Tiktok contre Twitter ou le danger inhérent à internet




La prodigalité de la propagande occidentale à l'attention des produits fabriqués par la Chine, similaires à ceux des américains et vice-versa, est le stigmate d'une guerre économique latente et silencieuse, celle opposant les États-Unis à la Chine. Les médias occidentaux n'hésitent pas à vilipender la marchandise chinoise étiquetée comme dangereuse, jugée de mauvaise qualité, pointant un code du travail sacrifié à l'autel de la rentabilité ou encore dernièrement accusant la Chine d'espionnage avec le robot « Monsieur cuisine » de Silvercrest vendu par Lidl en France.

L'entreprise Huawei a subi le même genre de procédés en 2019 mais avec l'outil politique puisque la filiale américaine de Huawei a été la cible de sanctions. En effet l'administration Trump a contraint Google à mettre un terme à la licence Android de Huawei.

Qu'importe ce que nos médias écrivent au sujet de la Chine, cette nation possède une culture multi-millénaire et une histoire d'une richesse infinie mais difficilement accessible contrairement à celle des États-Unis dont la culture est celle du nihilisme jalonnée par une courte histoire profondément marquée par un génocide et l'esclavagisme. La Chine a connu l'influence de Confucius quand les États-Unis ont semé la terreur et la confusion.

Dorénavant la propagande américaine déclare que le réseau Tiktok est submergé de pédophiles, allant jusqu'à mettre en garde les parents. Or cette information est absurde au regard des faits voire proprement mensongère jusqu'à preuve du contraire. Notons que ni internet ni le darkweb ne sont de conception chinoise, ils sont tous deux issus d'une application militaire américaine.1 La problématique est ailleurs car les applications ne sont pas la source du problème, même si nous allons voir que certaines d'entre elles sont bien plus dangereuses que Tiktok. L'accès libre à internet, dans un parfait anonymat, permet de libérer n'importe quel démon de ses chaînes.

J'avais déjà parcouru la plate-forme TikTok pour la comparer à la concurrence : Twitter, Snapchat, Tumblr, Youtube, Facebook ou encore Instagram. Or toutes ces applications fonctionnent avec la même ergonomie incluant la possibilité d'échanger des messages en public et/ou en privé. C'est la base même du fonctionnement d'internet, échanger des informations. Potentiellement, toutes ces applications représentent un danger pour les mineurs dès lors qu'ils peuvent être sollicités par n'importe qui.2 En effet le réel problème est l'accès non réglementé à internet. Concernant les mineurs, certaines applications sont plus prisés par les pédophiles, et ce n'est pas le cas de Tiktok.

Pour les sceptiques, nul besoin de s'inscrire sur Twitter pour voir un contenu explicite, rendez-vous sur le hashtag #nsfw qui viole la loi française en diffusant un contenu Hentai/Lolicon.3 C'est un fait, non pas une affabulation portée par les pro-Tiktok ou les anti-Twitter.

La majorité des gens, moi inclus, ont besoin d'expérimenter par eux-même la réalité plutôt que de se fier aux boniments d'un inconnu. Alors n'hésitez pas à cliquer sur ce lien vers le hashtag #nsfw qui vous mène directement à un contenu très diversifié dans le domaine de l'obscénité sur Twitter. Je rappelle à nouveau que la promotion des sexualités déviantes, de la pornographie et de la prostitution ont une place prépondérante sur Twitter.


Rien de tel chez le chinois Tiktok, largement surclassé par l'Oncle Sam parent de l'industrie du sexe et du kinseyisme, intrinsèquement de la sexologie.4

Un article de Forbes France publié en 2019 alerte sur les dangers de Tiktok ainsi qu'un article de BFMTV publié fin 2018 qui vient corroborer la légende selon laquelle Tiktok serait « un refuge pour prédateurs sexuels ». Aucun élément probant n'est fourni par le journaliste pour appuyer cette accusation. Rien. De mon côté j'ai pu établir une liste de 300 comptes sur Twitter faisant l'apologie ou la promotion de la pédophilie. Sans compter les hashtags/comptes outrageant évoquant sans détour la pornographie, la prostitution virtuelle, la pédophilie, la zoophilie ou encore la nécrophilie. Ou plus simplement des photos de profil représentant des parties génitales violant le règlement de Twitter. Ainsi le problème serait le chinois Tiktok mais pas l'américain Twitter, un comble au regard de la réalité.

