Pour débuter en sexologie, voici l'essentiel et ses fondateurs
Pourquoi
parler de sexologie ? Nos médias et le pouvoir ont décidé
d'instrumentaliser les abus sexuels dont peuvent être victimes les
enfants, à travers la protection de l'enfance et la lutte contre la pédopornographie, ainsi que les femmes via la pseudo mouvance « balancetonporc »
ou « metoo ». Mais n'est-il pas paradoxal de
prétendre protéger les femmes et les enfants de toute forme d'abus
sexuels tout en faisant la promotion du tout sexuel via la pornographie et le lobby LGBT dans toutes les sphères de notre société ?
Force est de constater que la pornographie et toutes ses incarnations
prolifèrent sur le réseau internet alors que son accès est non réglementé, stimulant sexuellement aussi
bien le pervers que le profane candide. Enfin l'hyper
sexualisation de nos sociétés modernes est également devenu un fléau quand une simple bouteille d'eau
gazeuse peut faire l'objet d'une mise en scène publicitaire
obscène, il faut décemment se demander pourquoi ?
Quelle est la différence entre obscénité et pudeur, érotisme et pornographie ?
Le
débat autour de ces questions n'évoque que très rarement voire
jamais les individus qui ont intellectualisé la sexualité et
intrinsèquement banalisé tous ses tabous. Deux possibilités, soit
ce sont des ignorants, il nous faut les fuir, soit ce sont des
manipulateurs/apologistes qui laissent volontairement le public dans
l'ignorance, il nous faut les dénoncer. Dans ces deux
configurations, l'opinion publique est totalement biaisée sur cette
question alors voici les bases pour comprendre la sexologie. A ce jour, l'homme qui a le plus influencé la sexologie est Alfred Kinsey. C'est pourquoi nous distinguons la période victorienne (pré-Kinsey) de la révolution sexuelle kinseyiste (post-Kinsey).
ère Pré-KINSEY
Karl
Heinrich Ulrichs, Allemagne, 1825-1895
Juriste
et journaliste, homosexuel, il est à l'origine de la théorie du
« troisième sexe » qui peut-être formulée
ainsi : « l'âme d'une femme prisonnière dans un corps
d'homme ». Les personnes du troisième sexe furent
baptisées « uraniens » par le lumineux Karl
Heinrich Ulrichs. Ainsi nous avons ici deux théories controversées,
l'existence de l'âme et celle d'un troisième sexe incarné par les
homosexuels.
Richard
von Krafft-Ebing, Autriche, 1840-1902
Psychiatre
et auteur d'une étude fleuve portant sur les perversions sexuelles.
Il a inauguré et nommé le concept de sado-masochisme en s'inspirant
des profils de Leopold von Sacher-Masoch et du Marquis de Sade, le
détraqué sexuel par excellence. Richard von Krafft-Ebing est aussi
le premier à évoquer une approche de la pédophilie avec
l'expression « pédophilie érotique » (pedophilia
erotica).
Médecin,
homosexuel, et précurseur des mouvements de libération homosexuelle. En
1897 il fonda la première association LGBT en Allemagne et dans le
monde : Scientific-Humanitarian
Committee (WhK). Puis, en 1919, il créait le premier groupe de travail sur la
sexologie (Institute
of Sex Research),1
assimilable à un bordel selon les descriptions rapportées par
certains visiteurs.
Il
reprit à son compte le concept de « troisième
sexe » émanant de Karl Heinrich Ulrichs, puis il
développa la question du travestissement/transsexualisme. Il est
d'ailleurs à l'origine de la première opération de changement de
sexe d'un homme en une femme (Mtf). Concernant la relation sexuelle
entre adulte et enfant, Magnus Hirschfeld la considérait acceptable
dès lors qu'il existait un consentement. Il nomma cela éphébophilie
c'est-à-dire l'attirance d'un adulte envers un adolescent dès l'âge
de ses 15 ans. Ce type de pédophilie était perçue comme une
composante de l'homosexualité par Magnus Hirschfeld. Enfin
il fut à l'origine de la création de la Ligue mondiale pour la
réforme sexuelle en 1921.
Médecin,
il influença considérablement les travaux de Sigmund Freud
concernant les concepts de narcissisme et d'onanisme. A l'âge de 31
ans, il est encore vierge mais se marie avec une femme lesbienne. Il
aurait été impuissant jusqu'à l'âge de 60 ans lorsqu'il découvrit
être capable d'avoir une érection en regardant une femme uriner.
