Concept de complot : 3e bombe atomique, la cible TOKYO






Essai pour étayer le concept de complot à travers un exemple qui va nous plonger dans les heures les plus sombres de l'Histoire : la Seconde guerre mondiale.



Toute personne qui recherche des éléments sur un thème précis est confrontée à la même problématique, l'information, oui mais laquelle ? Si je vous disais que l'éventualité d'utiliser une troisième bombe atomique sur Tokyo a été envisagé par le Président Truman, me croiriez-vous ? Sans doute que non car je ne suis qu'un vulgaire inconnu à priori alors pourquoi croire en ma bonne parole ? Pourtant, si les médias vous disaient la même chose, les croiriez-vous ? Et maintenant si je vous disais que je suis membre d'un parti extrémiste, votre regard changerait-il ?

Ces considérations futiles sont sans rapport avec la réflexion énoncée par une personne, le débat doit se prévaloir de toute forme de discrimination intellectuelle. Ce travail est basé sur des documents officiels qui confirment ce qui va suivre : oui les américains avaient prévu de larguer une troisième bombe atomique sur Tokyo.


Les médias s'avèrent utiles pour l'aspect descriptif de l'actualité, c'est-à-dire la forme, les lieux, les noms, les dates, alors que pour l'analyse, c'est-à-dire le fond, nous devons accéder à d'autres canaux d'informations. Le quatrième pouvoir est généralement l'instrument et le relais de propagande du régime en place ou de l'opposition. Le citoyen doit toujours se montrer méfiant face à l'omnipotence et au matraquage des médias dominants dont l'honorable mission est prétendument de nous livrer une information fiable et impartiale. Mais si votre guide a décidé de vous mener droit dans le mur, vous devez réagir et en changer rapidement. En effet, contrairement au mythe de la voix du peuple incarnée par les médias, l'opinion publique est en réalité la cible d'un endoctrinement massif dont l'objectif est d'orienter nos choix. Ajoutons à cela la publicité nocive et une culture décadente, nous obtiendrons une population dont le sens critique est profondément altéré par quantité de parasites.

Pour sortir de cet endoctrinement il faut élargir ses horizons et se concentrer sur des auteurs reconnus et spécialisés dans leur champ d'activité respectif. Personnellement, pour commencer, Noam Chomsky me paraît une valeur sûre en géopolitique. Il est aussi l'auteur d'un ouvrage qui analyse « la fabrique du consentement » par les médias. Cela vaut le détour et peut déclencher chez le lecteur un réel déclic en le poussant à s'interroger sérieusement sur le monde qui l'entoure. Pourquoi Noam Chomsky me direz-vous ? D'une part car sa pertinence n'a d'égal que sa sagacité et d'autre part car il est parfaitement documenté. Pour l'histoire du 20ème siècle Anthony Sutton est un incontournable, ses ouvrages sont eux aussi extrêmement bien documenté.

Dorénavant le contre-pouvoir est incarné sur internet par n'importe quel citoyen du monde, cela a entraîné un conflit larvé entre les médias classiques et le réseau internet. La contre-attaque n'a pas tardé à se manifester puisque l'accès gratuit aux articles des médias dominants via internet est devenu payant. Puis nous avons vu fleurir les concepts fumeux de « fake news » ou de « complotisme » destinées à rappeler qu'il n'existe qu'un maître à bord et une vérité, celle de l'élite et de leurs médias. Une fake news est de la propagande ni plus ni moins. Était-il utile d'inventer un autre terme pour qualifier ce qui est déjà connu depuis plus d'un siècle comme étant de la propagande ? Oui sans doute à cause de l'émergence d'internet que l'élite gouvernante n'a pas su juguler dès le départ.

C'est l'une des raisons de cette guerre de l'information sur internet mais heureusement les tentatives pour verrouiller totalement le réseau sont pour le moment restées infructueuses. Cependant les règles deviennent de plus en plus contraignantes, fournir son identité pour valider la création d'un compte Facebook afin d'en finir avec l'impunité de l'anonymat ou fournir un numéro de téléphone portable sur Twitter, mais internet reste difficile à dompter. Certains observateurs pensaient qu'internet pourrait avoir un rôle à jouer dans un potentiel changement pouvant découler sur une révolution spirituelle et intellectuelle à cause de la liberté qu'il procure à son utilisateur. Utopie. Le verrouillage devient de plus en plus intense, le contenu idéologique est bien plus surveillé et policé que le contenu pornographique.

