Agnès Thill (LREM) homophobe selon l'intelligentsia LGBT
Agnès Thill s'est engagée auprès de LREM par relatif opportunisme
comme de nombreuses autres personnes mais contrairement à d'autres
elle a de réelles convictions qu'elle entend défendre. L'étiquette
LREM lui a permis d'être élue dans la 2nde
circonscription de l'Oise lors des législatives 2017 et ainsi siéger
en tant que députée à l'Assemblée Nationale. Durant sa carrière
professionnelle, elle fut directrice d'une école élémentaire
(maternelle + primaire) pendant 33 ans. Au mois de Novembre 2018 elle
dénonçait sur Twitter l'existence d'un « puissant
lobby LGBT à l'Assemblée Nationale ». Depuis la diffusion
de ce truisme, Agnès Thill est dans le rouge, ses propos sont
scrutés et instrumentalisés par le lobby LGBT. Les médias
soutiennent également une ligne pro LGBT puisqu'ils ont présenté
la députée LREM comme une « homophobe, raciste et
complotiste ».
Suite à son tweet
polémique, le supposé fantasme d'Agnès Thill devint réalité.
Depuis la communauté LGBT fait pression pour obtenir son exclusion
du parti LREM. Mais bien évidemment il n'existe aucun lobby LGBT ?!
Mais alors pourquoi ne pas laisser Agnès Thill s'exprimer librement
en lui opposant des arguments, est-ce du sexisme ou de la misogynie ?
Mais que fait Marlène Schiappa ? Mais que font les féministes ?
Ops les féministes sont aussi pro-LGBT à l'instar de Marlène
Schiappa.
Quant aux lobbies, il ne
s'agit pas d'une lubie car le phénomène a été étudié par
l'Assemblée Nationale, sous la dénomination de « représentation
d'intérêts ». Un rapport sur les lobbies a été réalisé
en 2013 déclinant 15 propositions.
Le site internet de
l'Assemblée Nationale fournit une liste
des représentants d'intérêts en vigueur avant la nouvelle
réglementation adoptée par le Bureau les 27 février et 26 juin
2013. Nous y trouvions déjà SOS Homophobie…
Aurélien Taché, jeune député
LREM, est à l'origine d'un
courrier
cosigné par 20 parlementaires et visant à exclure Agnès Thill
du parti macroniste. Un énième fumiste sans aucune vision politique
pratiquant l'absentéisme à l'Assemblée Générale. En effet, fait
rarissime, le président de l'Assemblée Nationale, Richard Ferrand,
a décidé de le sanctionner
pour absentéisme, réduisant de fait son indemnité
parlementaire de 25%. De plus la rhétorique d'Aurélien Taché s'est
distinguée par sa médiocrité après avoir comparé
le voile au serre-tête.
Aurélien Taché a
notamment travaillé pour le Groupe SOS au poste de délégué
régional pour l’Ile-de-France. Le Groupe SOS est numéro un
dans le secteur social en Europe, propriété de Jean-Marc Borello,
homosexuel revendiqué. Ce dernier a soutenu Robert Mégel en tant
que témoin dans un procès au cours duquel son ancien collègue fut
condamné pour pédophilie dans l'affaire
des Tournelles durant les années 2000. Nous retrouvons le nom de
Jean-Marc Borello, en décembre 2018, évoqué dans un article de
Libération qui décrit un comportement confinant au
« harcèlement » en milieu professionnel, et
provenant du patron du Groupe SOS. Est-ce qu'Aurélien Taché
a aussi eu droit au divin baiser de Borello ?
Dans le cadre de la
révision portant sur la loi de bioéthiques, Agnès Thill a rédigé
une contribution individuelle de 9 pages sur la PMA et qui débute
par une critique sur la forme :
« Je ne mentirai
pas en affirmant que nos experts, juristes, scientifiques,
francs-maçons, associations, philosophes, biologistes, médecins,
spécialistes, etc, leurs arguments à l’appui, étaient divisés
50/50 sur les sujets qui nous préoccupent ».
Il semblerait donc
qu'aucun consensus ne soit établi autour de la question de
l'extension de la PMA à toutes les femmes. Pourtant les médias sont
pro PMA et les opposants sont clairement diffamés sans obtenir de
réponses crédibles à leur questionnement.
