Les droits sexuels : éducation sexuelle, liens et documents officiels
Selon
l'article
26.3 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme :
« Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le
genre d’éducation à donner à leurs enfants ». Or le
projet de l'élite est de substituer insidieusement l'autorité
parentale des parents à celle de l’État.
Voici
une liste de liens officiels pour ceux qui aimeraient prendre
connaissance par eux-mêmes de l'avenir qui se profile à l'horizon
pour nos descendants. Les recommandations ou les orientations
politiques ne sont pas nécessairement des mesures appliquées dans
l'immédiateté mais elles restent des projections pour le futur. Les
droits sexuels sont incontestablement inspirés par la doctrine
kinseyiste, il aura fallu 70 ans pour l'incrémenter à notre
société.
Le
Planning
Familial
français a été inspiré du modèle de la matrice américaine créé
par Margaret Sanger, amante d'Havelock Ellis, un britannique
précurseur en sexologie et adepte de l'urophilie. Son petit-fils,
Alexander Sanger, est aujourd'hui le président de l'International
Planned Parenthood Federation
(IPPF) au niveau international. Les droits sexuels ont été
formalisé par l'IPPF via la publication d'une déclaration
des droits sexuels
en 2008. L'origine de ces droits sexuels provient des travaux
d'Alfred Kinsey promus à travers le SIECUS depuis 1964.
Amnesty International : Eduquer aux droits sexuels, nous avons là tout un programme agrémenté de plusieurs fiches pédagogiques sur le corps, les femmes ou le zizi.
Oui les Etats-Unis sont responsables de la
dégénérescence de nos mœurs grâce à l'UNESCO et l'OMS, rattachés à l'ONU sous contrôle américain depuis sa création. L'IPPF est aussi d'origine
américaine à l'instar du SIECUS. Enfin l'idéologie kinseyiste est née à l'Université de Bloomington, dans l'Indiana, aux Etats-Unis....
Un
article de Libération, dans la rubrique Checknews, confirme que l'OMS
impose des cours d'éducation sexuelle avant 4 ans,
c'est un objectif planifié.
Haut-Conseil
à l'égalité entre les femmes et des hommes : Rapport
relatif à l'éducation à la sexualité 2016.
Ministère de l'Education Nationale : circulaire n° 2018-111 du 12-9-2018.
Ministère de l'Education Nationale : circulaire n° 2018-111 du 12-9-2018.
Opinion
du professeur
Henri Joyeux
au sujet des droits sexuels, évoquant le consentement, la majorité
sexuelle, l'éducation sexuelle et les droits sexuels.
« Pourquoi
ne pas expliquer que la multiplication des partenaires et la
bisexualité surtout masculine – qu’on cherche à généraliser-
augmentent les risques du sida et des cancers dus aux papilloma
virus » ?
Sur
Youtube,
trois femmes aux manettes ont réalisé un travail précis, abordable
et pertinent sur les questions évoquées ici. La vidéo dure 1h30 :
« La
politique actuelle du genre, la filiation et les "Standards pour
l'éducation sexuelle en Europe" ».
Le nombre de vues de cette vidéo s'élève à 1.381, la quantité
n'a jamais été un gage de qualité, preuve s'il en fallait. Une
infime partie de la sphère francophone a pu voir cette vidéo quand
une majeure partie pourra vous parler de la dernière vidéo à X
millions de vues, partagée par le dernier youtubeur en vogue,
fraîchement majeur et tout content de se voir dans un écran. Les
trois intervenantes de cette vidéo d'utilité publique sont Magali
Pape, juriste d'entreprise, Marie-Catherine Thevenet, psychologue,
psychanalyste et Ariane Bilheran, auteure et psychologue.
La
dénommée Marie-Catherine Thevenet est signataire de la pétition
suivante : STOP
A LA DANGEREUSE IMPOSTURE DES « DROITS SEXUELS » ET DE L’
« ÉDUCATION A LA SEXUALITÉ ».
Pour
le profane, le contenu de cette pétition est lui aussi très
instructif, le voici :
Nous
professionnels déclarons :
La
« Déclaration
des droits sexuels » de
l’IPPF (Fédération Internationale des Plannings Familiaux), la
publication des « Standards
européens d’éducation à la sexualité »
de l’OMS élaborés par divers lobbies, sont à l’origine du
déploiement par nos décideurs politiques français d’une nouvelle
forme « d’éducation
à la sexualité »
destinée aux mineurs à partir de la maternelle sur toute la France
en 20171,
et qui a déjà commencé à être mise en place.