Son impuissance était peut-être la conséquence de sa prise de
mescaline. Ainsi naquit l'urophilie dans la sexologie. Il eut
également pour amante Margaret Sanger, celle qui intronisa la pilule
pour les femmes. Il est le premier à introduire le terme de
pédophilie dans le champ de la sexologie. Pour lui toutes les
sexualités déviantes se valaient à partir du moment où elle ne
blessaient personne. Enfin il fut l'un des présidents de la Ligue
mondiale pour la réforme sexuelle fondée à l'initiative de
Magnus Hirschfeld.
Robert
Latou Dickinson, Etats-Unis, 1861-1950
Un
gynécologue qui fut le mentor d'Alfred Kinsey. Il a notamment formé
le dénommé Rex King à la prise de notes « scientifiquement »
détaillées. Rex King fut l'une des sources pédophiles ayant
participé aux travaux de Kinsey concernant la sexualité infantile.
Rex King serait l'auteur d'environ 800 abus sexuels sur des mineurs.
Robert Latou Dickinson à l'instar d'Alfred kinsey l'a utilisé pour
ses recherches au lieu de le dénoncer aux autorités, c'est aussi
cela la sexologie.
René
Guyon, français et thaïlandais, 1876-1963
Juriste,
avocat et pédophile français, auteur d'un traité en 10 volumes
portant sur L'Ethique Sexuelle. Ses travaux ont intéressé
Robert Latou Dickinson, Alfred Kinsey et Harry Benjamin. Le roi du royaume de Siam (Thaïlande) avait missionné René Guyon pour réviser leur loi en matière civile et pénale. Il a également fourni
de nombreux conseils juridiques à Alfred Kinsey pour modifier le code pénal
américain en matière de mœurs. Une partie des travaux de
Kinsey visait à la révision du code pénal pour alléger les peines encourues en cas d'infractions sexuelles, autrement dit protéger les déviants sexuels aux dépens des victimes.
Harry Benjamin et Alfred Kinsey ont entretenu une correspondance avec
René Guyon. Ce pédophile français a également été consultant
pour le magazine américain Sexology aux côtés de Harry
Benjamin ou David Cauldwell.
Harry
Benjamin, né à Berlin naturalisé américain, 1885-1986
Endocrinologue
et sexologue, il est réputé pour ses travaux sur le transsexualisme
initiés par Magnus Hirschfeld. Il est l'exportateur des travaux de
Magnus Hirschfeld aux Etats-Unis, faisant de lui le père du
transsexualisme. Il a collaboré aux travaux d'Alfred Kinsey en lui
présentant un enfant dont le corps ne correspondait pas à sa
psyché, un garçon souhaitant être une fille. Harry Benjamin fut le
premier à associer hormonothérapie et chirurgie plastique dans un
processus de ré-attribution sexuelle. Le premier cobaye de Harry
Benjamin à suivre le protocole, hormone + opération chirurgicale,
fut Christine Jorgensen née George William Jorgensen Jr (ex-GI).
Les
apprentis sorciers composant l'équipe de Harry Benjamin étaient
les psychiatres John Alden et C. L Ihlenfeld, l'électrologiste
Martha Foss, les plasticiens Jose Jesus Barbosa et Roberto C.
Granato, et le fameux gynécologue français Georges Burou.
Harry
Benjamin est l'auteur de la bible du transsexualisme qui détaille le
protocole et la méthode pour réaliser une ré-attribution
sexuelle : The Transsexual Phenomenon. En 1979 fut créée
l'association Harry Benjamin International Gender Dysphoria
Association pour consolider et perpétuer ses travaux sur la
dysphorie de genre (Harry Benjamin International Gender Dysphoria
Association devenue World Professional Association for
Transgender Health, Inc).
David
O. Cauldwell, Etats-Unis,
1897-1959
Sexologue,
il est souvent cité comme étant l'inventeur de la terminologie
« transsexuelle »
dans un article intitulé
Psychopathia
Transexualis et
publié en
décembre 1949 par le magazine Sexology.
Il était lui-même éditeur
du magazine Sexology: Sex
Science Magazine. Cependant
il semble que Magnus Hirschfeld avait quelques longueurs d'avance sur
cette question et qu'il fut bien le premier à l'origine de cette
terminologie, suivi par David Cauldwell et Harry Benjamin. Enfin,
David Cauldwell orienta plusieurs patient(e)s désireux de changer de
sexe vers son homologue Harry Benjamin.