Toujours est-il que c'est dans ce contexte que sont arrivés dans le paysage médiatique le Decodex et LibéDesintox afin de contrôler ce nouveau réseau d'information. L'essentiel de leur attention s'est tout d'abord concentrer sur les « rumeurs provenant d'internet », chantre des fake news.

Lorsqu'une fausse information est diffusée et relayée par l'ensemble des médias accrédités par la profession, pouvons-nous considérer qu'une simple rectification suffise à rééquilibrer la balance ? Non, cela est insuffisant car le phénomène de répétition/conditionnement/endoctrinement a déjà produit son effet auprès de la population. De plus le démenti d'une information avérée fausse n'est jamais accompagné de la même fanfare médiatique que lors de sa première publication.

Voici quelques exemples récents en matière de désinformation, l'affaire du « Penelope Gate », ou le classement sans suite de la plainte d'Emmanuel Macron contre le paparazzi de VSD pendant ses vacances à Marseille. Si nous cherchons à démontrer qu'il y a eu désinformation sur ses deux sujets alors nous serons rapidement catalogués comme étant des complotistes car nous allons à contre-courant de l'idéologie dominante. Nous avons aussi l'affaire Tariq Ramadan ayant toutes les allures d'une campagne de propagande visant à conditionner l'opinion publique alors que l'affaire judiciaire est toujours en cours d'instruction.

Un complot n'est rien d'autre que le résultat d'une somme de manigance, de murmure, de traîtrise et de manipulation, en somme l'Histoire de l'Homme. Le complot est partout, en géopolitique le complot est systémique. Il est très déroutant d'entendre aujourd'hui la manière dont le terme complot a été dévoyé pour décrédibiliser les chercheurs qui remettent en question les théories officielles d'un événement. Le terme « complotiste »1 est un néologisme dont l'origine me semble remonter au 11 septembre 2001, utilisé par Washington contre l'opposition à la théorie officielle. Puis, il s'est largement popularisé pour finir par figurer dans le dictionnaire du Larousse 2017. Les complotistes se définissent comme étant les partisans d'une théorie du complot.

Une opération clandestine chapeautée par les services secrets est un complot, un enlèvement est un complot, le trafic d'organes est un complot, le meurtre est un complot, le trafic de drogue est un complot... Tout cela se prépare, se prémédite, se planifie comme le fourbe rancunier qui vous crève un pneu pendant votre sommeil pour vous intimider ou par vengeance, c'est un complot ! Nous pourrions même dire qu'une femme qui trompe son mari avec son meilleur ami, c'est un complot ourdi par le plaisir.

La conception des bombes nucléaires a été un le fruit d'un complot international autrement dit un plan préparé en coulisses dans le plus grand secret. Les objectifs de ce complot étaient multiples et la nuisance envers d'autres personnes innocentes est restée inégalée à ce jour. L'armada nucléaire américaine a renforcé le mythe du puissant, l'idée selon laquelle la force brute apporte la paix.

Fiabilité d'une lecture = voir la source


La documentation est la base d'un travail de recherche rigoureux, la qualité de l'information et de la source sont des conditions sine qua non pour accoucher d'une analyse pertinente et constructive. Beaucoup de personnes sont douées du sens de l'analyse mais encore faut-il savoir sur quoi s'aguerrir car sinon ce n'est que gâchis, forfanterie ou « comploterie ». Selon moi, voici où trouver de la documentation brute :

  • ONU Organisation des nations unies et ses différents organes comme l'UNICEF.
  • OMC Organisation Mondiale du Commerce.
  • OTAN Organisation du traité de l'Atlantique nord
  • FMI Fonds monétaire international.
  • OPEP Organisation des pays exportateurs de pétrole.
  • OMS Organisation mondiale de la santé.
  • AIEA Agence internationale de l'énergie atomique.
  • Legifrance pour le droit français.
  • INSEE pour les statistiques en France
  • Commission Européenne.

