Tiktok contre Twitter ou le danger inhérent à internet
La prodigalité de
la propagande occidentale à l'attention des produits fabriqués par
la Chine, similaires à ceux des américains et vice-versa, est le
stigmate d'une guerre économique latente et silencieuse, celle
opposant les États-Unis à la Chine. Les médias occidentaux
n'hésitent pas à vilipender la marchandise chinoise étiquetée
comme dangereuse, jugée de mauvaise qualité, pointant un code du
travail sacrifié à l'autel de la rentabilité ou encore
dernièrement accusant la Chine d'espionnage avec le robot « Monsieur
cuisine » de Silvercrest
vendu par Lidl en
France.
L'entreprise
Huawei a subi le même genre de procédés en 2019 mais avec
l'outil politique puisque la filiale américaine de Huawei a
été la cible de sanctions. En effet l'administration Trump a contraint
Google à mettre un terme à la licence Android de
Huawei.
Qu'importe
ce que nos médias écrivent au sujet de la Chine, cette nation
possède une culture multi-millénaire et une histoire d'une richesse
infinie mais difficilement accessible contrairement à celle des
États-Unis dont la culture est celle du nihilisme jalonnée par une
courte histoire profondément marquée par un génocide et
l'esclavagisme. La Chine a connu l'influence de Confucius quand les
États-Unis ont semé la terreur et la confusion.
Dorénavant
la propagande américaine déclare que le réseau Tiktok est
submergé de pédophiles, allant jusqu'à mettre en garde les parents. Or cette information est absurde au regard des faits voire proprement
mensongère jusqu'à preuve du contraire.
Notons
que ni internet ni le darkweb ne sont de conception chinoise, ils
sont tous deux issus d'une application militaire américaine.1
La problématique est ailleurs car les applications ne sont pas la
source du problème, même si nous allons voir que certaines d'entre
elles sont bien plus dangereuses que Tiktok.
L'accès libre à internet, dans un parfait anonymat, permet de
libérer n'importe quel démon de ses chaînes.
J'avais
déjà parcouru la
plate-forme TikTok
pour la comparer à la concurrence : Twitter,
Snapchat,
Tumblr,
Youtube,
Facebook
ou encore Instagram.
Or toutes ces applications fonctionnent avec la même ergonomie
incluant la possibilité d'échanger des messages en public et/ou en
privé. C'est la base même du fonctionnement d'internet, échanger
des informations. Potentiellement, toutes ces applications
représentent un danger pour les mineurs dès lors qu'ils peuvent
être sollicités par n'importe qui.2
En effet le réel problème est l'accès non réglementé à
internet. Concernant les mineurs, certaines applications sont plus
prisés par les pédophiles, et ce n'est pas le cas de Tiktok.
Pour
les sceptiques, nul besoin de s'inscrire sur Twitter pour voir
un contenu explicite, rendez-vous sur le hashtag #nsfw
qui viole la loi française en diffusant un contenu Hentai/Lolicon.3
C'est un fait, non pas une affabulation portée par les pro-Tiktok ou
les anti-Twitter.
La
majorité des gens, moi inclus, ont besoin d'expérimenter par
eux-même la réalité plutôt que de se fier aux boniments d'un
inconnu. Alors n'hésitez pas à cliquer sur ce lien vers le hashtag #nsfw
qui vous mène directement à un contenu très diversifié dans le
domaine de l'obscénité sur Twitter. Je
rappelle à nouveau que la promotion des sexualités déviantes, de
la pornographie et de la prostitution ont une place prépondérante
sur Twitter.
Rien
de tel chez le chinois Tiktok, largement surclassé par
l'Oncle Sam parent de l'industrie du sexe et du kinseyisme,
intrinsèquement de la sexologie.4
Un
article
de Forbes France publié en 2019 alerte sur les dangers de Tiktok
ainsi qu'un article
de BFMTV publié fin 2018 qui vient corroborer la légende selon
laquelle Tiktok
serait
« un refuge pour prédateurs sexuels ».
Aucun élément probant n'est fourni par le journaliste pour appuyer
cette accusation. Rien. De mon côté j'ai pu établir une
liste de 300 comptes sur Twitter
faisant l'apologie ou la promotion de la pédophilie. Sans
compter les hashtags/comptes outrageant évoquant sans détour la
pornographie, la prostitution virtuelle, la pédophilie, la zoophilie
ou encore la nécrophilie. Ou plus simplement des photos de profil
représentant des parties génitales violant le règlement de
Twitter.
