Le journal Libération : Temple médiatique français de la pédophilie
Cet essai est le résultat d'une synthèse de tous les articles postés sur ce blog entre décembre 2017 et février 2018, excepté celui concernant l'élection de George W. Bush en 2000 qui ne concerne pas cette thématique.
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Fondation de Libération
Le journal Libération a été relancé en
1973 par cinq hommes : Jean-Paul Sartre, Serge July, Philippe
Gavi, Bernard Lallement et Jean-Claude Vernier. Après les départs
de Vernier, Sartre et Lallement, l'année suivante1
Serge July prenait le contrôle du journal pour le conserver jusqu'en
2006. Finalement, en 2014, le journal Libération était sauvé
de la faillite puis racheté par Patrick Drahi.
Parmi les fondateurs du journal Libération nous avons Jean-Paul Sartre et Philippe Gavi, signataires de deux pétitions polémiques en 1977. La première concernait la pédophilie et l'affaire de Versailles,2 la seconde pétition militait pour la dépénalisation des relations sexuelles à caractère pédophile. La première pétition se ponctuait par cette remarque bucolique : « Trois ans de prison pour des caresses et des baisers, cela suffit. Nous ne comprendrions pas que le 29 janvier Dejager, Gallien et Burckhardt ne retrouvent pas la liberté ». Ou l'art et la manière de banaliser la pédophilie. Les enfants sont ici considérés comme des objets sexuels grâce à l'héritage des travaux du docteur Kinsey. |
Comment ces intellectuels ont-ils
pu se prévaloir du bien-être d'autrui, celui des enfants en
particulier ? Leur capacité de jugement semble avoir été
singulièrement induite par leur pratique et leur orientation sexuelle au point d'en parasiter leur réflexion. Sans doute car ils ne pouvaient tirer
aucune satisfaction personnelle à travers le bonheur de l'autre mais
uniquement via un plaisir égoïste. Or cela n'a rien à voir avec de
l'amour car le plaisir de la chair relève du narcissisme. Alors messieurs les pédophiles,
pour votre plaisir personnel, il vous reste l'onanisme, sachez-le !
Concernant les enfants, merci de laissez aux parents la charge de s'occuper de
l'éducation de leurs enfants !
La problématique de la seconde pétition est
révolutionnaire puisque selon les signataires « l'affaire
des Yvelines, jugée en audience publique, a posé le problème de
savoir à quel âge des enfants ou adolescents peuvent être
considérés comme capables de donner librement leur consentement à
une relation sexuelle. C'est là un problème de société ».
Une importante partie de ces signataires étaient des déviants
sexuels, c'est pourquoi certaines personnes font parfois le
rapprochement entre homosexualité, pédophilie ou paraphilie. Il
suffit d'observer les faits. Et les faits
sont têtus puisqu'en 1978 une brochure communiste intitulée
« Homosexualité et pédophilie » était diffusée
au sein du parti pour informer ses membres sur cette noble cause,
non pas pour en condamner les pratiques. Il s'agissait d'instrumentaliser politiquement ces minorités sexuelles mais pour cela il fallait sensibiliser les membres du parti à la thématique. Du point de vue de ces
déviants, la pédophilie était « un problème de
société » et c'est la raison pour laquelle il n'hésitèrent pas à réclamer une une législation plus souple
avec des « textes rajeunis et actuels » en faveur
des minorités sexuelles. Ce souhait fut finalement exaucé puisqu'en
1982 la majorité sexuelle était fixée à 15 ans pour tous les
citoyens du territoire français. Homosexuels et pédophiles étaient
sur le même navire, main dans la main, alors que les lesbiennes
étaient isolées. Cela est d'autant plus visible au travers de
l'Internationale gay (IGA) qui a ouvert ses portes à la pédophilie
dès 1980. Les lesbiennes ont encore patienté six années avant
d'intégrer officiellement l'Internationale Gay, renommée I(L)GA en
reconnaissance de l'affiliation des lesbiennes au sein du mouvement
gay international en 1986.
Brochure communiste 1978 |
Jean-Paul Sartre, prix Nobel de littérature en 1964, n'a pas eu l'air gêné d'apposer sa signature aux côtés de pédophiles notoires comme Gabriel Matzneff, René Schérer, Christian Hennion ou de personnes à minima homosexuels et pro-pédophiles comme Guy Hocquenghem, Jean-Luc Hennig ou Daniel Guérin. Ce dernier est l'auteur de plusieurs ouvrages et articles inspirés des travaux du docteur Sexe alias Alfred Kinsey. Le dénommé Kinsey avait su s'entourer de plusieurs pédophiles pour la réalisation d'un chapitre sur la sexualité infantile dans son premier rapport sur le comportement sexuel de l'homme publié en 1948.3 Le docteur Kinsey avait notamment protégé le dénommé Fritz von Balluseck, condamné en Allemagne pour avoir abusé sexuellement d'une centaine d'enfants, dont sa propre fille, entre 1927 et 1957. L'ampleur du problème est réel et ne concerne pas uniquement la pédophilie, c'est un virus idéologique qui se propage depuis les années 1940 : le kinseyisme. La révolution sexuelle, la pornographie, la banalisation des pratiques sexuelles déviantes, la volonté d'imposer des cours d'éducation sexuelle aux enfants, le phénomène transgenre, et enfin l'assouplissement des lois en matière de mœurs sont l'incarnation même du courant kinseyiste.
Judith Reisman est l'auteure de plusieurs ouvrages controversés car extrêmement critiques et pertinent sur les travaux frauduleux de Kinsey |
La plupart des signataires de ces pétitions
plaident aujourd'hui le contexte d'une lointaine époque comme s'ils
évoquaient le moyen-âge ou plutôt leur discernement moyenâgeux.
D'autres ont affirmé qu'ils ignoraient le contenu des pétitions
qu'ils signaient car le « contexte » était à la
contestation et propice aux pétitions. C'est notamment le cas de
l'écrivain Philippe Sollers. Est-ce pour autant qu'il faille
négliger le contenu d'un document que l'on signe ? Si l'on
considère exacte cette autre explication fournie par certains
signataires, il semble bien peu précautionneux d'apposer sa
signature sur un document sans en prendre préalablement
connaissance. D'autant plus lorsque l'on s'affiche clairement avec l'étiquette d'intellectuel. Cela est peu crédible car signer une pétition signifie intrinsèquement porter son engagement envers une
personne ou une cause. Ne pas en assumer la responsabilité est une
preuve d'un manque de maturité notoire.
Enfin, l'initiateur de la première pétition
était Gabriel Matzneff, si nous considérons le fait que les
signataires ignoraient le contenu de la pétition ainsi que
l'identité des autres signataires, ignoraient-ils aussi le profil de
Gabriel Matzneff ?
Le kinseyisme ou la légitimation de toutes les déviances
Durant les années 1970 il existait déjà une
quantité impressionnante de revues, bulletins, newsletter et
magazines, édités par le mouvement pédophile dit « boy-love ».
Cette mouvance remonte aux années 1950 qui a vu la naissance du
premier lobby pédophile en Hollande, l'association « Enclave »
de Frits Bernard, un
promoteur du kinseyisme. Pêle-mêle, voici un échantillonnage de
cette littérature : International Greek Of Love, Broad
Street Journal, Better Life Monthly, Kalos, Hermès, Nambla Bulletin,
Gayme magazine, Person To Person, Wonderland, Magpie, Contact,
Understanding Paedophilia, PAN magazine, Paidika : The Journal
of Paedophilia, International Paedo Child Emancipation (IPCE)
Newsletter, OK magazine, The Acolyte Reader, Koinos, Palestra, Le
Petit Gredin, L'Espoir, Backside, Beach Boys, Eklat, Jean's, Photokid
ou Gaie France. Tous influencés par l'héritage d'Alfred
Kinsey et de la révolution (homo)sexuelle.
Le journal Libération allait se
positionner au même niveau que cette liturgie indigeste, magnifiant
la relation sexuelle entre enfant et adulte, méprisant la parole des
victimes, stigmatisant les forces de police, le pouvoir politique et
une certaine presse. Le fameux PPP invoqué comme un totem par les pédophiles
du PAN magazine de Frank Torey. La France avait-elle besoin de
tels « journalistes » se prévalant de leurs
intérêts au dépens de ceux de leurs lecteurs et plus généralement
des citoyens français ? Se retrancher perpétuellement derrière
la liberté d'expression ou le contexte d'une époque pour justifier
de tels dérapages est indigne d'une personne qui a de réelles
convictions. Cette incapacité à reconnaître les faits est tout
aussi symptomatiques d'une société ayant surfé sur le phénomène
sexuel depuis la publication des travaux du docteur
Sexe alias Alfred Kinsey. La vague était tellement immense que nous
surfons encore dessus. Pourtant ces rapports constituent une fraude
scientifique comme l'a démontré Judith Reisman à travers plusieurs
ouvrages dûment documentés.4
Alfred Kinsey a été le détonateur de la révolution homosexuelle,
celui qui, par ses travaux controversés, a fourni une batterie
d'arguments aux déviants de tout poil afin de les conforter dans
leur psychose. Ce détachement et ce déni du réel. La révolution
sexuelle est un paravent dialectique pour évoquer la révolution
homosexuelle. Le père de la révolution homosexuelle est reconnu
comme étant Alfred Kinsey qui s'inspira de ces
prédécesseurs, aux profils tous aussi singuliers, tels que Havelock
Ellis, Magnus Hirschfeld ou Harry Benjamin, père du transsexualisme.