L'information est là, dans ces institutions, elle n'est pas dans les médias. L'aspect politique peut-être disséqué à travers des think thank « groupe de pensées », ces organismes privés et financés par l'oligarchie, agissant comme des anti-chambres du pouvoir. Les orientations politiques et économiques sont très largement influencées par ces think thank.

Étant français, parlons des archives nationales, nous avons trois sites, l'inscription est gratuite et accessible à tout citoyen français. Les archives sont réparties entre Paris, Pierrefitte-sur-Seine et Fontainebleau, elles retracent l'histoire de France depuis le VIIème siècle à nos jours. Aux États-Unis, la loi Freedom of Information Act (FOIA), basée sur le principe du droit à l'information, permet à tout citoyen du monde d'obtenir des documents déclassifiés auprès des agences fédérales américaines. C'est cela de la documentation brute, ce n'est pas Facebook, Twitter, les blogs ou les médias. Déconcertant peut-être aux premiers abords pour le sceptique mais après avoir franchi la ligne fixée par nos têtes pensantes, nous constatons que la froide réalité dépasse largement la fiction écrite par les médias dominants.


Durant les années 1990, une anomalie télévisuelle a abordé ces thématiques, la série américaine X-Files dans laquelle le complot est omniprésent, le gouvernement ment, la vérité est ailleurs. Les références évoquées par le créateur de la série sont bien réelles, sans parler de la trame de fond évoquant Roswell. L'épisode intitulé « Paperclip » est un chef d’œuvre rien que pour le titre. Il s'agit du deuxième épisode de la saison 3, une allusion directe à une opération clandestine de la CIA baptisée initialement « Overcast » et qui a consisté à rapatrier les cerveaux nazis aux États-Unis. Environ un millier de scientifiques nazis ont ainsi été recruté par les États-Unis entre 1945 et 1955. Cette opération est aussi connue sous le nom de Paperclip2 et elle a permis la création des missiles balistiques sur le modèle de la fusée V2 nazie par Wernher von Braun et la mise en place aux portes du rideau de fer du service de renseignement en Allemagne de l'ouest via Reinhard Gehlen. La mission Paperplip/Overcast avait toute l'allure d'un complot ou alors comment qualifier le fait d'exfiltrer des criminels nazis aux États-Unis afin de les faire collaborer à leur programme de recherche scientifique au dépens des autres nations ?


La troisième bombe nucléaire prévue pour Tokyo


Le complot de la bombe atomique sur Tokyo est une réalité factuelle que nous allons maintenant démontrer puisque le Président Truman avait émis la possibilité d'atomiser Tokyo peu avant d'apprendre la reddition du Japon au mois d'août 1945. Cela aurait très probablement tué l'empereur Hirohito sur le coup, rendant la capitulation japonaise fort complexe voire quasi impossible après un tel sacrilège. Le pouvoir japonais souhaitait préserver leur institution et maintenir l'empereur au rang de souverain, même à titre symbolique. C'était une question d'intérêts et d'honneur pour le peuple japonais alors que les États-Unis et leurs alliés réclamaient une reddition sans condition.

Une poignée d'heures avant la capitulation officielle du Japon, il fut question d'un troisième bombardement nucléaire dont la cible aurait été Tokyo. En effet, le 14 août 1945, en début d'après-midi, John Balfour, diplomate britannique à l'ambassade de Washington, expédiait un télégramme adressé au bureau des Affaires étrangères britanniques comprenant les indications ci-dessous :

« The President remarked sadly that he now had no alternative but to order an atomic bomb to be dropped on Tokyo ».

En parallèle, mais seulement quelques heures après, les États-Unis prenaient connaissance de la reddition officielle des forces armées et du pouvoir japonais suite à la déclaration d'Hirohito (15 août 1945).


Rappel de certains faits historiques en 1945 :

  • 11 février, signature des accords de Yalta, l'un des engagements prévu entre les États-Unis, l'URSS et la Grande-Bretagne, prévoyait l'entrée en guerre de l'URSS contre le Japon deux ou trois mois après la capitulation nazie.


