La propagande pro ukrainienne dépasse les frontières du réel

Selon la propagande occidentale, Vladimir Poutine serait fou et atteint d'un cancer faisait de lui une bombe à retardement. Or, selon une déclaration récente du directeur de la CIA, il est en très bonne santé pour un homme âgé de 70 ans. Il n'est donc pas en danger de mort. Cette propagande anti-russe est un comble lorsqu’elle est diffusée dans un pays comme la France. Rappelons le scandale d'un François Mitterrand atteint d'un cancer de la prostate dissimulé et réélu pour un second septennat en dépit de sa maladie. Enfin, côté psychique, Vladimir Poutine semble en parfaite possession de ses moyens, bien plus qu’un Harry Truman ayant autorisé le recours multiple à la bombe nucléaire, visant la population civile d’une nation déjà défaite. Au contraire, la Russie progresse prudemment, avance avec minutie, étape par étape, agissant de manière adaptée et proportionnée face à la menace ennemie, évitant ainsi au maximum les pertes civiles sur le champ de bataille ukrainien. Un tel comportement est incompatible avec celui de la folie, abolissant toute forme d’éthique et de discernement.

Par extension, cette propagande discriminatoire assimile tous les russes n’exprimant pas leur désaccord envers Vladimir Poutine à des barbares, des extrémistes voire des cas psychiatriques baignant dans le complotisme poutinien. De la même manière, ceux qui s'opposent au soutien politico-militaro-financier de l’Ukraine sont considérés de facto comme des agents du Kremlim. Da ! Cependant, la guerre Froide s’est terminée à la fin du XXème siècle, le contexte actuel est fondamentalement différent. De Moscou à Kaboul en passant par Cuba, d’Octobre 1917 au président Gorbatchev, Che Guevara elle est bien morte la guérilla.

La guerre Froide fut suivie par le nouvel ordre mondial proclamé par Bush père puis par la guerre contre le terrorisme déclinée via la doctrine W. Bush sous la forme de guerre préventive. Les attentats du 11 Septembre ont entraîné les interventions militaires américaines en Afghanistan puis en Irak. Les américains y installèrent des régimes fantoches mais la communauté internationale n'a guère protesté pour dénoncer et sanctionner les violations et les crimes américains comme c'est le cas aujourd'hui avec la Russie. 

Aux dernières nouvelles, les forces militaires russes auraient perdu du terrain sur le champ de bataille dans la région de Kherson. Les médias et autres experts occidentaux nomment cela "contre-offensive ukrainienne". Le repli stratégique n'est en aucun cas une manœuvre militaire signifiant la reddition d'une armée. Cela permet notamment de limiter les pertes humaines et matérielles pour un redéploiement ultérieur. Cependant, les médias occidentaux présentent cette étape militaire comme une inversion du rapport de force entre l’Ukraine et la Russie.

En Occident, depuis le début des hostilités, le traitement de l'information relatif au conflit ukrainien est un pur exercice de propagande. Esclaves de l'épouvantable Joe Biden, il n'a jamais été question d'informer, il s'agit de façonner l'opinion publique pour justifier le soutien de l’Occident à l’Ukraine. La Russie est la cible d'une diabolisation classique de celui que l'on nomme agresseur (art.107 charte ONU). A titre d'exemple, très rapidement, les forces armées russes ont été accusées de commettre des crimes de guerre en Ukraine. A ce jour, toujours pas le moindre début de preuve est venu corroborer le récit occidental concernant le "massacre" de Boutcha. Une guerre sans aucun crime de guerre est un conte scenarisé par les bouchers américains, faiseurs de guerre et marchands de mort. La Russie a aussi été accusé sans preuves flagrantes d’avoir visé des installations nucléaires ukrainiennes à Zaporijia. Rappelons qu’Osirak, réacteur nucléaire iraquien, fut pris pour cible et détruit par les forces armées américaines lors de la guerre du Golfe.

Durant le mois d’Octobre, les forces armées aériennes et aéronavales russes ont procédé à des bombardements massifs durant deux jours. En 1991, le bilan de l’opération Desert Storm s'élève à 100.000 sorties aériennes, s'étendant du 17 Janvier au 28 Février 1991, soit plus d'un mois de bombardements massifs avec utilisation d'uranium appauvri. Bilan minimaliste, 4.000 morts parmi la population civile irakienne, un bilan pouvant atteindre plusieurs centaines de milliers de mort selon d'autres sources. 

