"haters", influenceurs, starlettes, quid du misérabilisme

Le mot "haters" signifie haineux, un anglicisme pour nommer une posture qui consiste à se positionner en victime intouchable vis-à-vis d'une critique. En d'autres termes, il s'agit d'une pratique puérile permettant de fuir toute opposition en se retranchant sous ce fallacieux prétexte. C'est en réalité le même principe que le paravent de la jalousie employé par des individus narcissiques incapables d'appréhender la moindre critique et qui projettent leur incontinence cérébrale sur autrui. Pour ces simplets, la critique aurait pour origine la frustration et l'envie, en voilà un magnifique raisonnement. La critique n'aura de valeur à leurs yeux que si la menace de propagation est élevée au point de pouvoir porter préjudice à leur popularité, intrinsèquement à leur source de revenu. 

Ces minets et ces minettes bouffis d'orgueil sont persuadés d'être des sommités car des millions d'adulescents suivent leurs élucubrations sur YouTube ou Instagram. Il faut être d'une arrogance inique pour se croire au-dessus d'une critique alors que ces influenceurs sont comme des boules à facettes, ça reflète à la lumière mais au soleil c'est du vent. 

Le terme haters se situe au même rang que les termes boomers, haineux, homophobes, islamophohes, trolls, antisémites, communistes, anticapitalistes, antiaméricains, complotistes, extrémistes, islamistes, gilets jaunes, racistes et sachants. Ces mots magiques permettent d’éviter toute forme de débat. Ils visent des gens ayant une opinion différente de celle véhiculée par les trublions du pouvoir, du petit écran et de ceux dont l'activité est dépendante de cette "élite". En réalité les haters sont les opposants aux larbins collaborationnistes de la doxa dominante, loin des poncifs habituels et du fanatisme.

Les derniers nés de cette caste de collaborationnistes sont les "influenceurs", un ramassis d'ahuris sans formation diplômante ou expérience professionnelle, s'exhibant en jouant à des jeux vidéos, prodiguant des conseils sur le maquillage, encourageant le sport avec prise de créatine, tout en parlant le "franglais" saturé de néologisme. Dans quel but ? Promouvoir des produits à l'écran car toute marque figurant dans leurs vidéos est une source de rémunération tributaire de leur nombre d'abonnés. Leur curriculum vitae se réduit à leur nombre d'abonnés et leur unique compétence est le narcissisme exacerbé. Leur mère est YouTube et leur père c'est Twitter, voici la charmante famille de ces cybers étrons qui lobotomisent une partie de nos enfants.

Etre influenceur c'est tout simplement faire de la publicité et conditionner la jeunesse au consumérisme et à l'abrutissement spirituel.

Cette génération victimaire est à la fois vulgaire et singulièrement sotte car la technologie agit comme un palliatif pour combler leur vacuité intellectuelle intarissable. Ils vivent à travers un écran sans avoir le recul nécessaire pour s'en distancier car la réalité dépasse n'importe quelle fiction. C'est la génération télé-réalité avec Loana la suicidaire, Nabilla la bimbo plastifiée, ancienne escort girl selon le témoignage d'un ancien client, Jeremstar le pervers ou encore la barbie Bilal Hassani. Tous ces individus sont des parasites qui empoisonnent notre jeunesse.

Ne sachant que répondre à une critique, ces impotents préfèrent se vêtir avec l'apparat de la victime pour calomnier leur interlocuteur et faire de la démagogie auprès de leurs abonnés immatures et inintelligents. Leur audience est généralement constituée par une majorité d'adolescents en quête d'identité s'identifiant à ces modèles. 

Dénoncer ce système c'est dénoncer tous ces vautours qui en vivent via leur activité inutile et totalement artificielle. Autant dire que dénoncer ces plots virtuels ne va pas attirer la jeunesse fanatisée contrairement aux jeux vidéos, au maquillage, aux saynètes et aux discours abscons. Au contraire cela l'excite comme un morpion, plus nous grattons plus ça démange.

A titre personnel, je ne vends rien malgré la publication d'environ 230 articles sur ce blog et je ne réclame aucun don car j'ai une dignité et un véritable emploi. Dernièrement j'ai déposé plainte contre ce système déliquescent, mon anonymat relève donc d'un fantasme puisque je me suis exposé et ceci à plusieurs reprises. Ma plainte a été déposé le 6 mai 2020 à l'attention du procureur de mon département. Elle vise Twitter pour le motif suivant : corruption de mineurs et incitation à la débauche. Or ces "influenceurs" possèdent tous un compte sur Twitter qui leur permet d'augmenter leur nombre d'abonnés, intrinsèquement leur bénéfice à l'instar des prostituées.

Liste non exhaustive de youtubeurs inutiles : Squeezie, Hugo Décrypte, Seb la frite, le roi des rats, Cyprien, Lena situations, Norman, Tibo inShape, Amixem, McFly et Carlito etc... Le pire étant qu'ils ont copié la plupart des concepts américains, quelle originalité n'est ce pas ? Ils se soutiennent les uns et les autres comme nos journalistes, les collabos du système, et instrumentalisent leurs dociles abonnés pour se protéger. Tous ces individus prétendent bosser dur alors que leur activité n'est qu'un amusement permanent, il n'est donc pas exagéré d'affirmer que nous avons là des fumistes intéressés par l'argent et ceci à n'importe quel prix. 

Concluons avec le concept de "hate speech" intronisé par Alfred Kinsey, lui-même, pour vilipender les critiques de ses travaux sur le comportement sexuel de l'homme et de la femme. Nous pourrions aussi citer Lyssenko ou le wokisme. C'est la même posture intellectuelle contre productive qu'utilise aussi bien le pouvoir français, nos médias et ces "influenceurs", pour balayer les critiques dont ils sont la cible. Pour boucler la boucle, voici un modeste article qui récapitule la culture française pré-covid19 : fête de la musique à l'Élysée en 2018, affaires Polanski et Matzneff, la marque des déviants, Yves Saint-Laurent. Ces influenceurs participent aussi joyeusement à cet abrutissement général.



Frank D.

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