Oscar et César, les prix de la propagande 2018 sont....
Au mois de mai 1986, sortait au cinéma
un film devenu culte dans la catégorie blockbuster : Top
Gun. Ainsi naquit Tom Cruise, l'image hollywoodienne de la
scientologie. Au mois d'avril de la même année l'administration
Reagan lançait une opération militaire baptisée El Dorado
Canyon, avec pour objectif officieux d'éliminer le leader libyen
Muammar Al Khadafi. Un mois après ces bombardements illégitimes,
Hollywood projetait sur grand écran un film d'action mettant en
scène les forces aéronavales de l'armée américaine, c'était Top
Gun.
Cet exemple illustre parfaitement le
fonctionnement de la puissance américaine, dans lequel l'industrie
cinématographique n'est que le maillon d'un système de propagande
auquel il faut adjoindre la télévision, la radio, la presse et
maintenant internet via Twitter, temple
des « fast news ».
Les machines médiatiques et
cinématographiques servent des intérêts supérieurs, leur objectif
est de divertir, certes, mais surtout d'endoctriner le sujet par le
pouvoir subjectif de l'image. Internet a le même usage, à ceci près
que le réseau est saturé de pornographie en accès libre. Or cela
fait seulement vingt ans qu'internet s'est imposé comme un
incontournable hobby parmi la jeunesse. La génération 2000 est
celle du « baby porno boom ». Via internet la
pornographie à inonder la planète, entraînant dans son sillage une
nouvelle vocation, celle de la prostitution virtuelle à grande
échelle. Cela s'effectue à travers les réseaux sociaux tels que
Facebook et Twitter, puis à travers des sites
spécialisés. De simples mots clés suffisent pour naviguer sur
internet, c'est enfantin. Est-il utile de préciser que toutes ces
évolutions proviennent des Etats-Unis et sont utilisées à des fins
mercantiles ou comme un outil de contrôle des masses ? Il en va
de même pour le cinéma où le sexe, longtemps banni des écrans,
est devenu une simple banalité.
Une réalité sordide à travers un
monde d'écran, un monde de slogan, un monde sans contact, sans
sentiment, factice, et de plus en plus déroutant avec les
« évolutions » LGBT qui impactent toute la
société et surtout la jeunesse, l'enfance et le développement de
l'enfant. L'Homme est une marchandise et plus que jamais le cobaye
des desiderata de l'élite gouvernante. Ce contexte singulier est le
fruit du kinseyisme mis en pratique par Hollywood, un baisodrome à
ciel ouvert. La doctrine kinseyiste est relative à la sexologie et
consiste à remettre en cause l'ordre moral inspiré depuis des
siècles par la religion, en vulgarisant et en normalisant toutes les
pratiques sexuelles.
Seulement un mois après avoir subi les
assauts aériens de l'ennemi juré, qu'ont bien pu penser les
citoyens libyens face au cynisme américain après le visionnage de
Top Gun ? Durant toute la période de la guerre froide
l'ennemi américain a été incarné par les soviétiques sur le
grand écran, puis les islamistes ont pris le relais après le 11
septembre 2001. A titre d'exemple dans le célèbre Rocky IV
sorti en 1985, Sylvester Stallone est opposé à un boxer soviétique
(URSS) joué par Dolph Lundgren. Mais peu importe les subterfuges,
les histoires sont sensiblement les mêmes, au visionnage d'un Disney
ou d'une production hollywoodienne, un enfant de 5 ans arrive à la
conclusion suivante, « y a toujours un gentil et un méchant,
et le gentil y gagne toujours ». Le cinéma américain est
résumé en ces termes. Sauf que dans la vie le rôle du gentil n'est
qu'un costume que n'importe quel méchant peut endosser. Gagner
n'implique pas être bon ou gentil, cela signifie être déterminé
et fort. Depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, la culture
américaine s'est déversée dans le monde entier tel un tsunami,
preuve de leur suprématie, afin de nous conditionner à
l'inacceptable : guerre, vulgarisation de la violence, des
drogue, voire des pratiques sexuelles déviantes. Un tel
conditionnement rend n'importe qui insensible ou blasé à force
d'être exposé systématiquement au même stimuli négatif.
