Le phénomène transgenre



Une bande-annonce, un teaser, un slogan, la Une d'un journal, la préface d’un roman ou bien encore une vitrine édulcolorée au recoin d'une sombre impasse, sont autant de subterfuges utilisés pour attirer l’intérêt du badaud et le pousser à s’intéresser à ce qu'on lui présente. Aujourd'hui le sexe, comme jamais auparavant, est un appât idéal car il éveille l'intérêt et la curiosité de nombreuses personnes. Le sexe a été démocratisé, vulgarisé, banalisé et surtout dénaturé par 70 années de kinseyisme. N'avons nous pas atteint les limites de l'indécence lorsque la petite Brooke Shields âgée de 12 ans est apparue nue dans le magazine Playboy en 1978 ?1 Un magazine strictement interdit à la vente du public mineur mais qui a relayé des photos nues d'une mineure. Nous subissons toujours les conséquences de cette dérive décadente que certains intellectuels associent à la révolution sexuelle.




Aujourd'hui la question de l'identité du genre est devenue centrale dans notre société moderne. Nous parlons ici d'un sujet concernant une minorité dans la minorité, à savoir le phénomène transgenre au sein de la minorité LGBT. En d'autres termes nous sommes en présence d'un épiphénomène politisé et médiatisé à outrance alors qu'il concerne moins de 0,1% de la population. Que faisons nous des besoins concernant les 99,9% de citoyens restants ? À leur insu, ils semblent conditionnés à accepter la « transgendérisation » de la société grâce à une importante propagande à l'échelle mondiale ayant pour origine les États-Unis. Or la surexposition médiatique d'un stimuli rend ce stimuli moins repoussant voire plus agréable. C'est le concept de la fabrication du consentement via les médias.

De nos jours une personne refusant le genre qui lui a été attribué biologiquement à la naissance est appelée un transgenre.2 Ce type de personne prétend adopter un comportement contraire à sa propre nature biologique, intrinsèquement liée à l’appareil de reproduction et au système hormonal, sauf anomalie chromosomique ou génétique. En s'appuyant sur les travaux de sexologue et de psychanalyste, la communauté transgenre a créé des néologismes en relation avec leur pathologie afin de pouvoir se définir. Fini le temps de l'introspection, aux oubliettes la résolution du conflit psychique, la solution moderne est la reconnaissance de toutes les déviances. Le transsexualisme, aujourd'hui communément appelé transgenre voire dysphorie de genre, est le résultat de la transformation physique du sujet par voie chimique voire chirurgicale. En l'absence d'un processus de transformation, il s'agit ni plus ni moins de travestissement.

Explications du phénomène transgenre

Que ferions nous si la notion même de ce qui nous définit, et nous unit, était remise en question : la vie. Au point qu'il faille réinventer notre langue pour y insérer des néologismes comme transgenre ou cisgenre,3 puis modifier le cadre de la loi pour y intégrer le changement d'état civil, et surtout éduquer nos enfants dans un contexte où la certitude laisse place à la confusion la plus totale. Enseigner à nos enfants la croyance selon laquelle un être vivant peut naître dans le mauvais corps est faux. Cela relève de la maltraitance infantile. Cette propagande émanant de la communauté LGBT ne repose sur aucune base scientifique.4 Enfin, stimuler sexuellement des enfants par le biais d'un programme d'éducation sexuelle prodiguée par des "pédagogues" à la solde de l'état est une entreprise dangereuse. Nous pourrions considérer ce genre de programme à de la corruption de mineur. Enfin l’éducation des enfants par leurs parents serait détournée et considérablement altérée par une société faisant la promotion des déviances sexuelles.

Pourquoi nos dirigeants privilégieraient-ils tant la liberté sexuelle au dépens de la liberté spirituelle, celle qui incarne notre pensée ? Cette interrogation reste lettre morte car la vraie réponse est taboue : le contrôle. Un être humain doté d'une profonde spiritualité est plus dangereux pour la société que celui répondant son instinct primaire c'est-à-dire à ses pulsions sexuelles.

Les scientifiques soutenant l'idéologie de la communauté LGBT s'appuient très souvent sur des comparaisons avec les mammifères mais ont-ils déjà entendu ou observé un chien miauler ou essayer de voler comme un oiseau ? L'Homme appartient aussi à l'espèce animale, nos ancêtres étant associés aux primates, à ceci près que nous sommes dotés d'une conscience et d'une réflexion sans commune mesure au sein des autres espèces. Ainsi la fonction reproductive de l'animal est une question de survie alors que pour l'homme elle est associée à la survie, à l'amour ou au plaisir. De plus l'animal répond à ses instincts primaires contrairement à l'Homme qui fait censément appel à sa raison avant d'agir.

Quant aux « idéologues » de la communauté LGBT, ils s'inspirent très souvent du courant hellénistique autrement dit la Grèce antique pour argumenter sur la thématique de l'homosexualité. Or il s'agissait d'un comportement minoritaire, la bisexualité était en revanche très pratiquée dans la société grecque. L'erreur la plus fondamentale est de raisonner de manière empirique sur la base d'une expérience qui s'est produite une unique fois. Ainsi avoir eu une expérience homosexuelle ne signifie pas être homosexuel ou bisexuel de manière définitive, il faut pour cela vivre l'homosexualité ou la bisexualité tout au long d'une vie.