Nous,
professionnels de l’enfance et/ou du psychotraumatisme,
pédopsychiatres, psychiatres, psychologues, médecins, pédiatres,
psychanalystes d’enfants, psychothérapeutes, éducateurs,
travailleurs sociaux, infirmières, enseignants, réfutons
formellement le postulat selon lequel les enfants doivent être
éveillés physiquement ou psychiquement à la sexualité par le
moyen d’une éducation quelconque.
Nous
savons que la rencontre précoce de l’enfant avec la sexualité
adulte ou conçue par des adultes peut être fortement traumatique et
va à l’encontre du respect de son rythme affectif et cognitif, de
sa croissance psychique, de sa maturation. La notion de minorité
sexuelle légale située avant 15 ans correspond bien à la
reconnaissance de ce danger.
L’
« éducation
à la sexualité »
qui figure dans ces textes internationaux est proche de la corruption
de mineurs, la corruption étant constituée par le fait d’inciter
l’enfant à des exhibitions, à des masturbations ou à des
relations sexuelles. Or les « Standards
pour l’éducation sexuelle en Europe »2
incitent les enfants avant 4 ans à « jouer
au docteur »;
à 6 ans au « plaisir
et (à) la satisfaction liés au toucher de son propre corps
(masturbation, autostimulation) »;
et de 9 à 12 ans informent sur « la
première expérience sexuelle, le plaisir, la masturbation,
l’orgasme, les différences entre l’identité sexuelle et le sexe
biologique »,
« décider
consciemment d’avoir ou non des expériences sexuelles »
(p.46). Et bien d’autres propositions encore.
Contrairement
à l’affirmation du Rapport à l’Egalité du HCE3
(Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes), qui
déclare qu’ « il
est temps de changer de paradigme et de parler d’une sexualité
synonyme de plaisir et d’épanouissement personnel »
(p. 7 du rapport 2016), >nous
considérons qu’il est temps de s’occuper sérieusement de
protéger de façon effective les enfants des intrusions sexuelles
des adultes et des maltraitances de tout type, et aussi de les
éduquer vers la maîtrise de leurs pulsions, et non vers une
libération sexuelle tout azimut déconnectée
de l’affectif.
Les besoins de protection psychique des enfants ne changent pas parce
que des adultes prônent pour eux-mêmes une plus grande liberté
sexuelle.
Nous
estimons gravissime ce changement de paradigme, car les adultes n’ont
pas à « éduquer »
les mineurs, quel que soit leur âge, à la « sexualité »
et au « plaisir
sexuel »
dans leur lieu de scolarité. Cette attitude intrusive ne prend pas
en compte la notion d’immaturité sexuelle de l’enfant. Car nous
savons qu’il faut que l’enfant ait acquis une maturité psychique
suffisante grâce à l’éducation parentale et aux interdits
familiaux, pour ne pas être débordé par ses excitations sexuelles
(et par sa violence), maturité qui n’est acquise que très
progressivement.
Nous
rappelons que les conséquences pour les enfants d’une entrée
précoce dans la sexualité des adultes, qu’elle soit actée dans
des abus réels (attouchements, viols) ou vécue à cause d’un
climat transgressif (qui par des suggestions, des allusions, des
informations données trop précocement, font baigner l’enfant dans
une ambiance sexualisée), sont bien connues4.
Les pédopsychiatres et psychologues d’enfants savent combien ceci
entrave le développement psycho–affectif de l’enfant et entraîne
une excitation avec des attitudes corporelles érotisées, des
provocations sexuelles, mais aussi des traumatismes psychiques tels
que des inhibitions, des troubles anxieux divers, des phobies. Quant
aux abus sexuels, le plus souvent supposés acceptés par un enfant
alors qu’il n’a pas la maturité nécessaire pour être
consentant, ils sont à l’origine de nombreuses pathologies
psychiatriques à l’âge adulte (dépression, anxiété, violence
physique ou sexuelle subie ou agie, suicide) et de problèmes de
santé majeurs durant la vie entière. De plus, nous savons qu’un
grand nombre d’incestes sont commis sans violence, un membre de la
famille débutant ses actes en expliquant à sa future victime que
« c’est
pour faire son éducation ».
Et nous rappelons que protéger en faisant de l’information et de
la prévention n’est pas éduquer à la sexualité, que lutter
contre les violences sexistes n’est pas déconstruire (ce qui est
une violence en soi) le travail d’identification sexuelle en
construction chez l’enfant.