Alfred
Kinsey, Etats-Unis, 1894-1956
Mort
en pleine gloire, le père de la révolution sexuelle a ringardisé
les valeurs héritées de la religion judéo-chrétienne et renié
des pratiques courantes millénaristes pour imposer son nouveau
modèle. Il érigea le sexe comme une philosophie puis
proposa de remodeler le droit américain en matière de mœurs pour
mieux s'y conformer. C'est la doctrine kinseyiste.
Alfred
Kinsey a notamment inspiré Hugh Hefner (Playboy 1953) et
Harry Hay le fondateur de la Mattachine Society (1950),
premier lobby LGBT américain. Tous deux se réclamaient ouvertement
du kinseyisme. La doctrine kinseyiste provient de deux rapports
réalisés par Alfred Kinsey et ses trois associés. Alfred Kinsey
était officiellement bisexuel, sado-masochiste, voyeuriste,
exhibitionniste, échangiste, libertin et pro-pédophile. En somme
l'incarnation idoine du déviant sexuel obsédé par le sexe sous
toutes ses formes.
Le premier volume du rapport Kinsey fut publié en 1948 et le second volume en 1953. Alfred Kinsey avait créé l'Institute for Sex Research devenu The Kinsey Institute for Research in Sex, Gender, and Reproduction au sein de l'Université de Bloomington dans l'Indiana pour réaliser ses recherches.
Le rapport Kinsey sponsorisé et financé par la Fondation Rockefeller devint un best-seller à sa sortie malgré la fraude scientifique dénoncée par d'honnêtes citoyens comme Abraham Maslow. Les deux rapports Kinsey sont principalement et directement responsables de la révolution sexuelle. La terminologie qui décrit cette période est abusivement baptisée révolution sexuelle alors que les principaux bénéficiaires furent les homosexuels et leur penchant pédophile. Rappelons qu'en 1982 ce fut la pédophilie pour les personnes du même sexe qui fut dépénalisée en France. A savoir la légalisation des relations sexuelles entre les adultes et les mineurs du même sexe autorisées à partir de l'âge de 15 ans.
Le premier volume du rapport Kinsey fut publié en 1948 et le second volume en 1953. Alfred Kinsey avait créé l'Institute for Sex Research devenu The Kinsey Institute for Research in Sex, Gender, and Reproduction au sein de l'Université de Bloomington dans l'Indiana pour réaliser ses recherches.
Le rapport Kinsey sponsorisé et financé par la Fondation Rockefeller devint un best-seller à sa sortie malgré la fraude scientifique dénoncée par d'honnêtes citoyens comme Abraham Maslow. Les deux rapports Kinsey sont principalement et directement responsables de la révolution sexuelle. La terminologie qui décrit cette période est abusivement baptisée révolution sexuelle alors que les principaux bénéficiaires furent les homosexuels et leur penchant pédophile. Rappelons qu'en 1982 ce fut la pédophilie pour les personnes du même sexe qui fut dépénalisée en France. A savoir la légalisation des relations sexuelles entre les adultes et les mineurs du même sexe autorisées à partir de l'âge de 15 ans.
Le kinseyisme a
permis de banaliser les sexualités déviantes et leurs pratiques :
l'infidélité devenue systémique, l'avortement, conséquence de
l'infidélité et/ou d'une sexualité incontrôlée, la promotion de
la prostitution, voir mes articles sur Twitter, ou la sodomie
depuis largement banalisée grâce à deux ersatz du kinseyisme : la pornographie et le lobby
LGBT. Enfin, le mouvement boy-love,
pro-pédophile, est lui aussi un héritage du kinseyisme.
Dans
un documentaire diffusé par la BBC en 1996, l'auteur homosexuel Gore Vidal a décrit Alfred Kinsey comme ayant été « l'homme le
plus célèbre des Etats-Unis, du monde, durant une décennie ».
Il s'appropria également l'un des leitmotivs du kinseyisme : « nous
sommes tous bisexuels ». Comme laisse suggérer ses prises
de position, Gore Vidal a collaboré avec Alfred Kinsey en lui
fournissant les détails de sa vie sexuelle lors d'une interview dans le cadre du rapport Kinsey.
