfs juifs est pris pour cible à Anvers en Belgique. L’auteur de l’attentat est syrien, il visa avec une grenade un groupe de 40 enfants attendant le bus. Il fit une seule victime, un jeune français juif du nom de David Kuhan et de nombreux blessés.
1981, un attentat à la voiture piégée devant une synagogue à Anvers. Le bilan est de 3 morts.
1982, un restaurant fréquenté par de nombreux juifs, rue des rosiers, dans le quartier historique du Marais, est visé par une grenade puis des tirs de mitraillette. Bilan 6 morts et une vingtaine de blessés.
1982, un attentat visant les alentours de la Synagogue à Rome. Le bilan est un bébé mort et plusieurs blessés.
1985, deux attentats dans les aéroports de Rome et de Vienne visant les guichets d'une compagnie aérienne juive (EL AL). Le bilan est de 27 morts.
1992, un attentat contre l’ambassade d’Israël en Argentine, bilan 30 morts dont 4 israéliens.
1994, un attentat contre l'AMIA à Buenos Aires en Argentine, Hezbollah jugé coupable, bilan 85 morts.
2002, attentat de la Ghriba en Tunisie, visant des juifs devant une Synagogue. Le bilan est de 19 morts.
2002, un attentat à l'université hébraïque de Jérusalem, revendiqué par le Hamas, bilan 7 morts.
2003, les attentats de Casablanca, de nombreuses cibles sont juives comme le cimetière juif, un restaurant fréquenté par des juifs ou un bâtiment de l'alliance israélite. Bilan 33 civils morts.
2008, les attaques de Bombay font 175 morts. Parmi les étrangers, le plus lourd tribut est israélien avec 6 morts.
2012, Mohamed Merah (Al-Qaïda) assassine plusieurs individus dont trois militaires français d’origine maghrébine. Peu après, un homme juif et 3 enfants juifs sont assassinés devant une école juive de Toulouse.
2014, un attentat au musée juif de Bruxelles, le bilan est de 4 morts.
2014, un attentat à Jérusalem attribué au Hamas, un mère et son bébé sont morts.
2014, un attentat à la synagogue de Har Nof à Jérusalem, revendiqué par le Hamas, bilan 5 morts dont 4 rabbins.
2015, un attentat visant un magasin juif, un hyper casher situé à Vincennes. Le bilan est de 4 juifs assassinés.
La liste n'est pas exhaustive, 20 dates 20 attentats. Le bilan s'élève à 401 décès dont 101 juifs et 5 enfants juifs entre 1948 et 2015. Pourquoi insister sur la terreur générée par l’OLP, le Fatah-CR, le Hezbollah ou le Hamas ? Tout simplement car leur idéologie consiste à éradiquer les juifs et Israël où qu’ils se trouvent. Ce n’est pas le cas d’Israël qu’on accuse facilement de génocide.
Le concept de génocide
Le terme génocide a été défini par Raphael Lemkin, un juriste polonais et américain de confession juive. En étudiant les massacres subis par les chrétiens d'Orient en Arménie, il songe à une nouvelle sémantique pour qualifier l’éradication de tout un peuple et de toute sa culture. Les turcs de l'empire ottoman sont responsables de la mort d'environ 1,2 millions de chrétiens. Ceci est unanimement considéré comme un génocide.
Cependant, à l'instar du crime de guerre et du crime de l'humanité, le concept de génocide émerge à la faveur du procès de Nuremberg mais il ne figure pas dans l'acte d'accusation contrairement aux autres. En effet, le juriste polonais, britannique et de confession juive, Hersch Lauterpatcht, lui préférait le concept de crime contre l'humanité. C'est finalement ce courant idéologique qui fut adopté par le tribunal de Nuremberg. En revanche, le 9 décembre 1948, le terme génocide devient officiel grâce à la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide dont Raphael Lemkin est l’auteur.
