Flashback : aux origines de l'idéologie LGBT, Walter Breen & Marion Zimmer Bradley



Nous sommes au milieu du 20ème siècle, aux États-Unis, le kinseyisme se répand dans la société américaine. Un couple formé par deux monstrueux personnages, Marion Zimmer Bradley et Walter H. Breen, incarne parfaitement les préceptes de la doctrine kinseyiste. Avec eux nous plongeons au cœur du féminisme américain, de la théorisation de la pédophilie et de la révolution sexuelle.


Voici une histoire qui nous raconte la face cachée d'une icône du féminisme américain et d'une figure du milieu LGBT. Ils partageaient la même vision utopique d'une société basée sur le kinseyisme, le tout sexuel, sans limite et sans contrainte. Le plaisir ou la fuite du déplaisir dirigeaient leur vie. Deux profils à l'enfance dérobée par l'inefficience de parents inaptes à leur fournir un foyer sécurisant et l'amour parental qu'un enfant est en droit d'attendre. Le même schéma sera reproduit avec leurs enfants.

Marion Zimmer Bradley et Walter H. Breen avaient en commun le même combat, à savoir rendre acceptable toutes les déviances sexuelles. A l'instar des kinseyistes, ils considéraient que la religion était coupable des maux de la société. Les parents étaient perçus comme un obstacle à l'épanouissement de l'enfant car ils refusaient de leur accorder une autonomie sexuelle. Ils affirmaient qu'à la naissance chaque être humain était de facto homosexuel mais que la société nous formatait pour devenir hétérosexuel. Ils réfutaient toute notion de norme sociale autour du genre masculin et féminin. Enfin, ils prônaient la doctrine kinseyiste sans contrainte juridique ou morale.


Marion Zimmer Bradley (1930-1999)
Elle fut une auteure féministe américaine, son œuvre majeure est composée par le cycle d'Avalon, une analogie féminine des aventures du roi Arthur, comparé par certains à l'épopée de Game of Thrones écrite par George R.R. Martin. Très jeune elle fut violée par son père. A 19 ans elle se maria une première fois, elle eut un enfant, puis divorça en 1964. Dans la foulée elle épousa Walter Breen, un numismate réputé. Ce couple explosif unissait une lesbienne pédophile à un homosexuel pédophile. Ils avaient 3 enfants dont deux en commun. Ils se séparèrent en 1979 mais ne divorcèrent qu'en 1990 après la mise en accusation de Walter Breen pour de multiples abus sexuels sur des mineurs. Pendant cette séparation informelle, leur contact ne fut pas rompu mais Marion Zimmer Bradley s'installa en ménage avec Elisabeth Waters, sa secrétaire, tout en autorisant son mari à conserver l'une de leur propriété. Enfin, côté militantisme LGBT, Marion Zimmer Bradley fut introduite dans les années 1950 au sein de la première association lesbienne américaine The Daughter of Bilitis.1


Walter H. Breen (1928-1993)
Il fut un auteur américain, numismate reconnu, activiste du mouvement gay, et ayant un intérêt pour l'occulte. Il réussit à intégrer la Mensa, une organisation réservée aux personnes ayant un haut potentiel intellectuel. Cependant il était un consommateur de drogue, marijuana et LSD, un cocktail déjà suffisant pour ne plus être en phase avec le réel. Hétérosexuel de façade, en coulisses il était un pédophile accompli. Il décéda en prison durant les années 1990 après avoir été condamné à 10 ans pour de multiples abus sexuels sur mineurs âgés de moins de 13 ans. Son profil de propagandiste pédophile conjugué à son casier judiciaire comprenant plusieurs condamnations pour violation des mœurs en 1954 et 1964, ajoutées à celle de 1991, ne laissent place à aucun doute concernant la pédophilie de Walter Breen.



Comment a t-on découvert les déviances sexuelles de ces deux personnes évoluant dans les hautes sphères de la société américaine ?


