Pour débuter en sexologie, voici l'essentiel et ses fondateurs


Pourquoi parler de sexologie ? Nos médias et le pouvoir ont décidé d'instrumentaliser les abus sexuels dont peuvent être victimes les enfants, à travers la protection de l'enfance et la lutte contre la pédopornographie, ainsi que les femmes via la pseudo mouvance « balancetonporc » ou « metoo ». Mais n'est-il pas paradoxal de prétendre protéger les femmes et les enfants de toute forme d'abus sexuels tout en faisant la promotion du tout sexuel via la pornographie et le lobby LGBT dans toutes les sphères de notre société ? Force est de constater que la pornographie et toutes ses incarnations prolifèrent sur le réseau internet alors que son accès est non réglementé, stimulant sexuellement aussi bien le pervers que le profane candide. Enfin l'hyper sexualisation de nos sociétés modernes est également devenu un fléau quand une simple bouteille d'eau gazeuse peut faire l'objet d'une mise en scène publicitaire obscène, il faut décemment se demander pourquoi ?


Quelle est la différence entre obscénité et pudeur, érotisme et pornographie ?

Le débat autour de ces questions n'évoque que très rarement voire jamais les individus qui ont intellectualisé la sexualité et intrinsèquement banalisé tous ses tabous. Deux possibilités, soit ce sont des ignorants, il nous faut les fuir, soit ce sont des manipulateurs/apologistes qui laissent volontairement le public dans l'ignorance, il nous faut les dénoncer. Dans ces deux configurations, l'opinion publique est totalement biaisée sur cette question alors voici les bases pour comprendre la sexologie. A ce jour, l'homme qui a le plus influencé la sexologie est Alfred Kinsey. C'est pourquoi nous distinguons la période victorienne (pré-Kinsey) de la révolution sexuelle kinseyiste (post-Kinsey).


ère Pré-KINSEY


Karl Heinrich Ulrichs, Allemagne, 1825-1895

Juriste et journaliste, homosexuel, il est à l'origine de la théorie du « troisième sexe » qui peut-être formulée ainsi : « l'âme d'une femme prisonnière dans un corps d'homme ». Les personnes du troisième sexe furent baptisées « uraniens » par le lumineux Karl Heinrich Ulrichs. Ainsi nous avons ici deux théories controversées, l'existence de l'âme et celle d'un troisième sexe incarné par les homosexuels.

Richard von Krafft-Ebing, Autriche, 1840-1902

Psychiatre et auteur d'une étude fleuve portant sur les perversions sexuelles. Il a inauguré et nommé le concept de sado-masochisme en s'inspirant des profils de Leopold von Sacher-Masoch et du Marquis de Sade, le détraqué sexuel par excellence. Richard von Krafft-Ebing est aussi le premier à évoquer une approche de la pédophilie avec l'expression « pédophilie érotique » (pedophilia erotica).

Magnus Hirschfeld, Allemagne, 1868-1935

Médecin, homosexuel, et précurseur des mouvements de libération homosexuelle. En 1897 il fonda la première association LGBT en Allemagne et dans le monde : Scientific-Humanitarian Committee (WhK). Puis, en 1919, il créait le premier groupe de travail sur la sexologie (Institute of Sex Research),1 assimilable à un bordel selon les descriptions rapportées par certains visiteurs.

Il reprit à son compte le concept de « troisième sexe » émanant de Karl Heinrich Ulrichs, puis il développa la question du travestissement/transsexualisme. Il est d'ailleurs à l'origine de la première opération de changement de sexe d'un homme en une femme (Mtf). Concernant la relation sexuelle entre adulte et enfant, Magnus Hirschfeld la considérait acceptable dès lors qu'il existait un consentement. Il nomma cela éphébophilie c'est-à-dire l'attirance d'un adulte envers un adolescent dès l'âge de ses 15 ans. Ce type de pédophilie était perçue comme une composante de l'homosexualité par Magnus Hirschfeld. Enfin il fut à l'origine de la création de la Ligue mondiale pour la réforme sexuelle en 1921.