Ainsi le problème serait le chinois Tiktok
mais pas l'américain Twitter,
un comble au regard de la réalité.
L'article
de BFMTV est inconséquent et tourne clairement au ridicule en
offrant aux lecteurs un lien internet vers une vidéo Youtube
qui
évoque « un
réseau pédophile sur Tiktok ».
Vue
plus de 3 millions de fois, cette vidéo dure 13 minutes débitant
un flot de poncifs d'une banalité affligeante.5
Voici donc un youtubeur qui découvre « l'hypersexualisation
des enfants »,
il n'a sans doute jamais entendu parlé de Brooke Shields posant nue
à l'age de 10 ans pour Playboy ?
Nue, j'insiste, pas habillée comme sur Tiktok, et c'était en 1976.
Finalement,
l'essentiel de sa critique porte sur les échanges privés alors
autant critiquer l'ensemble du réseau internet mais pour cela il
faut des connaissances et un certain courage. Cet énième youtubeur
en est totalement dépourvu comme tant d'autres qui prétendent
« informer » alors qu'il pollue le réseau. Que de
propos subjectifs et de banalités indigentes. Faut-il citer les
chats d'AOL, Caramail, la messagerie instantanée MSN, les premiers
blogs et les forums PHPBB qui sont toujours utilisés et qui
furent des précurseurs en terme d'échanges de données ? La vraie
problématique est ailleurs, l'interdiction aux mineurs d'accéder à
internet doit être sérieusement réfléchie notamment l'anonymat.
Pour les réfractaires, il faudrait démontrer qu'internet est un
apport constructif pour l'enfant qui a pu s'en passer durant 2.000
ans sans être aussi sot que la génération actuelle. A l'instar du
téléphone mobile, c'est une porte ouverte aux scénarios qui vont suivre.
Finalement cette vidéo Youtube citée par BFMTV est l'illustration parfaite d'une génération ignorante et/ou soumise à la pensée dominante et incapable de s'en extraire. Non TikTok ne représente pas un plus grand danger pour les mineurs que les autres plate-formes citées précédemment. La critique sélective est la marque des manipulateurs ou des borgnes. Pourquoi s'attarder sur le seul TikTok ? Le pire, au visionnage de cette vidéo, est que les supposés profils qui dérangent ce youtubeur sont ceux des occidentaux...
Ainsi
le réseau TikTok
chinois est infesté par des pervers occidentaux à l'instar de tous
les autres réseaux sociaux et globalement du réseau internet comme
démontré dans Twitter :
la face immergée de la cyber-pédophilie.
Exception faite de quelques nations du continent asiatique comme la
Thaïlande ou les Philippines, l'essentiel du trafic pédopornographique
incluant l'exploitation sexuelle de mineur(e)s passent par le
continent américain et européen. Personnellement je n'ai rien
trouvé de singulièrement suspect dans les vidéos ou dans l'espace
dédié aux commentaires sur TikTok,
rien qui permettent d'affirmer qu'il est pire que ses concurrents.
Bien au contraire, le réseau
social chinois TikTok,
des images, un voyage... est même bigrement divertissant et
parfois bluffant par les talents exposés et leur inventivité :
maquillage, chorégraphie, humour, des montages vidéos surprenants
voire ludiques, faisant voyager dans tous les pays du monde. Oui
cette application a le mérite de vous faire visiter la planète
entière sans bouger un orteil, de la France aux USA à la Chine en
passant par la Turquie et les pays du Golfe... Tiktok
ne fait pas de politique, ne fait pas la promotion de la pédophilie,
je n'ai vu aucune annonce en rapport avec la prostitution par photos,
vidéos, webcams ou rencontres réelles, et aucune pornographie.
A
contrario, le concurrent Twitter est une vraie déchetterie,
une usine à propagande qui prétend lutter contre la haine pour
mieux fabriquer le consentement de l'opinion publique par le lissage
des tweets. Les esprits autoritaires et fragiles qui ont produit
pareille fadaise sont incapables de supporter un quelconque vent
contraire, susceptible de déplacer leur mèche bien ordonnée.
Twitter excelle dans la production des futurs cancres,
incapables de débattre, de défendre une opinion, juste capable
d'entendre le même son de cloche. Aujourd'hui, s'il existe une
discrimination qui n'est pas estimée à sa juste valeur, il s'agit
de la discrimination intellectuelle car la vérité factuelle a bien
du mal à faire son chemin.