Arrêtons-nous maintenant
sur la citation d'Agnès Thill, majoritairement tronquée par la
sphère médiatique et relative aux écoles coraniques. Agnès Thill
explique que la majorité des musulmans sont opposés à l'extension
de la PMA et à d'autres revendications LGBT. Cela semble logique au
regard de la religion, aucune religion n'est favorable à
l'homosexualité. Ainsi découle le raisonnement suivant, une partie
des musulmans ne souhaitent pas voir leurs enfants éduquer par
l'éducation nationale française afin de les préserver de
l'idéologie LGBT. Il est possible d'être en désaccord avec
l'opinion d'Agnès Thill mais personne ne contredit sa réflexion
autrement que par des sobriquets. Voici l'extrait entier de la
citation :
« Le parent
d’intention permet la multiplication des parents, le mot parent n’a
alors plus aucun sens. Il en découle politiquement, que cette
absence de sens de genre dans le mot parent, favorise l’éclosion
d’écoles coraniques et le départ de nos élèves vers celles-ci,
pour l’avoir vécu en tant que directrice d’école en 2014 : en
effet, nos amis musulmans, que nous savons opposés à cet
éloignement progressif des concepts de père-mère, homme-femme,
pour le seul mot parent englobant ces mots, parent 1 parent 2, ne
vont point dans la rue, ni dans les urnes, exprimer leur conception,
mais ils vivent en créant un monde parallèle dans la République,
où les choses sont comme ils veulent, eux, où un homme est un
homme, une femme est une femme, un père est un père, une mère est
une mère, il n’y a pas, chez nos amis musulmans, de parent 1 et de
parent 2. Nous devrons l’entendre, ou bien assumer de faire sans.
Mais il va de soi qu’on ne peut pas prendre en compte la façon de
vivre de nos amis musulmans, seulement lorsque cela nous convient.
Surtout lorsque les conséquences peuvent être déconvenantes, car
enfin si on entre dans ces écoles enfants modérés, on en ressort
adolescents moins modérés ».
Le parent d'intention est
sans doute un point crucial en cas de légalisation de la GPA. Des
témoignages ont démontré que certains « futurs parents »
se rétractaient avant la naissance de leur enfant. La mère porteuse
étant contrainte de subir cet aléa contractuel. Mais nous n'en
sommes pas encore à ce stade même s'il s'inscrit dans la
continuité.
Sur l'égalité des
droits, Agnès Thill cite l’arrêt du Conseil d’Etat du
29/09/2018 rappelant que « des situations différentes
justifient des décisions différentes. Que l’enfant n’est pas
« une raison d’intérêt général ». La réponse n’est
pas juridique, mais bien politique ».
Enfin voici la réelle
opinion d'Agnès Thill sur les femmes lesbiennes en couples et la PMA
:
« Il est sans
contexte préférable qu’un enfant vive avec deux femmes qui
s’aiment plutôt que dans un couple dit classique sans amour voire
violent. À ce détail près que le manque d’amour, la défaillance
n’est pas réservée aux hétérosexuels. Tout couple qui divorce
s’est marié en se disant « je t’aime » et a voulu
ses enfants. Ainsi, rien ne peut nous garantir l’avenir serein de
ce futur enfant.
Ces femmes divorcent
autant que les autres : là encore nous multiplions les familles
monoparentales alors qu’on les sait en difficultés.
L’argument : «
elles l’ont voulu », comprenez « réfléchi, attendu, etc »,
c’est ainsi également chez les hétérosexuels, et aucun n’est
épargné des séparations et/ou maltraitance.
Par conséquent, on
me demande de dire OUI pour faire qu’un enfant puisse venir au
monde sans que personne ne puisse me garantir ni son avenir serein ni
son intérêt.
S’il en est de
même pour les hétérosexuels, eux n’ont pas besoin de mon OUI, je
ne suis pas responsable de la venue de cet enfant. Cet enfant qui
pourrait, adulte, se retourner contre nous pour préjudice moral,
d’avoir grandi sans père, puisque l’absence de père avant la
naissance, actuellement, est un préjudice dans la loi, évalué
financièrement.
Je sais par expérience
que ce sont toujours les enfants qui trinquent des désirs
d’adultes ».
L'opinion
de la députée LREM à une valeur car elle est constructive
et argumentée, c'est sans doute
ce qui dérange ses opposants qui se contentent d'exiger.