L'article de BFMTV est inconséquent et tourne clairement au ridicule en offrant aux lecteurs un lien internet vers une vidéo Youtube qui évoque « un réseau pédophile sur Tiktok ». Vue plus de 3 millions de fois, cette vidéo dure 13 minutes débitant un flot de poncifs d'une banalité affligeante.5 Voici donc un youtubeur qui découvre « l'hypersexualisation des enfants », il n'a sans doute jamais entendu parlé de Brooke Shields posant nue à l'age de 10 ans pour Playboy ? Nue, j'insiste, pas habillée comme sur Tiktok, et c'était en 1976.

Finalement, l'essentiel de sa critique porte sur les échanges privés alors autant critiquer l'ensemble du réseau internet mais pour cela il faut des connaissances et un certain courage. Cet énième youtubeur en est totalement dépourvu comme tant d'autres qui prétendent « informer » alors qu'il pollue le réseau. Que de propos subjectifs et de banalités indigentes. Faut-il citer les chats d'AOL, Caramail, la messagerie instantanée MSN, les premiers blogs et les forums PHPBB qui sont toujours utilisés et qui furent des précurseurs en terme d'échanges de données ? La vraie problématique est ailleurs, l'interdiction aux mineurs d'accéder à internet doit être sérieusement réfléchie notamment l'anonymat. Pour les réfractaires, il faudrait démontrer qu'internet est un apport constructif pour l'enfant qui a pu s'en passer durant 2.000 ans sans être aussi sot que la génération actuelle. A l'instar du téléphone mobile, c'est une porte ouverte aux scénarios qui vont suivre.


Finalement cette vidéo Youtube citée par BFMTV est l'illustration parfaite d'une génération ignorante et/ou soumise à la pensée dominante et incapable de s'en extraire. Non TikTok ne représente pas un plus grand danger pour les mineurs que les autres plate-formes citées précédemment. La critique sélective est la marque des manipulateurs ou des borgnes. Pourquoi s'attarder sur le seul TikTok ? Le pire, au visionnage de cette vidéo, est que les supposés profils qui dérangent ce youtubeur sont ceux des occidentaux...

Ainsi le réseau TikTok chinois est infesté par des pervers occidentaux à l'instar de tous les autres réseaux sociaux et globalement du réseau internet comme démontré dans Twitter : la face immergée de la cyber-pédophilie. Exception faite de quelques nations du continent asiatique comme la Thaïlande ou les Philippines, l'essentiel du trafic pédopornographique incluant l'exploitation sexuelle de mineur(e)s passent par le continent américain et européen. Personnellement je n'ai rien trouvé de singulièrement suspect dans les vidéos ou dans l'espace dédié aux commentaires sur TikTok, rien qui permettent d'affirmer qu'il est pire que ses concurrents. Bien au contraire, le réseau social chinois TikTok, des images, un voyage... est même bigrement divertissant et parfois bluffant par les talents exposés et leur inventivité : maquillage, chorégraphie, humour, des montages vidéos surprenants voire ludiques, faisant voyager dans tous les pays du monde. Oui cette application a le mérite de vous faire visiter la planète entière sans bouger un orteil, de la France aux USA à la Chine en passant par la Turquie et les pays du Golfe... Tiktok ne fait pas de politique, ne fait pas la promotion de la pédophilie, je n'ai vu aucune annonce en rapport avec la prostitution par photos, vidéos, webcams ou rencontres réelles, et aucune pornographie.

A contrario, le concurrent Twitter est une vraie déchetterie, une usine à propagande qui prétend lutter contre la haine pour mieux fabriquer le consentement de l'opinion publique par le lissage des tweets. Les esprits autoritaires et fragiles qui ont produit pareille fadaise sont incapables de supporter un quelconque vent contraire, susceptible de déplacer leur mèche bien ordonnée. Twitter excelle dans la production des futurs cancres, incapables de débattre, de défendre une opinion, juste capable d'entendre le même son de cloche. Aujourd'hui, s'il existe une discrimination qui n'est pas estimée à sa juste valeur, il s'agit de la discrimination intellectuelle car la vérité factuelle a bien du mal à faire son chemin.