Havelock Ellis, Grande-Bretagne, 1859-1939

Médecin, il influença considérablement les travaux de Sigmund Freud concernant les concepts de narcissisme et d'onanisme. A l'âge de 31 ans, il est encore vierge mais se marie avec une femme lesbienne. Il aurait été impuissant jusqu'à l'âge de 60 ans lorsqu'il découvrit être capable d'avoir une érection en regardant une femme uriner. Son impuissance était peut-être la conséquence de sa prise de mescaline. Ainsi naquit l'urophilie dans la sexologie. Il eut également pour amante Margaret Sanger, celle qui intronisa la pilule pour les femmes. Il est le premier à introduire le terme de pédophilie dans le champ de la sexologie. Pour lui toutes les sexualités déviantes se valaient à partir du moment où elle ne blessaient personne. Enfin il fut l'un des présidents de la Ligue mondiale pour la réforme sexuelle fondée à l'initiative de Magnus Hirschfeld.

Robert Latou Dickinson, Etats-Unis, 1861-1950

Un gynécologue qui fut le mentor d'Alfred Kinsey. Il a notamment formé le dénommé Rex King à la prise de notes « scientifiquement » détaillées. Rex King fut l'une des sources pédophiles ayant participé aux travaux de Kinsey concernant la sexualité infantile. Rex King serait l'auteur d'environ 800 abus sexuels sur des mineurs. Robert Latou Dickinson à l'instar d'Alfred kinsey l'a utilisé pour ses recherches au lieu de le dénoncer aux autorités, c'est aussi cela la sexologie.

René Guyon, français et thaïlandais, 1876-1963

Juriste, avocat et pédophile français, auteur d'un traité en 10 volumes portant sur L'Ethique Sexuelle. Ses travaux ont intéressé Robert Latou Dickinson, Alfred Kinsey et Harry Benjamin. Le roi du royaume de Siam (Thaïlande) avait missionné René Guyon pour réviser leur loi en matière civile et pénale. Il a également fourni de nombreux conseils juridiques à Alfred Kinsey pour modifier le code pénal américain en matière de mœurs. Une partie des travaux de Kinsey visait à la révision du code pénal pour alléger les peines encourues en cas d'infractions sexuelles, autrement dit protéger les déviants sexuels aux dépens des victimes. Harry Benjamin et Alfred Kinsey ont entretenu une correspondance avec René Guyon. Ce pédophile français a également été consultant pour le magazine américain Sexology aux côtés de Harry Benjamin ou David Cauldwell.

Harry Benjamin, né à Berlin naturalisé américain, 1885-1986

Endocrinologue et sexologue, il est réputé pour ses travaux sur le transsexualisme initiés par Magnus Hirschfeld. Il est l'exportateur des travaux de Magnus Hirschfeld aux Etats-Unis, faisant de lui le père du transsexualisme. Il a collaboré aux travaux d'Alfred Kinsey en lui présentant un enfant dont le corps ne correspondait pas à sa psyché, un garçon souhaitant être une fille. Harry Benjamin fut le premier à associer hormonothérapie et chirurgie plastique dans un processus de ré-attribution sexuelle. Le premier cobaye de Harry Benjamin à suivre le protocole, hormone + opération chirurgicale, fut Christine Jorgensen née George William Jorgensen Jr (ex-GI).

Les apprentis sorciers composant l'équipe de Harry Benjamin étaient les psychiatres John Alden et C. L Ihlenfeld, l'électrologiste Martha Foss, les plasticiens Jose Jesus Barbosa et Roberto C. Granato, et le fameux gynécologue français Georges Burou.

Harry Benjamin est l'auteur de la bible du transsexualisme qui détaille le protocole et la méthode pour réaliser une ré-attribution sexuelle : The Transsexual Phenomenon. En 1979 fut créée l'association Harry Benjamin International Gender Dysphoria Association pour consolider et perpétuer ses travaux sur la dysphorie de genre (Harry Benjamin International Gender Dysphoria Association devenue World Professional Association for Transgender Health, Inc).