En plus d'Hollywood, les médias nous
abreuve chaque jour de véritables séances de lavage de cerveau
grâce à la complicité de personnage inféodé au pouvoir. En
France nous avons Cyril Hanouna, Jean-Marc Morandini ou les
producteurs de télé-réalité. Pendant ce temps les journalistes
radio/télé nous conte les exploits du Président Emmanuel Macron,
le Président chausse les crampons, le Président met les gants de
boxe, le Président dabe, le Président hélitreuillé, le Président
en sous-marin, le chien du Président urine à l’Élysée. Les
aventures du Président le plus impopulaire de la cinquième
république n'ont jamais autant exalté la presse aux ordres. Nous
vivons dans un monde guidé par des illuminés, des psychotiques, des
soumis, des collaborateurs à un système prônant la domination
d'une minorité sur la majorité. Pour être accepté par la
population sans rechigner, le système a mis en place une vitrine
rutilante, c'est le monde de l'image et de la fantasmagorie.
Hollywood c'est quoi ?
Au début du 20ème siècle,
dans un endroit désertique situé dans l'état de la Californie, est
née Hollywood. Une ville dont l'activité est la réalisation de
productions cinématographiques qui a permis à la nation américaine
d'acquérir un monopole incontesté dans le domaine de
l'audiovisuel. Nous pouvons associer Hollywood au monde de la magie
et de l'illusion, un pouvoir permettant de contrôler ses semblables.
La magie du conditionnement plonge le spectateur dans un état de
transe hypnotique pouvant déclencher n'importe quelle émotion, des
rires aux larmes. Le cinéma est un vecteur culturel et idéologique
ayant une grande influence sur la psyché. Gardons simplement à
l'esprit que la réalité dépasse la fiction. Qu'y a
t-il de plus terrifiant que ces images télévisées faisant défiler en boucle deux avions
de ligne venant s'écraser sur deux immenses tours en plein
New-York ? Qu'y a t-il de plus traumatisant que de voir JFK
assassiné en direct à la télévision ? Qu'y a t-il de plus
effrayant que les images de la bombe nucléaire larguée sur
Hiroshima ? L'horreur n'a jamais eu besoin d'être traduite au
cinéma car elle est existe depuis la nuit des temps.
Hollywood est un monde imbriqué dans
le monde, l'incarnation même de la psychose, propice à toutes les
dérives. Les personnes travaillant pour Hollywood vivent deux vies,
celle sur grand écran et celle dans les coulisses, drogue, alcool et
sexe, avec leur propre service de sécurité. Ainsi naquit la presse
à scandale et le monde d'aujourd'hui, citoyen spectateur des faits
et gestes d'hypothétiques starlettes parfois au dépens de leur
propre famille tellement leur fanatisme devient envahissant.
Ce monde d'écran se vit à travers le
cinéma, la télévision, le téléphone portable ou l'ordinateur.
Voici quelques chiffres pour étayer le propos, la moyenne du nombre
d'heures passées devant un écran est de 4 heures par jour sur
le téléphone (sauf les appels)+ ordinateur, et 3h51 pour la
télévision.1
Le sommeil s'en trouve quelque peu réduit depuis 25 ans, la moyenne
est de 7h47 (-18 minutes), le temps de travail est en moyenne de 7
heures par jour pour une semaine de 35h00 classique. Nous arrivons à
un total de 15h38 + 7h00 = 22h38. Avec un tel planning il reste
encore 1h22 pour se nourrir, se laver, se divertir et s'occuper de
soi et des gens que nous aimons.
Hollywood Story
Le cinéma est né à une époque où
la morale et la religion régissaient l'ordre dans la société,
chose qui n'est plus le cas aujourd'hui. L'église catholique avait
un poids important au point de pouvoir obtenir la censure partielle
ou totale de certaines productions hollywoodiennes jugés immorales.
En 1915 est projeté sur grand écran
« La Naissance d'une Nation », d'une durée de 3
heures, il s'agit d'une ode au racisme et au Ku Klux Klan ! Une
scène de lynchage avait fait grand bruit et les noirs étaient joués
par des acteurs blancs peint en noir. Ce film de D.W. Griffith a
contribué à la renaissance du Ku Klux Klan, attisant la haine des
blancs envers les noirs et la révolte des afro-américains qui
exprimèrent leur vive désapprobation face au contenu de ce film.