Un gimmick musical entraînant posé sur de courtes vidéos détonantes basées sur des challenges, le tiktokeur qui reçoit le plus de votes remporte le challenge et gagne en popularité. Voilà Tiktok. Exemple : #bottlecapchallenge. Tiktok n'est pas ce « réseau pédophile » que nos médias dominants décrivent mais une application largement utilisée et qui dérange les puissances occidentales par son originalité. Sans doute que les chinois utilisent les mêmes procédés de collecte d'informations que les Etats-Unis, oui l'espionnage n'est pas un mythe car il est généralisé à l'échelle planétaire.


Si Tiktok a été interdit/limité dans certains pays Twitter le fut également mais c'est Facebook qui décroche la timbale sous la forme d'une amende de 5 milliards de dollars. La seule application chinoise qui pose un réel danger est LiveMe, utilisée par les pédophiles pour s'entretenir en privé via vidéos mais c'est Tiktok, une belle réussite, qui est la cible des médias occidentaux.

Je pense avoir démontré que Twitter est bien plus dangereux que Tiktok, idem pour Facebook, et je vais maintenant enfoncer le clou dans le billot pour clore le débat. Notons que Tiktok n'a aucune portée politique, ce n'est que du divertissement, contrairement aux contenus de Twitter, calibrés pour endoctriner les masses.


Internet, le vrai et l'unique danger

Le Project Safe Childhood (PSC) soutenu par le département de la justice américain n'a aucun lien avec toutes les organisations pédophiles que j'ai pu évoquer tout au long de mon blog, et aucune relation avec la doctrine kinseyiste. De plus leurs actions se matérialisent par de multiples arrestations et condamnations pour possession, réalisation, production de pédopornographie, corruption de mineur(e) ou abus sexuels sur mineur(e). Les efforts de lutte du PSC contre la pédophilie sont concentrés uniquement sur le terrain virtuel.


Les moyens employés par les pédophiles pour trouver des proies sont les applications utilisées pour communiquer à distance et/ou permettant d'échanger des fichiers telles que Skype, Discord, Snapchat, Instagram, des sites pour prendre des contacts ou diffuser de la propagande comme sur Twitter ou Facebook. Nulle trace de Tiktok.

De plus, la plupart des gens naviguent à travers internet via Google pour Microsoft ou bien Safari pour Apple. Cependant il existe des alternatives offrant un contenu proprement horrifiant. Il suffit pour cela de se rendre sur le site de TOR pour télécharger un autre navigateur,6 c'est la fameuse face cachée du net que certaines personnes connaissent déjà sous le nom de « darkweb ».

Mention spéciale au darkweb, l'horreur absolue qui pourrait désarçonner n'importe quel esprit mature et responsable. Nous pouvons être certain qu'un adolescent avec un ordinateur va se rendre dans ce genre d'endroit car la curiosité est partie intégrante de la nature humaine et de son développement personnel.

Jonathan Johnson, 27 ans, arrêté en 2013, fut le principal administrateur d'un site pédopornographique accessible à travers le darkweb entre 2012 et 2013. Ce site enregistrait 27.000 membres et mettait à leur disposition 2.000 vidéos pornographiques mettant en scène des mineurs. Ce réseau concerna 251 victimes réparties dans 39 états américains et 5 pays différents.7Quatorze personnes ont été condamné et la justice a saisi 40 terabytes de données pour analyse, soit l'équivalent de 8.000 DVDs.

Michael Eller, 67 ans, marié et récidiviste, condamné en 2013 à 14 ans de prison pour avoir réalisé, scénarisé et produit des films pédopornographiques par le biais de Skype via les Philippines. Il payait des adultes 30 dollars par le biais de Paypal pour violer des mineurs et diffusait le live à travers Skype.

