Énième fait divers avec refus d’obtempérer

Le refus d'obtempérer à une injonction des forces de l'ordre en prenant la fuite met potentiellement la vie de tous les autres citoyens en danger. Est-ce que cela compte ou seul compte le dérivé français du mouvement Black Live Matters ? Nous allons étudier un récent fait divers pour illustrer la problématique du refus d'obtempérer et ses conséquences niées par les racialistes anti-police LFI anarchistes LGBT. Tous ces braves gens préfèrent s'attarder sur la victimisation et l'apologie de ceux qui violent la loi. Selon eux, ces inadaptés ont eu une enfance difficile, ils ont souffert de la misère, ils sont les véritables victimes de la société. Par déduction, tous les autres citoyens respectent la loi grâce à leur joyeuse enfance rose bonbon et leur abondante richesse. Ces explications sont totalement farfelues et fallacieuses pourtant elles sont psalmodiées à la cantonade depuis plusieurs décennies.

Quoiqu'il en soit un citoyen riche ou pauvre, heureux ou malheureux, a le devoir et l'obligation de se conformer à la loi. La fuite face à une interpellation des forces de l'ordre, à pied ou en véhicule, sans arme ou avec arme, peu importe, se caractérise par un refus d'obtempérer ou/et un délit de fuite. Dans ce contexte, le rôle des forces de l'ordre est de procéder à l'interpellation du fuyard même s'il a été privé de son goûter quand il était petit. 

Lors d’un contrôle de police ou une interpellation, le citoyen doit obtempérer à toutes les injonctions des forces de l'ordre et collaborer avec elles afin de leur permettre de procéder à toutes vérifications utiles. Ceci est la loi pour n'importe quel citoyen français même pour les partisans LFI anti-police. Toute autre attitude, défiance, provocation, rébellion, fuite, mettra en alerte la police qui ajustera son comportement en fonction de la situation. Le concept de défense proportionnelle, à savoir une réponse équivalente à l'attaque, peut-être utilisé par les forces de l'ordre comme prévu par la loi.

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Étudions le fait divers suivant "Refus d’obtempérer à Paris", publié le 9 Novembre dernier par Le Parisien.

La police tente d'interpeller un véhicule qui roulait sur le couloir réservé à la circulation des bus mais il fuit. Le conducteur non identifié tente clairement d'échapper à la police. Une course poursuite s'engage, Lundi 7 Novembre, vers 23 heures, dans le 19ème arrondissement parisien. Le conducteur non identifié grille un feu rouge puis roule à 100km/h, à contresens, dans des rues étroites avec une voie à sens unique. La folie furieuse en action.

À cet instant, le délit de refus d'obtempérer et le délit de fuite sont indéniablement constitués, les forces de l'ordre doivent interpeller cet individu le plus rapidement possible pour protéger la vie des riverains. Puis, ensuite, identifier le conducteur et le motif de sa fuite car personne ne fuit sans motif. La fuite comme le mensonge sont une forme d’aveu de culpabilité. La peur de la police n'existe pas contrairement à la peur d'être pris en flagrant délit d’une violation de la loi. 

Le conducteur non identifié aurait pu percuter des véhicules ou des piétons, particulièrement en grillant le feu rouge. Comment arrêter un conducteur fou ? Faut-il tirer ? Non, dans ce cas de figure les forces de l'ordre ne sont pas prises pour cible. Seule la pression de la poursuite policière peut pousser le fuyard à l'erreur voire à l'accident. C'est ainsi que la Lexus volée percuta un fourgon Renault garé sur le bas-côté, rebondissant après le choc pour finir sa course contre des poteaux en écrasant un vélo. Que des dégâts matériels à constater, c'est assez miraculeux. Mais cette fuite sans issue n'est pas encore finie. Le conducteur non identifié ouvrit la porte de la Lexus volée pour s'enfuir à nouveau, cette fois-ci à pied. Il finit par se jeter dans le canal Saint-Denis et il sera secourru par les forces de l'ordre.

Après identification, il s'agissait d'un mineur âgé de 17 ans, non titulaire d'un permis de conduire, conduisant une voiture volée de marque Lexus. Défaut de permis de conduire et d'assurance, refus d’obtempérer, délit de fuite, mise en danger volontaire d'autrui, vol de voiture. Et le propriétaire de la Lexus noir, personne n'y pense non plus, après tout, ce pauvre jeune a bien le droit de jouer à la voiture même si elle ne lui appartient pas. Sans doute la faute à l'environnement socio-culturel de ce mineur. 

Autre exemple, version courte, à Noisiel, en Seine-et-Marne, le 12 Novembre, un policier de la BAC a été contraint de tirer après avoir été menacé par un individu conduisant une moto-cross non immatriculée qui fonçait sur lui. Résultat une balle dans le bras droit, l'individu âgé de 22 ans a été maîtrisé après plusieurs refus d'obtempérer et délits de fuite. Encore une victime de la société et des "violences policières" qui sera accueilli comme un héros de retour à domicile. Dernier exemple, aux Mureaux dans les Yvelines, le 5 Novembre, un homme âgé de 19 ans faisait un rodéo urbain, grillant feux rouges, stops, au milieu des passants. Il n'a pas obtempéré à l'injonction des forces de l'ordre puis il a foncé sur eux, blessant l'un d'entre eux. Ces deux derniers faits divers se déroulent à proximité de points de deal. 


Frank D.

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