L'un des signataires de ces pétitions pro-pédophiles, Daniel Guérin, se revendiquait kinseyiste puisqu'il s'est clairement appesanti sur
les travaux de Kinsey en écrivant plusieurs ouvrages sur la
question. Daniel Guérin a également été à l'origine de la
création du Front Homosexuel d'Action Révolutionnaire (FHAR)
en France, un lobby gay, aux cotés de Guy Hocquenghem.
Gert Hekma est un homosexuel hollandais qui a soutenu le mouvement pro-pédophile du lobby Vereniging MARTIJN |
Fuite du maoïsme vers une dérive « libertaire »
A sa création Libération se réclamait du
courant maoïste via Serge July mais ce fut de courte durée. En effet le
journal a rapidement attiré la lumière de la plus mauvaise des
manières, en devenant un relais inique de propagande pour les
pédophiles. Publiant des dessins graveleux représentant
par exemple une fillette accomplissant une fellation sur un adulte,
des pages diffusant des petites annonces incitant à la débauche et aux
déviances sexuelles, des articles proprement scandaleux voire en
violation totale de la Charte de Munich. Sauf à considérer légitime
qu'un journaliste défende l'un de ses anciens amants par le biais de
son employeur. Cela n'avait absolument rien d'objectif mais c'est
pourtant le comportement que Guy Hocquenghem à adopter en défendant
les intérêts de René Schérer lors de l'affaire du Coral au mois
d'octobre 1982 à travers une tribune dans Libération. Le
jour suivant l'inculpation de René Schérer, son cher Guy publiait
un article pour plaider sa cause. Oui Libération était bien
l'avocat des pédophiles et pas seulement comme nous allons le voir.
L'anti-conformisme était l'un des principaux crédos chez Libération
le libertaire, un temps incarné par le collectif punk « Bazooka », engagé par Serge July entre 1977-1978 afin d'apporter
une touche artiste au journal à travers le dessin. Mais la
radicalité de Bazooka n'ayant aucune limite, le collectif
fut rapidement licencié. Parmi les traces laissées par Bazooka,
il existe ce dessin représentant une petite fille prodiguant une
faveur sexuelle sur un adulte. Les multiples plaintes dont a été la
cible Libération ainsi que les critiques des lecteurs, ont
certainement poussé Serge July à se séparer du collectif Bazooka.
En 1979 Libération titrait « En dix neuf mois, neuf
inculpations pour ''outrages aux bonnes mœurs'' et ''incitations à
la débauche'' ». Ces
plaintes étaient concentrées sur les trois derniers mois,
certaines pour des publications remontant à 1977.5
Ceci était d'ailleurs l'objet d'un article daté au 1er
Mars 1979, cosigné par Serge July et Jean-Luc Hennig. Non content
d'être la cible de multiples procédures judiciaires, les deux
trublions se vantaient de leur palmarès. Quelques années plus tard,
leur diatribe victimaire a pris quelques rides aux entournures.
Il existait un groupe de personne au sein de
Libération ayant pour point commun leurs accointances sexuelles.
Le cercle Hennig à Libération était composé par Guy
Hocquenghem (1975), Michel Cressole (1978), Hélène Hazera (1978),
un transsexuel, Maud Molyneux, un second transsexuel, le dénommé
Jean-Luc Hennig, un enseignant « révolutionnaire »
mais suspendu pour immoralité6,
Copi le dessinateur, Luc Rosenzweig, ainsi que Christian Hennion, un pédophile
décédé en 1999.
L'autre aspect ayant entraîné ces multiples poursuites judiciaires, pour l'essentiel perdues, a été l'existence des petites annonces gratuites. En effet, dès son première numéro Libération avait offert un espace dédié à la publication d'annonces diverses, nous y trouvions la rubrique des « taulards » ou bien celle de « Chéri je t'aime ». Cet espace d'expression flirtait avec la pédophilie voire la zoophilie et autres bizarreries sexuelles.7 Exemple d'annonce tout à fait sérieuse concernant la zoophilie et signée Jean-Luc Hennig, intitulée « Bestialités : vous qui avez déjà utilisé, pour caviardé, un chat, un chien, un serpent, une chèvre, un canard ou d'autres espèces rares, écrivez moi ou téléphonez […]. Je fais une enquête sur les zoophiles heureux, j'aimerai vous interviewer ». Face à la profusion et au succès de ces petites annonces, le 1er Décembre 1979, avec l'accord de Serge July, Jean-Luc Hennig créait le supplément « Sandwich » spécialement réservé à cet usage.
Alors que Libération avait le cercle
Hennig, chantre de la pédophilie, de son côté Le Monde hébergeait le
Roméo des midinettes en la personne de Gabriel Matzneff, et Charlie
Hebdo avait ses dessinateurs au mépris sélectif.
Copi & Libérett'
Libérett' est un clin d’œil à Hélène
Hazera, la première j
ournaliste transsexuelle engagée par Libération.
Le dessin de Copi représentait une personne nue avec une
poitrine de femme et un sexe géant d'homme. C'était la naissance du
premier personnage de bande-dessinée incarnant le rôle d'un
transsexuel et commentant l'actualité au gré de ses humeurs. Le ton
était à l'humour lubrique. La première apparition de Libérett'
remonte au 27 juin 1979, un dessin signé Copi, amant de Guy
Hocquenghem. Nous retrouvions Libérett' dans les pages des
petites annonces destinés aux homosexuels, à la rubrique « Chéri
je t'aime ». Les aventures de Libérett' ne durèrent
que deux mois, visiblement les lecteurs, malgré le contexte de
l'époque, n'étaient pas prêts à supporter ce genre de libertés.
Copi a aussi collaboré avec Charlie Hebdo, il est mort du
sida à l'instar de son compagnon Guy Hocquenghem fin des années
1980.
Les dossiers pédophiles et leur date de publication chez Libé
avril/mai 1977
Naissance du Front de Libération
des Pédophiles (FLIP) à Jussieu.
mars 1978
Article de Gilbert Villerot,
pédophile condamné
5-6 novembre 1978
Dessin pédopornographique de Bazooka
avec la mention « Apprenons l'amour à nos enfants ».
Le mois suivant le parquet de Paris déposa de multiples plaintes
contre Libération malgré le contexte de l'époque.
25-26 janvier 1979
Le pervers de Saint-Ouen, Jacques
Dugué, s'explique, l'infamie introduite par un texte signé
G.H.8
1er mars 1979
Libération titre : « Outrages
aux bonnes mœurs », une
parodie de journalisme cosignée par Serge July et Jean-Luc Hennig.
7 avril
1979
Jacquemard-Sénécal9
signe la tribune intitulée : « On
a tué Dédé Baudruche ».
10 avril 1979
Entretien
de Tony Duvert avec Guy Hocquenghem et Marc Voline : « Non
à l'enfant poupée ».
11 avril 1979
Suite Tony Duvert : « Non
à l'enfant poupée ».
27 juin
1979
Libérett'
la transsexuelle vient sexualiser les pages de Libération.
20 juin
1981
Interview
de « Benoît » titrée « câlins
enfantins », de la pédopornographie dans un journal.10
Jacques Dugué n'avait donc pas suffit...
21 octobre 1982
Le jour suivant l'inculpation de René
Schérer, Guy Hocquenghem titre « Le mythomane, le
journaliste et le juge ».