Nous avons là un élément important, l'impact du cinéma sur la
société est à considérer avec de grandes précautions afin
d'éviter de semer la zizanie. A partir de ce postulait nul ne
pouvait et ne peut nier l'influence qu'un simple film pouvait générer
dans l'esprit de l'individu et par ricochet sur l'ensemble de la
population.
Dans ce contexte influencé par la
religion catholique, il a été décidé de mettre en place des
règles pour concevoir un film destiné à un large public, ne
portant pas atteinte pas à la morale et à l'ordre public, c'est le
code Hays. Il était par exemple interdit de montrer sur un même
plan un individu tirer avec une arme à feu sur une autre personne,
il fallait faire deux plans distincts. Les scènes de sexe étaient
bannies, l'érotisme dûment réglementé ainsi que l'apologie de
l'alcool et des drogues. Pourtant il fut glamour de fumer pendant de
longues décennies, le cinéma américain ayant largement contribué
à populariser la cigarette avant sa limitation dans les années
1970. John Wayne, Humphrey Bogart, Clark Gable, Bette Davis, Gary
Cooper, Joan Crawford, Spencer Tracey et tant d'autres figures du
cinéma ont fait la promotion du tabac.2
Les années 1930 sont le début de
l'âge d'or du cinéma malgré l'arrivée de la censure, elles ont
connu de nombreux films mettant en scène des monstres ou des
gangsters. La réalité dépasse la fiction, le vrai monstre à cette
époque s'appelait Adolf Hitler, non pas King-Kong, Frankenstein ou
Dracula, créatures d'Hollywood. Les vrais gangsters étaient quant à
eux l'élite gouvernante américaine. Hitler a été la créature
d'une conjoncture très singulière dans laquelle les Etats-Unis ont
joué un rôle central notamment avec le soutien technique et
financier de la famille Rockefeller via la Standard Oil.
Il est tout à fait possible de
revisiter l'histoire du monde à travers le cinéma américain, c'est
plutôt ludique. Après les monstres des années 1930, Hollywood
subissait le contrecoup de la fin de la seconde guerre mondiale. Les
mentalités avaient changé, un nouvel ennemi était né : le
communisme. La chasse aux sorcières était ouverte et la lutte
contre les idées anti-américaines était permanente. Puis l'arrivée
de la télévision poussa les faiseurs de film à modifier leur
stratégie pour attirer de nouveau la clientèle dans les salles
obscures. Rien de tel que des scénarios polémiques et enfreignant
le code Hays pour se distinguer du petit écran. Des films sur la
toxicomanie comme « L'Homme au Bras d'Or » avec
Frank Sinatra réalisé en 1955, ou l'année suivante sur le sexe
avec l'actrice Carroll Baker dans « Babydoll »
d'Elia Kazan, ont naturellement fait jaser la société américaine.
Les années 1950 sont également la période qui a vu la
starification de Marilyn Monroe qui fut la première égérie du
magazine Playboy en 1954. A part cela le cinéma n'aurait
aucun impact sur son public selon les fanatiques d'Hollywood. Et
puis, après tout, la cigarette ne tue t-elle pas moins que la
guerre, le paludisme, le sida ou le terrorisme réunis, alors
pourquoi blâmer l'industrie du tabac et Hollywood ?3
La vérité est ailleurs mais notons tout de même que le tabac cause
environ 6 millions de morts dans le monde chaque année.
Les années 1960 sonnent le glas du
code Hays et la levée de tous les tabous coïncidant avec la
libéralisation des mœurs dans nos sociétés modernes. Ceci est la
conséquence directe des travaux d'Alfred Kinsey, autrement dit la
doctrine kinseyiste visant à la libération sexuelle. La jeunesse
jugerait sans doute que nous revenons de loin en matière de cinéma,
passant par le muet, le noir et blanc et la censure, mais une
personne dotée d'une relative connaissance du sujet et d'un soupçon
de sagesse pourrait sans doute conclure que nous sommes allés trop
loin. En effet, le message adressé par le réalisateur à travers un
film est interprété de manière différente selon le spectateur.
Autant de spectateur que d'interprétations et de réaction
différentes. Sans compter que l'utilisation d'une œuvre
cinématographique à des fins propagandistes n'est pas du ressort du
réalisateur.
