Éducation sexuelle dans nos écoles, par le Haut-Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes
Le Haut-Conseil à l'égalité entre les
femmes et les hommes (HCE) est une institution indépendante créée
en 2013 et placée sous la houlette du Premier ministre. Or le
caractère indépendant du HCE relève d'un fantasme puisque la
nomination
de la majeure partie des membres du HCE s'effectue via le Premier
ministre.
Le HCE est-il
indépendant des décisionnaires politiques ? Faux.
Le HCE est-il
indépendant de l'idéologie dominante et victimaire ? Faux.
Pourquoi ne
pas mettre en place un organe similaire au HCE afin d'évaluer
l'impact des lobbys sur la liberté d'expression ? Des lobbys
qui divisent le peuple français et portent atteinte à nos libertés
les plus fondamentales. En effet, le HCE a toutes les apparences d'un
lobby féministe obsédé par des considérations d'égalité entre
les femmes et les hommes, là où nous devrions plutôt parler
d'équité puisque physiologiquement la femme et l'homme ne seront
jamais égaux.
La chef de
file du féminisme au gouvernement français est la remuante Marlène
Schiappa, celle qui nous avait proposé un débat national outrageant
sur la majorité sexuelle à la fin de l'année 2017. Un
questionnement faisant suite à une affaire judiciaire ayant permis
l'acquittement
d'un violeur aux assises. La victime était une fillette de 11
ans. Finalement le parquet fit appel et l'individu fut condamné à 7
ans de prison au mois de novembre 2018. Le gouvernement avait saisi
cette opportunité pour relancer un débat tabou autour du
consentement et de l'âge de la « majorité sexuelle ».
Rappelons que la notion de consentement irréfragable était déjà
implicite dans la loi de Badinter en 1982 ! En clair, le
gouvernement français a sondé l'opinion publique afin d'évaluer
l'évolution de nos mœurs plusieurs décennies après la révolution
sexuelle.
Que disent les féministes comme Marlène Schiappa concernant le sexisme
au sein même du lobby LGBT ? Il vaut mieux taire les
dissensions internes au lobby LGBT et continuer à s'attaquer au
sexisme des hommes hétérosexuels en judiciarisant
le harcèlement de rue comme prévue par Marlène
Schiappa. Une loi simplement inapplicable.
Et que
penser de Marlène Schiappa hurlant au loup : « J’ai
une ligne rouge. On ne touche pas aux enfants » ?
Au mois de mai 2019, les enfants de Marlène Schiappa furent
réveillés en pleine nuit par le tapage de quelques gilets jaunes se
trouvant à l'extérieur du domicile familial. Les déclarations
médiatiques de Marlène Schiappa relevaient de l'hystérie car ses
enfants n'ont jamais été « touchés ». En
revanche madame la secrétaire d'« on ne touche pas aux
enfants » n'a guère commenté un faits divers se déroulant
le même jour et concernant un enfant âgé de 4 ans, victime
collatérale d'une manifestation des gilets jaunes.1
Les parents de cet enfant se trouvaient au mauvais endroit, au
mauvais moment, car ils ne participaient pas à la manifestation en
question. Un palet de gaz lacrymogène se retrouva collé aux
vêtements de leur enfant. Nous sommes donc passés près d'un drame
sordide mais ce n'était bien entendu pas la faute des forces de
l'ordre et encore moins de leur hiérarchie. D'ailleurs, pour les
médias, il ne s'est rien passé contrairement au traumatisme subit
par les précieux enfants de Marlène Schiappa. Une mère digne qui
n'a pas hésité à instrumentaliser ses propres enfants pour se
victimiser et faire du mouvement des gilets jaunes, une caricature de
bourreaux d'enfants.
Côté
féminisme, nous avons pu voir Alain Finkielkraut, Daniel Riolo ou
Jérôme Rothen, se faire épinglés par la police féminine de la
courte pensée. Alain Finkielkraut pour avoir déclaré ne
pas aimer le foot féminin, c'est interdit, il faut l'aimer.
Daniel Riolo et Jérôme Rothen pour avoir railler le physique d'une
brésilienne ayant accusé de viol Neymar. RMC a décidé de
suspendre
momentanément de leur antenne le journaliste Daniel Riolo et le
consultant Jérôme Rothen. Rejoindront-ils Tex, l'animateur
renvoyé de France 2 pour une blague sexiste en 2017 ?