Alfred Kinsey a adopté ce genre de raisonnement fallacieux et nous en connaissons le résultat puisque nous le vivons présentement. De plus la pédérastie ou la pédophilie était aussi pratiquée à cette période. Or des « intellectuels » se focalisent uniquement sur les éléments qui vont servir leur idéologie, c'est-à-dire l'aspect homosexuel, qu'il eut été plus judicieux de considérer comme de la bisexualité voire de la pédophilie. Les personnes qui ont adopté ou adoptent ce genre de position, refusant de nommer les choses par leur véritable terminologie, seraient-elles biphobes et pédophobes ? Un comble pour des personnes aussi progressistes.

En se basant sur les théories du docteur Freud, l'identité de genre doit se définir lors de la résolution de conflits émotionnels tels que les complexes d’œdipe et d'électre. Ces problématiques psychiques internes vont définir à la fois le genre et la sexualité d'une personne. Un enfant serait une cruche vide qui se remplit elle-même au travers de ses contacts parentaux et environnementaux. Il imprime les attitudes et les comportements de ses semblables, lui permettant de définir lui-même ce qu'est un homme et une femme. C'est un processus lent et progressif, inspiré autant par mimétisme que par la prise d'informations. Cependant l'échec du docteur John Money dans le cas John/Joan est très éclairant, le genre n'est pas seulement influencé par l'environnement et l'éducation comme l'avait annoncé Freud. Le facteur physiologique a également un rôle prépondérant voire primordial. L'expérience de Money a démontré que la biologie jouait un rôle central. David Reimer n'a jamais accepté de devenir Brenda malgré son traitement hormonal et le conditionnement de ses parents prodigués à partir des conseils du docteur Money.5

Actuellement le genre d'une espèce se définit par les gamètes, ce qui lui donnera sa forme finale à la naissance, un oiseau, un chien, un éléphant, un homme ou une femme. Soyons clair, chez l'homme le gamète est le spermatozoïde est chez la femme il s'agit de l'ovule, avec une codification génétique autorisant la reproduction par voie naturelle uniquement au sein de la même espèce. Un homme ne peut pas enfanter un autre mammifère que la femme malgré l'existence de gamètes chez l'animal et d'un système de reproduction similaire au nôtre. Mais à l'avenir qu'est ce qui pourrait empêcher l'homme, avec les progrès de la science en matière d'eugénisme, de combler les fantasmes les plus excentriques comme celui de vouloir devenir un animal ? Qu'y a-t-il de si choquant finalement, un homme oiseau peut s'avérer pratique pour se déplacer, alors pourquoi pas ? Et qu'est ce qui pourrait empêcher un parent de pousser son enfant à vouloir se transformer en fille alors qu'il est un garçon ? Puisque personne ne semble dérangée par ces grandes avancées visant l'ensemble de l'humanité alors continuons sans s'opposer à l’ère des mutants qui se profile à l'horizon. 

La communauté LGBT est la meilleure alliée et la meilleure vitrine pour l'eugénisme avec la théorie du genre, parfois rebaptisée en « études du genre » pour faire meilleur genre. Toujours est-il que le terme exact est dysphorie de genre tel que répertorié par le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5) publié en 2013 par l'American Psychiatric Association (APA). Une épine dans les talons aiguilles de la communauté LGBT qui milite pour le retrait de la dysphorie de genre du DSM-5 afin de légitimer le transsexualisme. Nous savons que la communauté LGBT sait se montrer persuasive puisque les années 1970 ont permis la requalification de l'homosexualité dans le DSM-2, avant sa totale disparition dans le DSM-3.

Or cette pathologie lourde nécessite une opération chirurgicale puisque le corps parfaitement fonctionnel du sujet ne correspond pas à sa psyché. Au lieu de faire correspondre l'esprit avec le corps, la science a décidé de réaliser le processus inverse. Selon les partisans de la théorie du genre, il est normal de pouvoir changer d'enveloppe physique. Les handicapés apprécieront, eux qui sont à la fois prisonnier de leur corps et de leurs pulsions sexuelles pour les plus physiquement touchés. A la simple question, comment ferions-nous sans les progrès de la médecine pour traiter un transsexuel ? Aucune réponse. Finalement renier ses parents, son prénom, son éducation, sa propre nature, semble être des signes de bonne santé mentale pour les tenants de la théorie du genre. Un véritable modèle d'évolution à suivre pour nos enfants. La grande réussite de la communauté LGBT a été de resituer le débat concernant les transgenres, d'un problème comportemental nous sommes passées à un problème identitaire.6

Le mouvement représentant les Lesbiennes Gays Bisexuels et Transgenres (LGBT) est né aux États-Unis en s'inspirant de l'Allemagne, de la Hollande et du kinseyisme. La mission du lobby LGBT est identique à tout mouvement communautariste, c'est-à-dire lutter contre l'oppression dont il estime être victime et obtenir certains droits pour leurs semblables. Cependant la catégorie bisexuelle pose clairement question puisqu'elle suppose une certaine polygamie sauf si le fruit de cette relation est non sentimental.