Ainsi la sexologie est née en Allemagne puis les États-Unis lui ont donné une impulsion inégalée grâce à leur rayonnement socio-culturel. L'un des principes fondamentaux de la vie étant la transmission, il nous faut maintenant identifier comment et par qui le kinseyisme a été transmis après la mort d'Alfred Kinsey en 1956. Voici les héritiers du kinseyisme et ceux qui ont porté son idéologie en formant d'autres personnes à la doctrine via des instituts créés par les kinseyistes. Le relais du kinseyisme est rapidement assuré après la mort de Kinsey par l'Institut Kinsey, le SIECUS ou bien le SSSS. Les débats et la littérature autour de la sexualité explosèrent littéralement après la déflagration kinseyiste.
Ainsi la sexologie est née en Allemagne puis les États-Unis lui ont donné une impulsion inégalée grâce à leur rayonnement socio-culturel. L'un des principes fondamentaux de la vie étant la transmission, il nous faut maintenant identifier comment et par qui le kinseyisme a été transmis après la mort d'Alfred Kinsey en 1956. Voici les héritiers du kinseyisme et ceux qui ont porté son idéologie en formant d'autres personnes à la doctrine via des instituts créés par les kinseyistes. Le relais du kinseyisme est rapidement assuré après la mort de Kinsey par l'Institut Kinsey, le SIECUS ou bien le SSSS. Les débats et la littérature autour de la sexualité explosèrent littéralement après la déflagration kinseyiste.
Open Library est un projet internet visant à archiver tous les livres publiés. 20 millions d'ouvrages y sont référencés. |
ère Post
KINSEY
Robert J. Stoller, Etats-Unis,
1924-1991
Psychanalyste
et professeur en psychiatrie à l'Université de Los-Angeles, il
est à l'origine du concept d'identité sexuelle. Cette
information doit profondément décevoir les fanatiques soutiens de
Judith Butler qui n'a jamais inventé la théorie du genre
(rebaptisée théorie queer récemment). Enfin, Robert
Stoller fit partie des lobbyistes partisans de la modification de la
septième édition du DSM-II en 19742,
aux côtés des kinseyistes Judd Marmor, marié à Evelyne Hooker, et
Richard Green. Une modification visant à retirer l'homosexualité du
manuel des troubles mentaux sur la base de la doctrine kinseyiste.
Wardell B. Pomeroy, Etats-Unis,
1913-2001
L'un
des trois associés d'Alfred Kinsey, également son partenaire
sexuel. Il n'avait aucune compétence dans le domaine abordé comme
les deux autres collaborateurs d'Alfred Kinsey cités ci-dessous. Il
fut aussi directeur de la Society
for the Scientific Study of Sex
(SSSS) entre 1966 et 1968.
Paul H. Gebhard, Etats-Unis,
1917-2015
L'un
des trois associés d'Alfred Kinsey, il a repris la direction de
l'Institut Kinsey après la mort de son mentor de 1956 à
1982.
Clyde E. Martin, Etats-Unis, 1918-2014
L'un
des trois associés d'Alfred Kinsey, également son partenaire
sexuel. Celui-ci a exercé dans le centre médical Francis Scott Key à Baltimore dans le Maryland.
Masters
& Johnson, Etats-Unis,
années 1950/1960
Il
s'agit d'un couple hétérosexuel dont les recherches furent
financées par la Playboy Foundation, vertement kinseyiste
comme le déclara son fondateur Hugh Hefner. La mesure et le
séquençage d'un orgasme sont deux éléments de leur étude sur la
sexualité humaine. Des mécaniciens du sexe obsédés par le sexe,
la chair, les fluides, la taille et la durée. Leur approche était
similaire à celle d'Alfred Kinsey, ils se concentrèrent sur
l'aspect physiologique de la sexualité soustrait de toute forme de
spiritualité relative à l'amour et aux sentiments. Ce couple de
sexologues a reconnu s'être inspiré des méthodes kinseyistes
d'« observations directes » pour réaliser leurs
recherches. Tout comme Alfred Kinsey, le couple Masters &
Johnson a participé à l'essor de la pornographie grâce à
leurs propres expériences « scientifiques ».