Marlène Schiappa est bien entendu montée au créneau comme elle
l'avait fait pour critiquer Alain Delon, « l'homophobe,
raciste et sexiste » du cinéma français. D'ailleurs Tex a
dernièrement déclaré qu'il estimait que Marlène
Schiappa était "inévitablement"
à l'origine de son licenciement.
Que
pourraient-nous dire Marlène Schiappa et les féministes au sujet de
la pension alimentaire, systématiquement réclamée par les femmes
lors d'un divorce ou d'une séparation devant le Juge aux Affaires
Familiales (JAF) ? Est-ce l'égalité voulue entre les femmes et
les hommes ?
La PMA
pour toutes les femmes, incluant les femmes seules, est un autre
combat politique mené par Marlène Schiappa. Jusqu'alors la PMA
était réservée aux couples hétérosexuels non fertiles. Ainsi la
future modification prévue par la révision de la loi de bioéthique
ne concerne qu'une infime partie des femmes au sein de la population
française. Les lobbys
FEMEN et LGBT ont réussi à faire passer leur revendication avant
celle de la majorité des français et donc de l'intérêt commun.
Et ainsi la médecine réparatrice visant à guérir deviendrait une
médecine mercantile visant à satisfaire les besoins d'une clientèle
embourgeoisée.
Un autre
aspect de cette lutte féministe s'est manifestée à travers
l'écriture comme si l'orthogrape pouvait permettre d'aboutir à
l'égalité entre tou.te.s les français.e.s. Le latin était
jusqu'alors inscrit au programme de l’Éducation Nationale. Cette
langue morte est un accès vers une source primaire de savoir non
négligeable, excepté si l'on considère la culture romaine comme
une sous culture face à la culture progressiste actuelle emmenée
par les pro FEMEN et les pro LGBT. Aujourd'hui la langue française
est agressée, ceci au nom de la lutte du féminisme et des
revendications du lobby LGBT. Selon certaines plumes
« progressistes », la grammaire du XXIème
siècle nous apprend que le genre masculin ne prévaut plus sur le
féminin.
Le féminisme
et l'éducation à la sexualité visent à lutter contre les
stéréotypes et pour cela il faut déconstruire ce qui avait un sens
depuis des millénaires pour le remplacer par des inspirations
purement nihilistes. La lutte contre le stéréotype revient à
lutter contre le droit collectif, l'intérêt commun et à pousser
les gens à se rassembler en communauté pour se faire entendre sous
la forme d'un lobby. A moins que la sexualité devienne une religion
comme définit par le HCE dans son rapport publié en 2016 puisque
« la sexualité et les relations intimes et affectives
forment une découverte et un apprentissage qui, à tous les âges de
la vie, mais particulièrement chez les jeunes, soulèvent de
nombreuses questions et besoins ». Si nous remplaçons « la
sexualité et les relations intimes et affectives » par la
religion, cela conserve aussi tout son sens car en réalité cela est
vrai pour tous les domaines d'apprentissage. La curiosité étant à
la base même de tout apprentissage, ce qui pose question ici c'est
pourquoi la sexualité est-elle si importante pour ces « penseurs » ?
Les vrais penseurs, c'est-à-dire la quasi totalité des philosophes
grecques, ont produit des œuvres majeures sur la pensée, la raison,
la liberté ou le droit mais pas sur la sexualité. Il aura fallu
attendre le 19ème siècle pour que des intellectuels
commencent à s'intéresser à la question sexuelle de manière
approfondie or ce qu'on ne nous dit pas c'est que leurs travaux
relèvent plutôt de l'auto-psychanalyse pour légitimer leur propre
déviance sexuelle.