David O. Cauldwell, Etats-Unis, 1897-1959

Sexologue, il est souvent cité comme étant l'inventeur de la terminologie « transsexuelle » dans un article intitulé Psychopathia Transexualis et publié en décembre 1949 par le magazine Sexology. Il était lui-même éditeur du magazine Sexology: Sex Science Magazine. Cependant il semble que Magnus Hirschfeld avait quelques longueurs d'avance sur cette question et qu'il fut bien le premier à l'origine de cette terminologie, suivi par David Cauldwell et Harry Benjamin. Enfin, David Cauldwell orienta plusieurs patient(e)s désireux de changer de sexe vers son homologue Harry Benjamin.

Alfred Kinsey, Etats-Unis, 1894-1956

Mort en pleine gloire, le père de la révolution sexuelle a ringardisé les valeurs héritées de la religion judéo-chrétienne et renié des pratiques courantes millénaristes pour imposer son nouveau modèle. Il érigea le sexe comme une philosophie puis proposa de remodeler le droit américain en matière de mœurs pour mieux s'y conformer. C'est la doctrine kinseyiste.

Alfred Kinsey a notamment inspiré Hugh Hefner (Playboy 1953) et Harry Hay le fondateur de la Mattachine Society (1950), premier lobby LGBT américain. Tous deux se réclamaient ouvertement du kinseyisme. La doctrine kinseyiste provient de deux rapports réalisés par Alfred Kinsey et ses trois associés. Alfred Kinsey était officiellement bisexuel, sado-masochiste, voyeuriste, exhibitionniste, échangiste, libertin et pro-pédophile. En somme l'incarnation idoine du déviant sexuel obsédé par le sexe sous toutes ses formes.

Le premier volume du rapport Kinsey fut publié en 1948 et le second volume en 1953. Alfred Kinsey avait créé l'Institute for Sex Research devenu The Kinsey Institute for Research in Sex, Gender, and Reproduction au sein de l'Université de Bloomington dans l'Indiana pour réaliser ses recherches.

Le rapport Kinsey sponsorisé et financé par la Fondation Rockefeller devint un best-seller à sa sortie malgré la fraude scientifique dénoncée par d'honnêtes citoyens comme Abraham Maslow. Les deux rapports Kinsey sont principalement et directement responsables de la révolution sexuelle. La terminologie qui décrit cette période est abusivement baptisée révolution sexuelle alors que les principaux bénéficiaires furent les homosexuels et leur penchant pédophile. Rappelons qu'en 1982 ce fut la pédophilie pour les personnes du même sexe qui fut dépénalisée en France. A savoir la légalisation des relations sexuelles entre les adultes et les mineurs du même sexe autorisées à partir de l'âge de 15 ans.

Le kinseyisme a permis de banaliser les sexualités déviantes et leurs pratiques : l'infidélité devenue systémique, l'avortement, conséquence de l'infidélité et/ou d'une sexualité incontrôlée, la promotion de la prostitution, voir mes articles sur Twitter, ou la sodomie depuis largement banalisée grâce à deux ersatz du kinseyisme : la pornographie et le lobby LGBT. Enfin, le mouvement boy-love, pro-pédophile, est lui aussi un héritage du kinseyisme.

Dans un documentaire diffusé par la BBC en 1996, l'auteur homosexuel Gore Vidal a décrit Alfred Kinsey comme ayant été « l'homme le plus célèbre des Etats-Unis, du monde, durant une décennie ». Il s'appropria également l'un des leitmotivs du kinseyisme : « nous sommes tous bisexuels ». Comme laisse suggérer ses prises de position, Gore Vidal a collaboré avec Alfred Kinsey en lui fournissant les détails de sa vie sexuelle lors d'une interview dans le cadre du rapport Kinsey.


