Confinement numéro 2, Trump déchu

Je n’avais pas publié depuis le mois de Juillet 2020, désabusé par la décadence inéluctable de notre monde contrôlé par une élite déviante et parasité par l’égocentrisme, le narcissisme, le fanatisme et l’ignorance.

Pour illustrer ce constat, voici un léger retour sur l’actualité de la rentrée 2020 à travers le décès de l’acteur Sean Connery, connu essentiellement pour avoir joué le rôle de James Bond. Or l’univers de James Bond a été très largement promu par le magazine pornographique Playboy qui apparaît même à l'écran dans "Au service de sa majesté (1969). Enfin, nous apprenons dans "Les diamants sont éternels" (1971) que James Bond est un membre du club Playboy de Londres. Ian Fleming, auteur de James Bond, était également un contributeur de Playboy alors que les James Bond girls faisaient régulièrement des couvertures du magazine pour promouvoir les aventures de l’agent 007. L’espion britannique symbolisait l’homme moderne (playboy), matérialiste, séducteur et infidèle, tandis que les James Bond girls représentaient la femme objet par excellence (playmate).

Ainsi un simple acteur, Sean Connery, est mort. La belle affaire ! Actuellement la covid 19 est à l’origine d’environ 1,2 millions de décès à travers le monde. Ce cynisme élitiste avait déjà été dénoncé à plusieurs reprises sur ce blog notamment lors du ďécès d’un sportif américain prénommé Kobe Bryant. Rappelons qu’en France plus de 1.000 personnes meurent chaque jour, la majorité dans le plus parfait anonymat médiatique. Cette empathie sélective est injustifiable car la valeur d'une vie ne s'estime pas en fonction d'un statut social ou d'une fortune. D’autant plus que la crise sanitaire actuelle nous démontre que le "métier" d’acteur est une occupation totalement artificielle voire inutile. Ces icônes cinématographiques surpayées drainent dans leur sillage fanatisme et intrinsèquement ignorance. De véritables parasites de la société qui se gargarisent par de vaine glorification narcissique après avoir joué le rôle du bouffon idéal face caméra. Le sport de haut niveau suit le même schéma que celui du cinéma contrairement aux métiers de la santé qui demeurent mal rétribués et impopulaires aux yeux de la jeunesse. Une partie de cette jeunesse n’aspire d’ailleurs qu'à une chose, devenir célèbre comme toutes ces icônes païennes.

Sean Connery fut acteur notamment pour Hollywood, symbole par excellence de la "culture américaine". Hollywood est une machine de propagande, une structure n’ayant aucun égal ni au passé ni au présent. A travers Hollywood, les États-Unis façonnent la pensée en sensibilisant l’opinion publique à une idéologie, c'est le phénomène de conditionnement des masses par la répétition d’un message jusqu'à son acceptation. La fabrication de ce consentement tacite passe par la vulgarisation de thématiques comme la violence, la drogue ou le sexe. Au début du 20ème siècle, Hollywood avait magnifié la cigarette comme un accessoire de mode à la fois "chic" et "glamour". Aujourd'hui encore Hollywood reste le premier vecteur de propagation de la culture américaine et de la mode. La génération du 21ème siècle m’en témoigne avec leurs tatouages, piercings, cheveux colorés et autres chirurgies plastiques. Hollywood a également entretenu le mythe de l’OVNI qui incarnait l’envahisseur c’est à dire l’ennemi communiste ou encore le mythe de l’american dream. 

Aujourd'hui la propagande hollywoodienne est axée sur l’anti islamisme, la discrimination positive pour les racialistes et les personnes LGBT, l’écologie, l’intelligence artificielle ou encore représenter la femme en anti-héros.

Les États-Unis sont une nation n’ayant aucune identité culturelle et spirituelle propres. Et pourtant une majorité d’individus sont en admiration à l'évocation du génocidaire Oncle Sam. Ceux qui doutent de l’influence hollywoodienne devrait se demander pourquoi tant de gens sont attirés par ce pays et désirent y voyager ? Comment ont-ils découvert ce pays au point d'être irrésistiblement attirés pour le visiter ? Sans aucun doute à travers les images produites par Hollywood depuis un siècle. Une imagerie sans limite qui traverse les frontières et le temps, imprimée dans  l’esprit d'une partie de la population. C’est le fantasmagorique "rêve américain", cette capacité à faire rêver le public avec des obscénités et de la violence gratuite par projection. Pourtant ce sont bien les États-Unis qui sèment le trouble sur toute la planète avec un siècle d’interventions militaires pour le moins injustifiées.

