Conflit en Ukraine : la centrale de Zaporijia

Ces derniers jours, les médias occidentaux ont accusé la Russie de vouloir plonger le monde en état d’alerte maximum suite à de multiples bombardements visant la centrale nucléaire de Zaporijia. Or ce sont les forces armées russes qui contrôlent cet endroit depuis le mois de Mars 2022. Je l'avais brièvement évoqué dans un article précédent daté au 11 Mars 2022. Ainsi l’Occident prétend que les forces armées russes bombardent eux-mêmes le territoire qu'ils occupent depuis le mois de Mars 2022. Et dans quel but ? Provoquer un incident nucléaire à la frontière russo-ukrainienne causerait un tort aux deux belligérants. Cette propagande ne s'embarrasse d’aucune logique. Ainsi le pouvoir ukrainien accuse la Russie de tirer sur des cibles qu'elle contrôle mais elle ne doit surtout pas être accusée de faire la même chose.

Mars 2022

Au mois d’Août 2022, même l’ONG Amnesty International s'est sentie obligée de dénoncer les pratiques terroristes et criminelles du pouvoir ukrainien afin de conserver leur crédibilité dans leur domaine. De plus, selon les experts, la centrale nucléaire de Zaporijia VVR de 1000 MWe est plus récente donc plus sûre que celles de Tchernobyl ou de Fukishima. Enfin, dans l'hypothèse du scénario catastrophe de l’incident nucléaire, les zones d’exclusion nucléaire sont fixés à 5 kms puis 20 kms. L'impact d’un tel incident serait donc minime puisque les premières villes sont situées au-delà d'un périmètre de 50 kilomètres (Nikopol, Dnipro, Marhanets etc....).

Frank D.