Qu'est ce qui définit la sexualité ? Est-ce la pratique sexuelle, la relation conjugale ou les deux ? Être marié avec le sexe opposé implique la fidélité alors qui sont ces personnes bisexuelles ? N'y a t-il pas là une anomalie, un non sens qui nécessiterait quelques éclaircissements ? Nous ne sommes pas à une contradiction près avec la vision kinseyiste de la sexualité. La lesbienne, l'homosexuel et l'hétérosexuel sont des spécimens connus et reconnus par la majorité d'entre nous. Mais les bisexuels et les transgenres sont une réelle curiosité. Les premiers transsexuels ont été des hommes qui sont devenus des femmes trans objets, danseuses, mannequins ou actrices, et qui ont mené une vie amoureuse avec des hommes. Le transsexuel ne peut être hétérosexuel, il est soit homosexuel ou bisexuel. Soixante dix ans plus tard, le transsexualisme se banalise aussi bien chez les hommes, les femmes, les garçons et les filles.

Le concept transgenre est complexe et évolutif puisque nous pouvons entendre mille et une interprétation et réinterprétation de la théorie du genre. Preuve s'il en fallait de l'absence de consensus sur cette thématique et de l'ignorance qui entoure ce sujet : « qu'est ce qu'un transgenre » ? Soyons simple, le transgenre se définit comme un individu ne se reconnaissant pas dans le genre qui lui a été attribué biologiquement à la naissance. C'est un déni d'identité et de réalité entraînant un trouble comportemental. Le transgenre est le transsexualisme décrit par le docteur Harry Benjamin. Nous y trouvons à la fois les transsexuels, revendiquant la transformation physique par voie chirurgicale,7 et les travestis occasionnels ou permanents qui adoptent le comportement du sexe opposé mais sans chirurgie ni traitement médical. Actuellement nous faisons face à la pire propagande à laquelle la population puisse faire face car elle se sert d'enfants pour promouvoir la cause des transgenres.

La propagande transgenre

Lors de la remise des Emmy Awards 2016, à Los Angeles, Jeffrey Tambor a été récompensé pour son rôle principal dans la série « Transparent » où il jouait une femme transgenre.8 Dans son discours de remerciements il a fait l'apologie de la cause transgenre9 avec des des mots qui peuvent laisser perplexe voire interloqué n'importe quel profane en la matière : «  S'il vous plaît, donnez une chance au talent transgenre, offrez leur des castings, offrez leur des scénarios (…) Je ne serai pas mécontent d'être le dernier homme cisgenre [??!!] à jouer le rôle d'une femme transgenre ». Le 28 septembre 2016, quelques semaines après le discours de Jeffrey Tambor, le jeune Jackson Millarker âgé de 8 ans a été le premier enfant transgenre a joué dans une série télévisée américaine, la série progressiste « Modern Family » diffusée sur la chaîne ABC.10 L'une des dernières séries américaine à succès, « Orange is the New Black » diffusée depuis 2013 sur la chaîne NETFLIX, a également dans son effectif une actrice transgenre, il s'agit de Laverne Cox. Dès le premier épisode de cette série nous sommes en présence de lesbianisme et au troisième épisode nous pouvons apprécier l'arrivée d'un personnage transgenre récurrent. A part cela aucune volonté de conditionner l'opinion publique, surtout la jeunesse, après tout cela fait 70 ans que ça dure. Le spectateur ne semble pas s'opposer à ce qu'on lui impose sournoisement puisque cette série fonctionne à merveille.11

Éloignons-nous des États-Unis pour nous rendre en Suède, un pays très favorable aux revendications LGBT et au transhumanisme.12 Le symbole du transhumanisme est H+, l'homme amélioré, supérieur, dont les transgenres semblent être un morceau de ce puzzle. La série « Äkta människor » ou « Real Humans : 100% humain » a été diffusé entre 2012 et 2014. Elle met en scène des robots humanoïdes appelés « hubots », devenant plus humains que les vrais humains, allant jusqu'à vouloir s'imposer à la place de leur créateur. Autrement dit la théorie du genre sur le petit écran transposée et jouée par des robots incarnant le lobby LGBT.

Cette expérience basée sur le conditionnement a été réalisée sur un quasi nouveau-né par le docteur Money. Elle s'est avérée un échec retentissant, faisant la démonstration que la nature prime sur la « nurture ». Malgré plus d'une décennie de travaux avec le cas David Reimer, ce dernier a toujours refusé de devenir une fille. Le docteur Money avait pourtant un cobaye idéal puisque David Reimer avait un jumeau jouant le rôle du patient témoin. La « nurture » est un concept qui mélange la culture, l'environnement et l'éducation d'un sujet, c'est le principe du conditionnement qui s'oppose à notre nature définit par notre patrimoine génétique. Cependant cette expérience présente une faille de poids puisque David Reimer n'a jamais accepté le fait de devenir une fille. Ce conditionnement n'avait donc aucune chance d'aboutir contre la volonté du sujet.

Dans la série « Real Humans », la nature du robot ne peut-être déterminée par ses circuits électriques car ils ne sont pas génétiques ou héréditaires, la machine n'a aucune nature. La manière dont leur intelligence artificielle intègre la culture et perçoit l'environnement va conditionner leur choix et leur comportement. Dans cette série, l'émancipation des hubots est stimulée par la culture et l'environnement créées par l'homme car ils ne supportent plus d'être discriminés. Une machine est ainsi dépendante de sa nurture mais pas de sa nature. Le remake américain n'a pas tardé à voir le jour puisque depuis 2015 nous pouvons suivre la série intitulée « Humans » sur Channel 4 en Angleterre ou sur AMC aux États-Unis.