  • février-juin, de multiples raids aériens sont menés par les américains sur la ville de Tokyo, ils sont reconnus comme étant les bombardements les plus dévastateurs de la Seconde guerre mondiale, dépassant en nombre de victimes ceux de Hiroshima ou Nagasaki.

  • 7-8 mai, capitulation de l'Allemagne nazie.

  • 16 juillet, premier test nucléaire à la base d'Alamogordo.

  • 25 juillet, autorisation de recourir à l'arme nucléaire.


  • 26 juillet, Potsdam ultimatum, USA, URSS et Chine aux manettes, le Japon doit se rendre où il sera détruit.

  • 6 août, premier bombardement nucléaire sur Hiroshima réalisé par le funeste bombardier B-29 « Enola Gay » qui était accompagné par « Necessary Evil » afin d'immortaliser l'explosion de « Little Boy » et par « The Great Artiste » pour prendre des mesures.

  • 8 août, déclaration de guerre des soviétiques au Japon, invasion soviétique de la Mandchourie (conformément aux accords prévus à Yalta, 90 jours, jour pour jour, après la capitulation allemande, l'armée soviétique déclare la guerre au Japon).


  • 9 août, seconde bombe nucléaire baptisée « Fat Man » larguée sur Nagasaki par le B-29 « Bockscar », accompagné par « Big Stink » pour la prise de mesures et d'images.

  • 14 août, Washington à 13h08, le télégramme joint en image précédemment.

  • Nuit du 14 août côté américain, à l'aube du 15 août pour les japonais, annonce officielle de la reddition inconditionnelle de l'empereur Hirohito et des forces armées japonaises à travers les ondes de la radio NHK.3

  • 2 septembre, signatures des actes de capitulation du Japon.

Notre éducation, notre culture et notre enseignement, sont bâties autour du mensonge, autour d'une histoire dont la lecture des événements ne s'appuie que sur la version des vainqueurs : les américains. Le rôle des soviétiques est purement occulté et minimisé alors que leur implication était tout aussi primordiale. Est-il utile de rappeler que les pertes soviétiques pendant la Seconde guerre mondiale s'élèvent à environ 26 millions de morts ? D'autant plus que les conférences de Yalta et de Potsdam sont sans équivoques à ce sujet, le complot est écrit noir sur blanc, Staline a joué un rôle majeur dans toutes les négociations, n'hésitant pas à réclamer certains territoires auprès du Président Truman.


La première bombe américaine fut une démonstration de force destinée à démontrer à l'ex URSS que les États-Unis étaient la toute puissance incontestée. Les accords de Potsdam exigeaient une reddition sans condition des japonais, sachant pertinemment qu'elle serait refusé, octroyant de facto le droit aux États-Unis de recourir à « la force élémentaire de l’univers, de celle qui alimente le Soleil dans sa puissance » comme l'a déclaré le Président Truman après le premier bombardement nucléaire sur Hiroshima. La seconde bombe resta pour le moins anecdotique d'un point de vue stratégique puisque l'intervention soviétique en Mandchourie allait précipitée la reddition des japonais. Le Président Truman devait être fasciné par ces bombes nucléaires pour avoir explicitement évoqué l'option de recourir à son usage une troisième fois. Nous sommes dans un scénario totalement ahurissant, sans considération pour le genre humain. Le cynisme a atteint son paroxysme lorsque les héritiers de ces barbares se sont insurgés contre d'autres nations qui ont tenté ou ont développé une capacité de dissuasion nucléaire dans le but d'asseoir leur souveraineté sur le même principe que les Etats-Unis.

Le Japon (1945) à l'instar de l'Irak (1991) n'ont été pour les États-Unis que des opportunités pour imposer leur toute puissance impérialiste face aux soviétiques et aux yeux du monde entier à travers leur machine militaire implacable. En 1945 le message envoyé était cinglant, terrifiant, nous avons l'arme nucléaire et nous ne tergiverserons pas à l'utiliser si le contexte l'exige. En 1991 le message était identique et incarné par un déploiement de force et de technologie absolument disproportionné au regard de l'ennemi qui sortait d'une décennie de conflits contre l'Iran.