Qui désire la
moralité implique une relative autocensure, c'est-à-dire de la
subtilité et de la suggestion dans le monde du cinéma. Qui dit
affranchissement des mœurs et des valeurs, souhaite la décadence
sociétale. En comparant un film comme Psycho,4
appartenant au genre horreur/thriller, aux films actuels ayant la
même thématique, nous constatons que la créativité a été
remplacé par des effets spéciaux outranciers et un esthétisme
dégoulinant. Le maquillage, l'informatique et certaines
améliorations techniques liées à l'image et au son, suffisent à
résumer à eux seuls le cinéma contemporain. Toujours plus de
frisson, plus de sang, plus de sexe, plus d'horreur, plus de
déviance, plus de folie, afin de pouvoir divertir le public.
Le cinéma a progressé dans la
description du détail grâce à la technique, l'objectif est
clairement de s'approcher au plus près de la réalité. C'est pour
cette raison que le phénomène de télé-réalité surfe sur une
vague qui n'a toujours pas échoué sur le récif malgré
l'inconsistance d'un tel programme. De plus Le développement des
images de synthèse et du tridimensionnel (3D) est venu dépoussiérer
une industrie cinématographique vieillissante. Les studios Disney
ont été les premiers à se démarquer dans ce secteur avec « TRON »
en 1982. Nous sommes aujourd'hui dans une surenchère excessive et
abusive d'effets spéciaux, toujours plus de fausse réalité avec le
tridimensionnel et les images de synthèse. Le cinéma finira par
devenir une immersion totale dans un monde alternatif dans lequel le
spectateur pourra interagir avec le scénario afin de s'octroyer un
rôle qu'il n'a pas dans la société et dans la vie réelle.
Le célèbre Alfred Hitchcock brisait
subtilement le code en 1959 dans la fin de « La Mort aux
Trousses », avec un plan de Cary Grant et Eva Mary Sent
s'embrassant dans le train, suivie d'une ellipse sur un plan
extérieur du train pénétrant dans un tunnel, fin du film. L'art
subtil. Le principe même de l'ellipse est d'éviter de s'attarder
sur un homme et une femme faisant l'amour car cela n'apporte rien au
scénario, comme regarder un personnage aller au toilette. De nos
jours ces détails semblent être devenus incontournables, c'est
l'évolution. Le code Hays a magnifié le cinéma d'Alfred Hitchcock,
passé maître dans l'art de suggérer sans réellement montrer, ce
dont nos réalisateurs actuels sont dépourvus puisqu'ils sont tous
dépendants des effets spéciaux, besoin de sang, de sexe, de drogue
et d'alcool pour faire des entrées et susciter la curiosité du
badaud. Cette surenchère relève manifestement de leur
responsabilité puisqu'en franchissant les limites, nous ne pouvons
que les repousser.
Nous avez été sevré de peau, de
sensualité, de charme, d'érotisme, puis nous avons fini immergé
par la vague libertaire des années 1960 et 1970. La pornographie
ayant fait son trou durant cette période. Nul retour possible en
arrière possible sans offusquer une minorité de la population.
En 1960 Alfred Hitchcock avait réalisé
un formidable pied de nez à l'industrie hollywoodienne en dynamitant
le code de censure avec l'adaptation du roman « Psycho ».
Janet Leigh, la star du film, est ainsi assassinée dans un cri
strident, nue dans sa baignoire, durant la première moitié du
film ! L'héroïne assassinée sans mobile, abandonnait le rôle
principal à l'anti-héros psychotique et propriétaire du motel. Ce
personnage est joué par Anthony Perkins, un travesti psychotique qui
prend l'apparence de sa mère pour commettre ses crimes. Sa mère
déterrée qu'il a conservé empaillé. Alfred Hitchcock a déclaré
que ce film inspiré d'une histoire vraie, celle du serial killer Ed
Gain, était une immense farce, probablement adressée à Hollywood.
Nous avions là toute l'intelligence
d'un homme qui connaissait chaque détail du code Hays et qui, pour
le contourner, est passé maître dans l'art de la suggestion. Notre
cerveau interprète les images grâce aux détails qu'il perçoit, ce
qu'il ne voit pas sera comblé par notre imagination. Mettre à
l'image des détails superflus contribuent à étouffer l'imagination
du spectateur. A l'époque le spectateur pensait voir Janet Leigh nue
mais elle ne l'était pas, il pensait voir du sang coulé dans la
baignoire mais c'était du chocolat et enfin il ressentait les coups
de couteau, sans assister à une scène de boucherie où la lame
perfore le corps de la victime. C'est horrifiant mais propre.
