La majorité sexuelle à 13 ans, 11 ans ou dès la naissance ?
Est-ce que
la loi française peut permettre à un adulte d'avoir une relation
sexuelle avec une mineure de 11 ans ? Ou doit-elle protéger les
plus faibles en condamnant les délinquants sexuels ? Qu'une
telle question ait pu faire l'objet d'un débat de société est
symptomatique de la décadence actuelle. Jugées trop normatives, la
moralité, les mœurs et les valeurs inspirées de la religion se
sont volatilisées au profit de l'artificiel et de la permissivité.
La télé-réalité produite en France depuis 20 ans n'y est pas
étrangère car elle a conditionné la jeunesse des années 2000. Les
valeurs de cette nouvelle génération sont le sexe au dépens de
l'amour et de la fidélité, l'esthétisme au mépris de l'humanisme,
le rire plutôt que la réflexion, la violence plutôt que la
communication, et enfin la gloire sans l'once d'un accomplissement.
Le résultat est pour le moins navrant, une jeunesse déviante et
impertinente, tatouée et percée comme du bétail. Des jeunes
persuadés que la réussite s'incarne à travers la célébrité. Or
toutes ces personnes sont instrumentalisées par le système
néolibéral qu'elles chérissent tant. Ils ne sont que des pions au
service de la promotion de l'idéologie néolibérale. Une
doctrine saupoudrée de kinseyisme, ayant pour credo de lutter contre
les normes. Un combat qui cherche à s'insinuer jusque dans les
écoles de nos enfants. Ainsi à travers l'« éducation
sexuelle », le gouvernement prévoit de sensibiliser nos
enfants, dès l'âge de 6 ans, à la sexualité, c'est-à-dire à la
théorie du genre1
ou encore à l'homosexualité.
Les hétérosexuels qui ont porté l’espèce humaine jusqu'en 2018, en se reproduisant, n'ont jamais
rencontré aucun problème d'ordre sexuel. En effet, jamais
auparavant il n'a été question de mettre en place des cours
d'éducation sexuelle pour enseigner aux enfants les principes de la
reproduction via la sexualité. Preuve que la transmission du savoir
s'effectue parfaitement puisque nous sommes à ce jour plus de 7
milliards d'êtres humains. Mais les gesticulations du lobby LGBT ont
fait de la question sexuelle, un sujet de société en vogue. La
sexualité, l'homosexualité, l'homophobie, la pédophilie, et
dorénavant le transsexualisme, l'ensemble est l'héritage du
kinseyisme. Une fois cette ligne franchie, les parents ne seront
plus considérés en tant que tel mais comme de simples reproducteurs
ayant abandonné leur rôle d'éducateur, contraint et forcé par un
système axé sur le conditionnement et l'endoctrinement. N'est-il
pas paradoxal de céder le destin de nos enfants à des étrangers ou
à des personnes qui n'ont aucune expérience parental ? C'est
en ce sens que doit être appréciée la scolarisation obligatoire
dès 6 ans voulue par la loi Ferry, abaissé à 3 ans par le
Président Emmanuel Macron, dès la rentrée 2019. Il faudra
d'ailleurs surveiller de près les programmes des prochaines rentrées
scolaires de la décennie.
En France l'acquisition de la majorité
civile s'effectue automatiquement lors de la célébration du 18ème
anniversaire. Avant cet âge l'individu est considéré comme étant
un mineur, dépendant de l'autorité d'un adulte. Dépendre d'un
adulte signifie qu'un mineur doit nécessairement obtenir l'accord
d'un représentant légal pour réaliser l'essentiel de ses démarches
personnelles jusqu'à sa majorité civile. A contrario la société
estime qu'une personne âgée de 18 ans est suffisamment mature pour
accéder librement à l'émancipation. Il existe un domaine
spécifique pour lequel la société prétend que l'individu est
mature bien avant d'atteindre la majorité civile, il s'agit de la
sexualité. Pourtant une relation sexuelle implique plusieurs
facteurs à risque, à la fois des sentiments, l'engagement envers un
partenaire, des maladies, et la possibilité de devenir parent. Or à
15 ans il est rarissime de croiser un enfant sachant faire preuve de
suffisamment de discernement, de maturité et d'expérience pour
consentir librement à une relation sexuelle avec un adulte.