Ainsi la sexologie est née en Allemagne puis les États-Unis lui ont donné une impulsion inégalée grâce à leur rayonnement socio-culturel. L'un des principes fondamentaux de la vie étant la transmission, il nous faut maintenant identifier comment et par qui le kinseyisme a été transmis après la mort d'Alfred Kinsey en 1956. Voici les héritiers du kinseyisme et ceux qui ont porté son idéologie en formant d'autres personnes à la doctrine via des instituts créés par les kinseyistes. Le relais du kinseyisme est rapidement assuré après la mort de Kinsey par l'Institut Kinsey, le SIECUS ou bien le SSSS. Les débats et la littérature autour de la sexualité explosèrent littéralement après la déflagration kinseyiste.

Open Library est un projet internet visant à archiver tous les livres publiés. 20 millions d'ouvrages y sont référencés.


ère Post KINSEY



Robert J. Stoller, Etats-Unis, 1924-1991


Psychanalyste et professeur en psychiatrie à l'Université de Los-Angeles, il est à l'origine du concept d'identité sexuelle. Cette information doit profondément décevoir les fanatiques soutiens de Judith Butler qui n'a jamais inventé la théorie du genre (rebaptisée théorie queer récemment). Enfin, Robert Stoller fit partie des lobbyistes partisans de la modification de la septième édition du DSM-II en 19742, aux côtés des kinseyistes Judd Marmor, marié à Evelyne Hooker, et Richard Green. Une modification visant à retirer l'homosexualité du manuel des troubles mentaux sur la base de la doctrine kinseyiste.



Wardell B. Pomeroy, Etats-Unis, 1913-2001 


L'un des trois associés d'Alfred Kinsey, également son partenaire sexuel. Il n'avait aucune compétence dans le domaine abordé comme les deux autres collaborateurs d'Alfred Kinsey cités ci-dessous. Il fut aussi directeur de la Society for the Scientific Study of Sex (SSSS) entre 1966 et 1968.




Paul H. Gebhard, Etats-Unis, 1917-2015


L'un des trois associés d'Alfred Kinsey, il a repris la direction de l'Institut Kinsey après la mort de son mentor de 1956 à 1982.





Clyde E. Martin, Etats-Unis, 1918-2014


L'un des trois associés d'Alfred Kinsey, également son partenaire sexuel. Celui-ci a exercé dans le centre médical Francis Scott Key à Baltimore dans le Maryland.





Masters & Johnson, Etats-Unis, années 1950/1960


Il s'agit d'un couple hétérosexuel dont les recherches furent financées par la Playboy Foundation, vertement kinseyiste comme le déclara son fondateur Hugh Hefner. La mesure et le séquençage d'un orgasme sont deux éléments de leur étude sur la sexualité humaine. Des mécaniciens du sexe obsédés par le sexe, la chair, les fluides, la taille et la durée. Leur approche était similaire à celle d'Alfred Kinsey, ils se concentrèrent sur l'aspect physiologique de la sexualité soustrait de toute forme de spiritualité relative à l'amour et aux sentiments. Ce couple de sexologues a reconnu s'être inspiré des méthodes kinseyistes d'« observations directes » pour réaliser leurs recherches. Tout comme Alfred Kinsey, le couple Masters & Johnson a participé à l'essor de la pornographie grâce à leurs propres expériences « scientifiques ».





John Money, néo-zélandais émigré aux USA, 1921-2006


La théorie du genre initiée par Robert Stoller fut approfondie et éprouvée par le docteur John Money après avoir déniché le cobaye idéal. Cette expérience fut un échec retentissant pour John Money mais ses travaux sont encore cités en référence à l'instar de ceux d'Alfred Kinsey. Ainsi des parents naïfs et croyant sincèrement en la personne du docteur John Money lui offrirent la destinée de l'un de leur fils. Ce dernier avait été victime d'une erreur médicale des suites d'une circoncision ratée. Le docteur Money proposa aux parents d'élever leur fils comme une fille conjugué à un traitement hormonal. Le petit Bruce/David devint Brenda puis redevint David et mourut en se suicidant à l'âge de 38 ans. Deux ans auparavant son frère jumeau avait développé une schizophrénie et décéda d'une overdose d'antidépresseur. Conclusion de l'expérience, conditionner un individu sans son consentement mène à de profonds troubles psychologiques voire à la mort du sujet.