L’enfant,
pour se construire et s’organiser psychiquement, a besoin que la
différence des générations soit posée clairement au travers
d’interdits. Or quand un adulte, qui plus est en situation
d’autorité, parle à un enfant de sexualité en dehors de toute
demande de sa part, l’intrusion qu’il réalise dans la vie
psychique a une tonalité incestueuse : l’adulte mêle l’enfant à
ses propres pensées sur le sexe et il est alors dans le registre de
la séduction et non de l’information.
Notre
société a le devoir de refréner les pulsions sexuelles5
et agressives de l’enfant par l’éducation, et non d’autoriser
et de stimuler leur déploiement par un quelconque mode éducatif. Le
rôle de l’Etat est-il de promouvoir l’excitation, d’apporter à
chaque individu toujours plus de revendications à la « jouissance »
sans limite.
Et
est-ce le rôle de l’Etat de s’immiscer dans la sphère intime
des familles, des enfants et des adultes, par le traitement de
questions d’ordre privé, car on peut difficilement nier que les
questions de sexualité sont du domaine du privé, non seulement des
adultes mais aussi des enfants ?
Enfin
le rôle de l’Etat n’est pas de venir entraver les constructions
identitaires familiales sur lesquelles l’enfant doit pouvoir
s’appuyer dans le respect du processus de filiation et de
transmission intergénérationnelle. Lutter contre les inégalités
homme-femme et contre les discriminations dont une personne peut
faire l’objet à cause de ses choix sexuels n’a rien à voir avec
la théorie du genre qui affirme que notre identité sexuelle est une
construction sociale qu’il faut déconstruire. Nous soulignons ici
la confusion volontairement établie entre l’égalité (de droit)
et l’identique.
Nous
démontrons, dans le récapitulatif historique ci-joint concernant
cette « éducation
à la sexualité »,
l’existence d’une filiation entre les idéologies pédophiles de
l’Institut
Kinsey,
la « Déclaration
des droits sexuels »
et les « Standards
européens sur l’éducation à la sexualité ».
Véritable imposture, ces textes mélangent la prévention aux
risques sexuels que sont les abus sexuels sur mineurs, les MST, les
risques de grossesse précoce, préventions essentielles, et une
exposition des enfants à la sexualité (celle des adultes) avant
qu’ils ne soient en âge de pouvoir en intégrer psychiquement
quelque chose. L’éducation a pour fonction de refréner le monde
pulsionnel de l’enfant. Face à ces textes, nous pensons que l’Etat
doit pouvoir soutenir la nécessité de contraintes, de limites, de
lois morales, et empêcher que règne la loi du plus fort et du plus
séducteur.
Nous
déplorons l’existence de moyens délivrés pour « éduquer »
les jeunes à la sexualité alors qu’il existe en France un déni
majeur des violences sexuelles sur les mineurs: seulement 5% des
plaintes pour viol sur mineurs aboutissent à une condamnation et peu
de victimes sont protégées de leur agresseur, en particulier
lorsqu’il est un membre de leur famille. La priorité nous paraît
être un véritable plan de protection des mineurs vis-à-vis des
violences sexuelles.
Nous
considérons donc comme indispensable de réfléchir avec des
professionnels psychologues cliniciens et pédopsychiatres
expérimentés, aux informations qui sont à délivrer aux enfants en
fonction de leur âge afin de déterminer ce qui peut être abordé
en public, dans une classe ou un autre lieu éducatif, sans faire
effraction dans la vie psychique des enfants et adolescents, et de
modifier les projets ministériels en conséquence. Il s’agit d’un
principe de précaution minimum dont on ne peut que regretter qu’il
n’ait pas été respecté.
C’est
pourquoi notre groupe fait cinq propositions
:
1
Arrêter
toute « éducation
à la sexualité »
en classe maternelle et primaire.
On laisse les enfants tranquilles. Il existe suffisamment de
brochures bien faites sur comment on fait les enfants, adaptées à
leur âge, et qu’un mineur peut regarder chez lui ou dans les
bibliothèques, seul ou avec ses parents, s'il le souhaite et au
moment où il le souhaite. Et rien n’empêche de proposer un
ouvrage (un de plus alors qu’il en existe déjà beaucoup de bien
faits) pour aider les parents à parler de sexualité avec leur
enfant en réponse à ses questions, ou de leur proposer des espaces
de discussion pour cela. Ceci
n’empêche pas des interventions de prévention des abus sexuels
sur mineurs au sein des écoles, qui doivent continuer à être
développées en apportant une information adaptée à l’âge de
l’enfant.