Tour du monde
Un regard sur notre horizon afin de
prendre conscience d'un simple constat, il n'existe aucun consensus
autour de la majorité sexuelle à l'échelle mondiale. Et c'est
ainsi que naquit le tourisme sexuel car tout pédophile qui se
respecte se renseigne sur les différentes lois en vigueur pour aller
satisfaire ses vils pulsions à l'étranger. Cela a été le
fonctionnement du réseau
Spartacus qui conseillait à ses abonnés les meilleures
adresses, les endroits les plus laxistes en matière de mœurs grâce
au guide Spartacus. Aux
Etats-Unis la majorité sexuelle est en moyenne de 16 ans en dépit
de la non uniformisation des lois fédérales. La notion de
consentement sexuel a subi son assaut le plus violent en 1948 lors de
la publication du premier rapport sur le comportement sexuel de
l'homme par Alfred Kinsey. Il a été surnommé
le docteur Sexe et il est le père de la révolution sexuelle
qu'il serait plus judicieux de nommer révolution HOMOsexuelle.
En France
Depuis 1982 la majorité sexuelle est
de 15 ans pour toute personne présente sur le territoire français
peu importe ses accointances sexuelles. Cependant le gouvernement du
renouveau, composé des plus brillants penseurs que la France et le
monde aient connu depuis l'âge de pierre, a tenté de modifier cet
âge. Un débat initié à la suite d'étranges décisions de justice
dont une plainte pour agression sexuelle sur mineure, jugée comme
une atteinte sexuelle, et requalifiée en viol après de premières
tergiversations outrageantes, puis une seconde affaire qui s'est
conclue par l'acquittement du violeur.
Ces décisions juridiques ont été pour le moins surréalistes,
au point qu'il est légitime de se demander si elles n'ont pas été
volontairement prononcées en ce sens afin de relancer un débat de
société autour de l'âge de la majorité sexuelle.
Nous vivons une
époque où, selon une infime frange de la population, il serait
possible pour un enfant, s'il en exprime le désir, de changer de
sexe avant l'âge de 10 ans. Aujourd'hui une petite fille peut
devenir un garçon et vice-versa, c'est l'évolution prônée par le
lobby LGBT. Or un enfant de moins de 10 ans ayant la capacité
d'appréhender toutes les conséquences d'un choix aussi
irréversible, doit être en mesure de bénéficier de son
émancipation. Alors, en suivant cette logique hasardeuse, pourquoi
ne pas accorder aux enfants l'émancipation et la majorité sexuelle
dès la naissance puisqu'il apparaît plausible de changer de sexe
dès 10 ans ? Aux Etats-Unis plusieurs enfants âgés de moins
de 10 ans ont changé de sexe, est-ce pour autant qu'il faille suivre
cet exemple ? Notons que ce phénomène provient encore du
mouvement LGBT qui nous pousse vers cette voie depuis les années
1970. A l'époque ce sont les pédophiles qui étaient à la
manœuvre, aujourd'hui ce sont les transgenres fortement médiatisés
qui mettent en danger la protection de l'enfance. Là encore la
télé-réalité joue un rôle essentiel avec la famille Kardashian2
ou encore les aventures de l'adolescente transgenre Jazz Jennings. La
première étape a largement porté ses fruits, à savoir la
propagande via la banalisation du transsexualisme, ceci sans aucune
forme de débat contradictoire. L'inspiration originelle de
l'idéologie LGBT provient du courant kinseyiste autrement dit Alfred
Kinsey. Il avait conclu « scientifiquement » que nous
étions disposés à ressentir du plaisir lié à une activité
sexuelle dès notre naissance. Impossible de savoir comment il a pu
déterminer la notion de plaisir chez un nourrisson, sans parler des
méthodes employées pour arriver à de telles conclusions.
Affaires de viol fin 2017
Au mois de septembre 2017,
un homme âgé de 28 ans abuse sexuellement d'une fillette de 11 ans.
Le viol semblait être une évidence mais qu'a décidé la justice ?
Etait-ce un délit ou un crime, une atteinte sexuelle ou un viol ?