Le concept de génocide fut utilisé en premier lieu pour qualifier les actes terrifiants perpétrés par les nazis envers les juifs. Par la suite, ce sont les massacres commis par les Turcs en Arménie qui seront reconnus comme génocide. La Shoah, avec l’extermination systématique de 6 millions de Juifs (60 % de la population juive européenne), a servi de référence principale pour établir les critères matériels du génocide : meurtres de masse, atteintes graves à l’intégrité physique ou mentale, conditions de vie visant la destruction du groupe, entrave aux naissances, ou transfert forcé d’enfants. Ces critères, formalisés dans la Convention de l’ONU de 1948, sont fortement influencés par les politiques nazies, documentées par de nombreuses archives démontrant une intention claire d’annihilation. Tous les critères matériels définissant le génocide sont clairement ceux qui incarnent la shoah, elle est la matrice du génocide. Historiquement, c’est l’holocauste qui caractérise le concept de génocide, utiliser cette terminologie pour d’autres conflits confinent à minimiser l’holocauste des juifs. De nombreux massacres ont eu lieu tout au long du 20ème siècle mais rien n'a été comparable à la période nazie. Cependant les génocides rwandais et cambodgien font également consensus dans la communauté internationale mais la Shoah reste un cas paradigmatique en raison de son ampleur industrielle et de son impact historique.
De ce point de vue, le positionnement d'Hersch Lauterpacht est plus pertinent car le crime contre l’humanité reflète une approche pragmatique, visant à encadrer un large éventail de violations du droit humanitaire. Le concept de génocide est fortement associé à la Shoah dans l'imaginaire collectif. Cette association confère au mot une charge émotionnelle et symbolique puissante. Dans certains contextes, comme le conflit israélo-palestinien, son utilisation peut servir des objectifs de propagande, visant à amplifier la condamnation d’Israël en l’assimilant à des atrocités historiques
L’idée de réguler la guerre par des lois internationales, comme les Conventions de Genève ou la Convention de l’ONU sur le génocide (1948), peut sembler paradoxale, car la guerre repose intrinsèquement sur l’usage de la violence, que ce soit pour se défendre ou attaquer. Tout conflit armé, par sa nature, entraîne des violations des droits humains, qu’il s’agisse de crimes de guerre ou de crimes contre l’humanité. Aucun conflit n’en est totalement exempt, et la paix reste le seul cadre garantissant pleinement le respect des droits humains. Cependant, le droit international cherche à limiter les atrocités, bien que son application soit souvent influencée par des considérations politiques et des campagnes de propagande.
Dans le contexte du conflit israélo-palestinien, certains discours assimilent les violences subies par les Palestiniens à un génocide, invoquant la charge émotionnelle du terme, fortement associée à la Shoah (extermination de 6 millions de Juifs, 1941-1945). Cette comparaison est controversée, car la Shoah impliquait une intention explicite et systématique d’extermination, avec des camps de la mort et une « solution finale », des caractéristiques absentes dans le conflit israélo-palestinien. Les accusations de génocide portées contre Israël sont souvent perçues comme une rhétorique visant à amplifier la condamnation, tandis que des discours de certains leaders arabes, appelant historiquement à la destruction d’Israël (par exemple, Gamal Abdel Nasser dans les années 1960), alimentent les craintes israéliennes. Les attentats ciblant des Juifs, comme ceux mentionnés précédemment (1948-2015, environ 400 morts), renforcent ces tensions.
Le XXe siècle, marqué par le développement du droit international, a paradoxalement connu une augmentation des conflits et des morts par rapport aux siècles précédents, avec des guerres mondiales, des génocides (arménien, Shoah, cambodgien, rwandais) et des conflits régionaux causant des millions de victimes. Cela souligne les limites du droit à prévenir les atrocités, tout en mettant en lumière l’importance de distinguer les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et le génocide pour éviter les amalgames rhétoriques.
Qu’est-ce qui caractérise un génocide ?
Le génocide repose sur deux éléments, l’intentionnalité et l’élément matériel. L’intentionnalité implique une volonté délibérée de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux. Cette intention doit être méthodiquement planifiée, comme en témoignent des discours officiels, des documents gouvernementaux ou des archives, tels ceux des nazis lors de la Shoah. L’élément matériel inclut :
- le meurtre de membres du groupe
- des atteintes graves à l’intégrité physique ou mentale de membres du groupe
- la soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle
- des mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe
- le transfert forcé d’enfants du groupe à un autre groupe
En revanche, l’intention d’une partie se défendant face à une agression se limite principalement à assurer sa survie et à repousser la menace, bien que ses actions puissent inclure une contre-attaque. L’intention génocidaire se distingue par sa nature proactive et systématique, comme en témoignent des documents, discours ou politiques explicites visant l’annihilation d’un groupe.