23 octobre 1982
Lettres de Claude Sigala alors
incarcéré en prison dans l'affaire du Coral.11
L'article signé Guy Hocquenghem est un recueil de
déclarations paranoïaques et infondées visant à décrédibiliser
l'enquête du juge Salzmann et à réhabiliter René Schérer. Déjà
à l'époque de l'affaire Dugué, via sa tribune publiée au mois
de Janvier 1979, Guy Hocquenghem prenait le parti d'un pédophile en
écrivant qu'il « gagnerait tous les procès en diffamation
s'il les intentait. Mais Dugué a décidé de se défendre seul,
refusant le concours de tout avocat. Comme l'a écrit Le Monde avec
une lourde ironie, Dugué écrit en effet des ''thèses sur la
pédophilie'', comme en témoigne cette lettre. Son univers, celui
des couples échangistes, qui se passent des photos d'enfants, sa
franchise quant à la sodomie sont d'un langage différent de la
pédérastie plus intellectuelle ou artistique. Mais cet homme, voué
pendant trois jours à la vindicte publique comme le monstre absolu
par les plus puissants médias sur la base d'informations
parfaitement erronées, a bien gagné le droit à l'expression depuis
sa prison ». Selon Guy Hocquenghem il s'agissait « d'un
simple attentat à la pudeur sur mineurs sans violences »
alors que Jacques Dugué appartenait à un réseau qui, au minimum,
échangeait des photos pédopornographiques à l'échelle
internationale. Or pour réaliser des photos pédopornographiques il
faut nécessairement contraindre un enfant à se dénuder. Rappelons que les forces de
police ont arrêté Jacques Dugué suite aux indications des forces
de polie de Los-Angeles, peu après une perquisition au domicile d'un
dénommé Henry Jonhson en 1978. Ces faits ont été établis par un
article du Monde publié au mois de Février 1979. Cette prise de position de Guy Hocquenghem n'avait rien d'innocente puisqu'il cherchait uniquement à protéger son mentor René Schérer. Ensuite,
toujours selon Guy Hocquenghem, Jean-Claude Krief aurait été un
mythomane, mais que disent les faits sur la supposée mythomanie de
J-C Krief ?
Rappelons qu'une liste contenant 13 noms a été
officiellement produite par les enquêteurs de la BSP sur la base des
informations fournies par le « mythomane »
Jean-Claude Krief. Ceci est la version officielle dans le cadre de l'affaire du Coral en 1982. En réalité il importait peu d'identifier la provenance réelle de la source de ces
informations, il fallait surtout en vérifier la cohérence et la crédibilité. Une chose est certaine, cette liste s'est avérée exacte face
à l'épreuve du temps. Il est donc regrettable d'avoir vu un journal
tel que Libération prendre parti au point d'en perdre toute
impartialité, sous prétexte que le jeune Guy défendait son ancien
amant et mentor René Schérer voire les pratiques déviantes du
Coral. Sur les 13 noms figurant sur cette liste, deux ont été
condamné dans l'affaire du Coral. Un autre a été
condamné vingt ans plus tard dans une autre affaire de pédophilie.
Ce n'est autre que Leonid Kameneff, le responsable de l’École en
bateau condamné en 2013 à 12 ans de prison. Comment un mythomane
tel que J-C Krief avait-il pu voir juste ?
Coral : Spéculations sur la liste des 13
Cette liste de noms a été publié par le magazine non conformiste « Le Crapouillot » dans le numéro 116 du mois de novembre/décembre 1993. Cependant une bonne partie du document a été caviardée mais cela ne s'arrête pas ici, voir l'affaire du Coral.
Alain Chiapello
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Psychiatre
|
Bertrand Boulin
|
Éducateur
|
René Schérer
|
Écrivain
|
Jack Lang
|
Ministre de la
Culture
|
Gabriel Matzneff
|
Écrivain et
pédophile
|
Leonid Kameneff
|
Psychologue et
pédophile
|
Roger Auffrand
|
Éditeur
|
Lionel Guillain
|
Photographe
|
Jean-François Reverzy
|
Psychiatre
|
Willy Marceau
|
Écrivain
|
Gérard Durand
|
Musicien
|
+ tous les directeurs des centres adhérents au CRA.
|
Non identifiés
|
Gérard XXXXXL
|
Photographe
|
Richard XXXXXXMP
|
Rédacteur en chef
|
Revue Recherches de Felix Guattari
Pourquoi s'attarder sur la revue Recherches ?
Simplement pour démontrer l'extrême collusion entre les
protagonistes évoqués ci-dessus et ceux qui ont contribué à
l'élaboration du contenu de certains numéros de la revue Recherches
abordant la thématique
pédophile. Ces personnes ont été signataires de
plusieurs manifestes pro-pédophiles, et nombre d'entre eux ont été
journalistes pour Libération. Nous allons démontrer qu'à l'instar des pétitions pro-pédophiles, certains numéros de la revue Recherches n'ont pas été assumés.
Il existe 49 numéros de la revue Recherches
diffusée entre les années 1966 et 1983 via le CERFI. Felix
Guattari, psychanalyste, était le directeur de publication de la
revue Recherches, dont les thèmes étaient en relation avec
la sphère sociale et le cadre institutionnel. Felix Guattari a été
l'un des grands pétitionnaires faisant la promotion de la liberté
sexuelle et de la révolution (homo)sexuelle fin des années 1970 et
début 1980.12
En survolant le site
web des éditions Recherches
nous pouvons découvrir ou redécouvrir brièvement le contenu de chaque
numéro à travers une brève fiche de présentation répertoriant
tous les numéros ou presque...
Le site offre la possibilité de se procurer
n'importe quel numéro, pour cela rendez-vous sur la fiche
d'informations du numéro désiré afin de consulter les informations
relatives à son contenu. Pour chaque numéro nous avons des
renseignements basiques tels que le titre, les participants, parfois
un court extrait descriptif, et le sommaire. Une seule fiche de présentation
diffère des autres, celle du numéro 12, elle est la seule à ne pas
offrir un sommaire pour éclairer le lecteur sur le contenu de ce
numéro polémique. La liste des auteurs est également incomplète,
le site ne mentionne que Guy Hocquenghem, Michel Cressole, Anne
Querrien et Christian Hennion. Nous avons déjà ici trois
journalistes de Libération.
Le numéro 12 a été publié en 1973, environ 200
pages, avec pour titre :« Trois milliards de
pervers : Grande encyclopédie des homosexualités ». Le
chapitre IV de 32 pages signé Guy Hocquenghem, et titré
« Pédophilie », a été entièrement censuré.
La liste complète des
participants au numéro 12 :
Gilles Deleuze, Michel Foucault, Jean Genet, Felix
Guattari, Daniel Guérin, Guy Hocquenghem, Jean-Paul Sartre,
Jean-Jacques Lebel, Jean-Pierre Duteuil, Cathy Bernheim, Gilles
Chatelet, Fanny Deleuze, Catherine Deudon, Laurent Dispot, Alain
Dorison, Pascal Faurel, Jean-Marie Genet, Roland Gengenbach, Rémy
Germain, Pierre Hahn, Christian Hennion, Georges Lapassade, Georges
Marbeck, Marie-France, Christian Maurel, Vera Memmi, Marc Pierret,
Michèle Pierret, Michel Pont, Anne Querrien, Marc Raynal, Christian
Revon, Alec Sandra, Josy Thibaut, Gilbert Eymard.13
Un autre numéro a été entièrement censuré par les éditions Recherches au début des années
1980. Il est devenu très difficile de se le procurer autrement que
par le biais d'une librairie spécialisée ou auprès des collectionneurs. Là
encore, plus de 200 pages abordant la pédophilie et dont l'un des
contributeurs a été condamné à un an de prison pour des faits en
relation avec la pédophilie.
Le numéro 37 est carrément absent du site des
éditions Recherches, il n'existe pas, aucune fiche entre le
numéro 36 et 38, il ne faut donc pas espérer y trouver un
quelconque sommaire. En revanche, après quelques minutes de
recherche, nous pouvons trouver un lien inscrit en petites lettres :
à
propos du numéro 37. Ainsi nous apprenons sommairement les
motifs de la censure : « L’équipe gestionnaire de la
revue après les années 80 a estimé que ce numéro devait être
retiré du catalogue ». Cela ne relève t-il pas d'une
démarche négationniste visant à empêcher la production d'un
travail pertinent et documenté par les chercheurs en sexologie ?
Nous avions là encore plus de 200 pages vantant « l'amour
des enfants et des adolescents » alors que seuls les
parents sont en position d'offrir de l'amour à leurs enfants car
c'est leur rôle. Les choses simples sont parfois les plus
inaccessibles pour les personnes confuses et déviantes. L'éditeur,
dans sa volonté de censure, se permet encore d'associer la
pédophilie, qu'il désigne soigneusement par « pédérastie »,
à « l'amour des enfants et des jeunes », un peu à
la manière d'un Gabriel Matzneff dans un article du Monde
intitulé l'amour est-il un crime ? Il ne s'agit en aucun cas
d'amour mais de relations sexuelles. La censure du numéro 37 peut
aussi s'expliquer par l'improbable participation d'un pédophile
condamné : Gilbert Villerot.
Les participants au numéro 37
sont :
Jean Danet, André Dumargue, Bernard Faucon,
Jean-Luc Hennig, Luc Rosenzweig, Guy Hocquenghem, Gabriel Matzneff, Jean-Jacques
Passay, René Schérer, Gilbert Villerot.
Qui est Gilbert Villerot ?