Geoffrey Crossland, 70 ans, condamné en 2019 à 12 ans de prison pour possession de 2,2 millions d'images pédopornographiques dont de la zoophilie, et pour détention d'un arsenal d'armes. Cela nous permet de constater l'étendue de la catastrophe puisque 2,2 millions d'images circulant sur le réseau internet est déjà une quantité importante, incluant 34.000 images de la catégorie A, la pire !8

Les condamnations qui vont suivre proviennent directement du site du département de la Justice des Etats-Unis, rubrique Project Safe Childhood (2006). Ces condamnations sont très nombreuses, dépassant des milliers sur une période de neuf ans. La liste qui va suivre n'est donc qu'un échantillon de déviants sexuels qui rodent sur le darkweb, Twitter, Facebook et aussi sur les jeux vidéos en ligne comme Clash of Clans selon les divers communiqués de presse9 diffusés sur le site du département de la Justice des Etats-Unis.


Un réseau de pédophile sur le darkweb, Montri Salangam condamné à 146 ans de prison en Thaïlande et Ruecha Tokputza à 40 ans de prison en Australie. La plus jeune victime de Ruecha Tokputza avait seulement 15 mois. Ce réseau comportait 63.000 utilisateurs à travers le monde. L'affaire vient d'avoir un retentissement en France le 18 juillet 2019 dans une brève AFP, un homme de 28 ans a été arrêté. Il possédait « des centaines de milliers d'images pédophiles dont certaines de la nécrophilie ».10 L'homme dont l'identité est protégée a été mis en examen pour « participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un crime", "viols et agressions sexuelles sur mineurs de 15 ans", "détention, diffusion, enregistrement et fixation, captation d'images pédopornographiques", "consultation habituelle de sites pédopornographiques" et "atteinte à l'intimité de la vie privée par captation d'images" ».

Le site Dreamboard était accessible uniquement avec un mot de passe, c'est le principe de base de n'importe quel forum PHPBB. Il s'agissait d'un réseau d'échanges pédopornographiques verrouillés dont l'entrée s'effectuait après validation par mail auprès de l'administrateur du site selon les critères qu'il avait fixé. David Ettlinger, aka « ee1 », 35 ans, a été condamné à 45 ans de prison dans le Massachusetts en 2013, dans le cadre de l'affaire Dreamboard.11 Un producteur kényan de films pédopornographiques, Brian Musomba Maweu, 52 ans, condamné à vie après son extradition vers les Etats-Unis. Il était un membre « Super VIP » du forum Dreamboard. Ce statut signifiait qu'il était un membre proéminent du forum et un producteur de pédopornographie.

Une autre histoire sordide, celle d'un couple pédophile australien ayant adopté un enfant via une mère-porteuse russe en 2005. Ils ont ensuite violé leur enfant, filmant leurs exactions, dans le but d'exploiter sexuellement leur petit garçon puis le prostituer au plus offrant durant six années. En 2013 Peter Truong et Mark Newton ont été respectivement condamné à 30 et 40 ans de prison aux Etats-Unis. Ils diffusaient leur matériel obscène et proposaient leur enfant comme un objet sexuel au sein d'un réseau de pédopornographie connu sous le nom de « Tail of the Dragon », actif entre 2000 et 2012. Les informations recueillies au cours de l'enquête conduiront à la condamnation en 2014 de onze américains dont John D. Gries, 48 ans, New-York, et James McCullars, 56 ans, Alabama.12

The Lost Boy Bulletin Board fut un forum du darkweb dédié aux hommes aimant les jeunes garçons. Une fois validé, le nouveau membre devait quotidiennement partager du matériel pédopornographique pour conserver sa position au sein du forum. Andrew Neil Scott, 31 ans, Michigan, a été condamné en 2010 à 30 ans de prison.13 Voici un commentaire sur cette affaire de Steven Martinez, directeur adjoint du bureau du FBI de Los Angeles :

« The Lost Boy case represents a global subculture that exists for the purpose of trading of child pornography and other tools used to sexually exploit children. The FBI and our partners in Los Angeles and globally will continue to work together to identify these networks and to pursue charges against those who abuse children ».

Le forum internet Country Lounge (2006-2008), George Sell, 70 ans, et Terry Lee Nolley, 47 ans, ont tous deux plaidé coupable en 2012, dans le Maryland, pour la gestion de ce forum pédopornographique.

