Procès Mila ou la fumisterie par excellence

Mila est-elle la seule adolescente à avoir subi un harcèlement en ligne ? Non. Est-ce la première ? Non. Est-elle morte ? Non mais d'autres le sont. Alors pourquoi existe t'il autant d'intérêt autour de cette jeune fille immature et irresponsable ? Mila incarne la femme progressiste, une lesbienne aux cheveux violets, tatouées, piercées, dénuée de vertu ou de moralité. Une athée obscurantiste qui s'attaque à l'Islam honnie depuis le 11 Septembre 2001. Mila est devenu inconsciemment un objet de la politique au service de l'athéisme ou du laïcisme. Elle a vertement blasphémer l’Islam de manière obscène et ostentatoire sur internet. Certes le blasphème est légal en France. Mais que fallait-il attendre comme réactions (conséquences) de la part des musulmans ou d'individus qui n’ont pas intégré la valeur éducative de la tolérance face à l’obscurantisme et aux propos injurieux de Mila ?

Après ses propos stupides, Mila attendait-elle des remerciements ? Des fleurs ? Des cadeaux ? Des poèmes ? Des témoignages d'affection des musulmans ou des pratiquants d'une autre religion ? 

Mila est une énième adolescente esseulée sur internet, diffusant des commentaires, des images ou des vidéos dans l'espoir de devenir populaire. Son profil est similaire à celui d’une partie de la jeunesse actuelle. Mila a réussi son coup à travers un procès mediatisé. Dorénavant elle vit sous "protection policière permanente" comme un chef de l'État. De plus, elle est devenue célèbre car elle passe également à la télévision ou à la radio. Elle a même publié un livre et possède sa propre page sur Wikipedia. Enfin, elle a gagné une somme rondelette via son dernier procès puisque certains coupables ont été condamnés à lui verser des indemnités d’un montant total avoisinant les 20.000 euros, soit 1.500 euros par tête pour le préjudice subi et 1.000 euros par tête pour les frais d'avocats.

L’affaire Mila est-elle un problème lié à la liberté d'expression ou à la protection de l'enfance ? Non, l'histoire de Mila, 16 ans, n’est pas une problématique relevant de la liberté d'expression. En effet, chaque mineur présent sur internet est potentiellement exposé à divers risques comme l’intimidation, la menace, l’injure, le harcèlement ou la corruption de mineur. Sans récupération politique, le débat aurait dû concerner internet et son accessibilité aux mineurs. Autrement dit restreindre l'accès à internet aux mineurs, thématique abordée à plusieurs reprises sur ce blog. Faut-il rappeler qu'internet a émergé du néant grâce à l'industrie pornographique ? Et cela fait déjà plus de 20 ans qu’internet a corrompu les moeurs de notre société en rendant accessible la pornographie aux mineurs. Puis internet est devenu ce réseau d'échange que nos médias apprécient tant nommer "réseaux sociaux". L'arrivée d’internet sur mobile a réorienté toute ou partie de notre sphère sociale vers le virtuel à travers internet. Et pour les enfants, cette emprise est telle que le mobile remplace le doudou et parfois les parents. Aujourd'hui le harcèlement est continuel pour les mineurs victimes de harcèlement puisque nous sommes connectés les uns avec les autres via internet.

A l’exception de Mila, aucune des 11 autres victimes présentées ci-dessous n'avaient affiché des comportements violents ou tenu des propos injurieux pouvant générer de la haine à leur égard. Mais pour nos médias, l'affaire Mila concerne l’islamisme politique menaçant la liberté d'expression. N’y aurait-il aucune problématique en lien avec l’éducation ou la protection de l'enfance en dépit des dramatiques faits divers énoncés ci-dessous ? Ces 11 enfants réclamaient simplement le droit de vivre leur scolarité paisiblement tandis que Mila revendique le droit de déblatérer des injures sans que personne ne puisse lui rendre la pareille. Ainsi Mila, une adolescente, a le droit de stigmatiser tous les musulmans en répondant par un amalgame à un internaute anonyme qui n'a pas apprécié d'être refoulé par une "lesbienne" athée.  