Un
gimmick musical entraînant posé sur de courtes vidéos détonantes
basées sur des challenges, le tiktokeur qui reçoit le plus de votes remporte le challenge et gagne en popularité. Voilà
Tiktok. Exemple : #bottlecapchallenge.
Tiktok
n'est pas ce « réseau
pédophile »
que nos médias dominants décrivent mais une application largement
utilisée et qui dérange les puissances occidentales par son
originalité. Sans doute que les chinois utilisent les mêmes
procédés de collecte d'informations que les Etats-Unis, oui
l'espionnage n'est pas un mythe car il est généralisé à l'échelle
planétaire.
Si
Tiktok a été interdit/limité dans certains pays Twitter
le fut également mais c'est Facebook qui décroche la timbale
sous la forme d'une amende
de 5 milliards de dollars. La seule application chinoise qui pose
un réel danger est LiveMe, utilisée par les pédophiles pour
s'entretenir en privé via vidéos mais c'est Tiktok, une
belle réussite, qui est la cible des médias occidentaux.
Je pense avoir démontré que Twitter est bien plus dangereux que Tiktok,
idem pour Facebook, et je vais maintenant enfoncer le clou
dans le billot pour clore le débat. Notons que Tiktok n'a
aucune portée politique, ce n'est que du divertissement,
contrairement aux contenus de Twitter, calibrés pour
endoctriner les masses.
Internet, le vrai et l'unique danger
Le
Project Safe Childhood (PSC)
soutenu par le département de la justice américain n'a aucun lien
avec toutes les organisations pédophiles que j'ai pu évoquer tout
au long de mon blog, et aucune relation avec la doctrine kinseyiste.
De plus leurs actions se matérialisent par de multiples arrestations
et condamnations pour possession, réalisation, production de
pédopornographie, corruption de mineur(e) ou abus sexuels sur
mineur(e). Les efforts de lutte du PSC contre la pédophilie sont
concentrés uniquement sur le terrain virtuel.
Les
moyens employés par les pédophiles pour trouver des proies sont les
applications utilisées pour communiquer à distance et/ou permettant
d'échanger des fichiers telles que Skype, Discord,
Snapchat, Instagram, des sites pour prendre des
contacts ou diffuser de la propagande comme sur Twitter ou
Facebook. Nulle trace de Tiktok.
De
plus, la plupart des gens naviguent à travers internet via Google
pour Microsoft ou bien Safari pour Apple.
Cependant il existe des alternatives offrant un contenu proprement
horrifiant. Il suffit pour cela de se rendre sur le
site de TOR pour télécharger un autre navigateur,6
c'est la fameuse face cachée du net que certaines personnes
connaissent déjà sous le nom de « darkweb ».
Mention
spéciale au darkweb, l'horreur absolue qui pourrait désarçonner
n'importe quel esprit mature et responsable. Nous pouvons être
certain qu'un adolescent avec un ordinateur va se rendre dans ce
genre d'endroit car la curiosité est partie intégrante de la nature
humaine et de son développement personnel.
Jonathan
Johnson, 27 ans, arrêté en 2013, fut le principal administrateur
d'un site pédopornographique accessible à travers le darkweb entre
2012 et 2013. Ce site enregistrait 27.000 membres et mettait à leur
disposition 2.000 vidéos pornographiques mettant en scène des
mineurs. Ce réseau concerna 251 victimes réparties dans 39 états
américains et 5 pays différents.7Quatorze
personnes ont été condamné et la justice a saisi 40 terabytes de
données pour analyse, soit l'équivalent de 8.000 DVDs.
Michael
Eller, 67
ans,
marié et récidiviste, condamné
en 2013 à 14 ans de prison pour avoir réalisé, scénarisé et
produit des films pédopornographiques par le biais de Skype
via les Philippines. Il payait des adultes 30 dollars par le biais de Paypal pour violer des
mineurs et diffusait le live à travers Skype.