La
synthèse du rapport du HCE relatif à l'éducation sexuelle 2016
L'une des
futures thématiques qui cherchent à s'insinuer dans nos écoles
depuis des décennies est donc l'homosexualité, ici sous la forme
d'une question innocente : « Être homosexuel, c'est
grave ? ». Mais non ce n'est pas grave car aujourd'hui
l'homme joue à Dieu et permet à tout le monde d'avoir des enfants
même si les sujets ne sont pas compatibles physiologiquement, il
suffit juste de vouloir un enfant, la PMA, la GPA, l'imprimante 3D et
bientôt l'IA feront le reste. Quant à la sexualité, il suffira de
dire aux enfants que l'homosexualité c'est comme l'hétérosexualité
mais avec un partenaire du même sexe. Et puis ensuite nous pourrons
leur parler des transgenres. A ce sujet, pour mettre en situation les
enfants, l’Éducation Nationale pourrait préconiser aux parents
d'habiller leurs enfants avec les codes vestimentaires opposés à
leur genre ça serait vraiment très ludique. Et puis les jouets
sexuels, ça amusera les enfants et les adolescents, beaucoup plus
que la pratique d'un sport, d'un art, d'une discipline ou d'une
religion.
Concernant
l'enseignement de l'éducation sexuelle à l'école, voici les faits
depuis la loi du 4 juillet 2001. Extrait de la loi du 4 juillet 2001,
TITRE III CONTRACEPTION, Article 22 :
Le chapitre II du titre
Ier du livre III du code de l'éducation est complété par une
section 9 ainsi rédigée :
« Section 9
« L'éducation à la
santé et à la sexualité
« Art. L.
312-16. - Une information et une éducation à la sexualité sont
dispensées dans les écoles, les collèges et les lycées
à raison d'au moins trois séances annuelles et
par groupes d'âge homogène. Ces séances pourront associer les
personnels contribuant à la mission de santé scolaire et des
personnels des établissements mentionnés au premier alinéa de
l'article L. 2212-4 du code de la santé publique ainsi que d'autres
intervenants extérieurs conformément à l'article 9 du décret no
85-924 du 30 août 1985 relatif aux établissements publics locaux
d'enseignement. Des élèves formés par un organisme agréé par le
ministère de la santé pourront également y être associés ».
- Depuis 40 ans, l'âge moyen du premier rapport sexuel est quasi identique pour les filles ou les garçons (entre 17 et 18 ans).
- Il faudrait féminiser les garçons et masculiniser les filles, tout en autorisant les filles à forniquer sans crainte puisqu'il existe les moyens de contraception et l'IVG. Les chiffres démontrent que le recours à l'IVG est fort utilisé par les jeunes filles de moins de 20 ans. La proportion du recours à l'IVG est quasi identique pour les fourchettes se situant entre 15/19 ans, et entre 35/39 ans. Soit environ 350.000 IVG sur la période 2007/2016.2
- Le harcèlement de rue a été judiciarisé par Marlène Schiappa en suivant cette conception féministe. Une mesure qui, faute d'être applicable, soutiendra le rapprochement entre les individus du même sexe plutôt que celui du sexe opposé.
- Même point que le précédent en se focalisant précisément sur le harcèlement via internet. Or personne n'est en capacité de démontrer que l'accès à internet est un apport bénéfique pour les mineurs. Dans de telles conditions, qui est responsable de laisser accéder librement des mineurs à des contenus violents et pornographiques ? En ce sens les parents et l’État sont tous deux responsables. Les GAFAS font la loi.
- S'agit-il d'une promotion de l'onanisme féminin ?
- La responsabilité de la grossesse incomberait uniquement aux jeunes filles et aux femmes, effectivement l'homme ne sait pas encore tomber enceinte. Or la prévention en matière de santé relève de la responsabilité individuelle ou parentale pour les mineurs et dans une relative mesure à l'Etat via les services de protection de l'enfance.
Les
enjeux de l'éducation sexuelle semble consister à rendre visible
l'homosexualité et le lesbianisme, tout en reniant notre héritage
culturel et la religion. Que propose la doctrine LGBT concernant la
spiritualité ? Absolument rien. L'hédonisme ou son corollaire
kinseyiste qui n'a qu'un objectif le plaisir, tout pour le plaisir.
En
dépit de l'« obligation légale d'assurer l'éducation à
la sexualité » dans nos écoles, la synthèse du rapport
du HCE souligne que « l'application effective des
obligations légales en matière d'éducation à la sexualité en
milieu scolaire demeure encore parcellaire ». Autrement
dit, pour le moment, les parents peuvent toujours continuer à
éduquer leur enfant à la sexualité comme ils le font depuis plus
de deux millénaires puisque ces orientations politiques ne se sont
pas encore généralisées et imposées. Cependant, tout n'est qu'une
question de temps car c'est le programme vendu par nos élites à
l'échelle mondiale via l'OMS, l'ECOSOC-ONU, et il finira par
s'imposer face à l'apathie du peuple.