Leur fille, Moira Greyland, a révélé ce secret de polichinelle, son frère Mark l'ayant suivi peu après alors que leur demi-frère David Bradley était déjà décédé. De leur enfance, il en reste un profond traumatisme, des phobies et des images rémanentes. Ils restent tous deux hantés par leur passé mais Moira Grayland a su rompre le cercle infernal de la violence intrafamilale en créant sa propre famille alors que son frère Mark Grayland s'en sort difficilement, solitaire, toujours prisonnier de son passé douloureux.

Moira Greyland fut violée et battue durant des années par ses deux parents homosexuels, ce ne sont ni des allégations ni une théorie du complot anti-LGBT. Ce sont des faits confirmés par son frère, d'autres victimes, et la condamnation de Walter Breen à 10 ans de prison pour de multiples abus sexuels sur mineurs en 1991. Marion Zimmer Bradley était sa complice, et selon sa propre fille, elle était pire que son père. A ce sujet, les dépositions effectuées par Marion Zimmer Bradley nous dresse le portrait d'une femme froide, dépravée, manipulatrice, sans valeurs morales, et ne portant aucun intérêt à ses enfants ou à l'enfance en générale.

Cette histoire fut reprise par The Guardian après avoir fuité à travers une blogueuse durant le mois de juin 2014. La blogueuse se nomme Deirdre, elle est ingénieure de formation mais aussi auteure, passionnée de science-fiction et de fantaisy. Ainsi nous apprenons que Marion Zimmer Bradley et Walter Breen pratiquaient l'inceste et la pédophilie et que leur maison s'apparentait à un bordel dans lequel se déroulait régulièrement des orgies. Sur le blog de Deirdre nous pouvons accéder à de nombreuses informations relatives à cette affaire notamment les dépositions de Marion Zimmer Bradley et de son amante Elisabeth Waters, dans le cadre d'une mise en accusation par Kenneth Smith, l'une des victimes de Walter Breen, pour non dénonciation de crime et/ou complicité. Dans l'une des dépositions de Marion Zimmer Bradley nous apprenons qu'un associé numismate de Walter Breen était également pédophile. Il s'agit de Robert Bashlow, fondateur de la maison d'éditions Oliver Layton press, l'éditeur de Greek Love. Ce Robert Bashlow avait formulé des propositions indécentes à l'égard du jeune David Bradley, le premier fils de Marion Zimmer Bradley.

Le 12 décembre 2017 sortait un livre écrit par Moira Greyland intitulé The Last Closet et nous contant l'histoire de sa vie, dressant une critique acerbe du mouvement LGBT dans lequel baignait ses parents et dont elle fut victime.

Moira Greyland a visiblement réussi à s'accomplir en tant qu'individu puisqu'elle est devenue harpiste professionnelle, chanteuse, et une heureuse maman. Dans l'email ci-dessus adressée à la blogueuse Deirdre, elle déclare avoir été battue par ses parents entre 3 et 12 ans. Le prénom « Lisa » est le diminutif de l'amante de sa mère, Elisabeth Waters. Cette dernière est officiellement l'unique légataire des droits de l’œuvre de Marion Zimmer Bradley.


Voici quelques extraits d'une interview2 du frère de Moira, Mark Greyland, réalisée en 2014 :

« I speak in poetry and melodrama to shield myself from having to say any of this ». (A propos de ses difficultés à évoquer son enfance)

« I polish the lines of words until it becomes the music and songs that let me hide ». (Il reconnaît utiliser des métaphores qui lui permettent de se protéger de la vérité crue pour ne pas la formuler)

« Worse, I was ashamed. When you are small you believe stuff, and I felt with my whole heart that I was responsible when she would go bad ». (La problématique de l'enfance dépendante du schéma éducatif prodigué par les parents, prolongement et incarnation de leur égo)

« My sister has been exceedingly brave in admitting to details of what happened to her. I am not so brave, the words themselves are coals on the tongue ». (Mark Greyland admire le courage de sa sœur qui a réussi à exprimer explicitement les abus qu'elle avait subie)

« Too much of my past is alive in my head to be able to share it ».

« Sometimes I write poetry to paint the shadows of memory obscuring the light of day. That is more than enough ».



