Assa Traoré relaxée, la gendarmerie exposée par la justice française
La nouvelle égérie de Louboutin, Assa Traoré, a été relaxé des faits de diffamation dont l’accusait trois gendarmes. Rappel, Assa Traoré avait nommément accusé trois gendarmes d'avoir tué son frère, Adama Traoré, lors de son interpellation. En révélant l'identité de ces trois gendarmes, Assa Traoré les expose publiquement à d'éventuelles formes de représailles. Actuellement ces trois gendarmes sont toujours présumés innocents puisque l'affaire Adama est en cours d'instruction.
En dernier recours, les juges ont décidé de priver les trois gendarmes de leur droit à la présomption d'innocence pour privilégier la liberté d'expression d’Assa Traoré. Ainsi l'institution de l'armée française est fragilisée et le droit à la liberté d'expression du citoyen semblerait renforcé. Cependant, depuis la mort de George Floyd, Assa Traoré n'est plus une citoyenne comme les autres, elle est devenue une personne publique à l'échelle internationale en tant que porte parole d'un mouvement antiraciste français. Or ce qui est illégitime en tant que citoyen anonyme l'est tout autant pour une citoyenne dont la voix est diffusée dans l'espace publique et médiatique.
![]() |
Magazine Time, Décembre 2020 |
En effet, les juges ont estimé qu'Assa Traoré était de bonne foi et que sa missive diffusée sur Facebook s'inscrivait dans un cadre plus vaste, celui du militantisme dénonçant le racisme systémique des institutions françaises. Le fameux mythe du racisme systémique français propagé par ces extrémistes racialistes. Notons que la portée du discours d’Assa Traoré était très limitée avant la mort de George Floyd survenue le 25 Mai 2020 aux États-Unis alors que sa lettre infamante publiée sur Facebook est datée au mois de Juillet 2019 et d’autres commentaires sont datés entre le 19 Novembre et le 19 Décembre 2019. Non, personne ne peut écrire ou déclarer qu'un membre des forces de l'ordre a tué un individu si aucun jugement n'a été prononcé. Il s'agit d'une perversion du droit occultant le droit à la présomption d'innocence.
La diffamation est "une allégation ou l'imputation d'un fait qui porte atteinte à l'honneur et à la considération d'une personne. Elle relève d'une procédure spécifique permettant de protéger la liberté d'expression." En ce sens, l'existence du concept de diffamation pose une limite au champ de la liberté d'expression comme le font aussi la loi Gayssot ou le concept d'injures. Assa Traoré affirme que trois gendarmes ont tué son frère or aucun de ces gendarmes n'a été condamné pour ce motif au moment de cette déclaration. Il s'agit d'une allégation portant atteinte à l'honneur de ces gendarmes alors qui sont incontestablement présumés innocents. Assa Traoré est l’incarnation de la mauvaise foi contrairement à ce que prétendent les juges.
Mieux encore les juges ont donné raison à Assa Traoré et à son entourage dont l'occupation favorite est de conspuer les institutions françaises en les accusant de racisme systémique. D'ailleurs, l'islamiste Samir B. Elyes était présent à la barre pour soutenir Assa Traoré. Rappelons les propos de Samir B. Elyes prononcés le 20 Mars dernier à Paris aux côtés d’Assa Traoré.
Les juges ont accordé le bénéfice de la bonne foi à Assa Traoré alors qu'elle ne s'était pas conformée à une précédente décision de la Cour d’Appel la condamnant à retirer les publications visées et à publier la décision de la Cour d’Appel sur son compte Facebook. Il n'en fut rien. Est-ce cela faire preuve de bonne foi ? Alors félicitons le brillant travail de Maître Leila Djebaili, l'avocate d’Assa Traoré, pour cette ode à la mauvaise foi sous couvert de justice.
La prochaine étape sera de baptiser des rues, des avenues, des boulevards au nom d’Adama Traoré, des écoles, des porte-avions et des statues pour ne jamais oublier ce délinquant trafiquant de drogue. En attendant, à suivre le procès aux Assises de Bagui Traoré, un autre membre de la famille d’Assa Traoré, accusé de tentative d'assassinat sur les forces de l'ordre. En conclusion, soulignons encore que les violences policières sont un épiphénomène propagé par les médias et les partisans du racialisme.
Frank D.
Commentaires
Enregistrer un commentaire