Kenneth D. George, Etats-Unis, 1934-2017


Homosexuel, il a exercé au sein de l'Université de Pennsylvanie (Human Sexuality Program Gender, Sexuality, and Women's Studies Program) et fut président de la SSSS de 1988 à 1989.





John Bancroft, Etats-Unis, 1936-....


Wardell Pomeroy et John Bancroft ont tous deux reconnu qu'Alfred Kinsey avait eu sous sa direction au moins deux serial pédophiles. John Bancroft a été directeur de l'Institut Kinsey de 1995 à 2004.





Jacques Waynberg, France, 1941-... .


Sexologue, il a effectué sa formation diplômante à l'Institut Kinsey de Bloomington aux Etats-Unis. Durant cette période, il rencontra le couple de sexologues Masters & Johnson. De retour en France, il s'attela à diffuser l'enseignement kinseyiste acquis à l'université de Bloomington en créant le premier Institut de sexologie français en 1977 et le premier serveur minitel 3617 sexolog dans les années 1980. Nous pouvons aussi citer les noms de Daniel Guérin, premier promoteur français du kinseyisme qui a publié Kinsey et la sexualité en 1955 et qui entretint une correspondance avec René Guyon. Et enfin Pierre Simon surnommé le Kinsey français, l'homme derrière la loi Veil de 1975. Pierre Simon publia Le comportement sexuel des français en 1973.






INSTITUT de SEXOLOGIE




Society for the Scientific Study of Sex (SSSS) 1957


Fondée par Albert Ellis et Harry Benjamin. La SSSS a eu comme Présidents : Albert Ellis (58-60), Wardell Pomeroy (66-68), John Money (72-74), Richard Green (74-77) ou encore Vern Bullough (81-83). Albert Ellis est considéré comme le numéro 2 de la psychanalyse dont la crédibilité est sujette à caution depuis sa préface sans équivoque d'un livre pro-pédophile écrit sous le pseudonyme de JZ Eglinton. Ce livre pro-pédophile publié en 1964 intitulé « Greek Love » est l'oeuvre de Walter H. Breen (JZE), un pédophile militant condamné par la justice américaine. Il est mort en prison dans les années 1990.


SIECUS 1964


Fondée par Mary Calderone pour véhiculer la doctrine kinseyiste. Son mari Frank Calderone travaillait en tant que haut-fonctionnaire pour l'OMS. Elle fut directrice médicale au sein du Planning Familial américain financé par la Fondation Rockefeller. Ainsi Mary Calderone a contribué à la légalisation de l'avortement aux Etats-Unis grâce à d'énièmes fabrications comme la plus célèbre : des milliers de femmes meurent à cause d'avortements pratiqués clandestinement. Elle est souvent comparée à Margaret Sanger qui est à l'origine de la pilule contraceptive. Mary Calderone milita également pour l'instauration de l'éducation sexuelle dès le plus jeune âge et fut fortement critiquée par ceux qui étaient assimilés à des puritains ou à de vertueux religieux. Notons que certains religieux ont milité pour la reconnaissance des droits LGBT. En France nous avons eu un célèbre exemple au travers du Pasteur Doucé acoquiné aux déviants sexuels.




Playboy Foundation 1965


En s'inspirant des travaux d'Alfred Kinsey, l'obscène Hugh Hefner fonda le magazine Playboy en 1953 puis la Fondation Playboy en 1965 pour diffuser la doctrine kinseyiste. Le psychologue Morton Hunt édité par Playboy Press en 1974 écrivit dans un livre intitulé Sexual Behavior in the ’70s : « Kinsey was the giant on whose shoulders all sex researchers since his time have stood... We used his data, his thoughts and his words every day until we supposed them our own ». Propos sans équivoque signifiant en substance que la sexologie s'appuie sur la doctrine kinseyiste du géant Kinsey.






American Association of Sexuality Educators, Counselors and Therapists (AASECT) 1967


L'AASECT a formé de nombreux éducateurs sexuels à l'instar du SIECUS. William Masters, Virginia Johnson et Albert Ellis ont participé à l'élaboration du programme de certification des éducateurs sexuels de l'AASECT.