  1. Marion Fraisse, 13 ans, harcèlement scolaire et cyber-harcèlement via Facebook, suicide, 2013.
  2. Matteo Bruno, 13 ans, harcèlement scolaire et cyber-harcèlement, suicide, 2013.
  3. Alexandre, 14 ans, harcèlement scolaire et cyber-harcèlement via Facebook, suicide, 2013.
  4. Mélina Dangelo, 13 ans, harcèlement scolaire et cyber-harcèlement via le site ASK, suicide, 2015.
  5. Juliette, 15 ans, cyber-harcèlement via Facebook, suicide, 2016.
  6. Christopher, 16 ans, harcèlement scolaire et cyber-harcèlement via Snapchat, suicide, 2017.
  7. Thybault, 12 ans, harcèlement scolaire et cyber-harcèlement (happy slapping), suicide, 2018.
  8. Évaëlle, 11 ans, harcèlement scolaire et cyber-harcèlement, suicide, 2019.
  9. Mila, 16 ans, cyber-harcèlement, Instagram et Twitter, 2020.
  10. Maëlle, 14 ans, harcèlement scolaire et cyber-harcèlement, suicide, 2020.
  11. Alisha, 14 ans, harcèlement scolaire et cyber-harcèlement via Snapchat, battue par des camarades de classe et jetée dans la Seine, assassinat, 2021.
  12. Marjorie, 17 ans, cyber-harcèlement via Snapchat, assassinat, 2021.

Parmi ces 12 histoires, 11 sont ancrées dans la réalité avec une continuité dans le virtuel. Contrairement à Mila qui n'a eu aucun contact réel et physique avec ses "harceleurs".

Nous aurons appris grâce à Mila que l’injure gratuite est une forme de liberté d'expression convenable et encouragée par l'élite. Le blasphème qui n'est plus condamnable depuis 1881 est dorénavant protégé par la liberté d'expression. Le blasphème est une injure visant la religion, ça n'est en aucun cas un mode d’expression honorable, vertueux et pertinent. Sans doute Mila a t-elle besoin d'une sensibilisation à la théologie et au respect d’autrui car injurier Dieu (Allah) publiquement et à plusieurs reprises n'est en aucun cas une preuve d’altruisme. De nos jours, le sacré est incarné par des individus comme Mila, les valeurs sont évidemment inversées, elle est intouchable et déifiée comme une icône par les médias.


Rappel des faits et analyse 

Le 18 Janvier 2020, Mila diffuse un live sur Instagram pour converser avec ses abonnés en ligne, soit environ 30 personnes. Elle évoquait sa nouvelle couleur de cheveux quand l'un de ses abonnés commença à la draguer "lourdement". Elle refusa ses avances. Puis, une autre personne lui posa une question au sujet de ses préférences sexuelles. Elle lui répondit qu'elle était lesbienne. Durant leur échange, elle souligna qu'elle n'aima pas particulièrement les "rebeus" et les "noirs". Le séducteur éconduit revint alors à la charge pour insulter Mila en mentionnant Allah. Cette dernière lui répondit en exprimant son aversion envers les religions dont l’Islam. Cela aura pour effet d'attiser la violence des propos de ses commentateurs, générant de nombreuses vues, au lieu d’atténuer le débat. Finalement, quelques mois après, Mila enfonça le clou en postant une seconde vidéo polémique qui comptabilisera jusqu'à 35 millions de vue alors qu'elle ne présentait absolument intérêt. Elle y revendiquait encore son athéisme et son obscurantisme tout en insultant les musulmans à travers leur prophète. Si injurier Allah n'est pas injurier et heurter ceux qui se reconnaissent à travers lui alors nous sommes en pleine psychose.

Ce qui était un simple échange virtuel sur Instagram entre quelques dizaines de personnes va devenir l'affaire Mila grâce à internet puis aux médias. Dix mois après, elle récidive via Tiktok en diffusant une seconde vidéo pour démontrer sa grande maturité et assoir sa popularité. Selon l'avocat de Mila, elle a reçu plus de 100.000 messages haineux. Quant à sa scolarité interrompue, elle fut réinscrite dans un établissement militaire. Au mois de Décembre 2020, elle révélait dans une vidéo diffusée sur internet (réseaux sociaux pour les médias) l'adresse de ce lycée militaire, exposant potentiellement 750 élèves et le personnel de cet établissement. Elle en fut exclue. Et la sacro-sainte Mila se retrouva encore descolarisée.

