Génocide palestinien (ISRAËL) contre génocide israélien (HAMAS)

Dans l'histoire récente des conflits au Moyen-Orient, l'attaque du 7 octobre 2023 menée par le Hamas contre Israël se distingue non seulement par son ampleur et sa brutalité, mais aussi par son caractère intentionnellement destructeur. Ce jour-là, des milliers de militants du Hamas et une minorité issue d'autres groupes armés palestiniens (FPLP, Brigades Al-Quds) ont franchi la frontière de Gaza pour perpétrer une série d'assassinats de masse, de viols, de mutilations et d'enlèvements, tuant plus de 1 200 personnes, principalement des civils juifs, et en enlevant 251 autres.

Cet événement, souvent qualifié de "plus grande attaque contre les Juifs depuis l'Holocauste", remplit les critères légaux du génocide tels que définis par la Convention des Nations Unies sur le génocide de 1948. En examinant la Charte fondatrice du Hamas de 1988, qui expose une intention claire d'extermination, et en retraçant l'historique des attentats perpétrés par ce groupe contre les Juifs et les sionistes, tant en Israël qu'à l'étranger, il devient évident que le 7 octobre n'était pas un acte isolé de terrorisme, mais la culmination d'une stratégie génocidaire systématique.

La définition légale du génocide : Un cadre international clair

La Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, adoptée par l'Assemblée générale des Nations Unies le 9 décembre 1948, définit le génocide comme "tout acte commis dans l'intention de détruire, totalement ou partiellement, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, en tant que tel".

Cette définition repose sur deux piliers essentiels : l'intention spécifique de détruire le groupe, et des actes concrets tels que le meurtre de ses membres, les atteintes graves à son intégrité physique ou mentale, ou la soumission intentionnelle à des conditions de vie visant à entraîner sa destruction physique. Le 7 octobre 2023, le Hamas a franchi ces deux seuils. L'attaque visait délibérément les civils juifs en tant que groupe ethnique et religieux, avec des actes de violence extrême : massacres dans des kibboutz, attaques contre un festival de musique où 364 personnes ont été tuées, viols systématiques et mutilations de corps.

Mais pour prouver le génocide, il faut démontrer l'intention. C'est ici que la Charte du Hamas et son historique d'attentats entrent en jeu, révélant une idéologie ancrée dans l'élimination des Juifs.

La Charte du Hamas de 1988 : Un appel explicite à la destruction des Juifs

Adoptée le 18 août 1988, la Charte du Mouvement de la résistance islamique (Hamas) est un document fondateur qui expose sans ambiguïté l'intention génocidaire du groupe. Tirant ses arguments du Coran, des hadiths, des Protocoles des Sages de Sion et de l'idéologie des Frères Musulmanse, elle présente la lutte contre les Juifs comme une obligation religieuse et historique.

L'introduction déclare : "Notre lutte contre les Juifs est très grande et très sérieuse."

L'article 7 cite un hadith affirmant que "l'Heure [du Jugement dernier] ne viendra pas avant que les musulmans ne combattent les Juifs et ne les tuent, jusqu'à ce que les Juifs se cachent derrière une pierre ou un arbre, et que la pierre ou l'arbre dise : 'Ô musulman, ô serviteur d'Allah, il y a un Juif derrière moi, viens le tuer'."

Cette rhétorique univoque n'est pas métaphorique, elle appelle explicitement à l'extermination physique des Juifs en tant que groupe.

L'article 22 propage des théories conspirationnistes antisémites, accusant les Juifs de contrôler les médias, les finances mondiales et même les guerres, en s'inspirant explicitement des "Protocoles des Sages de Sion", un faux notoire forgé par la police tsariste. 

L'article 32 affirme que le Hamas est "la pointe de lance et l'avant-garde du cercle de lutte contre le sionisme mondial", visant à "effacer" Israël et à éradiquer les Juifs de la région.

Bien que le Hamas ait publié un document révisé en 2017, il n'a pas abrogé la Charte de 1988 et maintient son rejet de l'existence d'Israël, distinguant vaguement "sionisme" et judaïsme sans renier l'antisémitisme sous-jacent. Cette intention doctrinale, propagée via l'éducation et les médias à Gaza, imprègne les actions du 7 octobre : les assaillants criaient "Allahu Akbar" tout en massacrant des familles entières, agissant comme des "martyrs" dans une guerre sainte contre les Juifs.

Un historique d'attentats : La traque systématique des Juifs, en Israël et à l'étranger

Le 7 octobre n'est pas un accident. Depuis sa fondation en 1987, le Hamas a perpétré plus d'une centaine d'attentats visant spécifiquement les civils juifs, en Israël, démontrant un modèle d'intention génocidaire. Ces actes incluent des bombes suicides, des tirs de roquettes et des assassinats ciblés, souvent contre des civils pour maximiser la terreur et la destruction du groupe juif.

Voici une liste non exhaustive des principaux attentats du Hamas, compilée à partir de sources fiables :

  • 14 décembre 1987

Jaffa, Israël. 

Attaque au couteau par un membre du Hamas contre un civil israélien, marquant l'une des premières actions violentes revendiquées par le groupe après sa fondation.

1 tué. 

  • 16 avril 1993

Mehola Junction, Israël. 

Premier attentat-suicide en voiture piégée entre deux bus.

1 tué et 21 blessés. 

  • 1994-2005 (Seconde Intifada)

Divers sites en Israël. 