The International Academy of Sex Research (IASR) 1973


L'IASR est un forum de propagande pour échanger et diffuser la doctrine kinseyiste parmi les professionnels des disciplines concernées par la sexologie. Elle fut fondée par Richard Green via son journal Archives of Sexual Behavior, devenu la publication officielle de l'IASR. De nombreux kinseyistes ont contribué à remplir les pages de la revue Archives of Sexual Behavior comme John Money, Robert Stoller, Paul Gebhard, June Reinisch, Frank Beach, Clellan S. Ford, John Bancroft, John Gagnon, Vern Bullough, Mary Calderone, Clyde Martin, William Masters ou plus proche de nous Michael Seto et James Cantor.




Institute for Advanced Study of Human Sexuality (IASHS) 1976 (San Francisco)



Anciennement National Sex and Drug Forum, il s'agit d'un institut offrant des formations dans le domaine de la sexualité. Son premier doyen fut Wardell Pomeroy. Plus de 100.000 personnes ont été formé par l'IASHS dans le domaine de la sexologie comme des éducateurs sexuels ou des sexologues. Une armée de kinseyistes visant à légitimer toutes les déviances sexuelles sur la base du consentement mutuel.




The American College of Sexologists 1978


La première présidence fut placée sous la houlette d'Ava Cadell, formée à l'AASECT, avec pour directeur exécutif le révérend Ted Mcilvenna, à l'origine de la création de l'IASHS et également contributeur au magazine pornographique Hustler.



Certains sceptiques / pro-américains / pro-occidentaux / égocentriques / narcissiques / psychotiques nient l'influence de la sphère socio-culturelle américaine sur le reste du monde. Hollywood a produit des films apologétiques sur la vie de Kinsey ainsi que sur celle du couple Masters and Johnson pour influencer l'opinion publique. La sexologie est une création américaine inspirée par des allemands. Les sceptiques sont les moins dérangeant, ils peuvent être convaincus alors que les pro-américains sont des fanatiques, les pro-occidentaux baignent aussi dans le fanatisme ainsi que dans l'égocentrisme et le narcissisme, enfin les psychotiques sont incarnés par l'élite. La sexologie est aussi une guerre contre la sémantique à l'instar de la géopolitique et de nombreuses autres disciplines. En effet Alfred Kinsey a redéfini de nombreux concepts à son époque, la norme sexuelle était la bisexualité. Il affirmait que les délinquants sexuels étaient aussi normaux que les personnes libres. Seule différence, ils avaient eu la malchance d'être dénoncés aux autorités.


Les tenants de la libéralisation sexuelle ont pour habitude de comparer l'espèce humaine à l'espèce animale comme si tous les comportements humains se justifiaient par ceux existants ou non au sein du règne animal. Ce procédé sophistique utilisé pour comparer les comportements sexuels de l'animal et de l'Homme, mettant l'accent sur l'aspect physiologique en occultant l'aspect psychique, est la marque des endoctrinés. Ainsi l'être humain est déshumanisé, rétrogradé à l'état animal, ne répondant plus qu'à ses pulsions sans la moindre réflexion. De plus, l'activité sexuelle d'un animal est intimement liée à la période de rut contrairement à l'espèce humaine. Une personne affichant ce genre de raisonnement bancal est généralement parasitée par la doctrine ou par ses propres obsessions qu'elle cherche à légitimer (égocentrisme). Ce fut le cas du docteur Alfred Kinsey, cerveau du kinseyisme et obsessionnel notoire. En réalité cette science n'en est pas une, son historique est constituée par d'authentiques pervers voire des criminels se prenant pour des révolutionnaires. Notre cher écrivaillon français, Gabriel Matzneff, qui n'avait rien d'autre à coucher sur le papier que sa vulgarité enjolivée par la sémantique, était lui aussi un kinseyiste à l'instar de tous les militants pro-pédophiles des années 1950/60/70/80, de Frits Bernard à Edward Brongersma, de Tom O'Carroll jusqu'au docteur James Cantor et autre Marthijn Uittenbogaard, un fanatique d'Edward Brongersma. En somme, étudier la sexologie c'est étudier le kinseyisme, les déviances sexuelles, et intrinsèquement la doctrine LGBT.





