Consentement libre et éclairé du patient (chimiothérapie)

Le parcours de santé d'un patient est tributaire du consentement libre et éclairé transmis par les médecins qui le suivront tout au long de sa vie. C'est le cœur de la relation de confiance aveugle établit entre le médecin et son patient. En effet, le patient n'a pas les connaissances suffisantes pour se soigner sans les conseils d'un professionnel de la santé. Ainsi pour guider son orientation thérapeutique, le choix du patient repose entièrement sur la qualité des informations délivrées par le médecin.

La question du consentement du malade n'est pas nouvelle puisque le débat opposant le patient objet au patient sujet est intrinsèquement lié au déficit de connaissance entre le médecin et le patient. Nous avons connu certaines améliorations dans les domaines de la dignité humaine et du respect de l'intégrité physique, notamment pour l'accompagnement en fin de vie des malades puisque leur souffrance est reconnue et prise en charge. C'est aussi l’un des principes théoriques prôné par la loi du 4 mars 2002 dite "Kouchner" qui positionne le patient comme un acteur de son parcours de santé. 

C’est pourquoi le professionnel de santé a le devoir d'informer le patient, en fonction de son profil, de tous les risques connus et inhérents à une intervention chirurgicale ou à un traitement thérapeutique. Dans le cas contraire, il y a défaut de consentement de la part du médecin et c'est une faute engageant sa responsabilité civile. Enfin, après un délai de réflexion, le patient se réserve le droit de refuser ou d'accepter un acte médical ou un traitement en fonction des informations transmises par son médecin.

Revenons au cancer, il existe différents types de cancer traités par différents protocoles mais la finalité reste la même, il s'agit de soigner ou de soulager le patient. 

L'impact bénéfique d'une chimiothérapie sur la santé d'un patient reste complexe à évaluer car elle est souvent conjuguée au recours d’une chirurgie, d’une radiothérapie ou d’une hormonothérapie. D’ailleurs il existe autant de chimiothérapie que de cancer or les résultats de ces chimiothérapies divergent selon les types de cancer et l’histologie du patient. Cependant, l’impact négatif d'une chimiothérapie semble nettement plus visible quand des cancéreux décèdent seulement après une dizaine de jours suite à leur première séance de chimiothérapie. C'est la raison pour laquelle j'écris cet article car si cela devait arriver autour de vous, sachez que c'est anormal ! 

Pour maximiser la réussite d'une chimiothérapie et ainsi en diminuer les potentiels risques et effets secondaires, la santé du patient doit être satisfaisante. Le médecin doit s’en assurer par l'intermédiaire d’un bilan hématologique et des antécédents médicaux du patient. Le foie et les reins sont deux organes primordiaux durant une chimiothérapie. Les rôles du foie et des reins soulignent l'importance d'éliminer le produit toxique utilisé lors de la chimiothérapie au risque d'être empoisonné à court terme.

Officiellement, l’anticancéreux 5-FU n’a t-il pas provoqué 133 décès et 1.500 intoxications sur une période de 10 ans en France ? Le terme poison n'est aucunement usurpé d'ailleurs l'origine de la chimiothérapie ne provient-elle pas du gaz moutarde, un agent chimique utilisé par les allemands durant la Première guerre mondiale ? Enfin pourquoi les scientifiques cherchent-ils encore à réduire la toxicité de la chimiothérapie si elle ne l'est pas ?

Nous pouvons distinguer deux sortes de chimiothérapie, celle à vocation curative pour vaincre la maladie ou celle à vocation palliative visant à améliorer ou maintenir la qualité de vie. Dans tous les cas de figure, la chimiothérapie permet de diminuer le nombre des cellules cancéreuses, de réduire la prolifération du cancer, de rétrécir la taille de la tumeur et de réduire les symptômes. 

En conclusion, le patient a le droit de connaître tous les moyens existant pour prévenir ou traiter une pathologie afin de choisir celui qui conviendra le mieux à son intérêt. La chimiothérapie n'est pas une obligation, c'est une option thérapeutique. Un choix parmi d'autres qui mérite réflexion surtout chez les malades au cancer incurable et déjà fragilisés par de nombreux antécédents médicaux. 


Cet article est un hommage à un membre de ma famille décédé au mois de Mai 2021, dix jours après sa première séance de chimiothérapie. Pourtant, avant la chimiothérapie, il pouvait encore se déplacer seul, à pied ou en voiture. Il était atteint d'un mésothéliome, un cancer devenu incurable, qui touche 2,3/100.000 français. L'origine du mésothéliome provient généralement d'une exposition à l'amiante. Décédé à l'âge de 72 ans, il laisse derrière lui sa femme, contrainte au déménagement pour motif financier. Mais comment trouver un nouveau logement puis déménager avec une simple retraite ? C'est pourquoi, moi qui n’ai jamais rien demandé à mes lecteurs puisque les 300 articles de ce blog sont disponibles gratuitements, j'en appelle à la solidarité pour soutenir ma famille. Vous pouvez faire un don sur ce site afin de permettre à une veuve de vivre ses dernières années plus sereinement.

Ces faits ont été portés à la connaissance du responsable de l'hôpital de Montfermeil en Seine-Saint-Denis, de l’ARS, du Conseil National de l’Ordre des Médecins et du ministère de la Santé. Faute d'argent, nous n'avons pas pu entreprendre une procédure judiciaire par voie civile ou pénale. Les motifs de notre plainte sont multiples, en voici un échantillon : défaut de consentement libre et éclairé, non respect du serment d’Hippocrate et de divers articles du code de la santé publique (art. 38 ou 40) et négligences.


Frank D.

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