Dans le conflit israélo-palestinien, l’application du terme "génocide" est controversée. Entre 1948 et 1973, des pays arabes, notamment sous l’impulsion de leaders comme Gamal Abdel Nasser, ont engagé des guerres contre Israël (1948, 1967, 1973), accompagnées de discours hostiles rejetant son existence. Ces conflits ont échoué à détruire Israël. Depuis l'émergence du Hamas, utilisant des tactiques incluant des tunnels (environ 500 km à Gaza) et des installations dans des zones civiles, ont causé des pertes civiles importantes, souvent qualifiées de "boucliers humains". En réponse, les opérations militaires israéliennes, visant des figures comme Yahya Sinwar du Hamas, entraînent des victimes collatérales, exacerbant les tensions.
Entre 1947 et 2023, le conflit israélo-palestinien a causé environ 74 500 morts (Israéliens et Palestiniens), soit un bilan tragique mais inférieur à celui d’autres conflits du XXe siècle, comme le génocide arménien (1,2 million de morts) ou le génocide cambodgien (1,5 à 2 millions de morts). Depuis l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023 (1 200 morts israéliens, 250 otages), le ministère de la Santé de Gaza, contrôlé par le Hamas, rapporte environ 38 000 morts palestiniens (chiffre non vérifié indépendamment, sans distinction entre civils et combattants). Ces chiffres, bien que significatifs, ne correspondent pas aux critères juridiques du génocide, qui exigent une intention explicite d’exterminer un groupe entier, comme lors de la Shoah. Les accusations de génocide dans ce contexte sont souvent perçues comme une rhétorique visant à amplifier la condamnation d’Israël, tandis que les discours anti-israéliens historiques alimentent les craintes d’annihilation de l’État juif.
La Shoah (1941-1945), avec l’extermination de 6 millions de Juifs (60 % de la population juive européenne, 36 % de la population juive mondiale), incarne pleinement ces critères. Planifiée méthodiquement par l’Allemagne nazie, avec des lois discriminatoires, des déportations, des camps de la mort et une intention explicite d’annihilation, elle constitue un cas paradigmatique de génocide. Les images des survivants des camps, avec leurs corps émaciés et leurs regards hantés, témoignent de l’horreur de cette extermination systématique, menée avec la complicité ou l’indifférence de nombreuses nations.
Propagande en temps de guerre
La propagande, en temps de guerre, cherche à influencer l’opinion publique en mêlant vérités et exagérations. Elle sert à mobiliser les populations, encourager le recrutement de combattants et discréditer l’adversaire. Dans le conflit israélo-palestinien, un article publié par The Lancet en juillet 2024 a estimé, par extrapolation, jusqu’à 186 000 morts palestiniens à Gaza depuis octobre 2023. Ce chiffre, non vérifié indépendamment, a été largement relayé sur les réseaux sociaux, notamment sur X, pour appuyer des accusations de génocide contre Israël. Cependant, entre 1948 et 2023, les huit principaux conflits israélo-palestiniens et arabo-israéliens (guerre de 1948, guerre des Six Jours, guerre du Kippour, et cinq intifadas, hors crise de Suez) ont causé environ 74 500 morts en 75 ans, un bilan bien inférieur à cette estimation sur neuf mois.
Les deux parties au conflit israélo-palestinien ont été accusées de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Israël fait face à des défis pour cibler le Hamas, qui opère depuis un réseau de tunnels (environ 500 km sous Gaza, une zone de 360 km²) et utilise des infrastructures civiles, augmentant les risques de victimes collatérales. Le Hamas, de son côté, ne reconnaît pas de défaite et expose les civils aux dangers des combats. Le chiffre de 186 000 morts, avancé par The Lancet, est contesté pour son manque de fiabilité, contrastant avec les estimations du ministère de la Santé de Gaza (contrôlé par le Hamas), qui rapporte environ 38 000 morts depuis octobre 2023, sans distinguer civils et combattants.
L’usage du terme "génocide" dans ce conflit est controversé. Certains acteurs pro-palestiniens amplifient les bilans pour condamner Israël, invoquant la charge émotionnelle du terme, souvent associé à la Shoah. Cependant, les critères juridiques du génocide (intention d’exterminer un groupe) ne s’appliquent pas clairement ici, contrairement à des cas comme la Shoah, le génocide arménien ou le génocide cambodgien. Cette rhétorique peut viser à fédérer autour de la cause palestinienne, parfois en s’inspirant de narratifs historiques, comme les persécutions juives, pour mobiliser l’opinion publique. L’idée d’une "concurrence mémorielle" émerge lorsque des parallèles sont tracés entre des expériences historiques distinctes, comme la Shoah et les souffrances palestiniennes.