Les années folles
ont été jalonné par la période du pré-code puis le code Hays a
poussé les producteurs d'Hollywood à utiliser des figures de style
pour exprimer certains sujets, ce fut le premier âge d'or du cinéma.
Depuis le cinéma a lui aussi connu la libéralisation même s'il est
toujours placé en liberté surveillée via la classification de son
contenu en fonction de l'âge du public.
Une
fois la décision adoptée d'abandonner le code Hays, les faiseurs
d'histoire ont pu s'autoriser tout ce qui leur était autrefois
interdit. En 1967, Arthur Penn réalise « Bonnie
& Clyde », une
ode à la violence et à la criminalité, se payant le luxe de
pousser le spectateur à ressentir de l'empathie pour Bonnie et
Clyde. Les tenants de la morale ont alors exprimé leur
désapprobation. Cette sacrée morale qui juge les criminels et
voudrait les voir condamner au lieu d'être immortalisé par
Hollywood.
Nous sommes
maintenant dans le second âge d'or du cinéma jusqu'à la fin des
années 1970. La créativité est somme toute relative car dépendante
de la surenchère technique, inexistante dans les années 1930. Des
fusillades, des explosions, des litres d'hémoglobine dont il faudra
toujours doubler les quantités au prochain film afin de continuer à
impressionner l'audience.
Un film va permettre à Hollywood de se
recentrer afin de toucher un plus large public en évitant les
effusions de sang inutile ou les scènes de sexe appartenant au
registre de la pornographie. Il s'agit des « Dents de la
Mer » de Steven Spielberg sorti en 1975. Un classique qui
signera l'arrivée du blockbuster dans nos salles pour faire à
nouveau exploser le box office. Suivront « La Guerre des
Étoiles » en 1977, « Indiana Jones »
en1981, « E.T » en 1982, « Jurassic
Park » en 1993, « Independance Day » en
1996 ou encore « Titanic » en 1997. Des histoires
qui s'achèvent toujours par un happy end car l'objectif est
finalement de rassurer le spectateur, tout est sous contrôle,
quoiqu'il se passe nous n'avons rien à craindre.
Hollywood est un
outil de propagande incomparable à l'échelle du monde, les
professionnels de ce milieu ne sont que des esclaves au service du
pouvoir central américain et de la finance. Les liens entre
l'industrie du tabac et Hollywood ne sont plus à démontrer, c'est
une réalité. Ces acteurs et actrices lobotomisés ont vendu le
produit des cigarettiers à travers le monde sans se soucier des
conséquences, il faut les comprendre « on leur a dit
que... », c'est pour cela qu'il est judicieux de parler de
lobotomie.
La franchise
« Rocky » ou la quantité de film américain
révisionniste concernant la guerre du Vietnam dont « Rambo »,
cherchant manifestement à tordre l'histoire et faire de cette
cuisante défaite militaire autre chose qu'un échec, sont
symptomatiques de la puissance hollywoodienne. Nous avons aussi la
franchise James Bond pour l'espionnage ou un film comme « Wall
Street » sorti en 1987, la même année que le krach de
1987. Et le fameux « Top Gun » l'année
précédente, en pleine intervention américaine en Lybie.
Hollywood a
contribué également à la propagation de nombreux préjugés
racistes ou discriminatoires rendant le public ignorant. L'armée
américain a occupé le territoire d'Haïti pendant une vingtaine
d'années jusque dans les années 1930. Dans ce contexte
néocolonialiste le vaudou a fait son apparition au cinéma, non pas
pour le glorifier mais pour désinformer. Ainsi pour Hollywood la
religion vaudou ne serait que de la sorcellerie, un pouvoir
permettant de ressusciter les morts, c'est le concept de zombie.
Voici quelques films sur ce sujet :
- White zombie en 1932
- I Walked with a Zombie en 1943
- Voodoo Man en 1944
Il faut être
savoir que les zombies puisent leur source d'inspiration du racisme
et de la peur des occidentaux à l'égard de la religion pratiquée
par les haïtiens : le vaudou. C'est pourquoi le vaudou
ressuscite les morts, torture les gens voire les tuent grâce à des
poupées maléfiques. Hollywood a dépeint le vaudou comme étant de
la sorcellerie alors qu'il s'agit d'une religion puisant ses origines
au Bénin. Sans parler du fait que la personne noire était assimilé
à la mort à travers le vaudou. La puissance de suggestion et de
conditionnement de la machine hollywoodienne est-elle encore à
démontrer ? Le plus impensable est que cela fonctionne à
merveille puisque la série « The Walking Dead »
en est à sa 8ème saison.
