Le blog des amis de Gabriel Matzneff a été désactivé; Libération dans le déni
Et Libération, le torchon s'en mêle, et personnellement je ris jaune face à tant de lâcheté et de désinformation. Je renvoie le lecteur à ce dossier sur "Libération : temple médiatique français de la pédophilie" publié sur ce blog le 4 mars 2018. Une trentaine de pages à lire avec 33 sources.
Le blog de Gabriel Matzneff géré par "des amis" a été désactivé il y a moins d'une semaine, je dirai deux jours. Dommage, c'était une source d'informations non négligeable. Cependant internet est un outil qui conserve quantité d'informations et c'est pourquoi je suis toujours en mesure de partager ceci avec vous :
Blog créé à la fin de l'année 2000. Le blog de Matzneff évoque le cas de Vanessa devenue son amante en 1986. |
Revenons à l'article de Libération publié le 26 décembre 2019, une question est posée au sujet d'une pétition datant de 1977. Je rappelle au lecteur que j'ai regroupé bon nombre des pétitions des années 1970 et 1980 relatives aux altérations des mœurs. Sur les 6 pétitions présentées, Gabriel Matzneff en a signé 5 mais Libération ne s'attarde que sur l'une d'entre elles. Il n'est évoqué qu'une seule émission chez Bernard Pivot alors que Gabriel Matzneff en a fait au moins deux comme nous le savons puisque la première en 1975 avait également fait polémique. Mais revenir aussi loin dans le temps pose problème à l'élite. Le reste n'est que recyclage et désinformation auxquels j'ai fourni des réponses développées dans plusieurs articles.
Pour finir avec l'article de Libération, je m'arrêtais simplement sur l'utilisation du totem Sorj Chalendon qui "revenait sur la manière dont Libération avait traité la question de la pédophilie, n’éludant rien du passé" selon les scribouillards du journal Libération.
Pour finir avec l'article de Libération, je m'arrêtais simplement sur l'utilisation du totem Sorj Chalendon qui "revenait sur la manière dont Libération avait traité la question de la pédophilie, n’éludant rien du passé" selon les scribouillards du journal Libération.
Voici ma réponse avec un extrait de mon dossier sur "Libération : temple médiatique français de la pédophilie"
Titre :
Libé en écho d'un vertige commun, par Sorj
Chalandon, le 23 février 2001.
Précision sur l'auteur de cet article,
Sorj Chalandon a été journaliste pour le journal de 1973 à 2007,
de sa création, en passant par l'épopée libertaire, il a quasiment
tout traversé. Son article est une réponse à un éditorial de
Jean-Claude Guillebaud20
publié par Sud-Ouest, évoquant les années 1970 et la
pédophilie en ces termes : « Des crétins dans le vent
allaient jusqu'à vanter la permissivité en ce domaine, sans que
cela ne suscite beaucoup de protestations. Je pense à ces écrivains
qui exaltaient dans les colonnes de Libération ce qu'ils appelaient
« ''l'aventure pédophile'' ».
Dans son article Sorj Chalandon adopte le
compromis suivant : soutenir à la fois ses anciens collègues
et les victimes de pédophilie. En résumé il se fait l'avocat du
diable et de sa propre maison avec un soupçon de démagogie. Il est formidable de voir un homme
soutenir les pédophiles et leurs victimes en même temps, un grand
coup du chapeau à ce monsieur Chalandon multi-récompensé. Cela
nécessite une certaine dose de courage, de convictions et
d'honnêteté pour dénoncer ses anciens collaborateurs, autant de
qualités dont ce journaliste s'est montré dépourvu. Tout comme Serge July il protège avant tout sa propre
boutique.
Ainsi Libération ne serait que « l'écho
particulier d'un vertige commun » d'une autre époque, sous
le fallacieux prétexte qu'il eut été « interdit
d'interdire ». Ceci était l'essence même du contexte
anarchique et de l'épopée libertaire des années 1970. Dans un effort de transparence, Sorj Chalandon
évoque succinctement les pétitions pro-pédophiles dont celle de
l'année 1977. La première dans le cadre de l'affaire de Versailles
fut relayée par de nombreux journaux dont Le Monde et
Libération.
Mais la comparaison entre ces deux journaux
s'arrête ici ou presque car certains ergoteront sur la présence de
Gabriel Matzneff en tant que chroniqueur du Monde pour
démontrer l'existence d'un « vertige commun ».
Mais en 1976, déjà, le courrier des lecteurs adressé au Monde
était très critique à l'égard de Gabriel Matzneff.21
Cela nous indique que ce « vertige commun » était
limité au seul milieu intellectuel parisien. De plus Gabriel
Matzneff a été mis à la porte peu après son interpellation dans
l'affaire du Coral au mois d'Octobre 1982. Tandis que Libération
conservait dans ses effectifs Christian Hennion, un autre pédophile qui n'hésita pas à
faire travailler sa victime, Frank Demules, au sein même de
Libération. Sans parler du
cercle Hennig impliqué dans de nombreuses publications
pro-pédophiles tout comme Gabriel Matzneff. Seule différence, ce
petit monde a survécu et a perduré au sein de Libération contrairement au virtuose pédophile du Monde. Le vertige commun s'arrête ici entre ceux qui ont toujours su faire
preuve de discernement en condamnant fermement ces mœurs déviantes,
ceux qui ont réagi rétroactivement en excluant Gabriel Matzneff et
ceux qui n'ont eu de cesse de soutenir la pédophilie comme Libération.
Enfin cet article
nous confirme que certains intellectuels ont signé des pétitions
sans lire leur contenu comme l'écrivain Philippe Sollers.
Toutes ces personnalités avaient et ont toujours pignon sur rue, le
monde leur mange dans la main. L'article
de Sorj Chalandon argumente sur le contexte mais il ne dénonce rien de compromettant sur son précieux journal, tous ces collaborateurs sont
épargnés. Pas un mot sur Jean-Luc Hennig, obsédé par la question
sexuelle, Copi et sa Libérett',
Guy Hocquenghem le propagandiste, Christian Hennion le pédophile, et
bien d'autres...
Autant de personnes
intouchables, des « intellectuels » qui semblent
méconnaître la manière de mettre leur talent au service d'un noble
idéal, de la vertu, de la moralité et de l'intérêt collectif,
afin de donner un sens à leurs actions. Cela ne semble pas figurer
parmi les prérogatives de ces anarchistes qui prônaient la dérive
sociétale massive dans tous les domaines, autrement dit le laxisme.
Plus de prison, plus de psychiatrie, une école alternative, la
légitimation de tous les déviances sexuelles, c'était le
programme, le contexte de l'époque. Le courant anti-psychiatrique
était incarné par des personnes comme Jean-Paul Sartre, Felix
Guattari et David Cooper. Ce dernier est le signataire d'une pétition
réclamant la libération des trois inculpés dans l'affaire du Coral
en 1982. S'il devait y avoir un seul vertige dans cette histoire, il
serait celui que ressent toute personne en prenant connaissance de
certaine réalité volontairement cachée par ceux qui sont nos yeux
et nos oreilles : les journalistes. Un vertige étourdissant auquel Libération n'est pas étranger.
Fin de l'extrait
Frank D.
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