Nous
apprenons que les parents sont ignorants contrairement aux experts de
ce rapport. L'idée
sur le long terme est de les priver de leur rôle d'éducateur pour
le déléguer à des éducateurs formés par l’État. Les parents
sont considérés comme des oppresseurs, un obstacle à la libération
sexuelle de l'enfant :
« Alors que les
jeunes sont en attente d'éducation à la sexualité, les
difficultés des adultes à aborder ces questions entravent
l'élaboration assumée d'une politique publique d'éducation à la
sexualité qui informe et accompagne chaque jeune de
manière adaptée à son développement et à ses besoins ».
Cette idée est un
leitmotiv dans la propagande
pédophile et intrinsèquement chez les kinseyistes. Pour se
victimiser, les pédophiles ont toujours tancé les 3 PPP, presse,
police et politique, auxquels nous pouvions ajouter un 4ème
P, celui des parents. La presse s'attachant à faire d'eux des
monstres, la police à les harceler, la politique à condamner leur
pratique et les parents prennent en otage leur potentielle proie. Cet
argument n'est ni nouveau ni acceptable, son origine est au contraire
éclairante sur la pensée des participants à ce rapport français
du HCE. Ce fut également le propos d'une pétition
signée par 80 intellectuels français le 23 mai 1977 :
lettre ouverte à la commission de révision du code pénal pour la
révision de certains textes législatifs régissant les rapports
entre adultes et mineurs. Cette lettre rappelle à quel point ces
idées n'ont absolument rien de novatrices en nous ramenant à une
période relativement sordide où la promotion de la pédophile
s'effectuait à travers le journal Le Monde via Gabriel
Matzneff et Libération via le
cercle Hennig. En substance cette missive peut se résumer à
ceci : « Les signataires de la présente lettre
considèrent que l'entière liberté des partenaires d'une relation
sexuelle est la condition nécessaire et suffisante de la licéité
de la relation ».
Les
Pays-Bas est l'une des patries idéales pour les déviants sexuels,
cette nation a vu éclore le premier lobby pédophile en 1958 via
Frits Bernard, sous le nom d'Enclave Kring. Ce sont aussi les
Pays-Bas qui sont à l'origine du projet de création de l'ILGA en
1978 via le COC Nederland. Sans parler de la légalisation de la
prostitution qui n'a absolument rien d'un eldorado contrairement aux
idées reçues. De plus, supprimer la prostitution sur les trottoirs
n'a aucun impact sur le phénomène de prostitution puisqu'il s'est
largement développé à travers internet.
Pour
conclure, voici quelques questions posées par Ariane
Bilheran, docteur en psychopathologie :
« Pourquoi
l’État
se mêlerait-il de la sexualité de ses citoyens et de leur droit de
jouir ? »
« La sexualité est-elle au centre de toute existence humaine ? »
« L’un ne pourrait-il pas ériger en vertu un droit de ne pas jouir ? »
« Pourquoi
les droits sexuels, composantes des droits humains, doivent-ils être
exigés ? »
« Les
jeunes sont-ils une catégorie marginalisée comme les homosexuels,
les bisexuels, les enfants mariés ? »
« Pourquoi
le mot « jouir » est-il
répété 27 fois dans la déclaration3
contre 0 mot pour mineurs et pédophiles ? »
Et
enfin que penser « des capacités évolutives de chaque enfant à exercer des droits sexuels
pour son compte ? »
« L'État
doit-il laisser faire et même encourager la libre pratique sexuelle
des pédophiles ? »
La propagande LGBT est un vaste dilemme car la demande
d'enseigner l'éducation sexuelle émane directement du Planning
Familial (matrice américaine) et du lobby LGBT, deux faces d'une
même pièce. Eux même portés par une idéologie inspirée par
Alfred Kinsey alias le docteur Sexe. Leur objectif est d'imposer dans
nos écoles un débat sur l'homosexualité et intrinsèquement
réaliser 70 ans après... les vœux d'Alfred Kinsey.
Frank
D.
1Ces
deux événements se sont déroulés le 25 mai 2019, respectivement
au Mans et à Dijon.
3La
déclaration des droits sexuels du planning familial.
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