Reste la thématique LGBT, « Le
Secret de Brokeback Mountain » est à ce jour l'unique film
« made in Hollywood » qui a su populariser une
romance homosexuelle auprès du grand public. Il a été oscarisé en
2006. Certains ergoteront sur « Philadelphia »
récompensé en 1993 mais nous étions à la périphérie de
l'homosexualité à travers l'évocation du SIDA.
Nous voici maintenant 12 ans plus tard,
avec des préoccupations différentes, l'homosexualité ayant été
imposé par la machine médiatique et le lobby LGBT, reste encore à
faire accepter les transgenres. Ainsi la thématique
transhumaniste/transgenre est aujourd'hui très prisée par les
studios de cinéma ou de télé. Or ce sujet ne s'adresse décemment
pas à l'attention d'un large public, l'objectif est ailleurs, il est
propagandiste. C'est pour cela qu'aborder ce thème exige une
relative finesse afin de ne pas confronter le public directement au
phénomène transgenre. L'humour ou les métaphores sont alors les
meilleurs atouts pour les producteurs et réalisateurs afin de faire
digérer la chose insidieuse.
2018 retour au présent
En 2018 le césar du meilleur film
français a été décerné à une réalisation labellisée LGBT, et
intitulée « 120 battements par minute ». De
l'autre côté de l'atlantique c'est un film similaire qui a été
promu par un oscar : « La Forme de l'Eau (The Shape of
Water) ».
Dorénavant nous sommes la cible d'une
propagande abrutissante, à vocation discriminatoire, celle du lobby
LGBT qui cherche à annihiler la norme sexuelle. La 90ème
cérémonie des Oscars a délivré son verdict, c'est un film
évoquant la paraphilie qui a remporté tous les honneurs. Le
réalisateur Guillermo Del Toro nous offre une histoire d'amour entre
une femme muette et un monstre à l'apparence humaine. Avec « La
Forme de l'Eau », la machine hollywoodienne nous offre en
apparence un conte de fée magique alors que nous sommes en présence
d'une propagande inique en faveur du lobby LGBT.
Revenons à la France avec « 120
battements par minute », réalisation de Robin Campillo.
Voici un extrait très pertinent d'une critique publiée par Le
Monde et écrite par Thibaud Croisy :5
« Précisément,
c’est là que réside la vraie obscénité du film, dans cette
manière de transformer l’histoire en mythe médiatique et de
purifier les minorités sexuelles et politiques pour qu’elles
produisent le plus gros consensus possible. Absorbées par le vide du
discours dominant, lavées de toute marginalité, de toute déviance,
de tout danger, les voici paisiblement digérées par l’industrie
du cinéma et reconstituées sous une forme lyophilisée et saine »
Les raisons qui ont permis au SIDA de
se propager au sein de la communauté homosexuelle (exit les
lesbiennes) sont leur pratique sexuelle conjuguée à leur
infidélité. Le SIDA est-il un virus doté d'une intelligence
artificielle, sélectionnant uniquement ses victimes en fonction de
leur orientation sexuelle ? Non, le SIDA est couramment la
conséquence d'un rapport sexuel non protégé, avec un ou plusieurs
partenaires sexuels inhabituels.
De la complaisance et de la propagande,
voilà qui résume « 120 battements par minute »
avec en background le milieu associatif incarné par Act Up-Paris.
Officiellement l'association Act Up-Paris lutte contre le SIDA
au sein de la population homosexuelle mâle, les lesbiennes ne sont
que peu concernées. Quant aux hétérosexuels, ils se débrouillent
de leur côté. Mais officieusement il s'agit d'une officine du lobby
LGBT utilisant l'épidémie du SIDA afin de diffuser leurs
revendications.
Il faut se méfier
des chiffres relatifs à la séropositivité pour psalmodier que
l'homosexualité n'était pas la voie la plus propice pour contracter
le SIDA. Ceci est faux. En s'appuyant sur des chiffres qui ne sont
pas ramenés à la proportion de la population concernée mais
calculée sur la population globale des gens malhonnêtes déclarent
que les hétérosexuels sont plus touchés que les homosexuels. Une
malhonnêteté intellectuelle inqualifiable.