Après investigation, et contre toute attente, le parquet de Pontoise
a décidé de poursuivre le violeur présumé pour une simple
atteinte sexuelle. La famille de la victime a évidemment contesté
cette décision révoltante pour que le délit soit requalifié en
crime. Leur vœu a été légitimement exaucé. Mais nos lumineux
magistrats français n'avaient pas fini de nous étonner de leurs
judicieuses analyses car un homme a ensuite été acquitté par la
cour d'assises de Seine et Marne pour le viol de « Justine »,
âgée de 11 ans à l'époque des faits. Comme dans la précédente
affaire, les éléments constitutifs du viol n'étaient pas réunis
selon le jury.
Durant l'été 2009, à
Champs-sur-Marne, un cap-verdien âgé de 22 ans accoste Justine,
jouant alors dans la cour de l'immeuble de son oncle, puis la viole
dans un parc. À proximité. De retour au domicile de sa mère, elle
découvre qu'elle est enceinte. Justine explique alors toute
l'histoire à sa mère qui décide de déposer une plainte pour viol.
Quel juge peut sincèrement penser
qu'une jeune fille âgée de 11 ans ait le discernement suffisant, la
maturité et la sagesse nécessaires, pour consentir à un rapport
sexuel avec un adulte ? Si de tels magistrats existent, il
faudrait penser à leur soumettre ces modestes questions :
Quelle fille de 11 ans rêve de perdre sa virginité dans un parc
avec un inconnu ayant le double de son âge ? Quelle fille de 11
ans pense à perdre sa virginité ? Quelle fille de 11 ans
souhaite tomber enceinte ? Quelle mère rêve d'accoucher d'un
enfant issu d'un viol ? Quelle mère souhaite placer son enfant
dans un foyer ? Sûrement pas Justine, et pourtant telle a été
son adolescence après avoir subi un viol non reconnu par la
justice.3
L'adolescence de la petite Justice a été jalonné par les stigmates
de cette agression sexuelle, une grossesse puis l'accouchement et de
multiples sollicitations judiciaires, en somme un véritable enfer.4
Les conséquences de ce viol sont
dramatiques car le propre enfant de Justine a été placé dans un
foyer. Pendant ce temps le violeur a été acquitté car les éléments
constitutifs du viol n'ont pas été reconnu. Qu'arrivera t-il à cet
enfant lorsqu'il découvrira que sa vie est le fruit d'un viol dont
le coupable n'a pas été condamné ? Peut-être cherchera t-il
à rétablir la justice car notre système s'est montré d'un cynisme
rare dans cette affaire ou suivra t-il le chemin de son père ?
Autour du concept de viol
Les éléments constitutifs d'un viol
sont au nombre de quatre : la surprise, la menace, la contrainte
et la violence. Si la menace semble un concept qui ne peut être
démontré qu'à l'appui d'éléments factuels, la surprise, la
contrainte et la violence sont inhérentes au viol. Nul ne peut
s'attendre à être violé et cela passe forcément par une forme de
contrainte, soit physique soit par ascendance psychologique. Enfin le
viol est de manière intrinsèque définit par la violence,
matérialisée par l'acte de pénétration sexuelle.
Dans une société libre et évoluée,
ces quatre points ne devraient concernés que les rapports sexuels
entre adulte car les relations sexuelles entre un adulte et un enfant
devraient être prohibées en toute circonstance. De plus, comme nous
avons pu le voir, il n'existe aucun consentement possible entre un
adulte et un enfant, excepté dans l'esprit de théoriciens
bisexuels, homosexuels, zoophiles, urophiles voire pédophiles, en
résumé des psychotiques déviants, à savoir Alfred Hirschfeld,
Harry Benjamin, Havelock Ellis, Alfred Kinsey, Clarence Tripp ou
encore John Money et leurs héritiers. Pour la France nous pouvons
citez Daniel Guérin qui popularisa le kinseyisme en France dès les
années 1950, ou plus proche de nous le pasteur Doucé notamment pour
la question transsexuelle.
La hiérarchie qui s'établit
naturellement dans les rapports humains entre un enfant et un adulte
s'observe également dans le règne animal. Un comportement
majoritaire et logique, la survie d'une progéniture va dépendre de
la capacité des ses géniteurs à satisfaire ses besoins primaires.