John
Money, néo-zélandais
émigré aux USA, 1921-2006
La
théorie du genre initiée par Robert Stoller fut approfondie et
éprouvée par le docteur John Money après avoir déniché le cobaye
idéal. Cette expérience fut un échec retentissant pour John Money
mais ses travaux sont encore cités en référence à l'instar de
ceux d'Alfred Kinsey. Ainsi des parents naïfs et croyant sincèrement
en la personne du docteur John Money lui offrirent la destinée de
l'un de leur fils. Ce dernier avait été victime d'une erreur
médicale des suites d'une circoncision ratée. Le docteur Money
proposa aux parents d'élever leur fils comme une fille conjugué à
un traitement hormonal. Le petit Bruce/David devint Brenda puis
redevint David et mourut en se suicidant à l'âge de 38 ans. Deux
ans auparavant son frère jumeau avait développé une schizophrénie
et décéda d'une overdose d'antidépresseur. Conclusion de
l'expérience, conditionner un individu sans son consentement mène à
de profonds troubles psychologiques voire à la mort du sujet.
Kenneth D. George, Etats-Unis, 1934-2017
Homosexuel,
il a exercé au sein de l'Université
de Pennsylvanie (Human Sexuality Program Gender, Sexuality, and
Women's Studies Program) et fut président de la SSSS de 1988 à
1989.
John
Bancroft, Etats-Unis, 1936-....
Wardell
Pomeroy et John Bancroft ont tous deux reconnu qu'Alfred Kinsey avait
eu sous sa direction au moins deux serial pédophiles. John Bancroft
a été directeur de l'Institut Kinsey de 1995 à 2004.
Jacques
Waynberg, France, 1941-... .
Sexologue,
il a effectué sa formation diplômante à l'Institut Kinsey
de Bloomington aux Etats-Unis. Durant cette période, il rencontra le
couple de sexologues Masters & Johnson. De retour en
France, il s'attela à diffuser l'enseignement kinseyiste acquis à
l'université de Bloomington en créant le premier Institut de sexologie français en 1977 et le premier serveur minitel 3617
sexolog dans les années 1980. Nous pouvons aussi citer les noms de
Daniel Guérin, premier promoteur français du kinseyisme qui a
publié Kinsey et la sexualité en 1955 et qui entretint une correspondance avec René Guyon. Et enfin Pierre Simon
surnommé le Kinsey français, l'homme derrière la loi Veil de 1975.
Pierre Simon publia Le
comportement sexuel des français en 1973.
INSTITUT
de SEXOLOGIE
Society
for the Scientific Study of Sex (SSSS)
1957
Fondée
par Albert Ellis et Harry Benjamin. La SSSS a eu comme Présidents :
Albert Ellis (58-60), Wardell Pomeroy (66-68), John Money (72-74),
Richard Green (74-77) ou encore Vern Bullough (81-83). Albert Ellis
est considéré comme le numéro 2 de la psychanalyse dont la
crédibilité est sujette à caution depuis sa préface sans
équivoque d'un livre pro-pédophile écrit sous le pseudonyme de JZ
Eglinton. Ce livre pro-pédophile publié en 1964 intitulé « Greek
Love » est l'oeuvre de Walter H. Breen (JZE), un
pédophile militant condamné par la justice américaine. Il est
mort en prison dans les années 1990.
SIECUS
1964
Fondée
par Mary Calderone pour véhiculer la doctrine kinseyiste. Son mari
Frank Calderone travaillait en tant que haut-fonctionnaire pour
l'OMS. Elle fut directrice médicale au sein du Planning Familial américain financé par la Fondation Rockefeller. Ainsi
Mary Calderone a contribué à la légalisation de l'avortement aux
Etats-Unis grâce à d'énièmes fabrications comme la plus célèbre :
des milliers de femmes meurent à cause d'avortements pratiqués
clandestinement. Elle est souvent comparée à Margaret Sanger qui
est à l'origine de la pilule contraceptive. Mary Calderone milita
également pour l'instauration de l'éducation sexuelle dès le plus
jeune âge et fut fortement critiquée par ceux qui étaient
assimilés à des puritains ou à de vertueux religieux. Notons que
certains religieux ont milité pour la reconnaissance des droits
LGBT. En France nous avons eu un célèbre exemple au travers du
Pasteur Doucé acoquiné aux déviants sexuels.
Playboy
Foundation 1965
En
s'inspirant des travaux d'Alfred Kinsey, l'obscène Hugh Hefner fonda
le magazine Playboy en 1953 puis la Fondation Playboy en
1965 pour diffuser la doctrine kinseyiste. Le psychologue Morton Hunt
édité par Playboy Press en
1974 écrivit dans un livre intitulé Sexual Behavior in
the ’70s : « Kinsey was the giant on whose
shoulders all sex researchers since his time have stood... We used
his data, his thoughts and his words every day until we supposed them
our own ». Propos sans équivoque signifiant en substance
que la sexologie s'appuie sur la doctrine kinseyiste du géant
Kinsey.