En 2011 la chaîne américaine d'Oprah Winfrey diffusait deux documentaires mettant en scène la vie de Jazz Jennings, une jeune adolescente transgenre âgée de 11 ans. Le premier était intitulé « Being Chaz » suivi par « I am Jazz : A Family in Transition ». Depuis 2015 la vie de cet enfant est présenté sous la forme d'un concept de télé-réalité. Dans « I am Jazz » nous pouvons ainsi suivre les aventures de cette jeune transgenre âgée de 15 ans sur la chaîne TLC. Un garçon devenu fille. Cette télé-réalité a attiré la curiosité des téléspectateurs puisqu'elle compte à ce jour 3 saisons pour 27 épisodes d'un format de 22 minutes. En revanche elle ne devait pas être suivie par les services sociaux américains. Mais ce n'est pas tout, la jeune adolescente a aussi écrit un livre « Being Jazz : My Life as a (Transgender) Teen » en 2016 et la « Tonner Doll Company » a prévu de commercialiser une poupée à son effigie.13 Imaginez les profits ! La première « poupée transgenre » sur le marché du jouet, les enfants transgenres vont se l'arracher et les adultes aussi ! Disponible vers juillet 2017 pour la modique somme de 100 dollars, soyons patients.


Dans son numéro de janvier 2017, le très renommé magazine scientifique américain « National Geographic » fait apparaître sur sa couverture Avery Jackson, une jeune fille transgenre de 9 ans, officiellement « transgendérisée » depuis l'âge de 5 ans.14 La Une annonce la « Révolution du Genre » ajoutant une citation de la petite fille : « ce qu'il y a de bien avec le fait d'être devenue une fille, c'est que je ne suis plus obligée de faire semblant d'être un garçon ». A l'âge de 5 ans, un enfant est totalement immature, il se repose essentiellement sur le discernement de ses parents. Là aussi nous pouvons sérieusement nous demander quel genre de spécialiste de l'enfance va pousser les parents d'un enfant à suivre le protocole médical pour changer de sexe. Chacun se fera son propre jugement sur l'étendu de ce progrès révolutionnaire qu'est la théorie du genre. Une autre histoire très singulière, celle d'une mère, Erica House qui a encouragé la transformation de son garçon en fille. La jeune fille transgenre, Corey Mason aujourd'hui âgée de 14 ans, a ensuite pu observer sa propre mère se transformer en homme l'année suivante et devenir Eric, son deuxième père. « Nous étions mère et fils et nous sommes devenus père et fille ». Tout est dit, est-ce pour autant clairvoyant ? Et que ferons-nous des parents qui souhaitaient avoir une fille mais qui ont eu un garçon et qui arrivent à manipuler leur enfant pour lui faire changer de sexe ?15



Obama et le phénomène transgenre

Qu'a fait le président Barack Obama à ce sujet ? Il a adopté une mesure réclamant que l'accessibilité des toilettes au public transgenre soit respectée en fonction de leur genre. Une galéjade suivie par une douzaine d'état.16 Plusieurs plaintes avaient été déposées par des personnes transgenres afin de dénoncer l'inscription « Hommes, Femmes » jugée discriminatoire à leur égard. Preuve que le monde attend d'être « transgendériser » puisque cela a été pris en compte au pays du rêve américain. En 2016, à Jersey, Erin Bisson, passager de la compagnie « Condor Ferries », a obtenu gain de cause face au tribunal après qu'un membre de l'équipage lui ait indiqué les toilettes réservées aux personnes handicapées.17 Pourtant ces toilettes pouvaient être utilisées à la fois par les femmes et les hommes afin de disposer de toilettes adaptées à la satisfaction de leurs besoins. Pourquoi les handicapés ne s'offusquent-ils pas d'être symbolisé par un fauteuil roulant alors que certains d'entre eux ont l'usage de leurs jambes ? Le choix du toilette ne se définit pas non plus par goût ou par attirance mais par commodité et en fonction de notre sexe. Les installations sont différentes et prévues pour des usages différents, force est de constater que les toilettes ne sont pas un espace de loisir ou d'échange mais simplement un lieu pour satisfaire ses besoins primaires avec l'appareil génital dont nous sommes pourvus. Cependant cette initiative d'Obama, privilégiant le genre au sexe, avait surtout pu satisfaire les désirs de voyeurisme inavoué de certains transgenres.18 Et puis n'omettons pas de féliciter Barack Obama pour avoir initié cette mesure au sein des écoles publiques américaines afin de répondre au besoin d'une poignée d'enfants en pleine recherche identitaire. Jusqu'où ira cette hérésie ? Faudra t-il une file d'attente spéciale pour les fouilles aux portiques des aéroports ? Les palpations au corps se pratiqueront selon quel(s) critère(s) ? Concevoir une mode destinée uniquement à un public unisexe afin d'éviter toute forme de discrimination et de conditionnement. Du déjà vu avec Yves Saint Laurent qui habilla les femmes en hommes et vice-versa.


Voici la doctrine qui nous est imposée, lentement et patiemment, depuis le début des années 1950. Un monde sans certitude où nous ne savons même plus si notre voisin lorgnant sur notre pissotière pendant que nous soulageons nos besoins physiologiques est bel et bien un homme ou s'il s'agit d’un transgenre.19 Un monde où les minorités déviantes incommodent la majorité qui tente de résister en protégeant les enfants de cette oppression identitaire et de ce matraquage sexuelle.