Nos livres d'histoire prétendent également qu'il s'agissait de la meilleure solution pour les États-Unis afin de limiter le nombre de pertes humaines et ainsi obtenir une reddition immédiate du Japon. Pourtant les bombardements qui se sont déroulés durant plusieurs mois sur Tokyo ont été plus meurtriers et plus destructeurs que les bombes nucléaires de Hiroshima ou Nagasaki, démontrant leur inefficacité stratégique. Vous trouverez en bas de cet article quelques références pour apprécier la teneur de l'enfer traversé par le peuple japonais.

Malgré toute cette frénésie guerrière, le Japon n'avait pas abdiqué. Une bombe nucléaire plus tard, toujours rien, il en aurait donc fallu une seconde pour mettre K.O le pays du soleil levant selon la version officielle. Grâce à l'usage de la bombe nucléaire, les États-Unis ont créé leur mythe de la « quinte flush royale »,4 l'atout majeur, la force brute, la terreur pour gouverner, et ainsi imposer leur volonté. Cependant nous avons des éléments qui prouvent que la reddition du Japon pouvait être obtenu sans aucune autre forme de massacre dès le mois de mai 1945. Pour cela il aurait fallu négocier sous certaines conditions avec l'empereur Hirohito et ses représentants, ce qu'ont refusé les américains. Eux ils avaient d'autres projets comme tester leur nouveau jouet sur une population civile. Enfin, l'intervention militaire soviétique en Mandchourie est un autre élément décisif qui vient infléchir la propagande du grand vainqueur de la Seconde guerre mondiale.


Les épisodes Hiroshima et Nagasaki sont de notoriété publique car il n'a pas été possible de les dissimuler même pour nos historiens les plus habiles. Une telle bombe ça fait du bruit ainsi que de nombreux dégâts matériels et humains. Ne pouvant nier l'évidence de l'utilisation d'une telle arme, nos historiens ont employé un moyen bien plus subtil pour redorer le blason occidental souillé par la folie meurtrière de l'administration Truman. Nos historiens ont magnifié le récit et personnifié le mal à travers Hitler. La machine nazie se résumerait donc au seul personnage de Adolf Hitler quand les complotistes vous rétorqueront que I.G Farben était Hitler, voilà des perspectives bien plus stimulantes que celles nourries par le diabolique Adolf. Cette opinion polémique nécessite aussi une recherche appropriée, en s’appuyant sur des éléments solides de première main. Contrairement à Hitler, Hirohito a été blanchi ainsi que toute sa famille, ceci malgré les atrocités commises par l'armée japonaise et il a pu continuer à gouverner jusqu'à sa mort en 1989.

Hiroshima et Nagasaki sont à ce jour les actes de terrorisme les plus terrifiants que l'homme ait perpétré, une horreur inqualifiable, certainement pas une nécessité et encore moins un acte de paix. Ces bombardements nucléaires n'ont jamais été jugé comme étant des crimes de guerre ou des crimes contre l'humanité, que nenni, seul Hitler était responsable ainsi que quelques boucs-émissaires nazis. La famille de l'empereur et Hirohito lui-même ont tous été épargné et protégé par le commandant en chef de la force d'occupation américaine, le général Douglas MacArthur, afin de contrer l'influence soviétique.

L'histoire écrite par les vainqueurs, et ancrée dans notre mémoire collective, est la suivante : les États-Unis ont sauvé seul le monde de la terreur nazie (méprisant le plus lourd tribut en pertes humaines, celui de l'URSS) puis ils ont obtenu la capitulation japonaise grâce à leur puissance divine (sans l'intervention soviétique en Mandchourie). Une belle production hollywoodienne passant sous silence les faits d'arme de l'armée rouge soviétique, notamment l'invasion soviétique de la Mandchourie, le 8 août 1945 qui a joué un rôle prépondérant dans la reddition japonaise puisque le Japon n'aurait pu se défendre face à deux fronts simultanément, à la fois contre les soviétiques et les américains, ceci à deux endroits différents.