2
Arrêter
totalement de parler de la théorie du genre selon laquelle les
notions d’homme et de femme ne sont qu’une construction sociale
qui doit être remise en question et, pour cela, déconstruite.
Le risque de passer d’une discussion concernant la manière dont
les rôles des hommes et des femmes sont en partie socialement
déterminés à une confusion purement idéologique entre les
identités sexuelles masculine et féminine est trop grand. Et on
laisse ces interrogations aux adultes.
3
Pour les adolescents :
Pour les adolescents :
•
maintenir
l’obligation qu’à partir de 14 ans, les élèves assistent aux
cours consacrés à l’indispensable prévention concernant les
MST, la contraception et les grossesses précoces, la possibilité
de prendre une contraception et d’avoir recours à l’IVG sans
accord parental, la pilule du lendemain, la possibilité de dire
« non »
à des sollicitations sexuelles, l’interdiction des relations
sexuelles avec un mineur de moins de 15 ans et entre mineurs s’il
existe une grande différence d’âge, l’interdit de l’inceste,
les différentes sanctions pénales, etc.
•
mais
limiter
cette formation à des données scientifiques,
limite que les adolescents demandent si on se donne la peine de les
écouter. Et développer des espaces de relation privée pour ceux
qui ont besoin d’informations plus personnelles dans un cadre qui
ne soit pas traumatique pour eux. Dans l’ensemble, les adolescents
trouvent que les infirmières scolaires répondent à ce besoin de
compréhension et de relation de confiance. Il serait donc
nécessaire qu’il y ait suffisamment d’infirmières dans tous
les établissements scolaires publics et privés.
4
Créer au niveau national et régional des comités (ou
« conseils »)
de régulation (ou de vigilance), totalement indépendants des
ministères concernés et des Comités d’Education à la Santé et
à la Citoyenneté (CESC), comités auxquels pourraient s’adresser
les enseignants, élèves, parents, qui considéreraient qu’il
existe des anomalies dans l’enseignement auxquels ils ou les
enfants assistent, en particulier chaque fois que l’intention
initiatrice et séductrice semble l’emporter sur l’information
ou qu’il est estimé que les jeunes ont accès à des informations
traumatiques ou inadaptées. Ce comité serait composé de deux
psychologues cliniciens ayant une compétence en psychologie de
l’enfant et/ou de pédopsychiatres, d’un représentant des
parents, et d’un membre de l’Education nationale ou des services
de santé. Aucune de ces personnes ne devra avoir pris de position
idéologique ou prosélyte concernant les thèmes cités ci-dessus,
et elles devraient obligatoirement être extérieures à
l’établissement d’où émaneraient les critiques. Les CESC de
chaque établissement et les délégués de parents d’élèves et
de classes devaient être mis au courant de l’existence de ce
comité par le chef d’établissement.
Quant
au conseil national, il recenserait les situations dont les conseils
régionaux seraient saisis afin de tenter d’améliorer le
dispositif national, et évalueraient la pertinence du
fonctionnement de sites comme « onsexprime » et
des organismes partenaires.
5
Retirer les termes « droits sexuels » et
« éducation sexuelle », « éducation à
la sexualité » ainsi que les références directes et
indirectes aux textes « Déclaration des droits sexuels »
et « Standards pour l’éducation sexuelle en Europe »,
ainsi qu’à leur contenu, de tous les supports ministériels
français.
Frank
D.
2Standards
européens d’éducation à la sexualité sur
https://www.sante-sexuelle.ch/wp-content/uploads/2013/11/Standards-OMS_fr.pdf
3Rapport
n°2016-06-13-SAN-021 publié le 13 juin 2016 sur
http://www.haut-conseil-egalite.gouv.fr/IMG/pdf/hce_rapport_education_a_la_sexualite_2016_06_15_vf.pdf
4Les
professionnels formés à la psychologie de l’enfant et du
traumatisme pourront y reconnaître les théories de Racamier sur
l’incestuel et les dommages psychiques décrits.
5Ce
sont des pulsions qui appartiennent au psychisme, elles sont des
pulsions de vie et elles n’ont rien à voir avec la sexualité des
adultes.
Commentaires
Enregistrer un commentaire