Geoffrey
Crossland,
70 ans, condamné en 2019 à 12 ans de prison pour possession de 2,2
millions d'images pédopornographiques dont de la zoophilie, et pour
détention d'un arsenal d'armes. Cela nous permet de constater
l'étendue de la catastrophe puisque 2,2 millions d'images circulant
sur le réseau internet est déjà une quantité importante, incluant
34.000 images de la catégorie A, la pire !8
Les
condamnations qui vont suivre proviennent directement du site du
département de la Justice des Etats-Unis, rubrique Project Safe
Childhood (2006). Ces condamnations sont très nombreuses,
dépassant des milliers sur une période de neuf ans. La liste qui va
suivre n'est donc qu'un échantillon de déviants sexuels qui rodent
sur le darkweb, Twitter, Facebook et aussi sur les jeux
vidéos en ligne comme Clash of Clans selon les divers
communiqués de presse9
diffusés sur le
site du département de la Justice des Etats-Unis.
Un
réseau de pédophile sur le darkweb, Montri Salangam condamné à
146 ans de prison en Thaïlande et Ruecha Tokputza à 40 ans de
prison en Australie. La plus jeune victime de Ruecha Tokputza
avait seulement 15 mois. Ce réseau comportait 63.000 utilisateurs à
travers le monde. L'affaire vient d'avoir un retentissement en France
le 18 juillet 2019 dans une brève AFP,
un
homme de
28 ans a été arrêté. Il
possédait « des centaines de
milliers d'images pédophiles dont certaines de la nécrophilie ».10
L'homme dont
l'identité est protégée a été mis
en examen pour « participation à
une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un crime",
"viols et agressions sexuelles sur mineurs de 15 ans",
"détention, diffusion, enregistrement et fixation, captation
d'images pédopornographiques", "consultation habituelle de
sites pédopornographiques" et "atteinte à l'intimité de
la vie privée par captation d'images" ».
Le
site Dreamboard
était
accessible uniquement avec un mot de passe, c'est le principe de base
de n'importe quel forum PHPBB.
Il s'agissait d'un réseau d'échanges pédopornographiques
verrouillés dont l'entrée s'effectuait après validation par mail
auprès de l'administrateur du site selon les critères qu'il avait
fixé. David
Ettlinger, aka « ee1 »,
35 ans, a été condamné à 45 ans de prison dans le Massachusetts
en 2013, dans le cadre de l'affaire Dreamboard.11
Un producteur
kényan de films pédopornographiques,
Brian Musomba Maweu, 52 ans, condamné à vie après son extradition
vers les Etats-Unis. Il était un membre « Super
VIP »
du forum Dreamboard.
Ce statut signifiait qu'il était un membre proéminent du forum et
un producteur de pédopornographie.
Une
autre histoire sordide, celle d'un couple pédophile australien ayant
adopté un enfant via une mère-porteuse russe en 2005. Ils ont
ensuite violé leur enfant, filmant leurs exactions, dans le but
d'exploiter sexuellement leur petit garçon puis le prostituer au
plus offrant durant six années. En 2013 Peter Truong et Mark Newton
ont été respectivement condamné à 30 et 40 ans de prison aux
Etats-Unis. Ils diffusaient leur matériel obscène et proposaient
leur enfant comme un objet sexuel au sein d'un réseau de
pédopornographie connu sous le nom de « Tail
of the Dragon »,
actif entre 2000 et 2012. Les informations recueillies au cours de
l'enquête conduiront à la condamnation
en 2014 de onze américains dont John D. Gries, 48 ans, New-York, et
James McCullars, 56 ans, Alabama.12
The
Lost Boy Bulletin Board fut un forum du darkweb dédié aux hommes aimant les jeunes garçons.
Une fois validé, le nouveau membre devait quotidiennement partager
du matériel pédopornographique pour conserver sa position au sein
du forum. Andrew Neil Scott, 31 ans, Michigan, a été condamné en
2010 à 30 ans de prison.13
Voici un commentaire sur cette affaire de Steven Martinez, directeur
adjoint du bureau du FBI de Los Angeles :
« The
Lost Boy case represents a global subculture that exists for the
purpose of trading of child pornography and other tools used to
sexually exploit children. The FBI and our partners in Los Angeles
and globally will continue to work together to identify these
networks and to pursue charges against those who abuse children ».
Le
forum internet Country
Lounge (2006-2008),
George Sell, 70 ans, et Terry
Lee Nolley, 47 ans, ont tous deux plaidé coupable en 2012, dans
le Maryland, pour la gestion de ce forum pédopornographique.
Le
forum Kingdom
of Future Dreams (KOFD) 2009-2012, géré par Paul
Wencewicz,
49 ans, Montana, condamné en 2014 à 18 ans de prison.