Les discours et les prises de position d'Obama envers la minorité transgenre sont multiples et manifestes. En 2010 Barack Obama embaucha Amanda Simpson, la première femme transgenre a travaillé dans un gouvernement américain. Le 18 août 2015, le président des Etats-Unis récidiva avec Raffi Freedman-Gurspan,20 ancienne militante de la cause LGBT, devenant la première femme transgenre employée au sein de la Maison Blanche. Au mois de mai 2016, Barbara Satin, une autre femme transgenre, fut nommée pour collaborer dans l'administration Obama. Shawn Skelly fut la dernière femme transgenre, nommée à la Défense, peu avant le départ du président Obama au mois de janvier 2017.21 En ajoutant aussi Shannon Price Minter et Jay Davis, cela fait 6 femmes transgenres au sein d'un même gouvernement américain. Mais ce n'est pas tout puisque trois jours avant de céder le bureau ovale à Donald Trump, Barack Obama commuait la peine de Chelsea Manning, rendant possible la libération de la seconde détenue transgenre, programmée au 17 mai 2017.22 Bradley Manning, devenu Chelsea Manning,23 est un ancien soldat de l'armée américaine condamné à 35 ans de prison pour actes de trahison en 2013. Peu après, il a affirmé vouloir devenir une femme transgenre. Et, au mois de février 2015, l'armée américaine autorisait le soldat Manning à prendre son traitement hormonal à base d’œstrogène pour se transformer.24 Apparemment se « transgendériser » libère totalement, même de la prison.

Bruce Jenner, ancien athlète américain, médaillé d'or et détenteur du record du monde de décathlon lors des Jeux Olympiques de Montréal en 1976. Il est officiellement devenu Caitlyn en 2015 à l'âge de 66 ans, figurant en couverture de Vanity Fair dans le numéro de juillet 2015. Après vingt deux ans de mariage avec sa femme Kris Jenner, divorcé en 2013, il inaugurait sa nouvelle télé-réalité « I am Cait », surfant sur sa notoriété acquise suite à sa participation dans l'« Incroyable famille Kardashian ». Son but serait de sensibiliser à la cause transgenre et de relater les effets de sa transition sur lui et son entourage.25 A travers le réseau social Twitter, la belle Caitlyn a également reçu les encouragements du président des Etats-Unis Barack Obama.26


Ce concept est la révolution du genre. Oui, une révolution, il ne faut pas en douter, une révolution est un changement brusque et notable de la structure d'une société. La révolution du genre a modifié le droit, transfiguré la société, la famille, positivement ou négativement, chacun peut se faire son propre avis. La révolution du genre c'est la remise en cause des mœurs, de la définition même d'un homme, d'une femme, d'un enfant, d'un être vivant. Alors si demain notre femme devenait notre mari et notre fille devenait notre fils, comment réagirions nous ? Sommes-nous préparés à cela ? Ceci est l'héritage du docteur Sexe, le « père de la révolution sexuelle » : Alfred Kinsey. En effet, le kinseyisme englobe à la fois la révolution sexuelle et la révolution du genre.

Ceux qui douteraient encore, il vous suffira d'avoir au minimum 30 ans pour avoir vécu la mutation de notre société à la sauce LGBT. Allumez votre télévision, n'y a-t-il pas une sur représentation de la communauté gay dans nos médias ? Est-ce représentatif de notre société ? Tout comme l'administration Obama avec 6 transgenres dans son effectif, cela représente t-il la population américaine ? La jeunesse suit la télé-réalité, l'émission « Secret Story » a déjà vu défiler au moins un transsexuel dont c'était le secret, et une ribambelle d'homosexuel. La génération 2000 a grandi avec ces images et ces représentations erronées de la société. Évelyne Thomas a présenté un « C'est mon choix » pour élire la miss transsexuelle de C'est mon choix, l’invitée était Bambi. Cette dernière est un homme homosexuel devenu femme, ayant eu une carrière de danseuse de cabaret. Elle a été reconnu par Roselyne Bachelot qui lui a décerné les insignes de Chevalier de l'ordre national du Mérite. Nous avons aussi la série Louis(e) diffusée sur TF1 depuis 2017, mettant en scène une actrice dans le rôle d'un transgenre. Dans la seule année 2017, nous avons pu voir une soirée dédiée au TRANS sur France 2, un autre documentaire sur Arté, l'interview de Galia Salima dans l'émission « On n'est pas couché », . Où est l'apport spirituel ou intellectuel ? Nul part, il s'agit de conditionner l'opinion publique à l'acceptation du phénomène transgenre.27 Il n'existe aucun débat contradictoire sérieux sur le sujet, nous avons simplement une suite de portrait chatoyant que nous devons accepter sans condition.

Le berceau de la sexologie contemporaine se situe dans les années 1920 en Allemagne avec le docteur Magnus Hirschfeld, le père originel du mouvement homosexuel et précurseur dans le domaine de la sexologie et du troisième sexe,28 il était proche d'Harry Benjamin le père du transsexualisme.29 Magnus Hirschfeld est mort en 1935. Le créateur de la Mattachine Society Harry Hay est un héritier de l'idéologie Hirschfeld et kinseyiste. Ces personnes cherchaient probablement des réponses à leur propre questionnement comme le dénommé Alfred Kinsey. Ou plutôt cherchaient-ils à imposer leur vision orientée par leurs préjugés comme l'a fait Alfred Kinsey. Ce fut une réussite aux États-Unis avec la première dépénalisation de l'homosexualité dans l’Illinois en 1962. Le militantisme n'aurait-il pas dû s'achever ici ? A vouloir continuer à s'acharner, à revendiquer une batterie de loi pour leur communauté, les gays ne finiront-ils pas par tout perdre ? Karl Lagerfeld semblait profondément mépriser les idées de Pierre Bergé, la figure du mariage pour tous en France. Il a déclaré qu'il n'avait jamais cherché à ressembler aux hétérosexuels qu'ils nommaient « les bourgeois ».30 Il dénigrait ce conformisme actuel l'opposant au droit à la différence des années 1960. Contrairement à Pierre Bergé et Yves Saint Laurent, deux sados-masos, deux pervers sexuels adulés par le monde entier dont l'un a été le porte-étendard du mariage pour tous en France.