Plusieurs procédures judiciaires ont été menées par Mila mais la plus médiatisée est celle l'opposant à 13 de ses présumés harceleurs. Dix hommes et trois femmes âgés entre 18 et 29 ans, de confession islamique, juive, catholique ou simplement athés. 

Avant ce procès médiatique, Mila fit condamner plusieurs individus dont 18 mois de prison ferme pour Kévin, une personne handicapée âgée de 23 qui lui avait envoyé des menaces de mort, ainsi que trois mineurs qui avaient révélé ses informations personnelles sur internet. Finalement cette mascarade médiatico-judiciaire se ponctua par une énième procédure et la condamnation de 13 personnes alors que certains d'entre eux n'avait posté qu'un seul message. Un message que Mila n'avait sans doute même pas pu lire car elle n'en était pas la destinataire. Et qui peut croire qu'elle a consulté la totalité de ces 100.000 messages ? Personne puisque la partie civile a ratissé large. Un simple commentaire évoquant Mila de manière irrespectueuse était une pièce à conviction, peu importe qu'il lui fut adressé directement


Voici le profil des 13 suspects :

Adam, 19 ans, intérimaire et musulman. Un message.

Naissata, 18 ans, étudiante en licence de psychologie, musulmane. Un message.

Corentin, 23 ans, surveillant dans un lycée, athé. Un message.

Medhi, 18 ans, étudiant à l’université, musulman. Deux messages citant un extrait de rap signé Kaaris.

Enzo, 22 ans, catholique. Deux messages.

Alyssa, 20 ans, étudiante en licence humanité, musulmane. Un message.

Nawfel, 19 ans, étudiant en BTS comptabilité. Un message.

Lauren ou Lorraine, 21 ans, étudiante en licence d'anglais. Un message.

Jordan, 29 ans, cuisiner sans emploi depuis la covid19. Un message similaire sur le fond à celui de Mila.

Pierre, 20 ans, agent logistique, athé. Un message.

Axel, 19 ans, préparateur de commande, athé. Deux messages.

Meven, 24 ans, intérimaire dans la restauration. Aucun message.

Manfred, 18 ans, juif. Un message.

Le procès mediatisé des harceleurs de Mila s'est déroulé au mois de Juin 2021. Il concernait uniquement les réactions négatives suscitées par la seconde vidéo diffusée par Mila via TikTok. Les moyens mobilisés furent colossaux pour ce type d'affaire bénigne puisque les suspects ont été perquisitionnés et placés en garde à vue comme le seraient des terroristes. La justice française a condamné 11 des 13 prévenus à des peines allant de 4 à 6 mois d'emprisonnement avec sursis. Seule Naissata a été condamnée pour menaces de mort tandis que les autres l'ont été pour cyberharcèlement.

Un vice de procédure a été prononcé pour Meven et une relaxe pour Pierre. Pour le premier, il était impossible de déterminer que c'était bien Meven l'auteur du message alors que pour le second la relaxe est basée sur le bénéfice du doute. Notons que l’islamisme politique fut absent des débats puisque nous avons parmi les suspects 4 musulmans, 1 juif, 3 athés et 1 catholique. Pour les 4 restants, je n'ai pas pu identifier leur croyance. 

Les 13 prévenus représentent 0,0013% de la totalité des messages transmis par la partie civile. Autant dire une anecdote. Pourquoi avoir sélectionné ces profils ? C'est un mystère. Étaient-ce les plus explicites, les plus violents ? De plus ces 13 prévenus ne se connaissaient pas, ils n'ont donc pas pu se concerter pour harceler Mila. Et depuis quand un message ponctuel constitue t-il une quelconque forme de harcèlement ? Mila n'était même pas la destinataire de tous ces messages puisque le caractère " @+nomducompte " permettant d'expédier un message à un destinataire choisi était absent. En réalité les 100.000 messages faisaient référence à Mila mais ne s'adressait pas nécessairement à elle.

