Le passé, le présent, le futur et la fin
Le passé se croyait omniscient, le présent l'a corrigé et le futur lui offrira une vision prospective définitive. L’évolution d'Internet continuera de transformer en profondeur chaque aspect de notre environnement à venir. Nous constatons déjà les bouleversements majeurs que ce réseau a engendrés sur la société, l’information, la culture, l’emploi et l’essence même de l’être humain. Le développement d’Internet se prolongera grâce à l’innovation d’un concept nommé "métavers" : un univers tridimensionnel entièrement virtuel, ouvrant de nouvelles perspectives d’apprentissage, d’interactions socio-professionnelles et d’expériences sensorielles pour les internautes. Le métavers, imbriqué dans notre réalité, offrira une immersion totale, bien au-delà de l’Internet des débuts, né à la fin du XXe siècle. Il marquera l’avènement d’une vie dans le cyberespace, où le travail, la consommation, l’éducation, le divertissement, le tourisme ou encore le sport pourront se vivre depuis chez soi.
Parallèlement au métavers, le développement de l’Intelligence Artificielle (IA) est la pierre angulaire de ce futur. Les algorithmes, première forme d’IA, dépendent des compétences des programmeurs. Intégrés dans une machine, ils lui permettent d’exécuter des tâches sous l’impulsion d’une commande humaine. Ce mécanisme a permis la création d’Internet, puis le transfert et l’archivage des connaissances humaines dans des bases de données accessibles via ce réseau. Cette phase initiale de l’IA peut être comparée à un stade embryonnaire.
Dans une seconde phase, l’IA surpassera l’intelligence humaine après avoir compilé et analysé l’ensemble du savoir accumulé par l’humanité. Une entité artificielle unique détiendra ainsi des millions d’années de connaissances, dépassant les limites cognitives humaines, contraintes par le temps, la mémoire et l’étendue des savoirs individuels. Cependant, à ce stade, l’IA restera dépendante de l’humain pour fonctionner, comparable à un fœtus en développement, incapable d’exister sans assistance. Elle ne pourra ni adapter son raisonnement à toutes les situations ni se répliquer seule.
La troisième étape verra une collaboration étroite entre l’humain et l’IA. L’être humain guidera l’IA, qui s’entraînera via des algorithmes pour atteindre une forme de raison artificielle universellement applicable. Cette IA "mère" pourra alors se dupliquer ou prendre le contrôle d’un monde devenu totalement dépendant de l’électronique. Cela conduira au "Grand Remplacement" de l’humain par des machines, plus performantes et exemptes de contraintes autres que l’approvisionnement énergétique.
L'équation de ce futur est claire : metavers + IA + robot = Grand Remplacement.
Aujourd’hui, naviguer sur Internet se fait via un écran, créant une rupture partielle avec la réalité. Cette interférence ne prive pas l’utilisateur de ses sens ni de son lien avec son environnement métaphysique. Par exemple, il est possible d’être connecté tout en vaquant à d’autres occupations à domicile. Demain, le métavers plongera l’utilisateur dans un univers parallèle entièrement virtuel, dont seule la déconnexion permettra de s’extraire pour retrouver la réalité.
Actuellement, les données et les utilisateurs d’Internet restent cloisonnés par des contraintes techniques, linguistiques ou liées à la nécessité d’installer des applications pour accéder à certains contenus. Le métavers, en revanche, offrira un espace décloisonné, unifié et centralisé, sous le contrôle total d’une élite.
Le progrès technologique est irréversible. Refuser de l’embrasser, c’est risquer de disparaître face à ceux qui avancent sans se soucier des implications éthiques, philosophiques ou spirituelles. Ceux qui s’adapteront à ces évolutions conserveront un rôle dans cette société, jusqu’au moment où l’autonomie des machines, portée par une IA avancée, rendra l’humain obsolète.
Le destin qui se profile est celui d’une humanité programmée pour s’effacer, orchestrée par une élite indifférente à la valeur de la vie humaine. Suis-je pessimiste ? Suis-je insensé ? Examinons les innovations actuelles pour mesurer à quel point la réalité rejoint la fiction décrite ici. Chacun pourra juger si ces avancées en robotique sont un fantasme ou une alerte fondée.
Voici une liste non exhaustive des progrès scientifiques et technologiques de ce début de millénaire :
Internet en version mobile est la révolution majeure du 21ème siècle. La "boîte de pandore" accessible à tous via un ordinateur ou un smartphone, ce réseau constitue la plus vaste bibliothèque du savoir humain et le point de départ du développement de l’IA.
Le smartphone, apparu en 2007 avec l’iPhone et son écran tactile, a rendu Internet portable et accessible en temps réel, transformant nos usages quotidiens.