Encore de la propagande

Pour conclure voici un condensé non exhaustif de la programmation misérabiliste des chaînes de télévision ou des productions des studios américains et français. Notamment le service public financé par l'argent de l’État français et du contribuable. Le misérabilisme est cette propension à promouvoir la misère à l'écran tout en la laissant proliférer dans la réalité.

Au lieu d'élever le téléspectateur, l'élite cherche à le faire régresser en lui montrant qu'il existe des situations bien plus problématiques que la sienne. Cela est à la fois divertissant et rassurant, alors pourquoi vouloir changer et améliorer sa condition ? La télévision est un miroir déformant et stigmatisant la société, faisant d'un cas une généralité, d'une anecdote une histoire incontournable. Les musulmans sont méchants alors que les transsexuels sont gentils. C'est pourquoi nous devons compatir et accepter leur propagande qui concerne 15.000 personnes en France, soit 0,02% de la population française !

A l'écran, l'amour a longtemps été représenté à travers l'aspect sentimental et le romantisme. Les relations sexuelles étaient suggérées. Aujourd'hui cet amour s'exprime à travers l'exhibition, les relations sexuelles débridées, l'infidélité et la vulgarité. Ceci est la contribution de la communauté LGBT à notre élévation spirituelle. La série « Sex and the City » diffusée entre 1998 et 2004 est centrée sur la sexualité féminine, ce fut une première américaine. Suivie de très près par la série « The L-World » évoquant le lesbianisme. La volonté était évidente, casser l'image classique de la femme fleur bleue, sentimentale, en quête d'un amour simple et éternel. Dans « The L-World » le monde des transgenres a largement sa place ainsi que les dérives sexuelles. Cette série a été diffusé entre 2004 et 2009, une suite est prévue pour 2018.

La première série américaine qui a porté à l'écran le personnage d'un transgenre dans un premier rôle est « Transparent » sortie en 2014. Nous avons vu précédemment dans cet article que Jeffrey Tambor, l'acteur principal de cette série, a été récompensé pour ce rôle par un Emmy Awards en 2016. A titre de comparaison « Luke Cage » est la première série américaine mettant en scène un super héros noir en 2016 alors qu'« Instinct » est la première série américaine présentant le personnage d'un homosexuel dans un premier rôle en 2018.

Chez nous, en France

La chaîne Chérie (25), du groupe NRJ, nous a offert dans l'émission « Sans Tabou » un sujet sur l'enfance et la dysphorie de genre en 2013 : « Enfants transgenres : garçons ou filles ». Puis d'autres suivirent à travers l'émission « C'est mon choix » qui a proposé deux sujets en 2017, le premier intitulé « Homme ou Femme, saurez-vous deviner qui je suis ? » sur l'androgynie, diffusée le 2 mai 2017. Les invités ont tous partagé une vision de l'androgynie différente et prononcé des discours dissonants à partir desquels il est inconcevable de pouvoir dresser une grille de lecture sur l'androgynie qui joue sur l'amalgame homme ou femme. L'un des invités a invoqué « le troisième genre » sans développer sur le sujet.

Sur les 6 invités androgynes présentés aux téléspectateurs, aucun n'était hétérosexuel. Cette émission n'apporte évidemment aucune réponse, aucun débat contradictoire, aucun spécialiste, les invités eux mêmes ayant quelques difficultés à se définir. Et une seconde émission a été diffusée le 22 mars 2017, intitulée « Qui sera élue Miss Trans C'est mon choix » ? Ce titre évocateur positionne le phénomène transgenre dans le magnifique, être transsexuel nous bonifie.

Sur M6, dans une émission de « Zone Interdite », le 27 mars 2018, un énième documentaire sur la thématique transgenre « Etre fille ou garçon, le dilemme des transgenres ».

Avec France Télévisions, le média du gouvernement a financé plusieurs reportages ou productions télévisuelles ayant pour thématique le phénomène transgenre. Dans l'émission « Ça commence aujourd'hui » présentée par Faustine Bollaert sur France 2, le sujet du phénomène transgenre a été abordé plusieurs fois. Tout d'abord dans « Amoureux d'un transgenre », tout est beau, merveilleux et émouvant. Le débat contradictoire est toujours absent.32 Ou encore dans une autre émission diffusée le 28 septembre 2017 et titrée « Leur enfant veut changer de sexe ». Dans cette dernière émission, selon une mère, sa petite fille de 18 mois aurait affirmé son désir de changer de sexe à travers l'habillage, un désir confirmé à 4 ans car l'enfant disait « je suis beau » au lieu de dire « je suis belle ». La jeune fille changea de prénom à l'âge de 6 ans pour adopter celui d'un garçon. C'est sa mère d'une voix chevrotante qui fit cette déclaration lors de son témoignage face à la présentatrice Évelyne Thomas.