En
2016 il a été dénombré 6.000 nouveaux cas de séropositivité en
France. Admettons que sur ces 6 .000 cas, 55% concernent les
hétérosexuels et 45% des homosexuels, peut-on en déduire que les
hétérosexuels sont plus touchés que les homosexuels ? Y a
t-il autant d'hétérosexuel dans la population que d'homosexuel ?
Si nous voulons étudier l'impact du SIDA en fonction de
l'orientation sexuelle, il nous faudra déterminer combien y a t-il
d'hétérosexuels, d'homosexuels et de lesbiennes au sein de la
population française. Cette dernière information est
toujours tabou car le nombre fait la force et un lobby donne souvent
l'illusion du nombre. Tel est le cas du lobby LGBT. La communauté
LGBT en France représente entre 1% et 4% de la population totale,
soit une minorité, quant aux transgenres ils sont une minorité dans
la minorité. En somme un grain de sable présenté comme un désert
par les médias à l'instar de la population juive française. Les
homosexuels se retrouvent plus concentrés dans les mégalopoles tel
que Paris, ici nous pouvons dépasser les 10%.
Que faisons-nous des 12 millions de
français touchés par un handicap, soit 18% de la population,
ont-ils une chaîné télévisée, peuvent-ils avoir des relations
sexuelles, peuvent-ils accéder à tous les métiers ? Pourquoi
sont-ils invisibles ? Et les pauvres vivant en dessous du seuil
de pauvreté en France représentent environ 9 millions de personnes,
que faisons-nous ?6
Ces personnes là ne sont ni nécessairement juives ni nécessairement
homosexuels, ne comptent-elles pas ? Les handicapés et les
pauvres rassemblent 21 millions de français très disciplinés qui
subissent ce triste spectacle joué par des minorités
instrumentalisées pour diviser les français.
Merci au cinéma français de rappeler
aux citoyens français la grande lutte menée contre le SIDA par Act
Up-Paris, tout en passant sous silence l'aspect politique. Que
vient faire le PACS ou Le Mariage Pour Tous dans la lutte contre le
SIDA ? Absolument rien, preuve s'il en fallait que les prises de
position de l'association Act Up-Paris en font un outil
politique. Et pourquoi une association gay pour lutter contre le
SIDA, pourquoi pas pour lutter contre les cardiopathies ou les AVC ?
A quand une association gay luttant contre le cancer ?
Probablement jamais puisque cette pathologie atteint toute la
population en des proportions identiques. Il semblerait que le cancer
ne soit pas aussi vicieux que le SIDA, attiré en priorité par les
homosexuels.
La propagande c'est aussi à Cannes
avec la Palme d'or du festival 2013 décernée à « La vie
d'Adèle », un film lesbien réalisé par un franco
tunisien. La loi du mariage pour tous en France a été promulgué au
mois de mai 2013.
Remercions également tout le cinéma
français pour son soutien inconditionnel, sa sympathie et son
empathie, à l'égard du violeur pédophile Roman Polanski. En tête
de liste sa femme Emmanuelle Seigner, puis d'autres comme Catherine
Deneuve, Claude Lelouch ou Bernard Henri-Lévy ont officiellement
exprimé leur désapprobation à l'égard du harcèlement populaire
dont serait la cible ce misérable pédophile. Preuve s'il en fallait
que la dégénérescence n'est pas seulement française ou américaine
mais globale.
Outre-Atlantique l'oscar a été
décerné à un film qui revisite à sa manière « La Belle
et la Bête », il s'agit d'une réalisation de Guillermo
Del Toro : « La Forme de l'Eau ». La
comparaison s'arrête ici puisque dans la production Disney,
la belle sauve la bête d'un sortilège lui permettant de retrouver
son apparence humaine. Or dans le film de Guillermo Del Toro, la
belle muette est transformée en poisson pour vivre son idylle avec
la bête dans les profondeurs de l'océan. Les rôles de genre sont
inversés puisque la femme qui sauve devient la femme sauvée. Enfin
dans le conte pour enfants, la bête redevient humaine alors que dans
« La Forme de l'Eau » c'est la belle muette qui se
transforme en une autre forme de vie.