Ce type de relation implique un rapport de dépendance et de
soumission de l'enfant envers l'adulte. Un enfant a le devoir d'obéir
pour s'aguerrir et ainsi devenir à son tour un adulte qui
transmettra son savoir à la jeunesse. Vouloir porter atteinte à
l'ordre naturel des choses ne peut qu'entraîner une perte de
repères, la discorde et l'anarchie. Ainsi le rôle des ancêtres est
de transmettre aux plus jeunes leur savoir, tout en les protégeant
de l'inconnu jusqu'à leur émancipation.
De plus le concept de consentement est
déroutant car est-il est peu courant d'entendre une personne
demander à un partenaire s'il consent ou non à avoir des relations
sexuelles. Dans la vie, les choses se passent tout à fait
naturellement et implicitement. En revanche le non-consentement est
intrinsèque à l'agression sexuelle. Partant de ce postulat, comment
un mineur peut-il consentir positivement à une relation sexuelle
avec un adulte ?
Le nouveau pouvoir politique français
incarné par la mouvance En Marche ! a estimé que la
loi française était insuffisante, imprécise et floue sur ce sujet.
C'est partiellement exact d'un point de vue juridique mais moralement
infondé. La loi octroie une relative latitude aux violeurs pour être
contournée et obtenir un acquittement, ceci au dépens de la
victime. Cette faille ne bénéficiait qu'au présumé accusé et ne
pouvait être légitimée que par des juges présentant des carences
cognitives notables, considérant les relations sexuelles entre
mineurs et adultes comme une éventualité. Il fallait pour cela que
des magistrats remettent en cause le consentement de la victime
mineure.
Le Président Macron et ses acolytes
n'ont rien inventé, ils pratiquent le révisionnisme pour vendre
l'image d'une politique réformatrice. En effet le gouvernement du
renouveau n'a rien de novateur puisque la présomption irréfragable
existe implicitement depuis 1982. Les sbires de Macron ont voulu la
graver dans le marbre pour que les magistrats présentant des
carences en matière de protection de l'enfance n'aient plus à
interpréter la notion de consentement.
Le gouvernement avait deux
possibilités, la première consistait à maintenir le statu-quo mais
en clarifiant la notion de consentement irréfragable, un âge en
dessous duquel le caractère du viol ne serait plus discutable. Ou
alors, seconde possibilité, le gouvernement abaissait l'âge de la
majorité sexuelle, cela semblait être leur première volonté après
avoir remis à la Une un débat de société aussi suranné. Pour la
bruyante secrétaire d’État à l'égalité, Marlène Schiappa, cet
âge se situait entre 13 ans et 15 ans,5
une opinion exprimée sur BFMTV le 12 novembre 2017. Le doute
était-il seulement permis ? Du côté du procureur de la
république de Paris, François Molins estimait que 13 ans était un
seuil suffisant. Ce tabou réchauffé nous ramène à une triste
époque, celle des années 1970 où l'intelligentsia française
militait pour une révision du code pénal en matière de mœurs.
Robert Badinter, ancien ministre de la
Justice, est à l'origine de l'abaissement de l'âge à
partir duquel deux personnes du même sexe peuvent avoir une relation
sexuelle. Depuis 1982 cette majorité sexuelle est la même pour
tous, à savoir 15 ans. Selon l'historien Jean Bérard, l'ancien
garde des Sceaux avait « exprimé clairement lors du débat
de 1982 que l'âge de 15 ans était une présomption irréfragable
autrement dit « l'''impossibilité de consentir à des
relations sexuelles'' » pour un mineur avec un adulte.
Robert Badinter avait offert la grille de lecture de cette nouvelle
loi en 1982 mais d'autres ont préféré l'interpréter autrement, de
manière à pouvoir minimiser les agressions sexuelles dont étaient
la cible les mineur(e)s.
Seuls des individus déviants parmi les
juges, magistrats, avocats ou simples civils, peuvent manifester une
telle malhonnêteté, les poussant à dévoyer la loi au profit des
pédophiles et autres violeurs. Un enfant ne peut consentir à aucune
relation sexuelle avec un adulte, sans une forme de contrainte,
puisque le statut d'un enfant diffère de celui d'un adulte.