Gilbert Villerot eut le privilège de pouvoir
s'exprimer dans les colonnes de Libération, à la fois sur
son expérience en prison et au sujet de sa relation avec un garçon
de 11 ans à Alençon.14
Il a été condamné à un an de prison pour pédophilie. Nous
pouvons découvrir la prose de Gilbert Villerot qu'il partage avec
ses pairs dans le numéro 5 de la revue PAN magazine, éditée
par Spartacus.15
Gilbert Villerot était en relation directe avec le réseau pédophile
international car il côtoyait Spartacus. Il était aussi et
surtout le fondateur du Groupe de recherche pour une enfance
différente (GRED). Le GRED est le premier lobby pédophile
français né en 1979. Une période charnière pour le mouvement gay
puisque l'Internationale gay (IGA) a été créé en 1978 et deux ans
plus tard le mouvement pédophile infiltrait l'IGA en obtenant la
création d'un groupe de travail dédié à la pédophilie.
L'ensemble était chapeauté par l'Internationale Pédophile (IPCE)
qui rassemblait toutes les associations pédophiles. Le GRED était
membre de l'IPCE ainsi que le Centre du Christ Libérateur du
pasteur Joseph Doucé. Cela constitue une partie de l'histoire non relayée par le mouvement
LGBT alors qu'elle marqua l'éclosion de leur lobby via l'I(L)GA.
Gilbert Villerot > milieu
intellectuel français incluant des pédophiles, des activistes, des
psy, des écrivains ou des journalistes.
Gilbert Villerot > GRED >
Spartacus
GRED > CCL > IPCE > I(L)GA
Gilbert Villerot > Jean-Luc Hennig
> Guy Hocquenghem > Libération
Gilbert Villerot était la vedette du numéro 37
de Recherches, un pédophile condamné, un expert de la
pédophilie qu'Alfred Kinsey aurait interviewé avec grand plaisir.
Gabriel Matzneff est un virtuose de la pédophilie, jamais inquiété
ou presque par la justice. Une seule plainte, celle d'un père outré
suite à son passage télévisé chez Bernard Pivot en 1975. Ce père
de famille indigné avait osé importuné sa sainteté « philopède »,
à une époque où ces personnes affirmaient que tout le monde tenait
le même discours scabreux sur les enfants. Puis il fut interpellé dans
l'affaire du Coral au mois d'Octobre 1982 pour un
interrogatoire de quelques heures. Guy Hocquenghem, l'égaré qui a
trouvé un sens à sa vie en devenant une figure de proue du
mouvement gay, a lui aussi été formé à l'école de la perversion.
Dès l'âge de 15 ans il a été l'amant de René Schérer, un grand
intellectuel pédophile, tandis que Matzneff a été un proche
d'Henry de Montherlant, un autre pédophile. Jean-Luc Hennig est une
sorte de mystère, mais son ombre plane autour de la pédophilie, les
pétitions il signa, les pamphlets pro-pédophiles il publia, et
Christian Hennion en relation avec le jeune Frank Demules il
protégea. Tout cela peut paraître choquant mais vérifiable à travers les œuvres et les correspondances d'hommes
comme André Gide (1869), Henry de Montherlant (1895) et Roger
Peyrefitte (1907).
En bonus voir le numéro 26 de la revue Recherches écrit quasi-entièrement par Judith Belladona, intitulé « Folles femmes de leurs corps, prostituées », avec la participation de Guy Hocquenghem et René Schérer sur le sujet passionnant de la « prostitution des jeunes garçons ». L'auteur Judith Belladona est une ancienne strip-teaseuse et signataire à l'aveuglette de la première pétition pro-pédophile, en soutien aux inculpés dans l'affaire de Versailles.
Ces personnes n'assument pas leurs écrits ni
leurs actes mais trépignent quand ils sont légitimement la cible de la censure ou de
procédures judiciaires.16
Des hommes se servant de leur statut pour manipuler et séduire des enfants, comme
l'écrivain Gabriel Matzneff, incapables d'avoir des relations
sexuelles normales et stables avec un adulte. Un écrivain qui s'est directement
inspiré de ses expériences sexuelles avec des mineur(e)s
consentant(e)s pour faire carrière. L'ignominie incarnée. Et
certains osent encore appeler cela de l'amour et de la littérature ?
Gabriel Matzneff a sublimé la pédophilie à travers sa plume, en
multipliant les relations sexuelles avec des jeunes filles de moins
de 16 ans, et des jeunes garçons, parfois en même temps. Et pour cela il fut récompensé.
Est-ce que le contexte de l'époque pouvait
justifier le ton militant de Libération pour évoquer la pédophilie ?
Est-ce que les
affaires de mœurs sont tabous au point de ne connaître qu'une
manière de les traiter, par la désinformation et la caricature ?
Nous allons en découvrir plus en prenant connaissance d'une sélection d'articles
publiés ces vingt dernières années par Libération. Des
constatations qui mènent à conclure que ce journal n'a jamais condamné fermement et explicitement la pédophilie ainsi que
toutes les personnes qui en ont fait la promotion.
Sarkozy et ses amis « pédophiles » de Libération
L'histoire qui va suivre met en scène l'ancien
président Nicolas Sarkozy et des journalistes lors d'un échange en
off. Une anecdote relayée par le
fameux journal libertaire et une perche idéale pour dénoncer
l'hypocrisie de Libération. Avec le recul cette anecdote doit faire
rire bon nombre de français, surtout ceux qui connaissent
l'historique de Libération, c'est pourquoi nous ne pouvions
passer outre. Car ce fut un comble de voir Libération aux
premières loges de ce non-événement.
Le « off » est un échange
informel dont les informations ne sont pas destinées à être
publiées. Brisez une règle journaliste aussi élémentaire dans le
seul but de produire une information sensationnaliste nous ramène à
la belle époque libertaire de ce journal. Le off implique un devoir de réserve en matière journalistique, et cela
les journalistes de Libération l'ont ignoré dans le seul but
de vendre une polémique inutile. Il existe également une autre
règle officieuse dans la pratique professionnelle. En effet un
propos en off ne mettant pas en péril la sécurité nationale et ayant un réel
intérêt peut-être publié avec la mention « source
élyséenne », sans l'attribuer nominativement à Nicolas Sarkozy. Or les
mots de Sarkozy n'avait pour le moins aucune importance.
Ce qui n'était qu'un
échange informel en off s'est retrouvé à la Une de Libération le
24 novembre 2010, incluant la diffusion sur leur site web de
l'enregistrement sonore de la rencontre avec le président Sarkozy.
Nous sommes alors le 19 novembre 2010, à Lisbonne, en déplacement
pour un sommet de l'OTAN. Les journalistes interrogent en « off »
le président Sarkozy sur l'affaire Karachi. Le comportement du
président Sarkozy se voulait critique à l'égard des journalistes,
il leur reprocha de ne pas vérifier leurs informations et de porter
des accusations sur la base d'aucun élément probant.
Sarkozy rappela aux journalistes présents qu'il
n'avait jamais été « trésorier de campagne d'Edouard
Balladur » ou « directeur de la campagne de
Balladur » comme l'avait été écrit certain de leurs
confrères. Le président Sarkozy s'est exprimé sur un ton
naturellement sarcastique pour signifier sa lassitude vis-à-vis de
l'attitude de la presse à son égard. Mais face au comportement
mutique de ces journalistes, le président Sarkozy insista, cette
fois-ci en illustrant sa réflexion avec une démonstration par l'absurde, faisant appel à la pédophilie.
Quelle erreur, non seulement les journalistes continuèrent à jouer
aux benêts mais ils décidèrent d'en faire une histoire ! Le
journal Libération a été le plus prompt à développer autour de cette polémique en off montée en épingle.
Peu avant sa
première référence à la pédophilie, il le fera à trois
reprises, le président Sarkozy rappelait ceci aux journalistes :
« c'est en off ce
que je vous dis ». Puis
il déclara :
« J'ai rien du tout
contre vous [...] il semblerait que vous soyez pédophile. J'en ai
l'intime conviction. Les services. De source orale. Pouvez-vous vous
justifier ? »
La réponse du journaliste ne pouvait être qu'une simple dénégation
face à cette accusation gratuite. La démonstration édifiante de
Sarkozy ne l'a pas été pour tous les témoins de la scène,
visiblement vexés dans leur amour propre, au point d'en faire un
article.
Voici plusieurs articles évoquant ce sujet, la
plupart d'entre eux associent les termes « journalistes »
et « pédophiles »
dans leur titre sauf le journal du Monde, le plus modéré parmi les autres quotidiens nationaux qui ont dans leur grande majorité suivie la ligne tracée par le journal Libération.