Dans « Mille et une vies » France 2 nous présente des récits de vie bouleversant, des itinéraires de vie hors du commun comme celui de la transformation d'Olivia Chaumont dans « Être transgenre au quotidien » le 6 janvier 2016. C'est formidable et merveilleux, le débat nous le cherchons encore. Merci à Sophie Davant.

Le 22 novembre 2017 France 2 dédiait une soirée entière au phénomène transgenre en deux parties, la première avec un film « L'épreuve de l'amour » et la seconde avec un « débat » intitulé « Transgenres, la fin d'un tabou » ? Les autres chaînes du groupe France Télévisions n'ont rien à envier à France 2 puisque la chaîne France 5 a lancé sa propre série transgenre appelée « Paris » au mois de janvier 2015. Ajoutons encore un documentaire diffusé le 10 janvier 2017 intitulé « Devenir il ou elle » qui suit le parcours de 5 enfants puis un second reportage le 9 juin 2017 avec « Absolument Trans », sans la moindre contradiction comme à l'accoutumée et avec la participation de la célèbre Bambi.33 Enfin, sur France 3, la série phare de la chaîne « Plus belle la vie » avec une audience d'environ 5 millions de téléspectateurs a accueilli un acteur transgenre au mois de mars 2018 qui joue le rôle de l'ami d'un personnage transgenre dans la série.

L'apothéose suprême pour la communauté LGBT fut les cérémonies de remise des Oscars et des Césars, millésime 2018, pour lesquelles j'ai dédié un article.

Nous sommes à l'étape très avancée de la fabrication du consentement. Un sujet de société n'est-il pas celui qui est au cœur des préoccupations de la majorité des français ? Alors comment 15.000 transgenres (0,02% de la population française) peuvent-ils faire partie des préoccupations françaises ? Comment autant d'émissions ont-elles pu être financées par l'argent public si ce n'est via l'unique volonté de l'élite gouvernante ?


Frank D.


1Brooke Shields est née le 31 mai 1965, le numéro de Playboy fut publié au mois de mars 1978, elle avait alors 12 ans.

2L'opposé de transgenre est le cisgenre, un néologisme pour désigner l'individu dont le genre correspond à celui de sa naissance. Un hétérosexuel est donc un cisgenre dans le nouveau monde dessiné par la communauté LGBT.

3Le cisgenre est un hétérosexuel dans le jargon TRANS.

4Gender Ideology Harms Children, un article de l'American College of Pediatricians, dernière mise à jour au mois de septembre 2017.

5Le cas de David Reimer est évoqué par l'auteur dans un article sur ce blog :  Alfred Kinsey alias docteur Sexe et la théorie du genre.

6En France le pasteur Joseph Doucé, pro-pédophile, fut à l'origine d'une résolution sur la discrimination dont étaient victimes les transsexuels, votée au parlement européen le 12 septembre 1989.

7Le transsexuel peut se distinguer en trois catégories, ceux qui adoptent un genre opposé à leur identité sans traitement médical et sans chirurgie, ceux qui sont uniquement sous traitement hormonal, et ceux qui ont été opéré pour achever complètement leur transformation physique. Travesti > Trans > ''Transgendérisé''.

8Il a depuis été renvoyé de cette série suite à des accusations de harcèlement sexuel émanant des membres de l'équipe de tournage.

9The Guardian : Transparent's Jeffrey Tambor calls for more trans actors in Emmys speech, Amber Jamieson, 19 septembre 2016.

L'épisode concerné est le numéro 2 intitulé ''A stereotypical day''.

11M Lamar, le frère jumeau de Laverne Cox, semble être un spécimen rare, qualifié de ''negro-gothique'' par les médias. Il a aussi joué le rôle de Laverne Cox avant sa métamorphose dans quelques épisodes de la série Orange is the New Black. Il évolue dans le milieu musical avec pour professeur de chant Ira Siff. Ce dernier s'est marié avec Pieter Herman en 2009, le jour de la Gay Pride en Hollande. Les jumeaux Cox ont été élevé seul par leur mère ainsi que leur grand mère.

En 2015, Laverne Cox posait nue pour le magazine Allure, une manière très simple de montrer au profane à quel point les transgenres sont magnifiques en apparence... Elle incarne la nouvelle réussite du phénomène transgenre que l'on hisse sous les feux des projecteurs alors qu'ils n'ont pas plus de talent que n'importe qui d'autre. Ce qui les distingue réellement de leur concurrent c'est le fait d'être transgenre et de pouvoir partager leur histoire personnelle afin de faire la promotion du transgendérisme, du transhumanisme ou encore de l'eugénisme.

Lors d'une interview le 25 juin 2013, un journaliste lui demanda si elle avait effectué des recherches sur les prionnières ou parler avec certaines d'entre elles afin de préparer son rôle dans la série. Laverne Cox répondit qu'elle s'était intéressée à Cece McDonald: ''she was sent to prison basically for defending herself against a racist and transphobic attack on June 5, 2011. And I’d been preparing to interview her for a show called “In The Life,” a PBS show that lost its money and is now canceled''.

L'année suivante, le sérieux et l'érudition de Laverne Cox se sont manifestés lors d'une anecdote relative à une autre prisonnière transgenre Synthia China Blast.

