Affaire Nahel : Déclaration de presse du procureur de la République

- juin 29, 2023

Certes, le procureur de la République de Nanterre semble offrir la tête d'un officier de police pour calmer les ardeurs des petits sauvageons, mais il retrace aussi le périple de la Mercedes jaune conduite par le petit ange Nahel. Il est indéniable que Nahel a commis de multiples infractions qui auraient pu causer des blessés graves ou des morts. L'officier de police a été placé en détention provisoire pour homicide volontaire alors qu'il a protégé la vie des concitoyens de Nanterre en neutralisant un chauffard fuyant un contrôle de police. Le président Macron et le ministre de l’Intérieur Darmanin cherchent à tempérer la crise actuelle en sacrifiant la vie professionnelle d'un officier de police jugé "très professionnel" par sa hiérarchie.

Avant d'évoquer les multiples violations de la loi et du code de la route du petit ange, arrêtons nous sur le profil du policier trentenaire engagé dans la police nationale depuis 10 ans. Cet ancien militaire, combattant en Afghanistan, est devenu un policier de la brigade de motorisation et de sécurité routière reconnu par ses pairs pour son courage et son dévouement.

Source : Le Figaro

Les informations qui vont suivre émanent de la conférence de presse du procureur de la République de Nanterre. Nul ne peut les contredire factuellement, le petit ange n'était qu'un vulgaire chauffard sans permis de conduire.

7h55 : Deux motards prennent en chasse une Mercedes modèle AMG, immatriculée en Pologne, circulant à vive allure sur une voie réservée au bus. Première tentative de contrôle en activant leur gyrophare. Échec. Puis, arrivés à hauteur du véhicule arrêté à un feu rouge, ils indiquent au conducteur où stationner afin de le contrôler. Le véhicule redémarre en franchissant le feu rouge.

A ce stade nous avons déjà cinq flagrants délits de violation de la loi : circulation d'une voiture sur une voie réservée au bus, excès de vitesse, franchissement d'un feu rouge, deux refus d'obtempérer.

La course poursuite continue. La concentration et la tension nerveuse des deux motards sont déjà mises à rude épreuve face au comportement dangereux de ce chauffard juvénile.

Ensuite, les images de vidéosurveillance démontrent plusieurs autres infractions routières notamment des traversées de passage piéton mettant en danger au moins un piéton et un cycliste. Cela constitue un nouveau flagrant délit avec une mise en danger d'autrui.

C'est à la faveur d'un embouteillage que le chauffard est contraint de ralentir puis de s'immobiliser. Les deux officiers de police en profitent pour descendre de leur moto afin d'interpeller le chauffard.

Plus de 20 minutes se sont écoulées depuis le début de cette course poursuite.

Le récit du procureur de la République rapporte l'antériorité que les vidéos filmées par des anonymes ayant circulé sur internet ne pouvaient pas fournir.

A cet instant, les policiers crient au chauffard d'arrêter son véhicule. Puis ils pointent tous deux leur arme sur lui afin de le dissuader de continuer et lui demandent de couper le contact. Le chauffard n’obtempère toujours pas et redémarre pour tenter de fuir à nouveau. A cet instant précis l'un des policiers tire sur le chauffard afin de le neutraliser. La balle atteint son bras gauche puis le traverse jusqu'au thorax. A 8h19 il finit sa course quelques mètres plus loin contre du mobilier urbain.

L'auteur du tir prodigue au chauffard les premiers gestes de secours.

Cette intervention policière a débuté à 7h55 et elle s'est achevée à 8h19. Elle a duré 24 minutes. Nul doute que les deux policiers étaient éprouvés au regard du comportement irresponsable du chauffard. Le neutraliser sans le tuer était leur priorité afin d'éviter toute victime collatérale en cas de fuite.

Laurent-Franck Liénard, avocat du policier, confirme ce que les personnes dotées d’un minimum de clairvoyance tentent d’expliquer. Trois éléments justifient le tir contre ce chauffard :

Protéger la vie de son collègue dont le haut du corps se trouvait en partie dans l'habitacle.

Protéger sa propre vie car il pouvait lui aussi être entraîné par le chauffard puisqu’il se trouvait sur le capot du véhicule.

Protéger tout citoyen susceptible de devenir une victime collatérale.

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Quelques copies écrans pour rappeler qui profite de la mort de Nahel. Le comité Adama ainsi que toute la gauche et même la mère de Nahel avec la cagnotte ci-dessous.