Des assistants vocaux comme Alexa Echo Dot, Google Home ou Siri connectés à Internet, offrent des services d’information, de divertissement et de domotique, permettant de contrôler à distance des appareils comme l’éclairage, le thermostat, les volets ou la télévision.
La voiture électrique et autonome popularisée par Elon Musk, préfigure l’autonomie future de tous les moyens de transport. Dans le ferroviaire, la sustentation électromagnétique permet des vitesses de 600 km/h, surpassant les TGV. Seule la téléportation, encore science-fiction, pourrait rendre ces innovations obsolètes.
Dans la santé, la recherche, souvent sous prétexte d’améliorer la condition humaine, sert le transhumanisme. La manipulation génétique, les exosquelettes (comme ReWalk Robotics, coûtant 70 000 $) ou les prothèses bioniques (160 000 € pour un bras) visent davantage à perfectionner l’humain qu’à répondre aux besoins des personnes handicapées. La PMA, la GPA et les transitions de genre soutiennent également cet objectif en perfectionnant les techniques de procréation et de chirurgie de réattribution sexuelle.
La cryogénisation, visant à préserver les corps pour une hypothétique résurrection, incarne un fantasme transhumaniste. Si la cryogénisation d’organes pour transplantation est déjà une réalité, celle d’un corps entier reste spéculative. En effet, la cryogénisation d'un seul organe en vue d'une transplantation est déjà une réalité. Une récente expérience a permis la transplantation d'un rein de rat cryogenisé après 100 jours de conservation. Normalement, la conservation d'un organe se limite à quelque heures.
L’impression 3D a révolutionné la robotique en réduisant les coûts et les délais de production, notamment pour les robots humanoïdes.
Le puçage électronique, d’abord testé sur les animaux pour leur localisation, s’étend à l’humain, notamment pour gérer des porte-monnaies virtuels. Neuralink, projet d’Elon Musk, ambitionne d’implanter des puces cérébrales pour connecter le cerveau aux interfaces numériques, transformant l’humain en cyborg face à la supériorité de l’IA. Face à l’émergence inéluctable de l’IA et des robots, Elon Musk nous propose de nous faire implanter une puce électronique reliée au cerveau afin d'interagir avec les ordinateurs ou tout type d'interface connectée. Pour Elon Musk, transformer l’homme en cyborg est la seule manière de résister à la supériorité de l’IA.
La cryptomonnaie, comme le Bitcoin, a créé un système financier anarchiste et décentralisé, mais absorbé par le capitalisme global.
Le clonage, réussi sur des animaux comme Dolly et Snuppy, est encore interdit pour les humains, mais des expérimentations illégales sont probables.
L’AutoML et le deep learning accélèrent l’autonomie de l’IA, qui apprend seule et dépasse les capacités humaines dans des domaines comme les jeux de stratégie (AlphaGo Zero, LeelaZero). Il s'agit d’une nouvelle étape vers une IA plus autonome grâce à l’auto formation. L’AutoML et la méthode de "deep learning" (réflexion de l’IA) sont deux évolutions majeures qui permettent d'accélérer le développement de l’IA pour la mener à dépasser l'intelligence humaine dans tous les domaines.
Depuis les années 1960, l’Occident connaît un déclin spirituel suite à la libéralisation sexuelle kinseyiste et à l'expansion du capitalisme, remplacé par le consumérisme et le wokisme, terrain fertile pour le transhumanisme. L'idéologie wokiste est une forme extrême de révisionnisme visant à revisiter l'héritage ancestral de l'humanité. Ce contexte est idéal pour la croissance en coulisse du transhumanisme incarnant la vacuité la plus manifeste de l'espèce humaine, préparant l’effacement de l’espèce.
Le matériel du metavers
Les jeux vidéo sont un terrain d’expérimentation idéal pour les mondes virtuels immersifs, en constante amélioration graphique et interactive. Les casques de réalité virtuelle (VR), bien que perfectibles, progressent en résolution et en confort. L’avenir pourrait voir l’émergence de lentilles de contact intégrant des écrans, couplées à des implants électroniques.
Les capteurs de mouvement, comme le Mocopi de Sony ou le réseau neuronal de Meta, permettent de suivre les mouvements du corps.
Le retour haptique, les vêtements connectés (Jacquard) ou ReSkin (Meta) simulent l'interaction physique via le toucher. Les technologies sans fil (WiFi, Bluetooth, NFC) assurent la connectivité, tandis que la spatialisation sonore crée une immersion auditive. La communication entre utilisateurs repose sur des micros, oreillettes ou salons de discussion.