En somme cette loi a été entériné
en 2018 alors qu'elle existait depuis 1982. Ainsi lorsqu'une femme
comme Marlène Schiappa relance un tel débat avec le soutien des
médias, du gouvernement et du Président Macron, n'est-il pas
légitime de se poser quelques questions ? Ce Président mal élu
et victime de corruption de mineur alors qu'il était âgé de 15
ans, nous parle aujourd'hui de consentement irréfragable !
L'intimité du Président est un sujet tabou et les médias se sont
surtout attachés à magnifier la relation entre Emmanuel et Brigitte
plutôt qu'à la dénoncer. Pourtant leur relation a été aussi
marqué par l'adultère puisque Brigitte Macron a divorcé
tardivement en 2006.
Avant 18 ans il est interdit
A partir de 15 ans les personnes
demeurant sur le territoire français peuvent entretenir des
relations sexuelles consenties avec n'importe qui. Ce seuil suppose
donc que la personne âgée de 15 ans est suffisamment mature pour
comprendre toutes les implications d'une relation sexuelle mais alors
pourquoi ne l'est-elle pas pour les choses suivantes ?
- Accéder à de la pornographie à la majorité (article 227-24 du code pénal)N'est-il pas incongru d'autoriser à un enfant d'avoir des relations sexuelles consenties avec un adulte à partir de sa quinzième année alors que la pornographie lui est interdite ? Quel est le sens de cette réflexion ? Est-ce que la théorie s'enseigne après la pratique ?
- obtenir son permis de conduire à la majorité civile.
- acheter et consommer de l'alcool et du tabac à la majorité civile.
- droit de vote à la majorité civile.
- droit de contracter (art-1146 du code civil) à la majorité civile.
- accéder à certains lieux réservés aux adultes (discothèque, salle de cinéma, casino...). Le contenu de certaines productions artistiques peut choquer la sensibilité des plus jeunes alors que les relations sexuelles avec un adulte sont encouragées par la loi à partir de 15 ans. La réalité est bien plus choquante qu'une fiction sur grand écran.
- mariage (art-144 du code civil) à la majorité civile.
- être volontaire dans l'armée, dès l'âge de 17 ans avec l'accord parental.
- faire un testament, dès l'âge de 16 ans, penser à la mort avant d'avoir vécu.
- permis de chasser, dès l'age de 15 ans.
- le travail à partir de l'âge de 16 ans et dès 14 ans dans des domaines strictement réglementés comme ceux du spectacle et du mannequinat.
La réalité de ces chiffres montrent
que la majorité des droits s'acquiert à la majorité civile. Avec
ces données, il apparaît évident que l'élite promeut la sexualité
très tôt en comparaison de la majorité des droits acquis à la
majorité civile. Et que nous disent les chiffres sur le premier
rapport sexuel ou encore la première grosses au sein de la
population française ? Des données qui vont nous permettre
d'appréhender avec précision et pertinence l'âge de la majorité
sexuelle en France.
L'âge moyen du premier rapport sexuel
est de 17 ans et demi, nous sommes loin des 13 ou 15 ans, évoqués par
plusieurs représentants du gouvernement dans les médias depuis
novembre 2017. L'autre indicateur de la maturité pourrait tout à
fait être le moment où un couple s'engage à concevoir un enfant,
symbole de stabilité et de maturité. En 2017 l'âge moyen de la
première grossesse est de 28 ans en France. Tout au long du 20ème
siècle cet indicateur est resté largement supérieur à la barre
des 20 ans. Or que représente ce marqueur positionné à l'âge de
13 ans, absolument rien, et à l'âge de 15 ans, idem.
Durant les années
1970 des « intellectuels » français affirmèrent
qu'une jeune fille de 13 ans qui prenait la pilule était en capacité
de consentir à des relations sexuelles avec un adulte. Une
argumentation ubuesque ayant pour seul but de justifier l'abaissement
de l'âge de la majorité sexuelle.6
Dans l'esprit de ces intellectuels, la pilule semblait signifier
qu'une jeune fille âgée de 13 ans pouvait entretenir des relations
sexuelles avec un adulte alors qu'elle pouvait tout à fait prendre
la pilule pour éviter une grossesse avec un jeune adolescent de son
âge. Au-delà de cette pensée déviante, il aurait été
intéressant de savoir quelle était-la pilule magique réservée à
un garçon de 13 ou 15 ans qui lui aurait permis de consentir à une
relation sexuelle avec un adulte ? Sans doute que les drogues,
circulant trop librement à cette époque, ont porté atteinte à la
réflexion de la brillante « génération
soixant'huitarde ».