- Titre : Sarkozy à des journalistes : « Amis pédophiles, à demain » par Michaël Hajdenberg
- Titre : Journalistes « pédophiles » : Quand Sarkozy dérape par Bruno Jeudy
- Titre : Sarkozy aux journalistes pédophiles
- Titre : Sarkozy et les journalistes pédophiles : l'enregistrement a été mis en ligne
- Titre : Journalistes pédophiles : l'audio des propos de Sarkozy
- Titre : C'était du ''off'' par Franck Nouchi
- Titre : Journalistes ''pédophiles'' : un off qui fait encore des vagues
Focus sur Libération
C'est le journal Libération qui a pris
l'initiative de rendre officiel l'enregistrement sonore du point
presse off du président Sarkozy lors de son
déplacement à Lisbonne (durée environ 10 minutes), mis en ligne
par David Dufresne.17
- Titre : Karachi : Quand Sarkozy dérape face à des journalistes via AFP
- Titre : Douteux, édito de Laurent Joffrin
Extrait
significatif de cet édito signé Laurent Joffrin : « On
quittera alors le domaine des procès injustes et des comparaisons
outrancières ». Laurent Joffrin a intégré la rédaction de
Libération dès 1981 alors comment a t-il pu instrumentaliser une anecdote relative à la pédophilie ? Il eut été
intéressant d'entendre Laurent Joffrin nous dire combien de
procédures judiciaires le journal Libération a t-il remporté
sur les neuf inculpations pour outrages aux bonnes mœurs dont il a
été la cible en 1979 ? Sans ironie, ce qui est outrancier ce
n'est pas l'analogie de Nicolas Sarkozy mais la désinformation
érigée comme principe journalistique ou comment confondre le potin
sensationnaliste avec de l'information. Laurent Joffrin s'est
aussi distingué en 2013 dans l'affaire du « Iacub-DSK gate ». Là encore nous avons pu admirer tout le professionnalisme
du personnage et son sens de l'éthique ou du journalisme outrancier.
- Titre : ''Sans rancune, le pédophile ?'' de David DufresneUne retranscription écrite sélective et non exhaustive des échanges entre Sarkozy et les journalistes, incluant les trois pics sur la pédophilie.
- Titre : Sarkozy, confidences jusqu'à l'outrance, de Nicolas Cori, Raphaël Garrigos et Isabelle Roberts
Il fallait au moins trois cerveaux chauffés à
bloc pour réussir à élucider le mystère du « Sarkophilegate ». L'équipe était composée par trois grands reporters du non moins grand
Libération, voici le trio dantesque :
Cori/Garrigos/Roberts. Que nous apprennent ces trois mousquetaires ?
Absolument rien puisqu'il n'y avait aucune information. En revanche
c'est un comble de constater que le journal ayant la réaction la
plus épidermique aux déclarations de Sarkozy soit Libération.
Le seul journal français qui a été un relais de propagande privilégié
pour les pédophiles tout au long de son histoire. Avec cet article
nous aurions plus clore le débat sur ce non-événement mais c'était
sans compter l'importance de cette affaire pour Libération.
Ainsi, deux semaines plus tard, le journal faisait appel à l'analyse
d'un psychanalyste pour évaluer le comportement du Président
Nicolas Sarkozy.
- Titre : Anatomie d'un passage à l'acte, de Patrick Declerck
L'intervention des « trois
mousquetaires » a semblé insuffisante pour résoudre cette
affaire d’État, c'est pourquoi Libération engagea les
services d'un psychanalyste pour discréditer Nicolas Sarkozy. Et
comme tout le monde le sait, le grand inspirateur de la psychanalyse
est Sigmund Freud, l'homme à qui nous devons tout, celui qui analysa
les rêves, découvrit l'hystérie, la névrose, ou encore la psyché
de l'individu et ses plusieurs niveaux de conscience. La psychanalyse
est pourtant une jeune discipline, vieille d'un siècle, alors que
l'homme a des millions d'années d'existence et autant d'expériences
différentes. Bref, Sigmund Freud était un manipulateur, un accro à
la cocaïne et un homme rompu au secret dont le profil est à lui
seul un cas psychanalytique. Sigmund Freud consacra également une
partie de son temps à étudier la sexualité aussi bien chez
l'adulte que chez l'enfant, en théorisant sur les différents stade
de développement psycho-sexuel chez l'enfant. Il en a relevé cinq
différents qu'il classifia de la manière suivante : le stade oral, le stade
anal, le stade phallique, la période de latence et le stade génital.
Le stade qui nous préoccupe est celui de la période de latence chez
l'enfant, à partir de 7 ans jusqu'à l'adolescence. Peu importe
l'exactitude de l'âge, c'est un détail, nous cherchons à vérifier
la cohérence du propos. Pour Freud ce stade de développement correspond à
la mise en veille durant quelques années de toutes les activités sexuelles chez l'enfant. Or un autre grand
chercheur est venu contredire ce postulat freudien, ce n'est autre
que le docteur Sexe, qui d'autre excepté Alfred Kinsey le
pro-pédophile pouvait arriver à pareille conclusion ? L'auteur
des deux rapports sur le comportement sexuel de l'homme et de la
femme, publiés respectivement en 1948 et 1953, est à l'origine de
la révolution homosexuelle, abusivement connu comme sous
l'appellation de révolution
sexuelle. Dans son premier rapport il a consacré un chapitre à la
sexualité infantile, les résultats ont été obtenu par des
pratiques pédophiles assistées par le docteur Kinsey. Il a démontré (interprété)
que l'être humain, dès la naissance, soumis à un stimuli répondait
par une « activité
sexuelle » comme
l'énonce Alfred Kinsey. Peu importe là aussi ce que nous en pensons
car, à l'instar de Freud, Kinsey est la référence en sexologie. En
réalité le stimuli engendre une « activité »,
la qualifier de sexuelle est une interprétation propre au docteur
Sexe. Cette digression était nécessaire pour rappeler qu'un psychanalyste se nourrit de Freud et un sexologue du kinseyisme.
Revenons à notre psychanalyste engagé par Libération pour décrypter le comportement du Président Sarkozy face aux assauts répétés et impertinents de plusieurs journalistes. Les observations formulées par le psychanalyste sont concentrées autour de Nicolas Sarkozy. Vouloir analyser un phénomène sans son principe réactif relève de la malhonnêteté intellectuelle. D'autant plus quand ce choix discutable est conditionné par la demande tacite d'un journal, non par des critères objectifs servant l'analyse. Ainsi le Président nous est présenté comme étant l'agresseur et les journalistes ses victimes. Partant de cette pirouette scénaristique le psychanalyste tombe ensuite dans l'excès d'interprétation. Pour cela il a amplifie l'importance du comportement de Nicolas Sarkozy et dénature ses déclarations en éludant le motif qui l'a mené à accuser un journaliste de pédophilie.
Voici ce que nous déclare le docteur Patrick Declerck, il s'interroge tout
d'abord sur la définition d'un pédophile « Qu'est-ce
en effet qu'un pédophile ? »
Le docteur Declerck répondant à sa propre interrogation :
« Quelqu'un qui
s'attaque aux enfants pour les souiller, les violer souvent, les tuer
parfois ». Or,
selon le psychanalyste, en employant le terme pédophile le Président
Sarkozy a réalisé un coup double, insultant à la fois le
journaliste d'être « un
pervers sexuel »
et « un assassin ».
Ensuite le docteur s'enlise littéralement dans une tentative
désespérée de surenchère afin de donner plus de relief à son
analyse. C'est un échec. Son article peut se résumer à travers la
formulation suivante : « confronté à un
danger possible, le fonctionnement psychique du Président rapidement
se désorganise ». Mais c'est effrayant ! Le Président
perd la boule ! Sarkozy rime avec folie ! Il serait
incapable de supporter la pression et succomberait rapidement à ses
pulsions. La preuve, il injurie des journalistes en les assimilant à
des pédophiles sans preuves !
Et voici comment Patrick Declerck inversa les
données de l'équation faisant de l'arroseur arrosé, et cela à
travers le seul journal qui aurait dû rester discret concernant
cette joute verbale. En effet le
journal Libération s'est entêté à vouloir faire passer le Président Sarkozy pour une
personne instable et injurieuse à la suite de cet échange en off. Les propos du Président Sarkozy ont vraiment dû heurté la
sensibilité des journalistes de Libération pour avoir pondu six articles sur ce non-sujet.
Arnaud Leparmentier, journaliste au Monde,
était présent lors du briefing de Lisbonne et il a estimé qu'il
n'y avait pas matière à produire un article. Il s'est expliqué sur
son blog au sujet de cet épisode : «Il a parlé, comme il
le fait toujours, y compris dans ses conférences de presse, en
prenant à partie les journalistes qui le questionnaient. Rien de
neuf ni de caché pour le lecteur. Sur le fond, non plus, le briefing
n'apportait rien de nouveau. Le Monde est entré dans cette réunion
en en acceptant les règles fixées d'avance. Nous nous sommes fixé
pour ligne de conduite de toujours publier les informations et faits
précis communiqués par le président, même en ''off'' dans le cas
d'espèce, il n'y avait pas d'information ».
De plus, les journalistes de Libération manquent-ils de sagesse
au point d'ignorer que tout au long de son histoire, leur journal a soutenu une ribambelle de pédophiles ? Des pédophiles
condamnés comme Jacques Dugué, Gérard Roussel ou Claude Sigala.
Sont-ils ignorants au point de n'avoir jamais entendu parler de
Franck Demules au service de Carla Bruni depuis 1999 ? Cette
même année décédait Christian Hennion le pédophile de Franck
Demules, honoré par Serge July dans les colonnes de Libération.