La thématique sexuelle se développe
autour de la relation zoophile entre une bête mi-homme mi-poisson et
une femme handicapée. Cette bête évolue dans le monde aquatique
comme un certain nombre de poisson hermaphrodite tel que
l'impressionnant mérou ou le célèbre poisson clown immortalisé
par Disney à travers « Nemo ». L'héroïne
est une femme de ménage handicapée jouée par Sally Hawkins, sa
collègue Zelda est noire, le docteur Strickland est un hétérosexuel
agressif et obsédé sexuel qui agressera la belle muette. Nous avons
aussi le privilège de pouvoir assister à une scène de masturbation
féminine interprétée par la belle muette, censée incarner la
sexualité féminine. Le casting de cette fable zoophile est composé
de manière à toucher le plus large public au risque d'en devenir
clairement caricatural.
Une fois ôtés le rythme, la musique,
les couleurs, les costumes, le montage, les effets spéciaux, les
artifices, que reste-t-il à un film ? La trame, le cœur,
l'histoire, ici nous avons une mièvrerie infantile et absurde, un
être humain qui s'amourache d'un forme de vie polymorphe vivant dans
l'eau et sujette à des expériences dans un laboratoire
scientifique. Tout est normal. Le cinéma des années 1930 était
consistant car à l'état brut, tout reposait sur le scénario et le
jeu des acteurs alors qu'aujourd'hui tout est concentré sur la
technique et l'esthétisme.
Voici donc la romance hollywoodienne
version 2018, multi-récompensée, l'évolution nous a menée très
loin ! Une fois la poudre aux yeux volatilisée et destinée à
nous éloigner de la réflexion, que reste-t-il ? Une fois
volatilisés les artifices et la technique cinématographique, il ne
reste plus qu'une femme handicapée s'amourachant d'un monstre qui la
sauve en la métamorphosant en femme poisson. Cette transformation
s'avère nécessaire pour qu'elle puisse enfin trouver l'amour et la
paix comme les transgenres.
A l'époque du code Hays nous aurions
simplement vu à l'image une femme et un homme dans le même lit,
cela aurait suffi à déclencher l'ire de la Ligue
catholique pour la vertu américaine. Mais à l'époque
moderne de la révolution (homo)sexuelle, une femme muette éprise
d'un monstre amphibien ne fait sourciller personne.
De la propagande LGBT, ça n'était
sans doute pas l'objectif initial de Guillermo Del Toro, qui a
toujours été fasciné par les montres et le fantastique, mais c'est
le cas pour Hollywood qui instrumentalise le produit à cet effet.
Avec un tel film, sa promotion, sa consécration aux Oscars, les
critiques spécialisées et celles des spectateurs, Hollywood sème
les graines disséminant les idées LGBT dans toute la société. Un
long et lent processus dont l'idéologie est née le siècle dernier,
s'insinuant étape par étape avec pour objectif ultime la
légitimation de toutes les pratiques sexuelles déviantes.
Et pendant ce temps-là... sans doute
la communauté LGBT se questionne t-elle pour savoir quand la
cérémonie des Oscars va t-elle mettre en place les prix non-genrés
afin de faire cesser cette discrimination outrecuidante envers les
transgenres ?
Et les gens comme nous, « les
réactionnaires, homophobes, extrémistes, moralisateurs,
hétéro-centrés et autres complotistes », se
questionnant pour savoir quand les citoyens du monde vont-ils réagir
pour critiquer ce mauvais scénario et décider d'interrompre ce
cinéma avant de vivre pour la première fois un « UNhappy
end »7.
Frank D.
1Le
Figaro : En 2017, les français passeront 4 heures par jour sur
leurs smartphones et leur PC, Elsa Trujillo, 22 novembre 2016.
2Le
Monde : Hollywood et tabac, 26 septembre 2008.
3Le
Monde : Les conspirateurs du tabac, Stéphane Foucart, 25
février 2012.
4Largement
inspiré de la vie du serial killer Edward Gein.
5Le
Monde : Thibaud Croisy : ''120 battements par minute''
ne fait hélas que normaliser les représentations du SIDA, Thibaud
Croisy, 6 septembre 2017.
6Le
revenu médian est lui-même dramatiquement bas avec 1.692 euros par
mois, 60% de ce montant équivaut au seuil de pauvreté : 1.015
euros.
7Une
mauvaise fin contrairement à ce que propose Hollywood avec le
fameux Happy End.
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