12Au mois de mai 2017, des scientifiques ont réussi à féconder des souris stériles après avoir réalisé un ovaire avec une imprimante 3D. Ceci est la première étape pour fabriquer des ovaires artificiels pour les patientes stériles ou pour les transgenres.

13New York Times : Transgender doll based on Jazz Jennings to debut in New York, Jacey Fortin, 17 février 2017.

14National Geographic : Why we put a transgender girl on the cover of National Geographic, Susan Goldberg, 2017.

15Tammy, née Thomas Lobel, à l'âge de 11 ans subit une transition forcée par ses parents, deux lesbiennes Pauline Moreno et Debra Lobel. Selon elles, un désir exprimé en langage des signes par leur enfant à l'âge de trois ans... et dont les « spécialistes » ont estimé qu'il s'agissait d'une … dysphorie de genre. Allez aux hormones. Voici donc la « quête douloureuse pour être soi-même » à l'âge de 11 ans. D'où la gravité de mettre de telles idées dans la tête d'un enfant.

16En Caroline du Nord, le gouverner McCrory a refusé de se conformer à ce changement, les transgenres devaient opter pour les toilettes correspondant à l'identifié du genre attribué sur leur acte de naissance. Il n'a pas été réélu à son poste de gouverneur en 2016. (United States of America v. Patrick McCrory in his official capacity as Governor of North Carolina, Case No. 1:16-cv-425).

Shauna « Sean » Smith, femme transgenre de 43 ans, arrêtée pour voyeurisme dans un vestiaire d'essayage féminin, Idaho 2016

19Christopher Hambrook, déclare faussement être transgenre pour accéder à des facilités réservées aux femmes et commettre des agressions sexuelles, refuge pour femmes à Toronto, Canada 2014.

21The White House president Barack Obama : President Obama Announces More Key Administration Posts, 16 janvier 2017.

22Cece McDonald, première femme transgenre libérée de prison au mois de janvier 2014 alors qu'elle purgeait une peine pour homicide au second degré. Il n'y avait aucune légitime défense dans son acte puisqu'elle avait agressé une personne qui ne l'avait pas agressé au préalable. Qu'importe, tout comme le soldat Manning, être trans offre un passe droit. Elles sont maintenant l'instrument du pouvoir qui brandit ces personnes trans quand cela est nécessaire.

23Vanity Fair : Bruce confirme être un transgenre, 17 février 2015.

25Paris Match : Caitlyn Jenner victime de son succès, 13 août 2015.

26Twitter : message de Barack Obama félicitant Caitlyn Jenner, 1 juin 2015.

27C'est Mon Choix, émission du mois de novembre 2015.

TF1 : Louis(e), une série télévisée sur le phénomène transgenre, inaugurée sa première saison au mois de mars 2017.

Arté : Absolument TRANS, documentaire, juin 2017
Le 24 novembre 2014, au centre LGBT de Paris, Roselyne Bachelot a remis les insignes de Chevalier dans l’ordre national du Mérite à Marie-Pierre Pruvot, alias Bambi.

Galia Salima auteure de ''Quand j'étais petit garçon'' dans l'émission On n'est pas couché, 11 novembre 2017.

M6 Zone Interdite : Etre fille ou garçon, le dilemme, 12 novembre 2017.

France 2, soirée TRANS du 22 novembre 2017, au programme : L'épreuve de l'amour, un téléfilm sur le phénomène transgenre, suivi d'un débat Transgenres : la fin d'un tabou ?

28Les homosexuels de Berlin. Le 3ème sexe, Magnus Hirschfeld, 1904.

29The Transsexual Phenomenon, Harry Benjamin, 1966.

30Vice : Interview de Karl Lagerfeld, 1er mai 2010.
Cette longue interview semble plus pertinente que ses déclarations ultérieures en janvier 2013, quelques mois avant la fameuse loi sur le mariage pour tous au mois de mai 2013.

Voici l'extrait :

Question : You are against the idea of gay marriage. I totally agree with you on that.

Lagerfeld
 : Yes, I’m against it for a very simple reason: In the 60s they all said we had the right to the difference. And now, suddenly, they want a bourgeois life.

Question : It's normalizing...

Lagerfeld
 : For me it’s difficult to imagine—one of the papas at work and the other at home with the baby. How would that be for the baby? I don’t know. I see more lesbians married with babies than I see boys married with babies. And I also believe more in the relationship between mother and child than in that between father and child.

31Dana International, israélienne, première candidate transgenre, vainqueur Eurovision 98 avec le morceau Diva. Un queer, terme des années 80's, est une personne inqualifiable de par son étrangeté voir LGTBQ. Là aussi notons la relative volatilité de l'acronyme LGBT, LGBTQ... En France nous avons eu de célèbres femmes transgenres dans le monde du cabaret avec « Coccinelle », « Bambi » et « Péki d'Oslo » dans les années 60's. Christine Jorgenson, April Ashley (mannequin et actrice), Holly Woodlawn (actrice pour Andy Wharol), Candy Darling (actrice pour Andy Warhol), Amanda Lepore (showgirl), Caroline Cossey (James Bond Girl), Laverne Cox (Orange is the new black) ou encore Lana Wachowski (créateur de Matrix).

32Diffusée sur France 2 le 22 novembre 2017 à 14h00.

33Le Monde : TV : ''Absolument trans » ? Pas si sûr, Renaud Machart, 9 juin 2017.

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