Imaginons deux personnes échangeant en ligne autour du cas Mila en des termes peu élogieux, en l'absence de Mila et sans l'en informer. La justice française politisée considère cela comme du harcèlement. Finalement, cette jurisprudence tend à annihiler toute forme de contestation ou de critique face à ceux qui sont protégés par l'élite. Quant au contenu des propos de Mila ou de ses harceleurs, ils sont stupides mais monnaie courante sur internet, le mode d'expression y est souvent très violent, Mila en est la preuve puisqu'elle a allumé la mèche. Une autre question demeure, où étaient Twitter ou Instagram, les principaux responsables de cette affaire incapables de réguler leur site internet ? 

Récemment, sur Twitter, Mila a partagé un tweet avec une vidéo la mettant en scène. Elle chante un titre d’Adèle durant une fête organisée en Corse par une actrice pornographique. Il s'agit de la controversée Nikita belluci. Il s'avère que Mila a été invité au mariage d'une star de la pornographie. Nous apprenons aussi que la lesbienne revendiquée est devenue hétérosexuelle. A quel moment la fumisterie s'arrêtera t-elle ?



Frank D.


Commentaires

  1. De votre bla-bla inepte je ne retiens qu'une chose, c'est l'inversion que vous faites en accusant Mila " d'obscurantisme" alors que c'est l'islam qui est obscurantiste, comme vous dailleurs qui vous satisfaisait de l'injure faite aux femmes par les islamistes qui les tiennent pour moins que du bétail qui les achètent et les violent a tout juste 8ans. Qui les tiennent sous leurs joug, avec droit de vie ou de mort...Qui les défigure a l'acide et les voilent par peur qu'on les leurs volent. Au lieu de parler de ce que vous ne savez pas, sortez de chez vous, allez voir ce qui ce passe dans les pays arabe, chez les musulmans d'afrique...En Afghanistan...au Pakistan...Vous porrez témoigner quand vous aurez vu et compris, mais êtes vous seulement capable de comprendre ce qu'est la femme pour l'homme musulman ?

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    1. Commencez déjà par saluer la personne à laquelle vous vous adressez (bonne éducation).

      Bonjour Elyjah,

      Hors-sujet complet, comprenez vous ce que vous lisez ? Essayez encore en parlant de l'affaire Mila cette fois-ci, merci bien.

      Dans l'attente de votre réponse,

      Portez vous bien !

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    2. Merci pour la leçon et donc, bonjour,
      Au risque de vous décevoir, je comprends très bien ce que je lis et mon propos n'était pas de commenter votre laïus qui s'évertue à prouver que "l'affaire" Mila n'en est pas une et que Mila l'a bien cherché ! Alors je vous retourne la question : comprenez-vous ce que vous lisez ? Si en dénonçant l'inversion que vous faites d'accuser Mila " d'obscurantisme" vous trouver que je suis hors sujet, soit ! Je n'ai pas l'intention de polémiquer avec vous.
      Il n'en reste pas moins que vous vous trompez et que vous devriez vous poser la question : si Mila avait été un garçon, croyez-vous que vous auriez eu l'opportunité de vous lancer dans cette diatribe ?
      Jared.

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    3. Bonjour Elyjah,

      Je n'ai pas à répondre à vos digressions concernant l’Islam.
      Je n'ai pas non plus à répondre de la politique des pays que vous citez. Je suis français je vis en France.

      Vous faites des projections.

      Sans parler du fait que l'affaire Mila relève du harcèlement selon la justice, revoyez la qualification des faits.

      J'ai subi un réel harcèlement de la part d’islamistes sur Twitter durant l'affaire Tariq Ramadan. J'ai même mis les copies écran. Je sais ce que signifie être harcelé.

      Je répète vous ne répondez pas à mon article ou à mes arguments, vous déroulez la propagande médiatique.

      Mila est une adolescente au moment des faits, elle intègre parfaitement ce que je dénonce sur ce blog vis à vis des mineurs et d'internet. Je n'ai pas attendu Mila pour en arriver à ce constat.

      Dans cet article, j'ai cité une dizaine de faits divers concernant le harcèlement en ligne dont Mila pour rappeler que l'affaire Mila relève du harcèlement en ligne en étant généreux.

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