Le forum Kingdom of Future Dreams (KOFD) 2009-2012, géré par Paul Wencewicz, 49 ans, Montana, condamné en 2014 à 18 ans de prison.


Le site Dark Moon créé en 2011, l'un de ses membres, David Woods, 38 ans, New-York, condamné en 2015 à 15 ans de prison pour avoir participé à ce forum pédopornographique. Des membres du site Dark Moon appartenait également au site KOFD.

Le site Playpen fut créé au mois d'août 201414 sur le darkweb et possédait 150.000 utilisateurs. Il a entraîné plusieurs condamnations dont celle de son créateur Steven W. Chase, 58 ans, Floride, condamné en 2017 à 30 ans de prison pour la gestion de ce réseau pédophile. Également deux administrateurs furent condamnés à 20 ans de prison, Michael Fluckiger, 46 ans, Indiana, et David Browning, 47 ans, Kentucky. Enfin plusieurs membres du forum Playpen ayant téléchargé ou diffusé du contenu pédopornographique furent condamnés à des peines de prison : Paul Hubbard, 27 ans, Connecticut, condamné en 2016 à 18 mois de prison, James Paroline, 28 ans, New Jersey, un enseignant condamné en 2017 à 8 ans de prison. Daryl Glenn Pawlak, 39 ans, Texas, condamné en 2017 à 17 ans de prison. Timothy J. Allen, 36 ans, Connecticut, condamné en 2017 à 2 ans de prison. Edward Joseph Matish III, 25 ans, New-York, condamné en 2017 à 3 ans de prison. Braman Benjamin Broy, 22 ans, Indiana, condamné en 2017 à 5 ans de prison. Jason Sebastian Sparks, 29 ans, Californie, condamné en 2017 à 14 ans de prison. Richard Lueck, 62 ans, Floride, condamné en 2017 à 12 ans de prison. Thomas Gene Duncan, Oregon, condamné en 2017 à 25 ans de prison. Carl Jack Hall, 51 ans, Caroline du Nord, condamné en 2018 à 10 ans de prison. Steven Horton, 40 ans, Iowa, condamné en 2018 à 7 ans de prison.15 Beau Croghan, 36 ans, Iowa, condamné en 2018 à 9 ans de prison. Kevin Safford, 33 ans, New-York, condamné en 2018 à 24 mois de prison. Brian Napier, 35 ans, New-York, condamné en 2018 à 36 mois de prison. Michael Bauer, 37 ans, Connecticut, condamné en 2018 à 35 mois de prison. Jon T. Wilkins, 39 ans, Virginie, banquier, en attente de sa condamnation. Andrew Workman, 26 ans, Colorado, condamné en 2018 à 8 ans de prison.


Le site Padlet, l'utilisateur Michael Brewer, 37 ans, Nevada, a reconnu les faits de possession de matériel pédopornographique, condamné à 17 ans de prison en 2015.

Emilio Morales, 29 ans, condamné en 2019 à 14 ans de prison pour corruption de mineur et incitation à produire de la pédopornographie en Californie. L'approche fut effectuée à travers le jeu vidéo en ligne Clash of Clans puis via Kik messenger.16

Thomas W. Almberg, 50 ans, Virginie, pompier, condamné en 2017 à 10 ans de prison pour corruption de mineur. Sa proie il l'a également trouvé dans le jeu vidéo en ligne Clash of Clans.

Keenen G. Russell, 24 ans, Nebraska, condamné en 2019 à la peine de 6 ans et demi de prison pour avoir diffusé du contenu pédopornographique sur Twitter.

Joshua P. Breckel, 21 ans, Illinois, utilisait Facebook, Instagram, LiveMe,17 Kik et Snapchat pour trouver des proies. Il a réussi à faire dénuder des mineures en les manipulant par les sentiments, en les payant ou en les menaçant par le chantage. La plus jeune avait 10 ans. Il a été condamné en 2019 à 35 ans de prison.

Robert Dudukovich, 25 ans, Ohio, utilisait Kik messenger pour échanger de la pédopornographie, il est susceptible d'être condamné entre 5 et 20 ans de prison fin 2019.

Nikko Adolfo Perez, 27 ans, Californie, il utilisait Instagram, Skype, Kik, Discord, Snapchat, et LiveMe pour satisfaire ses pulsions déviantes. Il a été condamné à 40 ans de prison en 2019.

