Sebastian Roché le "spécialiste des violences policières"

Traduction du titre de cet article, Sebastian Roché le propagandiste de la doctrine anti-police et anti-Républicaine. Sebastian Roché est un politologue, sociologue et directeur de recherche au CNRS adulé par l'extrême gauche et les émeutiers. Il est étiqueté "criminologue" par l'encyclopédie Wikipedia de gauche dont le fonctionnement a largement été dénoncé sur ce blog. En effet, la modification d'articles qui affichent un bandeau alertant à propos d’une controverse de neutralité est impossible pour un citoyen lambda. Or ce genre de bandeau protège quasi systématiquement des personnalités de gauche ou des mouvements de gauche. C'est exactement le cas concernant Sebastian Roché. Notons que la criminologie n'a jamais consisté à étudier les "violences policières". Ce positionnement idéologique est clairement un dévoiement de la discipline à laquelle Wikipedia apparente Sebastian Roché. Pour rappel, la criminologie est l’étude du phénomène criminel dans son ensemble incluant la législation, les statistiques ou l’origine des crimes. Or étudier un épiphénomène comme celui des bavures policières n’enrichit en aucune façon la criminologie. C'est une supercherie.

L'extrême gauche ne semble pas intéressée par l'expertise d'authentiques criminologues tels que Xavier Raufer, Michèle Agrapart-Delmas, Alain Bauer ou encore Christophe Soullez. Le point commun de ces criminologues est qu'ils évoquent la réelle criminalité qui gangrène notre société, loin de la fantasmagorie gauchiste. En effet, la passion de l'extrême gauche française est de défendre les délinquants et les criminels en faisant diversion avec les fameuses "violences policières".

Rappelons les théories de Sebastian Roché concernant la police nationale, intrinsèquement l’État français puisque la police nationale dépend du ministère de l’Intérieur. Selon Sebastian Roché, la police nationale est raciste et violente de manière systémique. De cette affirmation fallacieuse découle la logique suivante : le racisme et les bavures policières sont structurels, ce sont des normes institutionnalisées.

L'objectivité de Sebastian Roché est sérieusement sujette à caution puisque ses critiques envers la gendarmerie sont quasi inexistantes. Il utilise la gendarmerie dans le seul but de stigmatiser encore un peu plus le travail de la police nationale. Ce biais est signifiant car, sauf exception, les zones d'intervention de la police sont essentiellement urbaines alors que celles de la gendarmerie sont essentiellement péri urbaines. Schématiquement, nous pourrions dire que la police nationale gère les villes et la gendarmerie gère les campagnes. Or la majorité des infractions se déroulent en zone police. Voilà pourquoi il est absurde de vouloir opposer le travail des policiers à celui des gendarmes. Comme démontré ci-dessus, la formation n'explique en rien les différences dans la pratique professionnelle de ces deux corporations contrairement aux affabulations formulées par le "spécialiste des violences policières". 

Sebastian Roché est un idéologue qui récite sa prose anti-police, pratiquant un clientélisme décomplexé pour l'extrême gauche auprès de la délinquance et de la criminalité. Il n'est pas étonnant de le voir soutenir le Comité Adama et leur discours doctrinaire émanant d’Assa Traoré. En effet, la même rhétorique anti-police est prononcée par Assa Traoré, le "criminologue" Sebastian Roché, le "philosophe" Geoffroy de Lagasnerie, Éric Fassin, Paul Rocher et encore toute une clique d'individus se montrant incapable de faire face à leurs contradicteurs. Ces idéologues propagandistes fuient toute forme de débat face à n'importe quel intellectuel objectif pouvant leur apporter la contradiction. Ils préfèrent la sécurité d’internet et des médias pro LFI.

Faisons court et simple car le sujet des "violences policières" est avant toute chose une histoire de chiffres. Sebastian Roché aime répéter la même analogie présentée ci-dessous, opposant la police française à la police allemande. 


Affirmer n'est pas démontrer et démontrer n'est pas manipuler.

Premier exemple avec un extrait de citation du site de FranceInfo, nous ignorons si ce "nombre" couvre une année ou une période précise. Après lecture de l'article nous n'en savons pas plus. Le manque de clarté est volontaire, il s'agit de propager des slogans sur la base d'une argumentation évasive. Cet article fut publié 3 semaines après l’affaire George Floyd aux États-Unis et au lendemain d’une manifestation du comité Adama. Or le programme du comité Adama est celui du mouvement Black Lives Matter qui recherche la réduction du financement des forces de l'ordre puis leur désarmement et leur démantèlement. 

Dans un tweet diffusé sur son compte, Sebastian Roché compare encore l’Allemagne et la France. Son point de comparaison est le nombre de décès consécutif à un refus d'obtempérer. Toutes les autres décès liés à d'autres interventions des forces de l'ordre n'existent plus car la propagande de Sébastien Roché perdrait tout son sens comme nous allons bientôt le démontrer. Conclusion, selon lui, la police française est plus violente que la police allemande, 16 tués en un an et demi côté français contre un seul tué sur une période de dix ans en Allemagne.

Ceci est la pratique typique d'un propagandiste, il choisit ses catégories et ses périodes sans étayer ses choix subjectifs afin d'alimenter son idéologie. Mieux encore, dans le cadre des "violences policières", il n'est jamais question de distinguer les cas de légitime défense avérée face aux cas d’usage disproportionné de la force. Le concept d’accident est aussi inexistant comme dans l'affaire Zineb Redouane. Une personne tuée dans le cadre d’une intervention policière est forcément une action illégitime pour Sebastian Roché exceptée lors d'opérations antiterroristes. De ce fait, il positionne un policier au même niveau qu'un vulgaire criminel. 

Nous allons maintenant évoquer encore deux séries de chiffres, la première publiée par 20minutes et la deuxième publiée par mes soins sur ce blog. Ces chiffres font voler en éclat la propagande de Sebastian Roché pour la resituer au rang de supercherie.

Dans l'article de 20minutes, Sebastian Roché nous apprend que sa notion d’Union Européenne ou plus trivialement d’Europe se limite à 6 pays. Soit, nous ne sommes plus à une originalité près avec ce personnage. Les chiffres qui vont suivre sont intéressants pour deux raisons. Ils concernent une période couvrant plus de 40 ans. Et ils confirment le postulat de mes articles précédents, les "violences policières" sont un épiphénomène qui ne figure ni dans la mortalité annuelle française ni dans la mortalité annuelle allemande ! 

En France 444 personnes ont été tuées par arme à feu entre 1977 et 2020 soit une période de 43 ans.

En Allemagne 323 morts par tirs de policiers depuis 1990.

En Allemagne de l’Ouest 153 morts recensés entre 1976 et 1990.

Aucune information au sujet de l’Allemagne de l’Est.

En Allemagne, le cumul s'élève à 476 morts entre 1976 et 2023 soit une période de 47 ans.

Moyenne annuelle France = 10,32 morts par an sur une période de 43 ans.

Moyenne annuelle Allemagne = 10,12 morts par an sur une période de 47 ans.

En France, le pourcentage de décès annuel lié à une intervention policière par arme à feu rapporté au nombre de décès annuel toute cause confondue est de 0,0018% par an sur une période de 43 ans. (Nombre de décès annuel moyen intervention policière ÷ nombre moyen de décès annuel toute cause confondue. 10,32 ÷ 560.000 (depuis 1982) × 100 = 0,0018%). Voici donc le grand combat de ceux qui dénoncent les "violences policières en France", représenté par 0,0018% du nombre de décès annuel.

Frank D.

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