Le
site Dark
Moon créé en 2011, l'un de
ses membres, David Woods, 38 ans, New-York, condamné en 2015 à 15
ans de prison pour avoir participé à ce forum pédopornographique.
Des membres du site Dark Moon
appartenait également au site KOFD.
Le
site Playpen
fut créé au mois d'août 201414
sur le darkweb et possédait
150.000 utilisateurs. Il a entraîné plusieurs condamnations dont
celle de son créateur Steven
W. Chase, 58 ans, Floride, condamné en 2017 à 30 ans de prison
pour la gestion de ce réseau pédophile. Également deux
administrateurs
furent condamnés à 20 ans de prison, Michael Fluckiger, 46 ans,
Indiana, et David Browning, 47 ans, Kentucky. Enfin plusieurs membres
du forum Playpen ayant
téléchargé ou diffusé du contenu pédopornographique furent
condamnés à des peines de prison : Paul
Hubbard, 27 ans, Connecticut, condamné en 2016 à 18 mois de
prison, James
Paroline, 28 ans, New Jersey, un enseignant condamné en 2017 à
8 ans de prison. Daryl
Glenn Pawlak, 39 ans, Texas, condamné en 2017 à 17 ans de
prison. Timothy
J. Allen, 36 ans, Connecticut, condamné en 2017 à 2 ans de
prison. Edward
Joseph Matish III, 25 ans, New-York, condamné en 2017 à 3 ans
de prison. Braman
Benjamin Broy, 22 ans, Indiana, condamné en 2017 à 5 ans de
prison. Jason
Sebastian Sparks, 29 ans, Californie, condamné en 2017 à 14 ans
de prison. Richard
Lueck, 62 ans, Floride, condamné en 2017 à 12 ans de prison.
Thomas
Gene Duncan, Oregon, condamné en 2017 à 25 ans de prison. Carl
Jack Hall, 51 ans, Caroline du Nord, condamné en 2018 à 10 ans
de prison. Steven
Horton, 40 ans, Iowa, condamné en 2018 à 7 ans de prison.15
Beau
Croghan, 36 ans, Iowa, condamné en 2018 à 9 ans de prison.
Kevin
Safford, 33 ans, New-York, condamné en 2018 à 24 mois de
prison. Brian
Napier, 35 ans, New-York, condamné en 2018 à 36 mois de prison.
Michael
Bauer, 37 ans, Connecticut, condamné en 2018 à 35 mois de
prison. Jon
T. Wilkins, 39 ans, Virginie, banquier, en attente de sa
condamnation. Andrew
Workman, 26 ans, Colorado, condamné en 2018 à 8 ans de prison.
Le
site Padlet,
l'utilisateur Michael Brewer, 37
ans, Nevada, a reconnu les faits de possession de matériel
pédopornographique, condamné à 17 ans de prison en 2015.
Emilio
Morales, 29 ans, condamné en 2019 à 14 ans de prison pour
corruption de mineur et incitation à produire de la pédopornographie
en Californie. L'approche fut effectuée à travers le jeu vidéo en
ligne Clash
of Clans
puis via Kik
messenger.16
Thomas
W. Almberg, 50 ans, Virginie, pompier, condamné en 2017 à 10
ans de prison pour corruption de mineur. Sa proie il l'a également
trouvé dans le jeu vidéo en ligne Clash
of Clans.
Keenen
G. Russell, 24 ans, Nebraska, condamné en 2019 à la peine de 6 ans
et demi de prison pour avoir diffusé
du contenu pédopornographique sur Twitter.
Joshua
P. Breckel, 21 ans, Illinois, utilisait Facebook, Instagram,
LiveMe,17
Kik et Snapchat pour trouver des proies. Il a réussi à
faire dénuder des mineures en les manipulant par les sentiments, en
les payant ou en les menaçant par le chantage. La plus jeune avait
10 ans. Il a été condamné en 2019 à 35 ans de prison.
Robert
Dudukovich, 25 ans, Ohio, utilisait Kik messenger pour
échanger de la pédopornographie, il est susceptible d'être
condamné entre 5 et 20 ans de prison fin 2019.
Nikko
Adolfo Perez, 27 ans, Californie, il utilisait Instagram,
Skype,
Kik,
Discord,
Snapchat,
et LiveMe
pour satisfaire ses pulsions déviantes. Il a été condamné à 40
ans de prison en 2019.