Enfin, pourquoi le monde entier est-il suspendu au résultat de l'élection présidentielle américaine ? Les États-Unis sont la première puissance mondiale, ils nous l'ont démontré à leur manière de gérer la crise sanitaire actuelle puisque nous dénombrons plus de 230.000 décès aux États-Unis. Voilà le modèle à suivre, une nation incapable de gérer la propagation du covid 19 contrairement à la Chine. Une nation qui est la première consommatrice de drogue et probablement le premier producteur par sous-traitance. Une nation qui promeut pornographie et violence puisque les États-Unis sont le premier vendeur d’armes au monde mais aussi la première industrie pornographique.

Donald Trump est-il le pire président qu'ait connu les États-Unis ? Est-ce une enième plaisanterie journalistique ou une réelle question ? Certes, il peut concourir pour ce titre après avoir fait croire au monde entier qu'il avait la covid 19 puis jeté son masque de protection à la face du monde en déclarant : "Ne soyez pas effrayés". Cependant George W. Bush reste et restera le pire président des États-Unis car c’est la doctrine Bush qui a initié la guerre contre le terrorisme islamiste en 2001. D’ailleurs nos "experts" médiatiques auto-proclamés, spécialistes des omissions, des déformations et de la propagande, dénoncent "un dépouillement interminable" dans le duel opposant Trump à Biden alors que W. Bush fut élu au mois de décembre 2000 par la Cour Suprême des États-Unis après de multiples rebondissements et de fausses déclarations. En somme une situation bien pire, déjà vue vingt ans auparavant, et qui pointait déjà toutes les lacunes de la "démocratie" américaine qui nomme son président par le biais d’un suffrage indirect.

Retour chez l'une des péripapéticiennes européennes travaillant pour les États-Unis, à savoir la France. Dernièrement le président Trump qualifia le président Macron de Premier ministre lors d'un discours dans le Michigan pour sa campagne électorale. Un lapsus qui souligne encore la relation de soumission qui lie la France aux États-Unis. 

Le second "confinement" établit par le président Macron est une vaste fumisterie. Nous pouvons d’ores et déjà commencer à compter nos morts. Pendant ce temps-là, le grand sauveur, Didier Raoult, ressasse sa chloroquine, l’inutilité du masque et du confinement, tout va pour le mieux. Lui qui avait déclaré que ce virus se volatiliserait avec l’arrivée de la saison estivale, force est de constater l’énormité des déclarations de ce personnage. Ce second confinement aurait dû à minima ressembler au premier mais le gouvernement a décidé de laisser les écoles ouvertes or les enfants sont eux aussi contagieux. Le comportement d'une partie de la population est aussi condamnable car il révèle une absence totale du sens de la citoyenneté et du sens des responsabilités, mettant en exergue l'égoïsme et l’ignorance. Bizarrement nous n'entendons plus les applaudissements des français à 20h00 pour rendre hommage au personnel soignant. Ils sont sans doute trop occupés à geindre sur leur pauvre sort, leur footing, leur coupe de cheveux ou leur nombril. Ce fut le cas pour le lobby LGBT français qui a pressé le gouvernement français pour que la PMA pour toutes soit votée pendant la courte accalmie estivale. L’égoïsme est un virus tout aussi virulent et mortel que la covid 19.

Mon dernier article, publié au mois de Juillet, intitulé "La pandémie ne faiblit pas contrairement aux déclarations de Raoult", nous rappele que le covid a causé environ 5.000 décès par jour depuis le mois d’Avril 2020. Le 18 Juillet nous comptions 618.000 décès. Aujourd'hui nous avons atteint officiellement 1.235.678 morts du covid 19. Soit + 617.678 décès en 111 jours, cela donne une moyenne de 5.565 décès par jour. Non, la pandémie ne faiblit pas.


Frank D.


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