Stratégie basique de contrôle des masses
Le
conditionnement de la population est d'une puissance implacable car
le contrôle de l'élite est total.
Ce
conditionnement s'effectue à travers les cinq sens de l'être
humain, particulièrement la vue via les images et l'ouïe via les
sons. La publicité et le cinéma sont des outils majeurs pour le
conditionnement des masses. Et plus encore avec l'émergence
d'internet à la fin des années 1990, entraînant une extrême
sollicitation de tous nos sens.
Qu'entends-je
par conditionnement ?
Un
stimuli tel qu'un son, une image ou une odeur, entraîne une réponse
psychique ou physique chez le sujet. Or cette réponse peut-être
orientée voire maîtrisée. L'objectif de l'élite est de programmer
l'individu à se soumettre à leurs attentes, un stimuli externe qui conditionne ou endoctrine l'individu.
L'endoctrinement
est un chaînon du conditionnement, il est purement spirituel ou
idéologique. Le conditionnement est en revanche multiple, il
intervient à la fois sur le corps et l'esprit.
Le
cinéma américain a fait la promotion de la cigarette alors que
c'était un poison, l'industrie du tabac le savait. Pourtant les
stars américaines ont conditionné le monde entier à s'empoisonner.
C'était chic, clope au bec, c'était une manière de s'identifier
aux vedettes d'Hollywood.
La
réussite fut totale et la cigarette a inondé le marché. Hollywood
signa une sacrée performance en tant que vecteur culturel et
d'influence. Sans comparaison dans le monde jusqu'à aujourd'hui.
La
banalisation de la violence et du sexe au cinéma ou à la télévision
a conditionné l'esprit humain à leur acception dans la société.
A
travers ces quelques exemples nous constatons que le conditionnement
est la somme d'un phénomène de répétition qui mènera
systématiquement au même résultat. Le matraquage publicitaire
entre dans ce cadre car il permet de vendre un produit dont personne
n'avait exprimé le besoin.
Ce
conditionnement planétaire est basée sur une doctrine, une
idéologie, celle des USA. Il fonctionne par des associations d'idées
à l'instar d'une association de stimulus qui entraîneraient une
réaction physique. Là nous parlons d'endoctrinement, c'est-à-dire
conditionner l'esprit humain à suivre une idéologie et pour cela
rien de tel que la propagande. Ce concept a d'ailleurs été créé
aux États-Unis par l'intermédiaire du neveu de Freud, Edward
Bernays.
Ou
comment convertir une population pacifique en un citoyen désireux de
faire la guerre ? Brandir la menace, le danger, le péril de la
nation et nous obtiendrons l'accord et la participation de la
population.
Dès
la naissance un nourrisson est littéralement assailli de sons et
d'images qui s'impriment comme autant de stigmates dans son esprit.
C'est le début du conditionnement à la vie humaine.
L'association
d'images ou de sons va entraîner une réponse qui se matérialisera
par la construction de la pensée et de la réflexion. Ce
conditionnement va induire une réponse. Ceci est la fabrique du
consentement de l'opinion publique, un sujet développé par Noam
Chomsky.
Autant
essayer de contrôler ou limiter la variété de ces réponse n'est
ce pas ? Ceci est dans l'intérêt de notre classe dirigeante
afin de faciliter leur règne.
Aujourd'hui
si le citoyen se contente simplement de suivre la télévision, la
radio, les journaux ou les réseaux sociaux d'internet alors cette
personne est perdue pour la cause. La clé de sa libération réside
dans sa faculté à prendre les choses en main, à s'informer par
elle même afin de se libérer de la pensée dominante.
Nous
sommes également conditionnés par notre culture et notre
environnement, autant de chaînes à briser pour s'élever
spirituellement. Chacun est encore libre de suivre tel ou tel chemin
malgré le conditionnement massif des médias dominants qui nous
indique la marche forcée à suivre.
La
libération spirituelle est la seule chose que peut craindre l'élite
et c'est bien pour cela qu'il se concentre sur la libération
sexuelle...
Ce
que je viens de décrire est du Joseph Babinski conjugué à du Ivan
Pavlov, nous allons vérifier...
Le
réflexe de Babinski
consiste à stimuler la plante du pied du bas vers le haut, cela
provoque une réaction, le sujet fera un mouvement d'extension avec
le gros orteil. En conséquence ce réflexe physiologique est
conditionné par un stimuli externe qui entraîne une réaction.
STIMULI
> REACTION (PHY ou PSY)
Celui
qui contrôle le stimuli peut à sa guise provoquer la réaction
correspondante.
Concernant
Ivan Pavlov1,
l'expérience n'est plus physique mais psychique, ainsi le chien ne
salive que sous certaine condition, à savoir lorsque nous lui
présentons des aliments.
L'être
humain lui reste apathique sous certaines conditions, le confort, la
sécurité et l'ignorance permettront d'obtenir ce résultat.
Le
docteur John B. Watson2
a exploité et mis en situation les travaux de Pavlov avec le « petit
Albert ». L'expérience consistait à conditionner un
enfant âgé de 9 mois à avoir peur d'un rat blanc qu'il ne
craignait aucunement avant l'expérience. Quand l'animal était
présenté au bébé, il le touchait, tandis que le docteur
Watson frappait simultanément sur une barre de fer avec un marteau pour effrayer
Albert. Après plusieurs séances de pleurs, au fur et à mesure,
la barre de fer fut retirée et le rat présenté seul. Le bébé
avait peur ! Problème, Albert avait même peur d'un lapin, d'un
chien et de toutes les bêtes à poil.
Le
monde est contrôlé par des rats blancs soumettant à leur volonté
des bébés pas plus futé que le bout de leur petit nez, ce n'est
pas dramatique, ce qui est dramatique c'est de continuer sur cette
voie.
Frank
D.
1Prix
Nobel de physiologie ou médecine en 1904
2Psychologue
américain et fondateur du béhaviorisme.
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