Au sujet du consentement,
celui de l'enfant qui consent à ne pas avoir un père et une mère
n'a pas l'air d'intéresser grandement les partisans de la PMA pour
toutes. L'enfant passe ainsi du statut de sujet à celui d'objet. La
PMA pour toutes et la GPA s'opposent sans conteste aux droits de
l'enfant comme ils sont définis par le droit, en créant un flou
artistique avec le concept de droits à l'enfant voire plus
prosaïquement de droit sexuel. Bienvenue en Macronie progressiste.
Agnès Thill souligne
qu'« actuellement, l’absence de père avant la naissance
est considéré comme un préjudice dans le droit, évalué
financièrement. Nous ferions d’un préjudice un droit, quel
paradoxe » ! (ndlr : article 1240 du code civil +
jurisprudence Zachary).
Conclusion
L'année 1982 ne fut pas
celle de la dépénalisation de l'homosexualité au sens strict du
terme comme certain semble vouloir le laisser entendre.
L'homosexualité fut dépénalisée en France deux siècles
auparavant. L'année 1982 a permis aux homosexuels, les lesbiennes
n'étant pas concernées, d'obtenir la même « majorité
sexuelle » que celle des hétérosexuels. Mais leurs
revendications n'ont jamais cessé, le PACS insuffisant, le PACS
n'était finalement pas assez hétérosexuel, il fallait le mariage
pour tous, puis ensuite le phénomène transgenre, la PMA pour toutes
est prévue pour 2019 sauf revirement du peuple. La phase suivante
sera la GPA pour les couples d'homosexuels et l'éducation sexuelle à
l'école adaptée à l'âge de l'enfant. Sur ce sujet, indéniable
c'est déjà dans les programmes de l'UNESCO, de l'ECOSOC-ONU et à
notre échelle nationale, l'Education Nationale. Tout est une
question de temps.
Personnellement je suis
opposé à toutes les demandes du lobby LGBT post 1982 qui n'ont de
cesse de perturber les mœurs, le droit, la linguistique, la liberté d'expression et
l'éducation de nos enfants, menaçant l'équilibre même de la
société. Je n'ai jamais été spectateur d'un débat crédible
entre la communauté LGBT et des intellectuels remettant en cause
l'idéologie même de leur mouvement : le kinseyisme. La
doctrine
kinseyiste banalise toutes les pratiques sexuelles en les
positionnant au même niveau, propose une refonte du droit et promeut
l'éducation sexuelle. C'était la révolution sexuelle initiée en
1948 par les Etats-Unis et financée par la famille Rockefeller. Des
faits. La base du débat est la confrontation des idées, non pas
l'usage de la propagande pour façonner l'opinion publique.
Finalement, les opposants
au lobby LGBT seront tous assimilés de la même manière avec des
arguments d'autorité tels que « homophobe »,
« raciste » ou « complotiste ».
Ces mêmes mots doux ayant été adressés à Agnès Thill. Même des
personnalités comme le professeur
Henri Joyeux, l'humoriste Pierre Palmalde, l'ancien danseur
étoile Patrick Dupond ou l'acteur Alain Delon, ont été intimidé
par le lobby LGBT. Les lobbys et leurs militants fanatisés font la
loi et veulent nous faire taire, c'est un fait. Pierre
Bergé lui était le soleil de leur vie, l'étendard LGBT, leur
maître pro-PMA, pro-GPA, pro-sado-masochisme, pro-pédophile, un
modèle de progressisme.
Les associationss Urgence
Homophobie ou SOS Homophobie ont le même combat, nous faire
taire et interdire toutes critiques visant les intérêts du lobby
LGBT et de leurs militants.
Le Point a publié
le 7 mai 2019 : Le
comble Pierre Palmade accusé d'homophobie, probablement un
article aux relents homophobes selon le prisme LGBT puisque le titre
pratique l'ironie et se demande jusqu'où iront les excès
communautaires ?
Les homosexuels des années 60 et antérieures n'ont jamais
revendiqué le concept de mariage pour tous ou encore de PMA pour
toutes ? Karl
Lagerfeld avait pourtant fait remarquer qu'à l'époque les
homosexuels revendiquaient leur différence, aujourd'hui nous faisons
face à des bourgeois conformistes qui divisent les français et
mettent en péril l'éducation de nos enfants.
Frank D.
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