L’IA, autrefois théorique, s’est concrétisée avec les machines industrielles et les jeux vidéo. Aujourd’hui, elle excelle dans les jeux de stratégie, surpassant les humains grâce à un apprentissage illimité. Demain, elle résoudra des problèmes complexes, comme ceux liés au métavers. L’IA du passé, simple exécutante, se rapproche d’une IA qui raisonne et apporte des solutions.
La robotisation
Outre la robotisation dans le secteur de l'industrie, c'est la robotisation de l’ensemble de notre environnement qui est en cours. Voici quelques exemples avec le robot aspirateur, le robot lave vitre, le robot tondeuse à gazon, le robot piscine nettoyeur. Ce matériel permet de limiter drastiquement l'intervention humaine. Mais le défaut majeur des robots actuels est leur limite fonctionnelle car ils effectuent un nombre limité de tâches. L'étape suivante sera de pouvoir fusionner toutes leurs capacités en un seul robot. Comme nous l'avons vu précédemment, tout cela dépend de l’IA. Ces robots conjuguées à une IA débridée permettront sans aucun doute de donner naissance à la première génération d’humanoïdes autonomes.
Il existe déjà des robots capables de pratiquer de la chirurgie, surveiller, alerter, aspirer, découper, trier, soulever, tirer, porter, conditionner, livrer, projeter de l'eau ou tout autre substance, enseigner, divertir, tenir compagnie, construire, visser, percer, peindre.
Voici un panel de robots impressionnants qui seront bientôt considérés comme les ancêtres de la robotique après la naissance du premier humanoïde autonome :
SUB1 (Infineon), une entreprise allemande se lança un défi consistant à battre un record du monde, celui du temps nécessaire à la résolution d’un rubik’s cube. Mission accomplie en 2017, leur robot a résolu un rubik’s cube en moins d'une seconde (0,637 sec). En 2018, ce record est à nouveau battu par deux étudiants du MIT et leur robot, réduisant le temps de 40% avec 0,38 sec. Le record établi par un être humain est de 3,13 secondes. L'intérêt de ce défi est relatif mais il démonte la supériorité intrinsèque du duo robot + IA face à un être humain.
MiGriBot est un robot miniature créé en France, au sein du laboratoire Femto-ST. situé à Besançon. MiGriBot est un robot de prise et dépose dont les mouvements sont si rapides qu'ils ne peuvent pas être suivis par l'œil humain. Il a réussi 720 opérations de prise et dépose en une minute faisant de ce mini robot le plus rapide dans sa catégorie. Cet autre exemple confirme le postulat précédent, le décalage est béant entre l'humain et la technologie.
Les robots Ameca et Sophia sont les premiers humanoïdes à atteindre un niveau de ressemblance aussi proche de celui de l'être humain. Ils peuvent communiquer grâce à l’IA GPT-4. Pour le moment ils sont présentés comme la meilleure vitrine actuelle de la robotique afin de promouvoir et stimuler la recherche.
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| Ameca (Engineered Arts) 2021 |
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| Sophia (Hanson Robotics - 2015) en compagnie de Will Smith |
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| Sophia (à gauche) qui débat avec un autre robot humanoïde sur le devenir de l'humanité. |
Digit (Agility Robotics) est un robot spécialiste de la logistique lancé en 2020, il peut transporter jusqu'à 16 kilos et travailler 16 heures par jour.
Pepper (Aldebaran Robotics) est un robot fabriqué en France lancé en 2014. Sa vocation initiale était de tenir compagnie et de divertir. Il fut reconverti en hôte d'accueil après son rachat par une entreprise japonaise. Aujourd'hui Pepper est à la retraite.
Atlas (Boston Dynamics) est un robot bipède qui impressione par son agilité et sa capacité de déplacement. Il peut sauter en longueur ou faire un saut périlleux arrière. Cette gamme de robot pourrait être à l’origine de l’obsolescence des forces de police voire de l'armée dans quelques décennies.
Surena 4, fabriqué en Iran, est un robot bipède, il marche, parle et il sait écrire avec un stylo.
KIME (MACCO ROBOTICS), fabriqué en Espagne, est un robot barman utilisé dans les discothèques pour préparer des cocktails.
Ai-Da (Engineered Arts), fabriqué en Angleterre, est le premier robot humanoïde artiste peintre et sculpteur. Elle a réalisé la première exposition de ses œuvres baptisée "Futurs Incertains" à Oxford en 2019. Nous pouvons voir ci-dessous une image présentant la peinture de son autoportrait. La qualité du tableau visible sur la seconde image est saisissante. Toutes ses œuvres ont été vendu pour un montant dépassant le million d'euros. Dernièrement, Ai-Da fit encore parler d’elle en écrivant de la poésie.