American
Association of Sexuality Educators, Counselors and Therapists
(AASECT) 1967
L'AASECT
a formé de nombreux éducateurs sexuels à l'instar du SIECUS.
William Masters, Virginia Johnson et Albert Ellis ont participé à
l'élaboration du programme de certification des éducateurs sexuels
de l'AASECT.
The International
Academy of Sex Research
(IASR) 1973
L'IASR
est un forum de propagande pour échanger et diffuser la doctrine
kinseyiste parmi les professionnels des disciplines concernées par
la sexologie. Elle fut fondée par Richard Green via son journal
Archives of Sexual Behavior, devenu la publication officielle
de l'IASR. De nombreux kinseyistes ont contribué à remplir les
pages de la revue Archives of Sexual Behavior comme John
Money, Robert Stoller, Paul Gebhard, June Reinisch, Frank Beach,
Clellan S. Ford, John Bancroft, John Gagnon, Vern Bullough, Mary
Calderone, Clyde Martin, William Masters ou plus proche de nous
Michael Seto et James Cantor.
Institute
for Advanced Study of Human Sexuality (IASHS)
1976 (San Francisco)
Anciennement
National Sex and Drug Forum, il s'agit d'un institut offrant
des formations dans le domaine de la sexualité. Son premier doyen
fut Wardell Pomeroy. Plus de 100.000 personnes ont été formé par
l'IASHS dans le domaine de la sexologie comme des éducateurs sexuels
ou des sexologues. Une armée de kinseyistes visant à légitimer
toutes les déviances sexuelles sur la base du consentement mutuel.
The
American College of Sexologists 1978
La
première présidence fut placée sous la houlette d'Ava Cadell,
formée à l'AASECT, avec pour directeur exécutif le révérend Ted
Mcilvenna, à l'origine de la création de l'IASHS et également
contributeur au magazine pornographique Hustler.
Certains
sceptiques / pro-américains / pro-occidentaux / égocentriques /
narcissiques / psychotiques nient l'influence de la sphère
socio-culturelle américaine sur le reste du monde. Hollywood a produit des films apologétiques
sur la vie de Kinsey ainsi que sur celle du couple Masters and
Johnson pour influencer l'opinion publique. La sexologie est une création américaine inspirée par des allemands.
Les sceptiques sont les moins dérangeant, ils peuvent être
convaincus alors que les pro-américains sont des fanatiques, les
pro-occidentaux baignent aussi dans le fanatisme ainsi que dans
l'égocentrisme et le narcissisme, enfin les psychotiques sont
incarnés par l'élite. La sexologie est aussi une guerre contre la
sémantique à l'instar de la géopolitique et de nombreuses autres
disciplines. En effet Alfred Kinsey a
redéfini de nombreux concepts à son époque, la norme sexuelle
était la bisexualité. Il affirmait que les délinquants sexuels
étaient aussi normaux que les personnes libres. Seule différence,
ils avaient eu la malchance d'être dénoncés aux autorités.
Les
tenants de la libéralisation sexuelle ont pour habitude de comparer
l'espèce humaine à l'espèce animale comme si tous les
comportements humains se justifiaient par ceux existants ou non au
sein du règne animal. Ce procédé sophistique utilisé pour
comparer les comportements sexuels de l'animal et de l'Homme, mettant
l'accent sur l'aspect physiologique en occultant l'aspect psychique,
est la marque des endoctrinés. Ainsi l'être humain est déshumanisé,
rétrogradé à l'état animal, ne répondant plus qu'à ses pulsions
sans la moindre réflexion. De plus, l'activité sexuelle d'un animal est intimement liée à la période de rut contrairement à l'espèce humaine. Une personne affichant ce genre de
raisonnement bancal est généralement parasitée par la doctrine ou
par ses propres obsessions qu'elle cherche à légitimer
(égocentrisme). Ce fut le cas du docteur Alfred Kinsey, cerveau du
kinseyisme et obsessionnel notoire. En réalité cette science n'en
est pas une, son historique est constituée par d'authentiques
pervers voire des criminels se prenant pour des révolutionnaires.