Il existe de bons morts et de mauvais morts, de bonnes bombes et de mauvaises bombes, de bons criminels et de mauvais criminels, de bonnes histoires et de mauvaises histoires selon la propagande. En réalité il existe les intérêts d'une minorité, le reste n'est que l'objet permettant de combler leur besoin de contrôle. Ni considération pour le bien ou le mal, nous n'existons pas alors en quoi serait-il mal de nous supprimer ? Combien de naissance y a t-il chaque seconde dans le monde en proportion du nombre de morts ? En d'autres termes quel est le taux d'accroissement naturel dans le monde, est-il négatif ou positif ? Il est positif car nous sommes de plus en plus nombreux. Peut-on seulement croire que cette donnée ne soit pas pris en considération par nos puissants dirigeants, nos bons dirigeants ?






Quand bien même l'individu tenterait d'exister alors il devra suivre la voie dominante, celle dictée par les États-Unis, Hollywood, et la culture américaine surfant actuellement sur le vague du « transhumanisme » agrémentée d'une sauce à base de terrorisme, un cocktail explosif. Il faut suivre la bonne voie car tous leurs opposants seront châtiés et réduits au silence si nécessaire. Ils seront eux aussi brûlés vifs comme à Tokyo ou irradiés comme à Hiroshima et Nagasaki comme le préconise la diplomatie américaine depuis 1945. Soixante dix ans plus tard, ceci est une réalité historique, l'histoire d'une minorité à l'orgueil exacerbé par le pouvoir qui l'isole du monde commun : le nôtre. N'hésitons donc pas à questionner le monde et les personnes qui semblent détenir quelques réponses, la vie est un apprentissage perpétuel, soyons curieux et ouvert. La réponse est dans le savoir et la clé c'est comprendre pour partager et ainsi se libérer spirituellement...

Sources :

Libération : « La nuit où les Tokyoïtes ont été ''bouillis et cuits à morts'' », Arnaud Vaulerin, 9 mars 2015.

>> Extrait de l'article de Libération : Ceux qui ne périrent pas à cause des « chevelures de feu descendant du ciel », moururent asphyxiés, noyés ou écrasés dans la panique, d’autres furent « bouillis » dans les réservoirs d’eau ou la rivière Sumida, les derniers finirent « rôtis dans des bâtiments modernes de briques ou de béton ». Des témoins ont évoqué « l’odeur de la chair humaine grillée ».

FOIA : British embassy telegram, 14 août 1945.
FOIA : Extrait du discours prononcé au Gridiron Club par le Président Truman et dans lequel il revient sur son choix de recourir à l'armé nucléaire, 16 décembre 1945
FOIA : Memorandum by the Acting Secretary of State (Joseph C. Grew) to President Truman, Washington, 2 juin 1945.
Documents déclassifiés par le FOIA :

Foreign relations of the United States. Conferences at Malta and Yalta, 1945.
Foreign relations of the United States : diplomatic papers, 1945.
  • The Conference of Berlin (the Potsdam Conference), volume II.
  • Europe, volume V.
  • The British Commonwealth, the Far East, volume VI.
  • The Far East, China, volume VII.

Pour les chercheurs, tout est disponible ici.


Depuis le toit du magasin Asakusa Matsuya, vue sur le bâtiment du métro, du Kaminarimon et de la ruelle Nakamise dévastés par les raids aériens dans le quartier Asakusa.

©The Center of the Tokyo Raids and War Damage. Japan Professional Photographers Society.




Frank D.


1L'Express : « Zadiste, complotiste, phô... Les nouveaux mots du Larousse 2017 », AFP, 11 mai 2016.

2New York Times : « Nazis Were Given ‘Safe Haven’ in U.S., Report Says », Eric Lichtblau, 13 novembre 2010.

3New York Times : Text of Hirohito's Radio Rescript, 15 août 1945.

4En anglais : Royal straight flush. Une analogie singulière qui dénote comment l'élite perçoit le monde tel un jeu grandeur nature, un poker géant.

Commentaires

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