Danny Zimmerman, 43 ans, Washington, déjà condamné pour agression sexuelle sur mineur en 1996, en 2016 il écope de 10 ans de prison pour diffusion d'images pédopornographiques via Twitter.

Mark Alan Stoneking, 40 ans, Nevada, a diffusé du contenu pédopornographique sur Twitter, conduisant finalement les forces de police à une saisie à son domicile, découvrant ainsi 600 vidéos et 200.000 photos à caractère pédopornographique. Il a été condamné à 11 ans de prison en 2018.

Matthew Allen Hayes, 35 ans, Floride, a diffusé du contenu pédopornographique sur Twitter, condamné à 21 ans de prison en 2017.

Joshua A. Haskins, 42 ans, Kansas, condamné en 2018 à 12 ans de prison pour diffusion d'images pédopornographiques via Twitter et tentative de corruption sur un mineur de 12 ans.

Nathan Kelley, 22 ans, Virginie, condamné en 2019 à 6 ans de prison pour possession et diffusion d'images pédopornographiques via Twitter.

Kandel Markie Whiting, 35 ans, Floride, condamné en 2015 à 7 ans de prison pour avoir diffusé du contenu pédopornographie à l'aide de Twitter et Kik messenger.

Joe Edward Cummings, 37 ans, Texas, condamné en 2015 à 12 ans de prison pour diffusion de matériel pornographique notamment via Twitter.

James Robert Loper, 42 ans, Arkansas, condamné en 2017 à 27 ans de prison pour possession et détention d'images pédopornographiques qu'il diffusait et se procurait via Twitter.

Aaron M. Quackenbush, 27 ans, Nevada, condamné en 2018 à 7 ans de prison pour possession et diffusion de matériel pédopornographique via Twitter.

Danny Paul Cummings, 47 ans, Arkansas, condamné en 2017 à 7 ans de prison pour diffusion de matériel pédopornographique. Il utilisait Twitter et Kik messenger.

Ryan Lannen, 34 ans, Alaska, condamné en 2016 à 6 ans de prison pour diffusion de matériel pédopornographique via Twitter et Kik messenger.

Scott Brian Griffith, 54 ans, Illinois, condamné en 2018 à 20 ans de prison pour possession, échange et diffusion de matériel pédopornographique. Il utilisait de multiples comptes sur Twitter.

Anton Martynenko, 33 ans, condamné en 2016 à 38 ans de prison pour avoir sollicité sexuellement 150 mineurs entre 2011 et 2015 via des réseaux sociaux.

Jay Leavitt, 27 ans, Alaska, condamné en 2017 à 20 ans de prison pour avoir téléchargé du contenu pédopornographique via Twitter.

Francisco Turrubiartes, 27 ans, Texas, condamné en 2017 à 20 ans de prison. Ses outils Facebook et Twitter.

Anthony Weiner, 53 ans, New-York, politicien américain, condamné en 2017 à 21 mois de prison pour corruption de mineur. Pour communiquer avec sa victime il utilisa les applications Twitter, Facebook, Skype, Kik, Confide et Snapchat.

Howard Christopher Melton, 36 ans, condamné en 2017 à 6 ans de prison pour avoir diffusé du matériel pédopornographique via Twitter.


Les peines affichées ci-dessus sont exemplaires mais elles dépendent à la fois du casier judiciaire et du niveau de coopération de la personne mise en cause. L'exemplarité des condamnations fixées par la justice américaine est censée aussi dissuader quiconque de faire l'apologie de la corruption de mineur(e) et des abus sexuels sur mineur(e) à travers internet et la pédopornographie.18 Avec un tel contexte il n'est pas surprenant d'entendre des personnes soutenir la mise en place de l'éducation sexuelle dans nos écoles sauf que la problématique est une nouvelle fois inversée. L'accès aux mobiles et à internet doit être légiféré en vertu de la protection de l'enfance.