Education sexuelle à l'école
Le droit encadre les relations
sexuelles consenties entre un adulte et un mineur âgé d'au moins 15
ans. Ce constat sert l'intérêt de l'adulte puisque le dispositif
législatif s'assouplit pour les victimes dont l'âge se situe entre
15 ans et 18 ans.
Le rôle des parents et de la société
est central car il permet à l'enfant de se repérer dans un monde
réglementé et régit par le droit. A l'instar de la loi,
l'éducation a pour objectif de poser des limites aux comportements
humains. Par exemple nous apprenons à nos enfants à ne pas voler
car cela est répréhensible et puni par la loi. Nous leur apprenons
également à ne pas avoir de relations sexuelles avec des adultes
car cela est aussi puni par la loi. Mais la loi ne soutient plus les
parents dans leur rôle éducatif au-delà de la limite de 15 ans, un
âge à partir duquel l'enfant peut-être la source de n'importe
quelle convoitise.
Durant des siècles l'être humain a su
évoluer sans avoir suivi une formation spécifique dédiée à
l'éducation sexuelle. Aujourd'hui l'intelligentsia voudrait nous
faire croire que le contexte est différent, l'éducation sexuelle
serait devenue une urgence sociétale pour tous nos enfants. Et pour
quelles raisons ? Certainement car nos dirigeants n'ont pas su
protéger la jeunesse face à la prolifération de la pornographie
virtuelle, véhiculant une image caricaturale de la sexualité. Le
grand absent à tous ces débats n'est autre que l'Amour !
La pornographie a aussi démocratisé
la pratique anale entre un homme et une femme ou imposé l'épilation
des parties intimes voire totale avec des acteurs à la peau imberbe.
Sans parler de tous les tabous banalisés par la pornographie, les
rendant accessible à un stade supérieur à celui de la
fantasmagorie. Finalement ce porno-conditionnement aurait délié les
langues à tel point que la sexualité devienne un sujet de société
au même titre que l'emploi, l'éducation, la santé ou la justice.
Ajoutons à cela la dernière trouvaille du mouvement LGBT, lutter
contre les discriminations « transphobes », en
travestissant le droit pour que soit reconnu cette micro minorité,
sans jamais se soucier des conséquences. Ceci est l'héritage d'une
génération de pornographe incarnée par Alfred Kinsey ou Masters &
Johnson.
Qu'en pensent les citoyens ? A
t-on cherché à connaître l'opinion de la majorité ? Y a t'il
eu un débat de société autour de cette question ? Non, encore
un sujet polémique qui tourne rapidement court quand les opposants
s'expriment car les débat sont désormais verrouillés par l'élite
gouvernante. Seul les partisans sont autorisés à s'exprimer sans
être la cible de la vindicte des médias. Cela porte un nom, il
s'agit de discrimination intellectuelle. Un phénomène non reconnu
comme je l'ai déjà énoncé dans un article intitulé « les
réseaux sociaux et leurs méthodes liberticides ». Les
opposants au pouvoir, à l'idéologie décadente de l'élite, les
déviants mentaux, ne sont pas non-reconnus par nos dirigeants comme
une communauté subissant une discrimination. Pourtant des gens ne
s'isolent-ils pas, ne suicident-ils pas, face à tant d'hermétisme
intellectuel, de fausses questions et une déviance notable de nos
mœurs ?
Alors est-ce que l'éducation sexuelle
dans nos écoles est une lubie ? Un délire de complotiste, de
déviant mental. Visiblement non puisque le Syndicat national
unitaire des instituteurs, professeurs des écoles et PEGC
(SNUipp-FSU) a produit un rapport en 2013 intitulé : « Éduquer
contre l'homophobie dès l'école primaire ». Ici le terme
« éduquer » signifie conditionner la génération future
à l'acceptation d'un phénomène quelconque qui servira l'intérêt
de l'élite dirigeante. Nous concernant il s'agit de l'homophobie,
impliquant l'homosexualité et l'idéologie LGBT. Il n'est pas anodin
de voir le plus important syndicat français représentant les
professionnels de l'éducation nationale produire un rapport sur la
thématique LGBT. Il a fallu plusieurs décennies pour le lobby LGBT
afin de faire accepter l'homosexualité dans les mœurs, il leur en
faudra autant pour le reste de leurs éructations.