L'idéologie LGBT est calquée sur la doctrine kinseyiste que nous pouvons décliner de la manière suivante :
  1. Toutes les sexualités sont considérées comme normales et légitimes sauf le célibat ou l'abstinence.
  2. Libéraliser l'obscénité pour mettre fin à la censure  culturelle et éducative.
  3. Réviser le code pénal en matière de mœurs car le crime sexuel n'existe pas. Aucune blessure physique (=consentement) signifie aucun crime sexuel selon les kinseyistes. En ce sens cette doctrine sied parfaitement à l'adage "l'homme sans foi ni loi".
  4. Désintégrer la cellule familiale en dévoilant l'image d'un homme aux pratiques sexuelles déviantes voire criminelles. Or un homme est aussi un père de famille même si la notion de paternité reste équivoque dans le rapport Kinsey.
  5. Même principe avec la femme présentée comme un objet sexuel. C'est pourquoi Playboy proposait d'en adopter une nouvelle chaque mois avec le concept de Playmate.
  6. Substituer les valeurs associées au mariage comme celles de la fidélité, de la parentalité et de la famille, par celles de l'infidélité, du divorce, de la mono-parentalité, de l'avortement, et de l'industrie du sexe. Le coup fatal porté au mariage fut lors de l'adoption du mariage pour tous au début du 21ème siècle.
  7. Légaliser la prostitution, sans danger pour les kinseyistes malgré les addictions à la drogue ou à l'alcoolisme, les maladies, les IVGs, les suicides, les agressions, les viols et les meurtres qui touchent le milieu de la prostitution.
  8. Légaliser l'avortement, les chiffres disponibles depuis la légalisation sont très élevés pour ne pas y voir un phénomène de capitalisation et de banalisation de la morbidité. Quid du trafic d'organes de fœtus. Depuis 1975 nous dénombrons plus de 200.000 recours à une IVG chaque année en France, soit 9 millions de fœtus depuis 45 ans. Pour les USA cela représente 45 millions de fœtus entre 1970 et 2015.
  9. Promouvoir l'éducation sexuelle avec pour objectif de stimuler l'éveil sexuel chez n'importe qui et ceci dès son plus jeune âge. Ce conditionnement est déjà effectif depuis des décennies au travers de la sphère socio-culturelle.
  10. Promouvoir la théorie du genre ou de l'identité sexuelle. Après avoir décrit l'homme comme un pervers dans le rapport Kinsey, les disciples LGBT du kinseyisme l'ont transformé en pédé et finalement en femme. Ainsi la famille recomposée, le genre inversé, et la chirurgie plastique sont des progrès sociétaux selon les kinseyistes.
  11. Les  opposants au kinseyisme seront intimidés et stigmatisés grâce à la codification du crime de haine (non-discrimination) et du discours de haine (idem) via des lois protégeant les minorités sexuelles abritées sous le paravent LGBT. Le concept de discours de haine est contraire à la liberté d'expression.


A l'aune de l'égalitarisme féministe, il est étonnant de voir la courageuse et lumineuse Judith Reisman répudiée dans l'ombre pendant que nos médias nous impose quotidiennement des personnes qui écornent l'image de la femme. Judith Reisman est celle qui a dénoncé la fraude kinseyiste dès 1990, enfonçant le clou en 1998, avec une sagacité cinglante et sans pareille. Ajoutons-y une analyse pertinente du rôle joué par l'omnipotente famille Rockefeller durant la Seconde guerre mondiale. Judith Reisman mérite tous les honneurs pour son infinie clairvoyance et sa ténacité à lutter seule contre vents et marées.


La lionne Reisman a croqué un lapin nommé Playboy...



Frank D.


1Institut für Sexualwissenschaft.
2DSM-II, septième édition (1974).
Finalement l'orientation sexuelle égodystonique remplaça le concept de perturbation de l'orientation sexuelle (1974) dans le DSM-III publié en 1980.

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