Les éléments probant qui condamnent
irrémédiablement ces deux désaxés

En 1963, un an avant son mariage avec Marion Zimmer Bradley, Walter Breen fut la cible d'un groupe de contestataires au sein d'une communauté qu'il fréquentait, celle des fans du domaine de la sci-fantaisy. Ils estimaient que Walter Breen pouvait représenter un danger pour les mineurs, eux aussi adeptes de sci-fantaisy. C'est pourquoi lors d'une convention locale, à Berkeley en Californie, il fut décidé de le bannir l'année suivante du WorldCon qui se déroulait au Pacificon II, à Oakland en Californie.3 Une année mémorable de la vie de Walter Breen puis-qu’après ce camouflet il se maria avec Marion Zimmer Bradley et fut également condamné pour abus sexuel sur mineur. Enfin, toujours en 1964, il publia son chef d’œuvre littéraire (environ 500 pages) portant sur l'histoire de la pédophilie depuis la Grèce antique à nos jours, intitulé Greek Love, et préfacé par l'illustre docteur Ellis, sur qui nous reviendrons ultérieurement. Il dédicace ce livre à sa femme et à ceux qui ont « aidé les garçons dans le besoin ».4

Pour ses grandes théories sur la pédophilie, Walter Breen employait un pseudonyme comme de nombreux autres de ses semblables, le sien était J.Z. Eglinton (JZE). Nul doute que Greek Love sert de légitimation à son propre comportement, un pédophile hippie drogué au LSD qui vulgarise la pédophilie pour la rendre acceptable.


L'année suivante, il se lançait dans l'écriture et la publication d'un journal d'information sur la pédophilie, il ne sera produit que 2 numéros. Le premier numéro d' International Journal of Greek Love (IJGL) contient 68 pages et il est distribué par la Coltsfoot Press Inc. Cette société sera rachetée dans les années 1980 par le groupe Spartacus de John Stamford et servira à la diffusion du PAN Magazine. Le docteur Albert Ellis a collaboré à la conception du numéro 1 de l' IJGL, lui qui avait déjà préfacé Greek Love en 1964. Enfin Warren Johansson et la femme de Walter Breen contribuèrent également à ce premier numéro, Marion Zimmer Bradley avec l'article intitulé « Feminine equivalents of greek love in modern fiction ».5


En 1966, publication du numéro 2 de l' IJGL qui contient 61 pages et dans lequel nous apprenons que Walter Breen connaît le pseudonyme d'Edward Brongersma (O. Brunoz), auteur de Pedofilie en 1960 dont l'introduction fut signée par Victor Servatius (Frits Bernard). Nous sommes au cœur du réseau, Walter Breen en connaissait tous les arcanes.

En page 28 du numéro 2 de l' IJGL se trouve un article faisant l'apologie d'un ouvrage non publié mais précurseur de la thématique pédophile. Il s'agit de Paidikion écrit par Kenneth Searight, inventeur d'une langue internationale alternative à l'image de l’Espéranto.6 L'auteur du Paidikion était accessoirement pédophile. Dans le Paidikion nous trouvons un passage dédié spécialement à la traduction du mot garçon en 24 langues, une liste de 33 positions sexuelles à pratiquer avec les « garçons », et des récits multiples abordant la pédophilie, la nécrophilie, la scatophilie, l'urophilie ou la zoophilie. Enfin le Paidikion contient la « Paidology » de l'auteur, autrement dit son palmarès de pédophile. Ainsi le journal IJGL de Walter Breen (JZE) faisait l'apologie d'un pédophile se réclamant de 129 abus sexuels sur des mineurs étalés sur une période de 20 ans de 1897 à 1917, soit 6 enfants par an ou un tous les deux mois. Pour entériner l'horreur, Kenneth Searight avait classifié ses proies dans un tableau présentant 8 colonnes avec des caractéristiques comme l'âge, le lieu, la date, le prénom, l'origine, annotations et une 8ème colonne énigmatique.