Pourtant Christian Hennion a été journaliste pour Libération entre 1975 et 1995, difficile de l'ignorer. Ces mêmes journalistes ignorent-ils aussi que Carla Bruni est mariée avec Nicolas Sarkozy depuis 2007 ? Alors peut-être que le Président Sarkozy s'est laissé aller à cette saillie gratuite car il avait pris connaissance par le biais de sa femme de l'histoire sordide de Franck Demules avec Libération.
Christian Hennion fut le tuteur de Frank Demules, il avait obtenu la garde partagée
de l'enfant suite à une décision du Juge des Enfants.
En apprenant la relation que son fils entretenait avec son tuteur, la
mère avait déposa une plainte contre Christian Hennion pour
détournement de mineur. Puis la majorité de Frank Demules se
profilant à l'horizon, le pédophile Christian Hennion se désintéressa de sa victime. Cet ancien journaliste de Libération
est mort en 1999 d'une attaque cérébrale, pas étonnant vu les
défaillances cognitives du personnage.18
Sa rubrique nécrologique a été signé par Serge July dans un grand
exercice de négationnisme et d'apologie de la pédophilie par
omission.
Au regard de
l'historique du journal Libération,
il était véritablement indécent de voir ces journalistes
s'offusquer des déclarations de l'ancien Président Sarkozy.
L'évocation de la pédophilie a semble t-il ravivé une vieille
plaie toujours béante au sein de la rédaction de Libération. Mais leur réaction fut un véritable parangon de cynisme.
Articles de Libération sur la thématique pédophile
Voici une sélection de six articles publiés par
le journal Libé entre 1999
et 2018. Tous abordant la pédophilie, dont deux qui se
veulent une approche critique et transparente du sujet, chacun
pourra admirer la pertinence du propos :
Titre :
Mort de Christian Hennion, « ancien » de
Libération, Serge July, 31 août 1999.
Un article signé par le grand manitou du journal, il s'agit d'une rubrique nécrologique en l'honneur du défunt pédophile Christian Hennion. Jusqu'à la mort de son employé, Serge July n'avait rien laisser transparaître de son secret de polichinelle. Et il ne dévoila rien de plus en retraçant le parcours de ce pédophile, depuis son arrivée au sein de Libération en 1975 jusqu'à son départ en 1995. Il nous rappelle que Christian Hennion a été successivement « éducateur, instituteur, infirmier à la clinique La borde dirigée par Jean Oury et Felix Guattari ». Il participa activement au FHAR en compagnie de Guy Hocquenghem et Daniel Guérin. Rien de plus, rien de moins, mais déjà fort suffisant. Serge July n'aura pas soufflé un mot sur la relation entretenue par Christian Hennion avec le jeune Frank Demules. Cette relation entre un adulte et un mineur était doublement problématique puisque Christian Hennion était aussi le tuteur de Frank Demules.
A quel moment une vérité doit-elle se faire connaître ? Pour Serge July, sans doute au moment de la parution d'un livre, c'est plus rentable, comme celui dont il a été l'auteur seize ans après cette rubrique nécrologique. En 2015 il évoquait noir sur blanc Christian Hennion comme étant un pédophile, cela de la manière la plus banale qui soit. Il nous aurait parlé d'un cinéphile ou d'un américanophile, cela n'aurait fait aucune différence.19
Titre : Libé en écho d'un vertige commun, par Sorj Chalandon, le 23 février 2001.
Précision sur l'auteur de cet article,
Sorj Chalandon a été journaliste pour le journal de 1973 à 2007,
de sa création, en passant par l'épopée libertaire, il a quasiment
tout traversé. Son article est une réponse à un éditorial de
Jean-Claude Guillebaud20
publié par Sud-Ouest, évoquant les années 1970 et la
pédophilie en ces termes : « Des crétins dans le vent
allaient jusqu'à vanter la permissivité en ce domaine, sans que
cela ne suscite beaucoup de protestations. Je pense à ces écrivains
qui exaltaient dans les colonnes de Libération ce qu'ils appelaient
« ''l'aventure pédophile'' ».
Dans son article Sorj Chalandon adopte le
compromis suivant : soutenir à la fois ses anciens collègues
et les victimes de pédophilie. En résumé il se fait l'avocat du
diable et de sa propre maison avec un soupçon de démagogie. Il est formidable de voir un homme
soutenir les pédophiles et leurs victimes en même temps, un grand
coup du chapeau à ce monsieur Chalandon multi-récompensé. Cela
nécessite une certaine dose de courage, de convictions et
d'honnêteté pour dénoncer ses anciens collaborateurs, autant de
qualités dont ce journaliste s'est montré dépourvu. Tout comme Serge July il protège avant tout sa propre
boutique.
Ainsi Libération ne serait que « l'écho
particulier d'un vertige commun » d'une autre époque, sous
le fallacieux prétexte qu'il eut été « interdit
d'interdire ». Ceci était l'essence même du contexte
anarchique et de l'épopée libertaire des années 1970. Dans un effort de transparence, Sorj Chalandon
évoque succinctement les pétitions pro-pédophiles dont celle de
l'année 1977. La première dans le cadre de l'affaire de Versailles
fut relayée par de nombreux journaux dont Le Monde et
Libération.
Mais la comparaison entre ces deux journaux
s'arrête ici ou presque car certains ergoteront sur la présence de
Gabriel Matzneff en tant que chroniqueur du Monde pour
démontrer l'existence d'un « vertige commun ».
Mais en 1976, déjà, le courrier des lecteurs adressé au Monde
était très critique à l'égard de Gabriel Matzneff.21
Cela nous indique que ce « vertige commun » était
limité au seul milieu intellectuel parisien. De plus Gabriel
Matzneff a été mis à la porte peu après son interpellation dans
l'affaire du Coral au mois d'Octobre 1982. Tandis que Libération
conservait dans ses effectifs Christian Hennion, un autre pédophile qui n'hésita pas à
faire travailler sa victime, Frank Demules, au sein même de
Libération. Sans parler du
cercle Hennig impliqué dans de nombreuses publications
pro-pédophiles tout comme Gabriel Matzneff. Seule différence, ce
petit monde a survécu et a perduré au sein de Libération contrairement au virtuose pédophile du Monde. Le vertige commun s'arrête ici entre ceux qui ont toujours su faire
preuve de discernement en condamnant fermement ces mœurs déviantes,
ceux qui ont réagi rétroactivement en excluant Gabriel Matzneff et
ceux qui n'ont eu de cesse de soutenir la pédophilie comme Libération.
Enfin cet article
nous confirme que certains intellectuels ont signé des pétitions
sans lire leur contenu comme l'écrivain Philippe Sollers.
Toutes ces personnalités avaient et ont toujours pignon sur rue, le
monde leur mange dans la main. L'article
de Sorj Chalandon argumente sur le contexte mais il ne dénonce rien de compromettant sur son précieux journal, tous ces collaborateurs sont
épargnés. Pas un mot sur Jean-Luc Hennig, obsédé par la question
sexuelle, Copi et sa Libérett',
Guy Hocquenghem le propagandiste, Christian Hennion le pédophile, et
bien d'autres...
Autant de personnes
intouchables, des « intellectuels » qui semblent
méconnaître la manière de mettre leur talent au service d'un noble
idéal, de la vertu, de la moralité et de l'intérêt collectif,
afin de donner un sens à leurs actions. Cela ne semble pas figurer
parmi les prérogatives de ces anarchistes qui prônaient la dérive
sociétale massive dans tous les domaines, autrement dit le laxisme.
Plus de prison, plus de psychiatrie, une école alternative, la
légitimation de tous les déviances sexuelles, c'était le
programme, le contexte de l'époque. Le courant anti-psychiatrique
était incarné par des personnes comme Jean-Paul Sartre, Felix
Guattari et David Cooper. Ce dernier est le signataire d'une pétition
réclamant la libération des trois inculpés dans l'affaire du Coral
en 1982. S'il devait y avoir un seul vertige dans cette histoire, il
serait celui que ressent toute personne en prenant connaissance de
certaine réalité volontairement cachée par ceux qui sont nos yeux
et nos oreilles : les journalistes. Un vertige étourdissant auquel Libération n'est pas étranger.
Titre : Soupçonné de pédophilie, un instituteur se suicide, par Haydée Sabéran, 12 février 2002.
Après avoir été placé sous contrôle judiciaire dans le cadre d'une enquête pour « atteintes sexuelles sur mineurs de 15 ans », Jean-Marc Devred, un instituteur âgé de 57 ans soupçonné de pédophilie, s'est suicidé par balle.22 Les faits se sont déroulés à l'école élémentaire catholique de Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle, de Valenciennes. Plusieurs enfants avaient dénoncé les pratiques de cet enseignant maltraitant. Pendant sa garde à vue « l'instituteur aurait reconnu les faits » selon la journaliste Haydée Sabéran. Les médias ne se sont guère épanchés sur ce faits divers car le suicide du suspect a automatiquement mis un terme à l'investigation. Cette histoire peu concluante laisse planer un certain doute. Rendez-vous compte le suspect s'est suicidé, il était peut-être innocent, nous ne le saurons jamais...
