Et l’Occident créa la Palestine et les palestiniens...

L’affirmation selon laquelle l’ONU a créé l’État d’Israël en Palestine est inexacte car elle est inobjective. En effet, en 1947, le plan de partage de l’ONU divise le territoire de la Palestine mandataire en trois entités, créant deux territoires, celui du futur état démocratique d’Israël et celui de la Palestine actuelle. Il est important d’insister sur ce point car le territoire de la Palestine mandataire était différent de celui de la Palestine version ONU. La troisième entité, Jerusalem, était placée sous mandat international. En conséquence, le courant révisionniste pro-palestinien proclame que l’ONU a créé Israël en 1947. Cependant, toute personne impartiale et non compromise par l’idéologie islamiste constate que l’ONU a partagé le territoire de la Palestine mandataire en 1947 créant virtuellement deux entités, une juive, une arabe, laissant ensuite le soin au population de mettre en place les structures étatiques sur le principe du processus d’autodétermination des peuples.

Israël déclarait son indépendance en 1948. Quant à la "Palestine", difficile de trouver une date pour sa déclaration d’indépendance si ce n’est l’énigmatique 15 Novembre 1988 de Yasser Arafat (OLP) ou une mécanique formelle du processus de paix aboutissant aux accords d’Oslo (Gaza-Jericho). Tandis que les autres nations de la région ont su proclamer leur indépendance comme la Syrie (1946), le Liban (1945), l’Irak (1932), l’Iran (1935), la Jordanie (1946), l’Arabie Saoudite (1932), la Palestine demeure un fantasme.

Il est important d’insister sur l’historicité de la Palestine mandataire. Elle fut une émanation de la SDN suite au démantèlement de l’empire Ottoman tandis que la Palestine est une émanation de l’ONU. Avant le plan de partition de l’ONU, la Palestine n’existait sous aucune forme. Nous pourrions être sarcastique en disant que les juifs ont créé la Palestine puisque sans le projet sioniste, son avenir eut été inconnu.


Le fantasme de la Palestine 

Après 4 siècles d’emprise entrecoupée par de courtes interférences égyptiennes et françaises, la domination turque ne dérangea aucun palestinien car la Palestine n’existait pas. En réalité la Palestine n’est qu’une "expression géographique" entretenue par l’Occident. Or une expression géographique sert uniquement à se repérer dans l'espace autrement dit à désigner un lieu. Pour s’en assurer, il faut observer comment l’empire Ottoman était organisé pour l’administration de ses terres. Le territoire de l’empire Ottoman était divisé en régions (vilayets) puis subdivisés en provinces/départements (sandjaks). La Palestine n’existe sur aucune carte de l’empire Ottoman. En revanche, le territoire de l’actuelle Palestine était réparti entre le vilayet de Beyrouth avec les départements d’Acre et de Naplouse et le vilayet de Damas avec le département de Transjordanie. De fait, il ne sera jamais fait mention de la Palestine sur une carte de l’empire Ottoman.

C’est l’immigration juive et le projet sioniste qui stimulèrent les velléités nationalistes des voisins arabes. Rappelons le, à cette époque, la Palestine n’existe pas et encore moins le peuple palestinien. Après le démantèlement de l’empire Ottoman, le projet arabe est de créer une grande nation arabe incluant le territoire des vilayets de Beyrouth et de Damas. Il ne s’agissait pas de créer un état palestinien voire l’accord Fayçal Weizmann signé en 1919. Le mot Palestine employé dans cet accord désigne le futur état juif comme le souligne l'accord lui-même. Le mot Palestine ne désigne pas une nation existente mais un espace géographique.

L’immigration juive en constante augmentation, l’absence de création d’une grande nation arabe et enfin le plan de partition en 1947, ont poussé les arabes à attaquer immediatement les juifs en Israël. Notons que ça n'était pas la première fois, Jaffa, Tibériade, Jérusalem ou Hébron s'en souviennent encore. 

En 1948, le conflit prenait de l’ampleur quand Israël fit face et terrassa 7 nations arabes coalisées. A aucun moment cela n’a concerné le "peuple palestinien". D’ailleurs ce conflit est nommé guerre israélo-arabe. Il s’agissait d’une tentative réelle de détruire Israël à 7 contre 1.


Qui est le peuple palestinien ?

