Le paradoxe norvégien de l'égalité des sexes, la théorie du genre est malmenée dans les cordes !

Un journaliste norvégien, Harald Eia, a produit un travail fort honorable avec la réalisation d’une série de documentaire intitulée "lavage de cerveaux". L'un de ses objectifs était de tester la pertinence de la théorie du genre selon laquelle tous les comportements humains seraient liés à notre environnement socio-culturel. Il a ainsi interrogé des partisans ou des opposants à la théorie du genre autrement dit des partisans de la nurture (environnement) et des partisans de la nature (génétique). Résultat de son investigation, les autorités norvégiennes ont stoppé leur financement destiné aux "recherches" liées à la théorie du genre. La Norvège a su réagir quand d'autres s'entêtent encore. Dans une société moderne, "l’égalité des genres" incarne la parité au mépris des compétences. L'égalité des genres ne reconnaît pas la disparité entre les hommes et les femmes alors qu'ils ont des centres d'intérêts différents. 

Reprenons quelques éléments centraux évoqués par le journaliste Harald Eia pour décrire le contexte de son documentaire. En 2008 la Norvège a été nommé comme le pays respectant le plus l’égalité des sexes. Cette terminologie a été remplacé par "l’égalité des genres" suite à un phénomène de glissement sémantique lié au kinseyisme. Malgré cela, Harald Eia a constaté que dans le pays le plus égalitaire au monde, les hommes et les femmes ne partagaient pas les emplois de manière égale. En effet, plus de 90% des femmes sont infirmières et 10% sont ingénieures. Comment est-ce possible puisque l'environnement socio-culturel en Norvège promeut l'égalité entre les hommes et les femmes comme nul part ailleurs ?

La parole des partisans de la théorie du genre

Leur argumentation est inconséquente, elle est basée sur un déni systématique des connaissances actuelles et de la simple logique. Ils ne présentent aucun travail, aucun rapport, aucune expérience, simplement leur suffisance et des truismes à foison. Pour eux, aucune place au doute, tout n'est que conditionnement car la science n'aurait rien démontré pour prouver le contraire de leur hypothèse. La biologie n'existe pas et les généticiens sont sûrement des charlatans. Ainsi nous devrions fermer les centres d’échographie pour déterminer le sexe d'un enfant ou déceler un dysfonctionnement chromosomique. Il n'y a pas de fille, il n'y a pas de garçon et les chromosomes sont un artifice. Tout n'est que conditionnement socio-culturel. 

Pour eux, l’environnement nous façonne puisque dès la naissance nous traitons un enfant différemment selon son sexe. Le bleu et le rose sont coupables, les magasins de jouet aussi selon les spécialistes de la théorie du genre. Pourquoi ne pas rajouter les toilettes hommes/femmes privilégiant la position assise pour la femme, la mode, les serviettes hygiéniques, la mousse à raser ? Ne sont-ce pas là des remarques gratuites et totalement superficielles ?

Que dire de la psychologie de l’homme et de la femme ? Est-elle identique ? Les violeurs ne sont-ils pas majoritairement des hommes comme la majorité des idéologues kinseyistes ? La violence n’est-elle pas majoritairement masculine ? Est-ce lié à la testostérone qui générerait un taux de violence du sujet plus important ? Au regard de ce que nous connaissons, la réponse penche en la faveur du positif. L'homme est à la fois créateur de son environnement et son propre destructeur. La femme est source de toute chose, dédiée à l'équilibre de la vie à travers l’amour qu'elle essaime. 


Le comble de ce documentaire est le suivant, "les américains sont de médiocres chercheurs" selon un intervenant partisan de la théorie du genre. Nous voilà bien avancés avec un tel monceau d'inepties. Rappelons leur que la théorie du genre est américaine via Harry Benjamin et Alfred Kinsey. Quant au néo-zélandais, John Money, il n'a fait qu'appliquer les préceptes du kinseyisme à l'instar des intervenants du documentaire. Alors pourquoi annoner la bouillie des idéologues américains s'ils sont si médiocres ? Nous ne sommes plus à un paradoxe près ou à une projection près car la médiocrité est ici clairement affichée par les partisans de la théorie du genre.

Or de toute évidence la biologie joue un rôle prépondérant dans la détermination du sexe puisque c'est la biologie qui matérialise physiologiquement le fœtus dans le ventre de la mère. L'environnement socio-culturel n'a aucun impact sur la course du spermatozoïde vers un ovule aboutissant à la fécondation. Ceci est la logique d'un enseignement de niveau secondaire (13-15 ans).

Les partisans de la théorie du genre déduisent de leurs élucubrations qu'il n'existe aucune différence entre un homme et une femme. Pourquoi vouloir changer de sexe s'il n'existe aucune différence entre un homme et une femme? Où sont les éléments factuels pour appuyer leurs opinions ? En revanche ils ont l'outrecuidance de dénoncer l'absence de base scientifique de leurs opposants. En France, nous avons des incarnations de la théorie du genre faisant autorité telles que Éric Fassin et Paul B. Preciado, partageant le même discours hérétique.

Remettre en cause la théorie du genre est une remise en cause de l'égalité des genres aboutissant à l’effondrement de la critique visant le patriarcat. Autrement dit la fin du financement des pseudos recherches autour de la théorie du genre.

Ainsi le patriarcat et l'environnement socio-culturel n’expliquent pas pourquoi les hommes et les femmes ont des centres d'intérêts différents. Il ne reste plus qu'à étudier la piste biologique pour essayer d'expliquer les différences existantes entre les hommes et les femmes.