Douze ans après la parution de son opus Greek Love, Walter Breen (JZE) était toujours connecté au réseau pédophile, il publia le journal Kalos sur le même format que l' IJGL, un seul numéro contenant 36 pages. Kalos a pu bénéficier d'une promotion publicitaire grâce à l'association Childhood Sensuality Circle7 (CSC), preuve que JZE avait conservé tout son intérêt pour la pédophilie, son microcosme, et vice-versa.



Pour terminer sur Walter Breen, il fut un intervenant notable de la seconde conférence de la NAMBLA,8 organisée en 1979 à New-York. La NAMBLA est à l'origine de la controverse pédophile qui poussa l'ILGA a procédé à une purge interne anti-pédophiles en 1994.

Ellipse Ellis

Revenons maintenant vers le docteur Albert Ellis, l'homme qui a préfacé le livre de Walter Breen puis participé à ses projets de propagande pédophile dans le premier numéro de l' IJGL en 1965.

Qui est le docteur Ellis ?

Albert Ellis est considéré comme le second plus influent psychanalyste de tous les temps, derrière Carl Rogers mais devant Sigmund Freud. Ce n'était donc pas n'importe quelle caution intellectuelle qui a validé le contenu des écrits de Walter Breen en 1964 puis 1965.

Les activités d'Albert Ellis, en rapport avec le champ de la sexualité dont l'apologie de la pédophilie, sont nombreuses et notables, en voici quelques écueils :

Auteur de The encyclopedia of sexual behavior en 1961 s'inscrivant dans le courant de la pensée d'Alfred Kinsey.

Participation au symposium international sur l'enfance et la sexualité (Childhood and sexuality), organisé au Québec en 1979.

De multiples contributions au magazine américain Sexology, ancêtre de Playboy. Isadore Rubin l'éditeur de Sexology fut directeur du Sex Information and Education Council of the United States (SIECUS), association kinseyiste. De nombreux kinseyistes ont contribué au magazine Sexology dont Henry Benjamin (père du transsexualisme), John Money, Wardell Pomeroy...


Albert Ellis a fondé la Society for the Scientific Study of Sex (SSSS) en 1957 pour assurer la propagation de la doctrine kinseyiste.



Il fut l'une des têtes pensantes de l'association The American Association of Sexuality Educators, Counselors and Therapists (AASECT) créée en 1967. L'AASECT est l'école pour former les futurs sexologues sur la base de la doctrine kinseyiste.



L'AASECT, le SIECUS et la SSSS sont toujours existantes et sont toutes des créations 100% kinseyistes.


Albert Ellis a également entretenu une riche correspondance avec des kinseyistes de la première heure comme Wardell Pomeroy, Paul Gebhard, Hugh Hefner (Playboy), sans omettre Alfred Kinsey lui-même. Il avait un intérêt pour les théories de René Guyon, un juriste français et pédophile cité dans le rapport Kinsey. René Guyon a correspondu avec Alfred Kinsey, fort intéressé par son importante contribution dans le domaine sexuel. René Guyon a produit 6 volumes abordant l'éthique sexuelle ou sa légitimité, publiée entre 1929 et 1939, et interdit en France. Après sa mort il fut créé la René Guyon Society aux Etats-Unis afin de lui rendre hommage, son motto était « sex before eight or it's too late ».9 La correspondance d'Albert Ellis comprend aussi une rubrique relative à la René Guyon Society.

Albert Ellis était pédophile, me direz-vous ? Ce n'est pas l'orientation que je donne à ce cercle vicieux car je n'ai aucun élément allant dans cette direction, mais il fut un promoteur du pansexualisme, du tout sexuel, toute sexualité est légitime comme la démonstration de René Guyon, des deux rapports Kinsey ou du Greek Love de Walter Breen. Nous devons donc suivre sans sourciller les théories de trois déviants sexuels légitimant toutes les déviances sexuelles car l'illustre docteur Ellis, numéro deux de la psychanalyse, les a toutes validées.