Danny
Zimmerman, 43 ans, Washington, déjà condamné pour agression
sexuelle sur mineur en 1996, en 2016 il écope de 10 ans de prison
pour diffusion d'images pédopornographiques via Twitter.
Mark
Alan Stoneking, 40 ans, Nevada, a diffusé du contenu
pédopornographique sur Twitter, conduisant finalement les
forces de police à une saisie à son domicile, découvrant ainsi 600
vidéos et 200.000 photos à caractère pédopornographique. Il a été
condamné à 11 ans de prison en 2018.
Matthew
Allen Hayes, 35 ans, Floride, a diffusé du contenu
pédopornographique sur Twitter, condamné à 21 ans de prison
en 2017.
Joshua
A. Haskins, 42 ans, Kansas, condamné en 2018 à 12 ans de prison
pour diffusion d'images pédopornographiques via Twitter et
tentative de corruption sur un mineur de 12 ans.
Nathan
Kelley, 22 ans, Virginie, condamné en 2019 à 6 ans de prison
pour possession et diffusion d'images pédopornographiques via
Twitter.
Kandel
Markie Whiting, 35 ans, Floride, condamné en 2015 à 7 ans de
prison pour avoir diffusé du contenu pédopornographie à l'aide de
Twitter et Kik messenger.
Joe
Edward Cummings, 37 ans, Texas, condamné en 2015 à 12 ans de
prison pour diffusion de matériel pornographique notamment via
Twitter.
James
Robert Loper, 42 ans, Arkansas, condamné en 2017 à 27 ans de
prison pour possession et détention d'images pédopornographiques
qu'il diffusait et se procurait via Twitter.
Aaron
M. Quackenbush, 27 ans, Nevada, condamné en 2018 à 7 ans de
prison pour possession et diffusion de matériel pédopornographique
via Twitter.
Danny
Paul Cummings, 47 ans, Arkansas, condamné en 2017 à 7 ans de
prison pour diffusion de matériel pédopornographique. Il utilisait
Twitter et Kik messenger.
Ryan
Lannen, 34 ans, Alaska, condamné en 2016 à 6 ans de prison pour
diffusion de matériel pédopornographique via Twitter et Kik
messenger.
Scott
Brian Griffith, 54 ans, Illinois, condamné en 2018 à 20 ans de
prison pour possession, échange et diffusion de matériel
pédopornographique. Il utilisait de multiples comptes sur Twitter.
Anton
Martynenko, 33 ans, condamné en 2016 à 38 ans de prison pour
avoir sollicité sexuellement 150 mineurs entre 2011 et 2015 via des
réseaux sociaux.
Jay
Leavitt, 27 ans, Alaska, condamné en 2017 à 20 ans de prison
pour avoir téléchargé du contenu pédopornographique via Twitter.
Francisco
Turrubiartes, 27 ans, Texas, condamné en 2017 à 20 ans de
prison. Ses outils Facebook et Twitter.
Anthony
Weiner, 53 ans, New-York, politicien américain, condamné en
2017 à 21 mois de prison pour corruption de mineur. Pour communiquer
avec sa victime il utilisa les applications Twitter, Facebook,
Skype, Kik, Confide et Snapchat.
Howard
Christopher Melton,
36 ans, condamné en 2017 à 6 ans de prison pour avoir diffusé du
matériel pédopornographique via Twitter.
Les
peines affichées ci-dessus sont exemplaires mais elles dépendent à la fois
du casier judiciaire et du niveau de coopération de la personne mise
en cause. L'exemplarité des condamnations fixées par la justice
américaine est censée aussi dissuader quiconque de faire l'apologie
de la corruption de mineur(e) et des abus sexuels sur mineur(e) à
travers internet et la pédopornographie.18 Avec un tel contexte il n'est pas surprenant d'entendre des personnes soutenir la mise en place de l'éducation sexuelle dans nos écoles sauf que la problématique est une nouvelle fois inversée. L'accès aux mobiles et à internet doit être légiféré en vertu de la protection de l'enfance.
Certes, pour
dénoncer les violations de son règlement relatif à l'exploitation
sexuelle infantile, Twitter
a transmis des signalements à l'association américaine NCMEC via
leur lien prévu à cet effet : https://report.cybertip.org/.