L'homophobie en primaire ? Sommes
nous vraiment entre les mains de gens responsables ?
Sensibiliser à la discrimination sexuelle sans pouvoir parler de
sexualité relève d'une prouesse que nul ne peut relever. La
sexualité enseignée à partir de l'âge de 6 ans ? Est-ce pour
cette raison que le gouvernement français a rendu obligatoire la
scolarité en maternelle en s'appuyant sur la théorie de
rejaillissement ? Un enfant de 6 ans s'amuse de voir ses parents
s'embrasser, il peut aussi dire « oh les amoureux, ils ont
fait un bisou ». Ici s'arrête la compréhension d'un
enfant de 6 ans. Mais il est question de parler de sexualité à des
enfants de 6 ans par l'intermédiaire de l'homophobie qui est la peur
des homosexuels. Alors comment expliquer l'homophobie sans expliquer
l'homosexualité ? Que croyez-vous que des parents répondent à
leur enfant lorsque celui-ci demande « comment on fait un
bébé » ?Des sornettes ou une réalité
métaphorique ? Il suffit d'ouvrir un livre d'éveil à
l'anatomie pour enfant de 5 à 6 ans pour comprendre ce qu'est la
vie, une femme et un homme, la graine et la fertilité.
Est-ce que la majorité des gens ont autant de
considérations sexuelles qui hantent leur esprit ?
La jeune génération perfusée au virtuel, Youtube, Wikipedia, réseaux sociaux, télé-réalité et jeux vidéos, est sans aucun doute plus préoccupée par la question de la sexualité que leurs aînés. Or la sexualité
est éphémère dans l'existence d'un individu comme nous l'a rappelé
dernièrement Françoise Hardy, âgée de 74 ans, le « sexe
est une affaire du passé ».7
L'impact de la sexualité sur le destin de l'humanité n'a eu aucune incidence. Une guerre a t-elle été causé par des considérations sexuelles ? L'esclavagisme a t-il un lien avec la sexualité ? Le colonialisme a t-il un rapport avec la sexualité ? La pauvreté et la famine ont-elles un lien avec la sexualité ? Le monde moderne est devenu déraisonnable car la profusion a fait oublier l'essentiel, occultant l'autre au profit de soi, le plaisir des sens incarné par l'hédonisme.
Frank D.
1Une
théorie qui n'a été démontré par aucune étude scientifique indépendante. Les partisans du ''transgenderisme'' ou théorie
du genre, ne sont que des propagandistes à la solde d'une idéologie
dont ils ignorent l'origine, à savoir la sexologie au début du
20ème siècle.
2L'ex
beau-père Kardashian est devenu une femme, Bruce Jenner et devenu
Caitlyn Jenner avec la concupiscence des médias américains.
3Le
Parisien : Champs-sur-Marne. Viol sur mineurs : Justine, 11
ans, victime sans coupable, Guénaèle Calant, 11 novembre 2017.
4Le
Monde : ''Le grand'' de 22 ans, la fillette de 11 ans et
l’âge du consentement sexuel, Zineb Dryef, 5 mars 2018.
5Le
Monde : Le
seuil du non-consentement fixé à 15 ans dans le projet de loi,
Jean-Baptiste Jacquin, 3 mars 2018.
6Pétition
signée par 80 personnes, le 23 mai 1977, intitulée : ''lettre ouverte à la commission de révision du code pénal pour la révision de certains textes législatifs régissant les rapports entre adultes et mineurs''. Parmi les pétitionnaires
nous retrouvons Daniel Guérin, Guy Hocquenghem, Copi, Jean-Luc
Henning, Jean-Paul Sartre, et les pédophiles René Schérer,
Christian Hennion et Gabriel Matzneff.
7Gala :
Françoise Hardy évoque sa sexualité : ''Une affaire du
passé'', 18 avril 2018.
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