La parole des partisans de la génétique 

Les arguments sont plus nuancés et la précaution scientifique est de rigueur contrairement au fanatisme aveuglant des partisans de la théorie du genre. Plusieurs études concrètes nous sont exposées par le biais d’un sondage mondial, des statistiques ou encore d’une expérience avec de jeunes enfants. Dans ce dernier scénario, il est proposé 10 jouets à des enfants âgés de 9 mois. Parmi les 10 jouets, 4 sont jugés être pour les garçons, 4 pour les filles et les 2 restants sont neutres. Observations du pédopsychiatre Trond Diseth : les garçons choisissent des jouets de garçon et les filles choisissent des jouets de fille. Une expérience de ce type n'est pas la réponse absolue à notre question mais elle a le mérite d'exister contrairement à ceux qui ne proposent rien excepté le déni.

Un sondage mondial réalisé par le professeur américain, Richard Lippa, sous la forme d’un questionnaire proposant les choix de métier par sexe, a été mené dans plus de 50 pays différents n'ayant pas la même culture. Le résultat démontre l'absence d'influence socio-culturelle.

La génétique permet d'établir la carte d'identité de chaque individu faisant de chaque individu des êtres uniques avec des prédispositions différentes. Cela contredit les propos tenus par les tenanciers de la théorie du genre qui affirment sans rien démontrer que nous naîssons égaux et identiques. Wolfgang Amadeus Mozart était-il identique aux autres enfants de son âge ?

Le système hormonal est aussi différent puisque la femme produit plus d’œstrogène et moins de testostérone contrairement à l'homme. Ces différences se manifestent par des capacités physiques et musculaires aux antipodes les unes des autres. Le sport professionnel ne peut supporter la mixité. Quels sont les records féminins supérieurs aux records masculins ? Est-ce misogyne ou est-ce dans l'intérêt des femmes de s'affronter entre elles et les hommes entre eux ? Ces différences facilement visibles dans le domaine du sport ont la même incidence dans le domaine du travail. Par exemple, les métiers physiques comme ceux du secteur de la construction, sur le chantier, sont majoritairement occupés par des hommes tandis que le secteur de la santé est majoritairement féminisé. La liberté et le droit d'une société moderne permettent à n'importe quel homme ou n'importe quelle femme d'exercer l'activité qu'ils désirent. Pourtant il subsiste de nettes différences.

Aucune différence entre un homme et une femme pourtant les personnes se qualifiant de transgenre prennent des hormones pour transitionner. Pourquoi ne récitent-elles pas un mantra pour transitionner puisque tout n'est que conditionnement (nurture) ? Énième paradoxe démontrant que la personne se clamant transgenre doit au moins altérer son système hormonal intrinsèquement sa propre nature. Il n'est donc nullement question de conditionnement socio-culturel.

La génétique permet d'établir une carte d'identité du génome humain mais aussi de relever des anomalies chromosomiques. Mais comment peut-il exister des anomalies puisque nous naîssons tous égaux ? 

Dans le documentaire de Harald Eia, une infirmière partage son opinion sur le sujet en déclarant que le domaine "technique" n'est pas aussi intéressant que communiquer et collaborer avec d’autres personnes. Cette parole confirme que les femmes ont une préférence, une prédisposition pour les activités en lien avec la vie humaine et les personnes. 

La réponse du berger à la bergère

L'originalité du documentaire de Harald Eia réside dans le fait qu'il présente les arguments de chacun grâce à son téléphone. Ainsi les arguments pro et anti théorie du genre sont visionnés par chacun des intervenants leur offrant un droit de réponse. Le déni jusqu’au boutiste des partisans de la théorie du genre est pathologique. Le journaliste Harald Eia demande alors à l'un d'entre eux d'étayer ses affirmations, chose impossible. Après la diffusion de ce documentaire les autorités norvégiennes ont décidé de mettre fin au financement des recherches liées à la théorie du genre. Le documentaire d’Harald Eia est disponible ici. Pas plus tard qu'aujourd'hui, à Paris, nous venons d'apprendre l'éviction pour "sexisme" d'une professeur de danse à Sciences Po. Il s'agit de Valérie Plazenet. Elle a refusé la nouvelle dénomination de l'institution visant à remplacer les termes homme et femme par follower et leader. Autre exemple, une pédopsychiatre fut également interdite de s'exprimer au mois de Novembre dernier car jugée "transphobe".

Principe éducatif bienveillant 

Il ne s'agit pas de conditionner un enfant mais de l'éduquer dans la bienveillance en lui faisant observer que les formes de vie sur Terre sont diverses et qu'il existe des différences entre chaque individu. Différences visibles ou invisibles. La nature mérite autant de respect que la vie humaine. Les différences entre les individus sont une richesse, non pas une source de rejet ou de raillerie. Pour se défendre, un enfant doit apprendre l’autodérision, la diversion ou selon les capacités de chacun mettre au pas verbalement celui qui attaque sa singularité. Il n'est pas question de laisser faire car laisser faire c'est devenir une victime.

L'égalité des sexes ou l'égalité des genres n'existe pas, nous sommes différents et complémentaires. L’homme doit protéger la femme et ce qui mérite protection est d'une importance capitale. La femme est source de vie et d'inspiration. Rendons hommage à celles qui ont dénoncé le kinseysme intrinsèquement la théorie du genre comme Judith Reisman et Anne Bilheran (son site).


Frank D.

Commentaires

  1. Ouf, enfin quelqu'un avec la tête sur les épaules. Ma petite contribution à la question: https://webstory.ch/histoires/mettez-le-au-feminin/

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