Certes, pour dénoncer les violations de son règlement relatif à l'exploitation sexuelle infantile, Twitter a transmis des signalements à l'association américaine NCMEC via leur lien prévu à cet effet : https://report.cybertip.org/. La société Twitter peut ainsi se targuer de lutter contre la prolifération du contenu pédopornographique. Mais cette posture est paradoxale puisque le réseau social Twitter permet l'accès à leur plate-forme (hors-de-contrôle) à des mineurs de 13 ans, tout en laissant des pédophiles revendiqués exprimer leurs pulsions déviantes et diffuser leur propagande voire pire en privé, tout en autorisant la prostitution et la pornographie sous toute ses formes.

Le défi est lancé aux journalistes et autres youtubeurs en herbe, trouver autant d'affaires impliquant Tiktok et la pédophilie que la liste présentée ci-dessus qui représente déjà plus d'une cinquantaine de prévenus. Au travail messieurs mesdames les « journalistes », à vos arguments ou continuer à faire de la basse propagande, méprisant l'intelligence de votre audience.


Frank D.


1ARPANET = internet. Le darkweb TOR a été développé par le Naval Research Laboratory de l'armée amériaine.

2Images, vidéos, corruption de mineur(e), harcèlement, propositions indécentes, rendez-vous, agression sexuelle puis chantage, harcèlement...

3Et de nombreux autres hashtags menant vers d'autres contenus de plus en plus scabreux et explicites...

4Ajoutons à Alfred Kinsey, Playboy, Masters and Johnson et le docteur John Money, aucune nation ne peut se targuer d'avoir autant travailler le sujet de la sexologie depuis le 20ème siècle.

5 Une vidéo produite entre les mois de juillet et novembre 2018. LMPC15 – La face cachée de Tiktok.

6Il existe aussi I2P ou Freenet.

7Autres suspects Vittorio Francesco Gonzalez-Castillo, Daniel Nolan Devor 15 ans de prison, John C. Foster, Aung Gaw (alias Michael Gaw), Sean Jabbar, Christopher Jamieson 8 ans de prison, Andrew Korpal, Nicholas Saine, Christopher Schwab, Stanley Zdon III, Roy Naim, Minh Vi Thong, Michael Eales.

>> Operation Round Table et Predator.

8Images impliquant un acte de pénétration sexuelle ou/et impliquant une activité sexuelle avec un animal ou de la violence.

9Plus de 6.000 communiqués de presse sur des arrestations ou des condamnations aux Etats-Unis couvrant la période 2011 / juillet 2019 et concernant la lutte contre la cyber-pédophilie, se matérialisant nécessairement par des passages à l'acte puisque la pédopornographie est l'exploitation sexuelle des mineurs intrinsèquement l'abus sexuel.

10Interpol, Operation Blackwrist 2017. Cette opération a permis de sauver 50 enfants.

11Operation Delego 2009.

12John Edwards, 62, Indianapolis, Thomas Vaughn, 45, Indiana, John Rex Powell, 43, Floride, Donald Printup, 36, New-York, Michael Fredette, 46, New-York, Robert Guillen, 43, Floride, David Bebetu, 51, Californie, Stephen Harvey Dault, 48, Texas, et Rick Ricardo Leon, 53, Virginia.

13Anthony Jasso, 46, musicien en Californie, Justin Lee, 34, Texas, 66 mois de prison, Woodrow Tracy, 68, Californie, 96 mois de prison, David Michael Fagerness, Jeffrey Greenwell, James Criscione, 53, avocat mort avant son procès, Joshua Boras, 33, Michigan, Joseph Hines, 21, Harout Hagop Sarafian, 25, Hollywood, Christopher Klein, 46, Ohio, Ryan Hawthorne, 27, Caroline du Sud, Jason Morris, 45, Oregon, Jonathon Sadduth, 21, Illinois, Futoshi Tachino, 31, Canada, Billy Wade Carroll, 50, Ohio, Joseph Tierney, Boston.

14Fermé par le FBI au mois de mars 2015.

15Operation Pacifier.

16Similaire à Whatsapp.

17Application chinoise implantée en 2016 et permettant la diffusion en direct d'un live-streaming par l'utilisateur tout en recevant des commentaires durant le direct. Cette application est en revanche singulièrement plus dangereuse que Tiktok.

18Un fichier pédopornographique est une image ou une vidéo impliquant l'exploitation sexuelle d'un enfant.

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