BASTAMAG ou la propagande anti-police affichée sans aucun scrupule

Le sujet des "violences policières" est un sujet sérieux voire épineux pourtant les analyses du site BASTAMAG relèvent de la forfanterie. Le niveau de réflexion des deux journalistes abordant ce thème est inexistant. En effet, la base de toute réflexion commence par la définition du concept abordé pour clarifier le débat. Or Ludovic Simbille et Ivan du Roy de BASTAMAG s'en dispensent. Le lecteur est livré à lui-même sans l'once d'une explication sur le concept de "violences policières".

Qu'est-ce que la violence ? Il s'agit d’un abus de la force ou plus précisément d’une "utilisation intentionnelle de la force physique" selon l’OMS. Le métier de gardien de la paix consiste à maintenir l'ordre public. C’est un métier singulier puisque les forces de l'ordre sont confrontées à la violence quotidienne émanant de la délinquance et de la criminalité. Comment lutter contre la violence sans recourir à la violence lorsque la vie d'autrui est en danger ? C'est évidemment impossible.

Sur ce blog, l'usage de la terminologie "violences policières" a toujours été placé entre guillemets pour souligner cet abus de langage. Les forces de l'ordre sont intrinsèquement violente et elles n'ont guère le choix. La terminologie "violences policières" est un pléonasme car les délinquants et les criminels se laissent rarement interpeller par une simple formule de politesse. La diplomatie et les mots tendres ne fonctionnent pas. 

La loi encadrant les interventions policières préconise la légitime défense et une réponse proportionnée à la hauteur de la menace. La réponse est parfois violente lorsque la violence s'oppose aux prérogatives des forces de l'ordre. Les idéologues anti-police pratiquent la stigmatisation et inversent la réalité, en présentant la police comme étant la source de ces violences. Le recours à la violence est parfois nécessaire, c'est aussi pour cela que les forces de l'ordre utilisent des bracelets appelés menottes afin d'entraver un suspect et ainsi limiter sa capacité de nuisance. 

La méthodologie du site BASTAMAG nous en apprend un peu plus sur le sens qu'il donne à la terminologie des "violences policières". Nous découvrons que violence est synonyme de négligence ou d'aléa. Sans aucun complexe, cette méthodologie vise à optimiser le nombre de morts lié aux "violences policières". Tous les décès sont comptabilisés dès lors qu’il y a eu une interaction avec les forces de l'ordre, du décès d’un terroriste jusqu'aux malaises, suicides et autres accidents de la route. Cerise sur le gâteau, les faits divers ayant lieu en dehors du service d'un agent sont aussi pris en compte. Tout est comptabilisé sans aucun discernement car BASTAMAG ne préjuge "en rien de la légitimité ou de l'intention de l'acte qui a mené au décès". Pour BASTAMAG, chaque décès associé à une intervention policière est une potentielle "bavure policière".


Malgré toute la malhonnêteté mise en œuvre par le site BASTAMAG pour amplifier le résultat, les chiffres de ces "violences policières" restent minimes. Ces "violences policières" ne peuvent toujours pas être considérées comme un phénomène systémique. Ces chiffres relèvent de l’épiphénomène comme nous l'avons déjà démontré depuis plusieurs années sur ce blog.

Enfin, l'incapacité des partisans anti-police à mettre de la perspective à leur réflexion est notoire. Nous parlons de morts, intrinsèquement de décès toutes causes confondues. Quel est le pourcentage du nombre de décès imputé aux forces de l'ordre par rapport au nombre de décès annuel en France ? Moins de 0,007% en prenant le plus grand nombre de morts relevés par le site BASTAMAG, soit 52 morts en 2021, rapporté au nombre de décès annuel s'élevant à 661.585 en 2021.

Entre 2016 et 2023 = 232 décès = 33 décès par an
Entre 2005 et 2015 = 88 décès = 8 décès par an (Urgencenotrepoliceassassine)

Ce résultat permet d'infirmer la nature systémique des "violences policières". Cette démarche avait déjà été entreprise sur ce blog avec des chiffres différents et plus anciens (2005/2015) mais nous restons dans le même ordre de grandeur (0,001%).

Les tenants de l'idéologie racialiste dénonçant des "violences policières" systémiques cherchent à signifier leur fréquence répétitive sans jamais citer un quelconque chiffre. De cette fréquence répétitive émergerait un système qui institutionnalise les "violences policières" selon l'interview de Tariq Ramadan réalisée par Feiza Ben Mohamed (10:25 / 13:25 / 14:10).

Or la réalité est bien différente. Voici les différentes causes de mortalité en France durant l'année 2013. Les maladies représentent plus de 60% des causes de décès, elles ont un caractère systémique indéniable contrairement aux "violences policières" qui n'ont même pas leur place dans un tel classement. Nous parlons donc d'un épiphénomène.

1
tumeurs
163.602
28.8%
2
maladies de l'appareil circulatoires
142.175
25.1%
3
symptômes mal définis
54.266
9.6%
4
maladies de l'appareil respiratoire
37.626
6.6%
5
diabète 
11.711
2%
6
suicides
9.819
1.7%
7
accidents de la route
3157
0.6%
8
homicide
430
0,08%

*2013 : nombre de décès = 567.078.

Le nombre de morts liés à des "violences policières" rapportés au nombre d'interventions policières par an reste lui aussi infinitésimal. Selon Perrine Sallé, la porte-parole de l'association Femmes des forces de l'ordre en colère, la police nationale réalise 3,1 millions d'interventions par an. Chiffre confirmé par Yannick Landurain sur RMC. Si nous prenons la fourchette haute du site BASTAMAG pour calculer le pourcentage de décès des "violences policières" rapportées au nombre annuel d'interventions policières, soit 52 morts en 2021 pour 3,1 millions d'interventions, cela donne un taux infinitésimal de 0,0016%.

Loin du slogan outrageant "la police tue", rappelons que la police sauve de nombreuses vies et que sans elle la société serait anarchique. Il n'existe pas de chiffres comptabilisant le nombre de vies sauvées par les interventions des forces de l'ordre.

Enfin, parler de racisme systémique dans la police en dénonçant le "contrôle au faciès" alors qu'il s'agit de profilage est une autre ineptie du racialisme. Pourquoi ne pas dénoncer le sexisme que subissent les hommes lors des contrôles car ils visent essentiellement des hommes ? La population carcérale française est composée par environ 95% d'hommes et moins de 5% de femmes.


Frank D.

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