Le sentiment qui se dégage à la lecture de cet
article est mitigé puisque nous avons l'impression que l'instituteur
s'est suicidé par désespoir face aux fausses accusations dont il
était la cible. Le ton employé au conditionnel ne fait que
renforcer cette forte impression d'incertitude. Le principal
dénonciateur, l'enfant par qui le scandale s'est déclenché, nous
est présenté par la journaliste comme étant perturbé. C'est
malheureusement souvent les plus fragiles qui sont la cible de
pervers, nous sommes là en plein truisme voire pléonasme. En effet
cet enfant rencontrait des « difficultés scolaires »
et il était suivi par une psychologue depuis l'âge de ses sept
ans.23
L'auteure oppose ainsi un enfant prétendument « instable »
à un homme qui s'est suicidé à cause des soupçons que cet enfant
faisait peser sur lui. Le choix éditorial de traiter sous cet angle
cette information, relative à une affaire de pédophilie, se dresse
contre la parole des victimes qui désireraient s'exprimer puisqu'ils
pourraient potentiellement entraîner la mort par suicide de leurs
bourreaux.
L'auteure de l'article s'efforce de railler ligne après ligne la supposée existence de réseaux pédophiles en usant de
fugaces références et de raccourcis. Voici le décryptage de cette impertinente caricature. L'auteure
invoque les affaires d'Outreau et de Dutroux comme des arguments d'autorité. Ces deux
affaires ont été interprété par les médias dominants, et par
ricochet gravées l'imagerie collective, comme étant la preuve de la
non-existence de réseaux pédophiles. Mais également que les témoignages des
victimes pouvaient être fantasmés. Sans polémiquer sur la
pertinence de ce point de vue, donnons raison à cette journaliste pratiquant la fainéantise intellectuelle mais posons-nous une autre question. Peut-on tirer pareilles conclusions à partir d'une ou deux affaires judiciaires ? Deux
affaires pédophiles, seulement deux, suffisent-elles à dresser une
matrice pour toutes les autres ? Que dire du réseau Spartacus,
de l'affaire Dugué, le Coral, le scandale du CRIES dans une antenne de l'UNICEF, le réseau Toro Bravo 1, 2 et 3,24
Zandvoort, les Tournelles ou L'Ecole en bâteau ? Cela n'existe
pas ?
Sur sa lancée, après un bel effort,
Marcela Iacub poursuivait en s'apitoyant sur le sort : « des
dizaines de pauvres gens qui sont accusés d'appartenir à des
réseaux de ce type ». Mais combien sont laissés libres comme Christian Hennion ou Gabriel
Matzneff ? Quant à sa charge sur les témoignages
fabriqués par les enfants ou obtenus sous la contrainte par les
forces de police, rien n'est plus méprisant et décourageant pour
les potentielles victimes d'abus sexuels que d'avoir à subir la
double peine, celle d'avoir été abusé puis intimidé pour avoir
témoigné. De plus ces deux arguments ont été largement employé
par les pédophiles du PAN magazine et leurs verbiages
paranoïaques en référence au triptyque PressePolitiquePolice.25
Une personne vertueuse s'attarderait plutôt sur la souffrance des
victimes, à savoir les enfants, plutôt que sur le bien-être de
leurs bourreaux. Visiblement Marcela Iacub préfère les bourreaux
sexuels, les hommes comme DSK par exemple.
Marcela Iacub évoque ensuite une époque aux États-Unis, située selon elle entre 1984 et 1994, et qui aurait été le symbole d'une lutte hérétique contre la pédophilie. Son objectif est identique, démontrer la bêtise de ceux qui ont osé parler de l'existence de réseaux pédophiles. Mais de quoi parle l'auteure au juste ? A quoi peuvent bien correspondre ces deux dates ? Le lecteur est-il omniscient pour décoder Marcela Iacub ?
L'année 1994 semble un choix
pertinent même si l'auteure ne l'explique pas correctement. En revanche le choix de l'année 1984 reste inexplicable car il ne
symbolise rien, excepté un désir de tronquer la chronologie.
L'année 1994 a été marqué par la
controverse pédophile de l'ILGA/ONU que Marcela Iacub ne détaille pas
puisque cela aurait immédiatement dénaturé toute son
argumentation. Ensuite pour démontrer que 1984 est un choix
chronologiquement impertinent, il suffit d'invoquer la piste Jacques
Dugué qui entretenait une correspondance avec un américain du nom
d'« Henry Johnson ». C'est le célèbre
inspecteur Lloyd Martin qui avait mis les forces de police française
sur la piste Dugué en 1978. Tout à coup la chronologie de Marcela
Iacub prend un sérieux coup de massue. Le même officier, Lloyd
Martin, avait déjà été dans le coup pour l'arrestation du
pédopornographe Guy Strait en 1973. En matière de réseau, une
autre affaire pédophile, sur l'île de North Fox située sur le lac
Michigan, entre 1975 et 1977, nous mène directement à l'apex du
réseau international pédophile : Spartacus créé en
1970. Et puis, déjà en
1979, le journal Le Monde évoquait l'existence
d'un réseau pédophile français dans un article intitulé La
France n'est plus épargnée par le " baby porno ",
signé Bertrand Le Gendre. Marcela Iacub semble clairement
méconnaître son sujet mais que nenni continuons la lecture.
Après avoir renié l'existence de réseaux
pédophiles, méprisé la parole des victimes, Marcela Iacub
enfonçait le clou en nous contant une grotesque fable dans laquelle
le diable, Satan ou Lucifer, jouerait un rôle. Elle cherchait
clairement à ridiculiser les tenants de la théorie de l'existence
de réseaux pédophiles en restant floue, inexacte et sarcastique.
Comment ne pas rire à la lecture de cet article ? Toujours
est-il que Marcela Iacub semble fort émue par le « sperme »
qu'elle évoque à plusieurs reprises. Une bien étrange manière
d'édulcorer un article évoquant la pédophilie, ajouté à cela la
présence du diable, vous avez un cocktail des plus sensationnaliste
à l'instar du précédent « scoop » nous
rapportant l'anecdote sur Sarkozy. Rappelons que tous les pédophiles
n'ont pas nécessairement un penchant pour le mysticisme, la torture,
les rituels ou le meurtre. Au contraire, ceux qui ont été membre
d'un réseau pédophile avait des profils très singuliers et parfois
détonant, milliardaire, intellectuel sur-diplômé ou pasteur.
Marcela Iacub semble véritablement obsédée par
le sperme puisque dans « Belle et bête », son
livre témoignage dépeignant sur son aventure avec DSK, elle écrit :
« Tu as prétendu que tu étais prêt à donner ton sang
pour la patrie quand en vérité tu te serais servi de cette patrie
pour verser ton sperme inépuisable. Tu aurais transformé l'Élysée
en une géante boîte échangiste ». Pour aboutir à
l'écriture de cet ouvrage intime Marcela Iacub a été d'une
perversité sans conteste avec DSK : « Il
m'a fallu te faire croire que j'étais éprise de toi, que j'étais
folle de toi », écrivait-elle dans un mail adressé à l'ancien patron du FMI. Son aventure avec DSK ne dura que sept mois, un temps suffisant pour la prise de notes et ainsi scénariser son futur livre.
Marcela Iacub est impliquée dans le Iacub-DSK
gate, une affaire dans laquelle elle fut finalement condamnée en 2013 pour atteinte à la vie
privée. L'avocat de Dominique Strauss Kahn, Maître Henri Leclerc déclara : « Laurent Joffrin condamne la presse de
caniveau mais il devient la presse de caniveau ».26
C'est un e-mail dévastateur écrit par Marcela
Iacub et adressé à DSK qui l'a conduit à sa perte. Cet e-mail est
d'autant plus dommageable qu'il la discrédite en tant qu'individu et
journaliste. Ce courrier électronique d'une couardise rare se
ponctuait ainsi : « Je
te demande d'effacer ce mail. Je ne veux pas ajouter cet aveu au
problème terrible que j'ai en ce moment à cause d'eux. Ce ne sont
pas des gens méchants mais un peu inconscients et fous ». Après la pédophilie érigée en droit par Libération, voici les manipulations perverses de l'une de leur journaliste prête à coucher avec un homme pour vendre une histoire.
Titre : A Marseille, le FN manifeste contre une exposition qu'il accuse de pédopornographie, par Stéphanie Harounyan, le 9 septembre 2015.
Cet article date de la fin de l'année 2015,
autrement dit le présent. Là encore il est légitime de se demander
de qui se moque Libération puisque l'auteure critique et
condamne vertement ceux qui s'indignent de la tenue d'une exposition
explicite à caractère pédophile, les assimilant tous à des
partisans de l'extrême droite. L'organisateur de l'exposition « a
beau expliquer que les travaux des artistes n'ont rien à voir avec
de la pédophilie, l'emballement virtuel ne faiblit pas ».