Une pure création de l’occident, une anomalie juridique qui permet de revendiquer l’existence d’environ 6 millions de refugiés palestiniens qui ne sont pas nés en territoire palestinien et qui n’ont jamais mis un orteil en Palestine. Ce chiffre provient de l’UNRWA (ONU) en charge de gérer les réfugiés palestiniens en l’absence de solution. En effet, pour être palestinien, il suffit d’avoir une filiation avec un père palestinien (droit du sang). Mais alors qui sont ces palestiniens ? Ce sont tout simplement des syriens, des jordaniens, des irakiens, des libanais, des saoudiens, convertis à l’islam fondamentaliste et endoctrinés pour le djihad.

Voici quelques repères historiques vis-à-vis de l’émergence d’une nationalité palestinienne. Les faits démontrent encore que le peuple palestinien est une création de l’Occident.

La Loi sur la nationalité ottomane de 1869 souligne que les habitants du vilayet de Beyrouth et du vilayet de Damas étaient de nationalité ottomane comme dans tous les autres vilayets. Aucune trace de palestinien ou de citoyen palestinien.

Les articles 30 à 36 du Traité de Lausanne (1923) sont parfois cités comme étant à l’origine de la nationalité palestinienne. Paradoxal pour un traité qui ne fait mention nul part de la Palestine. L’approche est générique puisque ce traité de paix évoque le statut légal de tous les territoires détachés de la Turquie ainsi que la nationalité de leurs habitants. Cela ne concerne pas spécifiquement la Palestine mandataire mais tous les territoires détachés de la Turquie. 

L’ordonnance sur la citoyenneté palestinienne (1925) créée durant le mandat britannique par les britanniques démontrent que la citoyenneté palestinienne est une invention de l’Occident. Cette ordonnance couvrit l’éligibilité à la citoyenneté palestinienne durant la période 1924-1948. Jusqu’en 1947, la population chrétienne est évaluée à 143.000 chrétiens palestiniens, 630.000 juifs palestiniens et 1M2 de musulmans palestiniens. Quatre-vingt ans après, en ne comptant que les 6 millions de réfugiés palestiniens, nous assistons à un miracle démographique ou à une anomalie juridique qui transmet la nationalité palestinienne de manière incongrue. Nul ne peut ignorer cette problématique, pas même Israël, car un réseau de 6 millions de personnes potentiellement prêtes à se sacrifier pour le djihad ou à maintenir un discours propagandiste contre Israël, ce n’est pas anecdotique.


Immigration ou colonisation ?

Pour illustrer la problématique, pourquoi nommons-nous immigration les étrangers arrivant sur le sol français ? Et pourquoi certains nomment-ils colons, les étrangers arrivant sur le territoire israélien ? Existe t-il une nuance ? La réponse à ces questions doit nous permettre de déterminer si les étrangers arrivés en Israël sont des colons ou des immigrés.

Dans les deux cas un territoire est envahi par des étrangers. Cependant, il existe une notion d’expansion territoriale dans la colonisation qui n’existe pas dans l’immigration. Alors que l’immigration consiste plus simplement à s’installer dans un autre territoire pour y vivre et y travailler. Concernant Israël, les juifs ont immigré pour s’installer et vivre en "Palestine ottomane" dès la fin du XIXème siècle. Il n’y a aucune recherche d’expansion territoriale puisque le peuple juif n’avait aucun foyer national. Au contraire, les juifs cherchaient un refuge pour cesser de fuir et leur choix s’est porté sur le territoire de leurs ancêtres. 


Aucun génocide

Le 26 Janvier dernier, la Cour Internationale de Justice a évoqué un "risque plausible de génocide" à Gaza. Ce verdict repose sur des documents remis par l'UNRWA. Or Israël accuse l'UNRWA de compter 10% d'islamistes parmi son personnel. Israël soupçonne 12 membres de l'UNRWA d'avoir participé aux attaques du 7 Octobre 2023. Conséquence, l'UNRWA a résilié les contrats de ces 12 personnes et une enquête a été ouverte. Quoiqu'il en soit, un "risque plausible" de génocide n'est qu'une éventualité, ce n'est pas un fait avéré comme proclamé par Rima Hassan et consorts. Tout cela ressemble à de la propagande antisémite pour blamer les juifs, les sionistes, ou les israéliens car il y a eu de nombreux massacres tout au long du 20ème siècle, trois sont seulement reconnus comme des génocides. Les morts du conflit israélo palestinien ne se dinstinguent pas plus que ceux d’autres conflits des 20ème et 21ème siècles notamment au Cambodge, au Timor Oriental, en Indonésie, au Rwanda, en Éthiopie, en Ukraine, en Irak, en Afghanistan, en Lybie, en Corée ou au Japon.


Frank D.

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