Plus de 100 attentats suicides contre bus, cafés et marchés, visant civils juifs.

~500 tués et des milliers blessés. 

  • 27 mars 2002

Hôtel Park, Netanya (Israël). 

Bombe suicide pendant le Seder de Pâque. 

30 civils juifs tués et 140 blessés.

  • 2008-2023

Divers (Israël). 

Milliers de roquettes Qassam lancées sur villes juives, causant morts et traumatismes.

Des centaines tués et blessés. 

  • 7 octobre 2023

Sud d'Israël (kibboutz, festival Nova). 

Incursion massive : massacres, viols, enlèvements.

1 200 tués (dont 815 civils) et 251 otages. 

Ces attaques, souvent revendiquées par les Brigades al-Qassam (bras armé du Hamas), visent à "détruire l'entité sioniste" et à terroriser les Juifs en tant que groupe. Depuis 2000, ces attentats ont tué au moins 1 493 Israéliens, sans compter les milliers de blessés et traumatisés.

Le 7 octobre : L'apogée d'une intention génocidaire

Le 7 octobre 2023, le Hamas a mobilisé 2 000 à 3 000 combattants pour une opération nommée "Déluge d'Al-Aqsa", utilisant drones, parachutes et bulldozers pour franchir la frontière. L'opération a été planifiée et exécutée avec une intention claire de maximiser les pertes civiles, comme en témoignent les vidéos de propagande et les déclarations des assaillants.

À Be'eri, 130 habitants sur 1 200 ont été tués ; au festival Nova, des festivaliers ont été abattus à bout portant ou brûlés vifs. Des vidéos récupérées sur les corps des assaillants montrent des exécutions filmées pour la propagande. Ces actes – meurtres de masse, atteintes graves à l'intégrité physique (viols, mutilations) – visaient à détruire partiellement le groupe juif israélien, en tant que tel, comme l'exige la Convention.

L'intention est corroborée par la Charte et les décennies d'attentats : ce n'était pas une riposte militaire, mais une extermination planifiée, comme l'admettent des analyses légales.

La propagande israélienne contre la propagande palestinienne

Le mythe d’une prétendue domination juive mondiale dans les sphères économique, politique et médiatique a perdu en crédibilité. Pourtant, l'isolement diplomatique actuel d'Israël, inédit depuis sa fondation en 1948, contraste paradoxalement avec l’idée d’une communauté juive accusée de contrôler les récits et les pouvoirs. Malgré cela, certains discours pro-palestiniens continuent à s’appuyer sur la rhétorique de la charte du Hamas de 1988, influencée par "Les Protocoles des Sages de Sion", un document reconnu comme un faux antisémite. Aujourd’hui, Israël fait face à une campagne de propagande sans précédent, relayée par les réseaux sociaux, les médias et milieux culturels progressistes, ainsi que par des initiatives politiques et diplomatiques, comme la plainte sud-africaine à la Cour Internationale de Justice ou la reconnaissance d'un état de Palestine par diverses nations à l'ONU. Avec une population musulmane mondiale d’environ 1,9 milliard, comparée à 15,6 millions de Juifs – soit un rapport de 121/1 –, les dynamiques de clientélisme géopolitique et médiatique avantagent le narratif pro-palestinien. La propagande israélienne, souvent perçue comme immanente et sophistiquée, est dépassée par l’ampleur de la propagande arabo-musulman. 

Depuis octobre 2023, Israël est fréquemment accusé d’orchestrer une famine à Gaza et de commettre un génocide contre les Palestiniens. Ces allégations, bien que débattues et difficiles à établir juridiquement, dominent les récits médiatiques, reflétant un parti pris propagandiste en faveur de la cause palestinienne. À l’inverse, les accusations de génocide imputées au Hamas contre Israël, notamment depuis la création de sa charte en 1987 et une centaine d'attentats, sont moins relayées et rarement considérées comme juridiquement fondées, ce qui souligne une asymétrie dans les narratifs internationaux. En effet, certains acteurs pro-palestiniens comparent les actions d’Israël à Gaza au génocide de Srebrenica de 1995, où plus de 8 000 Bosniaques musulmans ont été massacrés par les forces serbes en environ 10 jours, soit 800 morts par jour. Cette comparaison contraste avec l’attaque du 7 octobre 2023, où plus de 1 000 personnes ont été tuées en moins de 4 heures par le Hamas, un rythme de violence bien plus intense, mais rarement mis en parallèle dans les discours pro-palestiniens. 

Conclusion : Reconnaître le génocide pour prévenir la répétition

Le 7 octobre 2023 n'était pas un "conflit" ou un "acte de résistance", mais un génocide au sens strict du droit international. La Charte du Hamas expose l'intention doctrinale ; ses attentats historiques en fournissent la preuve empirique. Ignorer cela, c'est perpétuer un cycle de violence où l'antisémitisme est banalisé. Les Nations Unies, l'Union européenne et les États-Unis, qui classent le Hamas comme organisation terroriste, doivent qualifier ces actes de génocide et poursuivre les responsables pour assurer la cohérence du droit international. Enfin, le 7 octobre 2023 est à la fois, l'attaque la plus meurtrière subit, en seulement quelques heures, par des juifs depuis l'Holocauste et la seconde attaque la plus meurtrière du XXe et XXIe siècle, juste après le 11 septembre 2001.


Frank D. 

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