Mais les explications et justifications de
l'intéressé ne peuvent remplacer le poids des photos et le regard
impartial d'une personne qui n'a aucun intérêt à promouvoir une
telle exposition. Rien à voir avec la pédophilie disait-il ?
Voici des clichés permettant au lecteur de porter son propre
jugement sur ce phénomène artistique. Il est à noter que
l'exposition était interdite au moins de 18 ans car
cet art n'était visiblement pas destiné à tout public :
« De l'art pédophile »
estimait Stéphane Ravier, élu Front National, « alors même
que l'exposition - qu'il n'a pas vue - venait de fermer »
relevait Stéphanie Harounyan, la journaliste de Libération.
Un propos critique qui laisse supposer que l'auteur a vu l'exposition
ou au minimum des clichés pour être en capacité de mettre en doute
le constat de l'élu Front National. L'auteure de cet article
a-t-elle vraiment vu les croquis de cette exposition pour se
permettre de prendre fait et cause pour ces deux artistes ?
Auquel cas c'est un comble, pas le premier ni le dernier concernant Libération.
Sur place des manifestants ont osé déployé une
banderole avec le message suivant « La corde pour les pédophiles ». Puis
les manifestants, emportés par la passion, chantèrent également le
tube « Pierre Bergé, au bûcher ! » Voici le
contexte d'une époque où la pédophilie est clairement combattue et
dénoncée, non celui d'une époque où Libération pouvait
titrer « Dugué s'explique » et faire la promotion
des relations sexuelles entre enfants et adultes sans générer de vives réactions. Libération
et la nostalgie des années 1970, s'en remettront-ils un jour ?
La question mérite d'être posée étant donné leur persistance à
ne pas condamner la pédophilie sans ambages.
Titre : Accusations scabreuses sur les réseaux sociaux : qu'est ce que le JeremstarGate ? par Fabien Leboucq, 17 janvier 2018.
Le scandale Jeremstar confirme la tendance évoquée tout au long de mon article alors que nous sommes en 2018. Voici des liens évoquant les développements de cette dernière affaire de mœurs dans le milieu du spectacle:
Jeremstargate acte 1 :
déclenchement
de l'affaire.
Jeremstargate acte 2 : news
du mois de février 2018.
Jeremstargate acte 3 : Jeremstargate : le facteur X Justin Bieber.
Oui Libération a été le temple médiatique de la pédophilie en France puisque le journal a recruté des militants qui ont produit un travail s'apparentant à du prosélytisme, non à du journalisme. Apologie, soutien, promotion de la pédophilie tout y est sauf la condamnation ferme et univoque de ce viol de l'enfance. Enfin quel est le journal en France qui possède une rubrique dédiée uniquement au lobby LGBT+ ?
Frank D.
Sources :
1Mai
68, l'héritage impossible, Jean-Pierre Le Goff, 2014.
2Habituellement
appelée l'affaire de Versailles, jugée à la cour des assises des
Yvelines, nous pouvons donc aussi trouver comme référence
l'affaire des Yvelines comme dans la seconde pétition au mois de
Mai 1977.
3Daniel
Guérin a été l'amant de François Mauriac, un pédophile, et fut
marié avec Marie Fortwangler, fille de la psychanalyste Christine
Fortwangler, élève d'Anna Freud.Voici une liste d'écrits signés
par Daniel Guérin (1904-1988) :
"Kinsey et la sexualité", Daniel
Guérin, (Julliard, 1955)
"Essai sur la révolution sexuelle après
Reich et Kinsey" (Belfond, 1969)
France Observateur :
"Message
de délivrance de Kinsey" (30 août 1956)
France
Observateur : "Statistiques et sexualité" ; "Encore
Kinsey" ; "Lettre de Daniel Guérin" (17 octobre
1957, reproduite dans Arcadie décembre 1957).
4Kinsey
Crimes and Consequences The Red Queen and the Grand Scheme, Judith
Reisman, 1998.
Kinsey, Sex and Fraud, The Indoctrination of
a People, Judith Reisman, 1990.
9 plaintes du parquet parisien contre
Libération entre décembre 1978 et février 1979.
6Nouvel
Observateur : Un agrégé révoltant, Gérard Petitjean,
10 février 1975.
La lecture à ses élèves du numéro 12 de
la revue Recherches a fait scandale.
7Libération :
Dans Libé, le club sandwich, Gérard Lefort, 4 mars 2013.
8Guy
Hocquenghem.
9Libération :
On a tué Dédé Baudruche,
Jacquemard-Sénécal, 7 avril 1979.
10Libération :
''Libé'' en écho d'un vertige commun, Sorj Chalandon, 23
février 2001.
11Le
Monde : M.
Jean-Claude Krief a été entendu par le juge d'instruction, 25
octobre 1982.
12Pétition
affaire de Versailles, 26 janvier 1977.
Pétition relative à la majorité sexuelle,
23 mai 1977.
Pétition du 13 mai 1978.
Pétition du 21 mai 1981.
Pétition de soutien aux inculpés du Coral,
octobre/novembre 1982.
13Sommaire :
Arabes et pédés. – Le sexe arabe. – La rue. – Vingt ans de
drague. – Masturbations. – Le véhicule. – Paris est une
fête. – Anna. – L'anti strip-tease de Marie-France. –
Thierry-Dennis Lola Montès vous parle. – Pour en finir avec le
massacre du corps. – Pédophilie. – Les culs énergumènes.
14PAN
magazine, numéro 1, page 22, juin 1979.
Libération : ''Un an de prison pour pédophilie'',
Gilbert Villerot, 29 et 30 mars 1978.
15PAN
magazine, numéro 5, The Horizon Line, Gilbert Villerot, page
19, mai 1980.
16Voir
sa contribution intitulée ''Le bridage subtil de la presse''
(1979).
17Le
site arrêt sur images a sorti l'enregistrement une heure avant
Libération.
18Libération :
Mort de Christian Hennion, ''ancien de Libération'', Serge July, 31
août 1999.
19Dictionnaire
amoureux du journalisme, Serge July, 2015.
20Journaliste
également pour Le Monde et Le Nouvel Observateur. Il
a également dirigé Reporters Sans Frontières.
21Le
Monde : CORRESPONDANCE
À propos de "l'amour est-il un crime ?'',
22 novembre 1976.
22Le
Parisien : La polémique continue après le suicide de
l'instituteur, Carole Sterlé, 19 février 2002.
23Il
a élève dans la classe de cet instituteur à l'âge de sept ans et
il s'est mis à parler des abus qu'il a subi à l'âge de 14 ans.
24Le
réseau du CCL du pasteur Doucé puis Toro Bravo puis ADO71.
25Un
complot mené par la police, la presse et la politique pour empêcher
les pédophiles de vivre librement.
26Le
Monde : Affaire
DSK-Iacub : un mail qui jette le soupçon sur la "sincérité"
de l'auteure,
Pascale Robert-Diard, 27 févier 2013.
Le Monde : Affaire
DSK-Iacub : des remous au "Nouvel Observateur" et à
"Libération", Xavier Ternisien, 27 févier 2013.
Le Monde : Affaire
Iacub-DSK : le procès de l’édition et de la presse, Pascale
Robert Diard, 27 févier 2013.
27Le
Monde : Pris
à partie sur les réseaux sociaux, le snapchatteur et youtubeur
Jeremstar s’explique, Alexandre Piquard et Martin Untersinger, 17 janvier 2018.
2820minutes :
Affaire Jeremstar : Le chroniqueur visé par une plainte pour
complicité d'agression sur mineur, H.B avec AFP, 24 janvier 2018.
Le Monde : Ce
que l’on sait de l’affaire concernant l’entourage de
Jeremstar, Pauline Croquet et Martin Untersinger, 26 janvier 2018.
29Youtube,
sous réserve de suppression des vidéos, il suffit de taper comme
mots-clés jeremstar babar babybel ou jeremstar snapchat.
30Né
le 4 janvier 1987, il était majeur sur la vidéo, non mineur comme
l'a faussement déclaré Raquel Garrido. Selon les experts de
Jeremstar, la preuve qui permet de dater la vidéo est le fond
sonore, une musique produite par Jeremstar entre 2009-2010.
31Le
cyber agresseur porte le pseudonyme de Aqababe.
32Le
Monde : Ce
que l’on sait de l’affaire concernant l’entourage de
Jeremstar, Pauline Croquet, Martin Untersinger et Morgane Tual, 26 janvier
2018.
33Le
Monde : Jeremstar sur Snapchat, un univers délirant de
pitreries, vulgarité et faux amis, Martin Untersinger (avec Pauline
Croquet), 1er février 2018.
Abû Tharr atteignit le plus haut degré de
RépondreSupprimerla moralité.
Islam de France no 6: Revue musulmane, p. 21-35, 1999.
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