La société Twitter
peut ainsi se targuer de lutter contre la prolifération du contenu
pédopornographique. Mais cette posture est paradoxale puisque le
réseau social Twitter
permet l'accès à leur plate-forme (hors-de-contrôle) à des
mineurs de 13 ans, tout en laissant des pédophiles revendiqués
exprimer leurs pulsions déviantes et diffuser leur propagande voire pire en privé, tout
en autorisant la prostitution et la pornographie sous toute ses
formes.
Le
défi est lancé aux journalistes et autres youtubeurs en herbe,
trouver autant d'affaires impliquant Tiktok et
la pédophilie que la liste présentée ci-dessus qui représente
déjà plus d'une cinquantaine de prévenus. Au travail
messieurs mesdames les « journalistes », à vos
arguments ou continuer à faire de la basse propagande, méprisant
l'intelligence de votre audience.
Frank
D.
1ARPANET = internet. Le
darkweb TOR a été développé par le Naval
Research Laboratory
de l'armée amériaine.
2Images,
vidéos, corruption de mineur(e), harcèlement, propositions
indécentes, rendez-vous, agression sexuelle puis chantage,
harcèlement...
3Et
de nombreux autres hashtags menant vers d'autres contenus de plus en
plus scabreux et explicites...
4Ajoutons
à Alfred Kinsey, Playboy, Masters and Johnson et le docteur John
Money, aucune nation ne peut se targuer d'avoir autant travailler le
sujet de la sexologie depuis le 20ème siècle.
5
Une vidéo produite entre les mois de juillet et novembre 2018.
LMPC15 – La face cachée de Tiktok.
6Il
existe aussi I2P ou Freenet.
7Autres
suspects Vittorio Francesco Gonzalez-Castillo, Daniel
Nolan Devor 15 ans de prison, John C. Foster, Aung Gaw (alias
Michael Gaw), Sean Jabbar, Christopher
Jamieson 8 ans de prison, Andrew Korpal, Nicholas Saine,
Christopher Schwab, Stanley Zdon III, Roy Naim, Minh Vi Thong,
Michael Eales.
>>
Operation Round Table et Predator.
8Images
impliquant un acte de pénétration sexuelle ou/et impliquant une
activité sexuelle avec un animal ou de la violence.
9Plus
de 6.000 communiqués de presse sur des arrestations ou des
condamnations aux Etats-Unis couvrant la période 2011 / juillet
2019 et concernant la lutte contre la cyber-pédophilie, se
matérialisant nécessairement par des passages à l'acte puisque la
pédopornographie est l'exploitation sexuelle des mineurs
intrinsèquement l'abus sexuel.
10Interpol,
Operation
Blackwrist 2017. Cette opération a permis de sauver 50 enfants.
11Operation
Delego 2009.
12John
Edwards, 62, Indianapolis, Thomas Vaughn, 45, Indiana, John
Rex Powell, 43, Floride, Donald Printup, 36, New-York, Michael
Fredette, 46, New-York, Robert Guillen, 43, Floride, David Bebetu,
51, Californie, Stephen Harvey Dault, 48, Texas, et Rick Ricardo
Leon, 53, Virginia.
13Anthony
Jasso, 46, musicien en Californie, Justin Lee, 34, Texas, 66 mois de
prison, Woodrow Tracy, 68, Californie, 96 mois de prison, David
Michael Fagerness, Jeffrey Greenwell, James Criscione, 53, avocat
mort avant son procès, Joshua Boras, 33, Michigan, Joseph Hines,
21, Harout Hagop Sarafian, 25, Hollywood, Christopher Klein, 46,
Ohio, Ryan Hawthorne, 27, Caroline du Sud, Jason Morris, 45, Oregon,
Jonathon Sadduth, 21, Illinois, Futoshi Tachino, 31, Canada, Billy
Wade Carroll, 50, Ohio, Joseph Tierney, Boston.
14Fermé
par le FBI au mois de mars 2015.
15Operation
Pacifier.
16Similaire
à Whatsapp.
17Application
chinoise implantée en 2016 et permettant la diffusion en direct
d'un live-streaming par l'utilisateur tout en recevant des
commentaires durant le direct. Cette application est en revanche
singulièrement plus dangereuse que Tiktok.
18Un
fichier pédopornographique est une image ou une vidéo impliquant
l'exploitation sexuelle d'un enfant.
belle publication. continuer à bloguer.
RépondreSupprimerc'est le meilleur moyen de enregistrer une vidéo tiktok