"Qu’il(s) retourne(nt) en Afrique", controverse à l’Assemblée Nationale

"Ce sont des passeurs... qu’ils retournent en Afrique". Propos raciste ? Premièrement, il y a eu un glissement du sujet "Ils", du pluriel vers le singulier, une vaine tentative de manipulation. Or, le pluriel et le singulier ne s'entendent pas à l'oral. Le député RN Grégoire de Fournas a reconnu qu'il parlait du bateau et des migrants (=ils), non pas du député LFI Carlos Martens Bilongo. S'il fallait s'en convaincre, il suffit de prendre en compte le contexte de la déclaration, c'est-à-dire le moment où le député RN a interrompu le député LFI. Pour cela nous avons deux sources, soit le compte rendu de la séance du jour à l’Assemblée Nationale, soit l’enregistrement vidéo de la séance. Ainsi toute personne pourra constater que le député RN répond aux questions posées par la problématique du discours du député LFI. Certes, le procédé est indélicat car il a coupé la parole de son collègue mais ça n'est pas du racisme. Le sujet évoqué par le député LFI est le sauvetage de 234 migrants rescapés et présents sur le navire Océan Viking.

L'effort intellectuel consistant à vérifier les faits en s'appuyant sur le contexte n’intéressent guère les authentiques racistes et autres soumis à l'idéologie racialiste. Plus que jamais, il est plus simple de pratiquer la victimisation en singeant l'indignation plutôt que de se confronter au réel. Il est plus simple d'être Sophia Chirikou que Grégoire de Fournas.

Deuxièmement, les partisans LFI ont carrément dénaturé le propos en supprimant littéralement le pronom personnel pour obtenir le grossier "Retourne en Afrique". Psychologie inversée troublante.

Troisièmement, les médias ont dissimulé la première coupure du député RN démontrant bien qu'il parlait au pluriel (bateau + migrants). La première coupure de Grégoire de Fournas est celle-ci : "Ce sont des passeurs" suivie par "qu'ils retournent en Afrique". Sachant que cela fait plusieurs années que des ONG sont accusées d'être les complices des passeurs, la déclaration de Grégoire de Fournas n'a rien de surprenante. A ce sujet, INTERPOL affirme que "plus de 90% des migrants entrant dans l’Union Européenne ont recours au service de ces réseaux criminels". Comme pour les violences policières, cette gauche soutient les délinquants et les criminels, concernant l'immigration illégale ils soutiennent ces réseaux criminels en faisant LFI de leur existence.

Transcription Assemblée Nationale Jeudi 3 Novembre

La condamnation médiatique est unanime. La majorité a joué la carte de la double interprétation du pronom personnel il(s) pour jeter l'opprobre sur le député RN. Mais pourquoi manipuler son propos si le "racisme" dont il est accusé est sans équivoque ?

Comme à leur habitude, les guignols de l'émission d’Estelle Denis sur RMC ont encore frappé les esprits. Évidemment, ils servent la soupe à la LFI. Moment cocasse de l'émission, ce Vendredi, ils se sont montrés incapables de répondre à un auditeur leur demandant en quoi les déclarations de Grégoire de Fournas sont racistes ? L'auditeur a insisté sur le fait qu'un africain ne peut retourner qu'en Afrique autrement dit nous pouvons retourner uniquement vers le lieu d'où nous venons. En quoi est-ce du racisme ? Personne n'a su répondre sauf par l'emploi de la forme affirmative et infantile "c'est raciste" ne relevant pas de l'argumentation.

Faut-il rappeler ce que signifie le terme racisme ? Le racisme est une idéologie, ce n'est pas une injure ! La loi estime qu’une injure peut-être à caractère raciale mais ça n'est toujours pas du racisme. Le racisme est à l'échelle de la nation, la discrimination est à l'échelle de l'individu. C'est la nuance que semble occulter ceux qui prétendent lutter contre le racisme. 

Enfin, pour démontrer la manipulation LFI, rappelons qu'à aucun moment le député LFI n'a été la cible du député RN. Pourtant le député LFI s'est félicité de la sanction contre son collègue, l'excluant de l'Assemblée Nationale pour une durée de 15 jours. Il s'est dit "soulagé" et il a "toujours cru que le groupe RN était raciste et ça se confirme". Personne ne semble avoir expliqué à ce sombre sot que la sanction de l’Assemblée Nationale ne portait pas sur le racisme mais sur le tumulte provoqué par l'interruption. Or, comble de l'histoire, le tumulte émanait des députés LFI, non pas de Grégoire de Fournas. 

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Pendant ce temps-là, sur Twitter, quelques désaxés habituels ont créé et font la promotion du hashtag #RacismeNational sur lequel nous trouvons aussi des étrangers déclarer que la France est raciste sur la base de cette intox. Propagande réussie !

Créateur du hashtag #RacismeNational, 11.000 abonnés 

Frank D.