Les récents bombardements massifs russes font suite à plusieurs attaques de l'alliance ukrainienne et occidentale visant directement la Russie comme celles dans la région de Belgorod, d’un pont en Crimée et contre les gazoducs Nord Stream I et II. Le bilan des deux jours de bombardements russes s'élèvent à 19 morts. Dans un récent meeting à Astana, Kazakhstan, Vladimir Poutine a déclaré qu'il n'avait pas pour objectif de détruire l'Ukraine.

La dernière effronterie occidentale provient de Josep Borrell, chef de la diplomatie européenne. Il a déclaré que dans l'hypothèse où la Russie utiliserait l'arme nucléaire alors l'occident anéantirait toute l'armée russe mais sans recourir à l'arsenal nucléaire. Cette déclaration implique trois incongruités, la première est la prétention de pouvoir anéantir l'armée russe intrinsèquement la Russie sans recourir à l'arme nucléaire, la seconde est la conséquence de la première, l’Occident laisse des innocents mourir alors qu'ils prétendent pouvoir arrêter la Russie n'importe quand. Mais visiblement l’Occident préfère attendre de voir si Vladimir Poutine va utiliser son arsenal nucléaire. Enfin, pour le dernier point, rappelons à Joseph Borell que la diplomatie est un moyen de négocier sans recourir à la menace ou à la violence. 

Quant au président Macron, ses vaines gesticulations et ses déclarations aberrantes ne font que porter ombrage à la France et aux relations franco-russes. Sans parler du soutien politique, financier et militaire apporté par la France à l’Ukraine en violation du Traité sur le commerce des armes classiques que la France a ratifié contrairement à la Russie. L'hypocrisie d'un homme dont le pays fournit aussi des armes à l’Arabie Saoudite pour tuer des civils yéménites. L’ambivalence macroniste caractérise l'impuissance et la vacuité de l'ère macroniste, jouant à la fois sur l'apaisement et l'escalade du conflit. Ainsi le président Macron a accusé la Russie d’instrumentaliser le conflit du Haut-Karabagh entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan pour déstabiliser la région du Caucase. Vladimir Poutine, prenant connaissance de ces propos, a répondu avec simplicité à cette ineptie : "Je pense qu'il y a une absence de compréhension du déroulement du conflit dans ces déclarations, et visiblement, d'informations de la France sur la position des parties". En effet, la Russie a protégé l'Arménie en concluant un accord entre les deux parties pour la mise en place d’un cessez-le-feu en 2020. Et c'était déjà la Russie qui permettait à l’Arménie de préserver une partie de sa population, survivant au génocide arménien durant la Première guerre mondiale (défense de Van en 1915). Le président Macron s'avère être une injure à l'Histoire. 

Emmanuel Macron se prévaut d'être un brillant homme d’État alors qu’il ne sait pas gérer les affaires internes de son propre pays. Laissant le pétrolier Total et ses syndicats privilégiés prendre en otage les français. Par son incompétence, le président Macron a généré les récentes pénuries de carburant, sans aucun lien avec le conflit ukrainien. Soutenons-le en lui remémorant le passé et les précédentes pénuries de carburant en France en 2010 et 2016. Rappelons-lui la méthode Sarkozy car le temps de réactivité semble terriblement long pour solutionner une situation déjà vécue. Les français en ont marre de subir l'incompétence de ce président. Vendredi 13 Octobre à 13h00, 28,5% des stations françaises sont en rupture partielle de stock. Il nous faudra encore patienter une dizaine de jours pour un retour à la normale. Ce genre de corporatisme parasite le fonctionnement de la société puisque le carburant est un rouage essentiel pouvant paralyser un pays. Soit tous les français se sentent concernés soit chacun reste chez-soi. Les soignants n'ayant ni les avantages des salariés de Total ni la possibilité de faire grève sans mettre en péril la vie des patients, doivent-ils laisser mourir des patients pour attirer l'attention et ainsi obtenir quelques augmentations salariales ? 

Frank D.