Notre cher écrivaillon français, Gabriel Matzneff, qui n'avait rien
d'autre à coucher sur le papier que sa vulgarité enjolivée par la
sémantique, était lui aussi un kinseyiste à l'instar de tous les
militants pro-pédophiles des années 1950/60/70/80, de Frits Bernard
à Edward Brongersma, de Tom O'Carroll jusqu'au docteur James Cantor
et autre Marthijn Uittenbogaard, un fanatique d'Edward Brongersma. En somme, étudier la sexologie c'est étudier le
kinseyisme, les déviances sexuelles, et intrinsèquement la doctrine
LGBT.
L'idéologie LGBT est calquée sur la doctrine kinseyiste que nous pouvons décliner de la manière suivante :
- Toutes les sexualités sont considérées comme normales et légitimes sauf le célibat ou l'abstinence.
- Libéraliser l'obscénité pour mettre fin à la censure culturelle et éducative.
- Réviser le code pénal en matière de mœurs car le crime sexuel n'existe pas. Aucune blessure physique (=consentement) signifie aucun crime sexuel selon les kinseyistes. En ce sens cette doctrine sied parfaitement à l'adage "l'homme sans foi ni loi".
- Désintégrer la cellule familiale en dévoilant l'image d'un homme aux pratiques sexuelles déviantes voire criminelles. Or un homme est aussi un père de famille même si la notion de paternité reste équivoque dans le rapport Kinsey.
- Même principe avec la femme présentée comme un objet sexuel. C'est pourquoi Playboy proposait d'en adopter une nouvelle chaque mois avec le concept de Playmate.
- Substituer les valeurs associées au mariage comme celles de la fidélité, de la parentalité et de la famille, par celles de l'infidélité, du divorce, de la mono-parentalité, de l'avortement, et de l'industrie du sexe. Le coup fatal porté au mariage fut lors de l'adoption du mariage pour tous au début du 21ème siècle.
- Légaliser la prostitution, sans danger pour les kinseyistes malgré les addictions à la drogue ou à l'alcoolisme, les maladies, les IVGs, les suicides, les agressions, les viols et les meurtres qui touchent le milieu de la prostitution.
- Légaliser l'avortement, les chiffres disponibles depuis la légalisation sont très élevés pour ne pas y voir un phénomène de capitalisation et de banalisation de la morbidité. Quid du trafic d'organes de fœtus. Depuis 1975 nous dénombrons plus de 200.000 recours à une IVG chaque année en France, soit 9 millions de fœtus depuis 45 ans. Pour les USA cela représente 45 millions de fœtus entre 1970 et 2015.
- Promouvoir l'éducation sexuelle avec pour objectif de stimuler l'éveil sexuel chez n'importe qui et ceci dès son plus jeune âge. Ce conditionnement est déjà effectif depuis des décennies au travers de la sphère socio-culturelle.
- Promouvoir la théorie du genre ou de l'identité sexuelle. Après avoir décrit l'homme comme un pervers dans le rapport Kinsey, les disciples LGBT du kinseyisme l'ont transformé en pédé et finalement en femme. Ainsi la famille recomposée, le genre inversé, et la chirurgie plastique sont des progrès sociétaux selon les kinseyistes.
- Les opposants au kinseyisme seront intimidés et stigmatisés grâce à la codification du crime de haine (non-discrimination) et du discours de haine (idem) via des lois protégeant les minorités sexuelles abritées sous le paravent LGBT. Le concept de discours de haine est contraire à la liberté d'expression.
A
l'aune de l'égalitarisme féministe, il est étonnant de voir la
courageuse et lumineuse Judith Reisman répudiée dans l'ombre
pendant que nos médias nous impose quotidiennement des personnes qui écornent
l'image de la femme. Judith Reisman est celle qui a
dénoncé la fraude kinseyiste dès 1990, enfonçant le clou en 1998,
avec une sagacité cinglante et sans pareille. Ajoutons-y une analyse pertinente du rôle joué par l'omnipotente famille Rockefeller durant la Seconde guerre mondiale. Judith Reisman mérite tous les
honneurs pour son infinie clairvoyance et sa ténacité à lutter
seule contre vents et marées.
La lionne Reisman a croqué un lapin nommé Playboy... |
Frank
D.
1Institut
für Sexualwissenschaft.
2DSM-II,
septième édition (1974).
Finalement l'orientation
sexuelle égodystonique remplaça le concept de perturbation de
l'orientation sexuelle (1974) dans le DSM-III publié en 1980.
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