Officiellement la spécialité du docteur Albert Ellis est la « thérapie rationnelle ». Je ne dirai qu'une chose, la sexologie est un domaine au sein duquel il existe plusieurs tendances et qui peuvent être évaluées au regard du nombre de leur pratiquant. Ainsi la majorité est hétérosexuelle et la minorité est homosexuelle or la littérature prouve que ce sont les homosexuels qui ont écrit sur la sexologie selon un prisme homosexuel puisque les sexualités déviantes constituent 100% de leurs études. L'hétérosexualité n'étant utilisée que pour être dévaluée alors que c'est la base de notre existence.

A travers Walter Breen et sa femme Marion Zimmer Bradley nous pouvons remonter l'historique, non pas nécessairement de la sexologie mais du mouvement LGBT. Or tous ces auteurs, leurs écrits ou leurs études, sont majoritairement orientés vers les sexualités déviantes avec un fond apologétique. Citons Magnus Hirschfeld, allemand, il a démocratisé l'homosexualité et autres déviances sexuelles en Allemagne en créant le premier lobby LGBT en 1897, jugé par certains comme un vulgaire bordel.10 Ce sexologue introduisit le concept de gérontophile, faisant même un parallèle entre pédophilie et gérontophilie puisque ces sexualités se caractérisent par une attirance basé sur l'âge des partenaires.

Magnus Hirschfeld a été lu ou écouté puis adoubé ou parfois critiqué par tous ceux cités précédemment. Il a influencé une multitude de personnes comme les français René Guyon et Daniel Guérin. Ce dernier visita le bordel d'Hirschfeld appelé « Comité scientifique humanitaire » et basé dans la ville de Berlin. Daniel Guérin, bisexuel, fut le principal promoteur du kinseyisme en France. Magnus Hirschfeld fut également le mentor de Arent van Santhorst, de son vrai nom Jaap Van Leeuwen, un fondateur du COC Nederland. Le COC fut l'un des deux inspirateurs de la fondation du lobby LGBT international : ILGA.

Contrairement à l'une des passions des deux auteurs pédophiles présentés ici, Marion Zimmer Bradley et Walter Breen, grands amateurs de science-fiction, cet article n'est en aucun cas une science-fiction car la réalité dépasse la fiction. En 1975, Marion Zimmer Bradley publiait The Heritage of Hastur dont l'un des héros Dyan Ardais incarne un violeur pédophile.


Frank D.



1Fondée en 1955, le nom est une référence à Sappho inspirée par l’œuvre de Pierre Louÿs, dans The song of Bilitis.

2Starfire : Secret Keeper No More: An Interview With Mark Greyland, Chris Starfire, 2014.

3Affaire du Breendoggle.

4Dans l'édition de 1971, « who have befriended boys in need ».

5International Journal of Greek Love, volume I numéro 1, page 48, 1965.

6La langue est le Sona.

7Le CSC était une association pro-pédophile se revendiquant lutter contre l'âgisme, une nuance anecdotique puisque l'âgisme et la pédophilie souhaitent la même chose, l'abolition de la majorité sexuelle.

Voir à la rubriques ADS, volume II numéro 4, octobre 1976.

8Association pro-pédophile américaine créée en 1978.

9Encyclopedia of Homosexuality volume 1, 1990, Wayne R. Dynes.

L'auteur fut membre de la Mattachine Society.

10Voir description faite par Hans Blueher cité par Judith Reisman :

« I was led into the study of the “Wise Man of Berlin” (as he was called). Sitting on a silk covered fauteuil, legs under him like a Turk, was an individual with bloated lips and cunning, dimly coveting eyes who offered me a fleshy hand and introduced himself as Dr. Hirschfeld... [Later in a meeting of the Scientific Humanitarian Committee, the most influential homosexual organization in the German “gay rights” movement] the first to greet me was a corporal with a deep bass voice; he was however, wearing women’s clothes... "A socalled transvestite!” commented Dr. Hirschfeld, whose nickname was “Aunt Magnesia,” and introduced us... Then a most beautiful youth appeared... "A hermaphrodite!” said Hirschfeld. “Why don’t you come to me during my office hours tomorrow, you can see him naked then”... An older gentleman in his sixties... recited a poem... to a sixteen year old youth, full of yearning... I [suddenly realized] I was in the middle of a brothel ».

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