Les attentats revendiqués par des groupes palestiniens ou islamistes, ciblant des civils juifs à l’étranger entre les années 1940 et 2010 (par exemple, Munich 1972, Paris 1980, Buenos Aires 1994), ont alimenté les craintes israéliennes. Ces actes, causant environ 400 morts, diffèrent des pogroms historiques contre les Juifs, qui n’étaient pas précédés de provocations. Les accusations de complot global, souvent associées à l’antisémitisme, n’ont pas d’équivalent dans le discours juif à l’égard de l’islam.
Nombre de morts dans le conflit israélo-palestinien depuis 1948
Voici un bilan des conflits entre Israël et ses voisins arabes pour la période 1948 et 2023 afin d'avoir un point de comparaison avec la guerre actuelle d'Israël contre le HAMAS.
Guerre israélo-arabe (1948)
23.000 morts, durée 9 mois soit 82 décès par jour.
Guerre des 6 jours 1967
20.000 morts, durée 6 jours soit 3.333 décès par jour.
Guerre du kippour 1973
22.000 morts, durée 19 jours soit 1.157 décès par jour.
Intifada 1 (1987-1993)
2.000 morts, durée 6 ans soit 0,89 décès par jour.
Intifada 2 (2000-2008)
4.100 morts, durée 8 ans soit 1,37 décès par jour.
Intifada 3 (2008-2009)
1.130 morts, durée 1 an soit 3,03 décès par jour.
Intifada 4 (2014)
2.000 morts, durée 2 mois soit 33 décès par jour.
Intifada 5 (2021)
200 morts, durée 2 mois soit 32,25 décès par jour.
Durant ces 5 intifadas, le nombre de morts par jour oscille entre 0,89 et 33 décès par jour. Appliquons cela au 9 mois de l’intifada actuelle, cela donne cette fourchette 232 <> 8.910 décès. Les bilans des conflits antérieurs montrent une intensité variable, avec des pics lors des guerres courtes (1967, 1973) et des taux plus faibles lors des intifadas. L’estimation de 186.000 morts avancée par The Lancet est largement supérieure aux bilans historiques et soulève des doutes en raison de son caractère spéculatif. Les accusations de génocide contre Israël s’appuient sur ces chiffres élevés, mais elles sont contestées, car le génocide exige une intention explicite d’exterminer un groupe, un critère difficile à établir dans ce conflit, contrairement à la Shoah (6 millions de Juifs tués, 1941-1945). Les tactiques du Hamas, comme l’utilisation de tunnels (500 km) et de civils comme boucliers, compliquent les opérations israéliennes, augmentant le risque de dommages collatéraux donc les pertes civiles.
La population de Gaza (environ 2,3 millions en 2023) a une densité élevée (6 300 habitants/km²) et un taux de fécondité de 3,9 enfants par femme (2019-2020). Cette croissance démographique contraste avec les allégations de génocide, qui impliqueraient une destruction systématique de la population, comme observé dans des cas historiques.
65.000 morts face aux voisins arabes (1948-1973)
9.500 morts face aux "palestiniens" (1973-2023)
Total de victimes = 74.500 morts
74.500 morts sur une durée de 75 ans soit 1.000 morts par an soit 3 morts par jour. C’est un chiffre extrêmement bas en comparaison de tous les conflits du 20ème et 21ème siècle. Tandis que le bilan du pogrom du 7 Octobre 2023 s’élève à 1.200 personnes assassinées en une journée et environ 250 otages.
Conclusion
L’attaque du Hamas du 7 octobre 2023, qui a causé 1 139 morts israéliens (695 civils, 373 membres des forces de sécurité, 71 étrangers) et 251 otages, a marqué une escalade majeure dans le conflit israélo-palestinien. Cette opération, d’une ampleur sans précédent, visait des civils israéliens de diverses confessions (juifs, musulmans, chrétiens). Les dirigeants du Hamas, en lançant cette attaque, ne pouvaient ignorer la probabilité d’une réponse militaire israélienne d’envergure, comme le ferait toute nation confrontée à une agression de cette ampleur. Les conséquences, incluant des pertes civiles importantes à Gaza, étaient prévisibles en raison de la nature asymétrique du conflit, marquée par l’utilisation de tunnels et d’infrastructures civiles par le Hamas. L’attaque initiale du Hamas a déclenché une réponse militaire israélienne aux impacts dévastateurs.
Frank D.
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