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| "Algorithm Queen" en hommage aux 70 ans de règne de la reine d’Angleterre en 2022. |
Jia Jia a été fabriqué dans une université chinoise. L'apparence de ce robot humanoïde est très proche de celle d'un être humain mais son utilité et ses capacités sont très relatives face à celles de ses concurrents Ameca, Sophia, Ai-Da, Grace ou Nadine. Cependant la Chine s'aligne sans difficulté sur la concurrence comme le démontre l'existence du musée de Dalian.
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| Jia Jia |
Fourier GR--1, (Fourier Intelligence) fabriqué en Chine, est un robot bipède autonome prévu pour être produit en masse afin de palier à la pénurie d’une main d'œuvre vieillissante.
Nadine, fabriqué en 2013 au Japon, est un robot social humanoïde qui pourrait être utilisé comme garde d'enfants, aide à domicile ou main d'œuvre.
Grace (Hanson Robotics) créé à Hong Kong en 2021, est un robot humanoïde produit par le même fabriquant que Sophia. Elle a été élaboré pour le secteur de la santé particulièrement pour interagir auprès des personnes âgées isolées à cause de la covid19.
Walker X (UB TECH ROBOTICS) est un robot bipède offrant divers services à domicile comme porter, apporter, jouer ou masser.
Guardbot, (GuardBot Inc.), est une petite boule sphérique et amphibie dont la tâche est la surveillance. Elle est dotée d'une vision de nuit et peut détecter la présence d’explosifs. Ce robot possède une vision à 360°, il pèse environ 2 kilos, sa vitesse peut atteindre 15 km/h et son autonomie est de 25 heures.
Optimus (Tesla), après la voiture autonome, Elon Musk a annoncé vouloir produire à grande échelle des robots de type services. Pour le moment Optimus est derrière la concurrence sur tous les plans. Elon Musk est un personnage aussi fascinant qu’effrayant car son esprit fulmine de projets futuristes comme celui de coloniser la planète Mars. Il fut le co-fondateur d’OpenAI à l'origine de l’IA ChatGPT4. Il vient de créer X-AI pour concurrencer OpenAI qu'il a quitté en 2018.
HRP-4C, conçu au Japon en 2009, est un robot humanoïde qui se déplace, danse et chante.
NAO (Adelbaran), produit en France en 2006, est un robot bipède. Ce robot participe à la coupe du monde de football version robot.
Fedor fabriqué en Russie. Il est le premier robot de ce genre envoyé dans l'espace pour la Russie en 2019. L'objectif est de pouvoir l’utiliser lors des opérations de maintenance spatiale.
Erica créée en 2015 au Japon par le professeur Hiroshi Ishiguro. Ce robot humanoïde a présenté le JT sur une chaîne japonaise. Erica est aussi le premier robot humanoïde acteur à tenir le premier rôle dans un film intitulé "b" et produit aux États-Unis. Hiroshi Ishiguro a fabriqué d'autres modèles de robots humanoïdes comme Repliee Q1 ou Geminoid HI-2.
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| Erica |
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| Geminoid HI-2 et son créateur |
Figure 01, (Figure), USA, un robot bipède totalement autonome prévu pour être commercialisé et visant à concurrencer Optimus de Tesla. Une émulation qui va pousser Elon Musk à réagir car la Chine pousse aussi dans cette direction.
SpotMini (Boston Dynamics) est un robot quadrupède croisé entre un chien et une girafe. Il possède un long bras articulé faisant office de tête, équipée au bout d’une mâchoire/pince pouvant attraper des objets. Son autonomie est d'environ 90 minutes. Il est commercialisé depuis 2019.
Enfin, il reste une catégorie comprenant plusieurs possibilités incluant l’Homme en tant qu’acteur principal, le cyborg ou l'homme bionique. En d'autres termes une fusion entre l’Homme et l'électronique. Une possibilité est l’Homme augmenté s'appuyant sur un exosquelette ou squelette externe. L’exosquelette est officiellement utilisé pour la prévention des troubles musculo-squelettiques dans le milieu du travail. Officieusement il peut protéger le corps de son utilisateur telle une armure et augmenter sa force. Il existe déjà au moins deux entreprises proposant des produits aboutis et performants à usage civil. La première est Cyberdyne avec le modèle HAL conçu au Japon et la seconde est Roam Robotics aux États-Unis. Toujours au Japon, Robot Ride Inc. fabrique un concept à mi-chemin entre l’exosquelette et le robot incluant un cockpit afin d'être piloté par un humain. En fonction de l'évolution de la recherche, du développement et du contexte, certains projets pourraient être abandonnés au profit de l'homme bionique ou de toute autre évolution. Le futur semble laisser une place très secondaire à l'espèce humaine comme le démontre la recherche et toutes ces évolutions.
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| Robot Ride Inc. |
Conclusion
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