Affaire Michel Zecler

Le 21 Novembre, à Paris, un homme refuse d’obtempérer suite à son interpellation par les forces de l’ordre alors qu'il ne portait pas de masque de protection en pleine crise sanitaire. Or la loi française prévoit une contravention pour le non port du masque voire en cas de récidive une condamnation. Faut-il rappeler que la covid19 est une pandémie et qu'elle touche le monde entier ? Le bilan atteindra bientôt 1,5M morts dans une poignée de jours et ceci en moins d’un an, la covid19 tue plus que le VIH ou la tuberculose. En occultant littéralement le motif de l'interpellation pour s’apesantir sur la violence, nos médias concourent à nier l'importance du port du masque tout en exacerbant l’obsession anti-flic actuelle. C'est de la propagande et de l’irresponsabilité.

Que tous ceux qui critiquent les forces de l’ordre apportent des solutions pour interpeller un récalcitrant ou un fuyard. C'est tellement facile de commenter ce genre de situation confortablement installés chez soi. Faut-il que les forces de l’ordre changent de costume en le remplaçant par celui d'un clown arborant un pistolet à eau en guise d’arme ? Les français anti-flics ont-ils conscience qu’un policier risque sa vie pour maintenir l’ordre et intrinsèquement nous protéger ? Le maintien de l'ordre est une tâche complexe puisqu’elle est conditionnée par la violence alors comment y répondre sans recourir à cette même violence ?

Michel Zecler a toutes les sauces, sur toutes les ondes et les chaînes de télévision, c’est ahurissant. Le président Macron qui apporte officiellement son soutien à cet ancien repris de justice condamné pour braquage à mains armées, c'est désespérant. Mais Michel Zecler a mûri car au lieu de s'attaquer physiquement à un innocent avec une arme de poing, il s'attaque depuis 15 ans au pourrissement cérébral et spirituel d'une partie de la jeunesse en produisant du rap. Ce genre "musical" très écouté par la jeunesse n'aurait jamais connu un tel succès s’il n’était pas provenu des États-Unis. Cette nation a propagé à travers le monde sa "culture" grâce à sa puissance économique et militaire sans pareille. Ceci est le résultat d’un conditionnement des masses pratiqué par une puissance impérialiste. 

La vidéo mettant en scène l’interpellation de Michel Zecler a été diffusé par l'un des médias numériques né sous l’impulsion de la présidence macroniste. Le média Loopsider appartient à Bernard Mourad, un ex banquier proche de la galaxie macroniste qui a contribué à l’élection d’Emmanuel Macron en 2017. Loopsider avait déjà diffusé la vidéo d'un mineur, Gabriel le voleur de scooter, témoignant de la violence des forces de police. Loopsider érige en modèle la délinquance et la désobéissance civique, pervertissant ainsi les valeurs républicaines incarnées par les forces de l’ordre. Aussi bien dans l'histoire de Gabriel que dans celle de Michel, les deux interpellations se justifiaient respectivement par un vol avec refus d'obtempérer, et le non port du masque avec refus d'obtempérer. Ce sont les faits bruts. Toute personne qui fuit les forces de l’ordre est irrémédiablement pourchassée pour être interpellée. Un fuyard maîtrisé sans violence relève du fantasme, la parole ne suffit pas dans un tel contexte.

Les premières images de cette vidéo durant 8 minutes et 46 secondes, incluant 2 minutes sans aucune visibilité à cause du gaz lacrymogène, nous montre Michel Zecler, non masqué, ouvrir la porte de son domicile tout en étant accompagné par l’un des policiers. Il n'y a eu aucune "effraction" comme nous pouvons le lire sur Twitter ou ailleurs. Ensuite Michel Zecler refuse clairement d’obtempérer. Il s’aggripe fermement à la poignée de la porte d'entrée de son domicile, tout en recevant des coups portés par deux membres des forces de police afin de lui faire lâcher prise. Ce n'est ni un lynchage ni un passage à tabac, stop au sensationnalisme médiatique, Michel est reparti debout, sans aucun hématome apparent au visage ou même la moindre dent cassée. En effet, il a été secouru par neuf autres individus non identifiés qui se trouvaient sur les lieux et qui ont manifestement fait obstruction à la justice. Or ces neuf individus ont-ils été interpellé ? Visiblement non, ils pourront bientôt rapper sur un nouveau titre avec leur célèbre refrain : "nique la police, la société française et les biatchs, vive le matérialisme et le narcissisme".

Fin Novembre, le rappeur Maka a été condamné à 15 mois de prison ferme pour apologie du terrorisme après avoir bafouillé des insanités dans un clip diffusé sur Youtube : "on découpe comme Samuel Paty sans empathie, teushi party... pour baiser la France". Pire, un collégien a repris en substance ce credo pour menacer l’un de ses professeurs, merci le rap et internet. Y a t-il un genre musical autre que celui du rap visé par autant de problématiques judiciaires ?

Revenons à notre grand producteur de rap, Michel, il a tellement souffert de ses blessures que 5 jours après son "passage à tabac" et 6 jours d’ITT, il s’affichait dans l'une des émissions grotesques de Cyril Hanouna. Aucune blessure ou cicatrice ne sont apparues à l’écran. Et pourtant il a été, je cite une enième fois, victime d’un ”passage à tabac d'une violence inouïe".

Pourquoi des individus interpellés par la police n’obtempèrent-ils pas et s’insurgent-ils ensuite des conséquences de leur choix ? Comment la jeunesse interprète t-elle ces informations ? La désobéissance civique, la rébellion, le rejet de toute autorité et de tout système politique, en somme l’anarchie. Une idéologie qui convient parfaitement à ceux dont l’identité est en construction tel un chantier temporaire ou perpétuel. A ceux dont les parents ont failli et qui ont laissé leur enfant s'épanouir sans cadre, sans limite et sans autorité. Ces jeunes sont très souvent connus des services de polices et du système de protection de l'enfance, leur histoire est toute tracée pour n'importe quel professionnel du secteur. L'être humain est comme une machine, mal programmé il causera des dommages jusqu'à sa suppression ou sa mise à jour même si parfois le programme peut s’autoréguler de manière autonome grâce à l'intelligence humaine autrement dit l’introspection. Cette programmation est effective et démontrée grâce au travail réalisé avec de nombreuses personnes autistes via la communication concrète et visuelle. Ou bien encore avec l'expérience du petit Albert menée par le docteur John B. Watson, ici nous parlerons de conditionnement par la peur. C’est pourquoi le modèle éducatif classique est en danger car il est impacté par une doctrine déviante prônant désobéissance, délinquance, déviance sexuelle, néo-féminisme, jeunisme, athéisme et racialisme. L’affaire Michel coche les cases de l'apologie de la désobéissance, de la délinquance et du racialisme portée par nos médias et le pouvoir.

Être parent autrement dit éducateur, ce n'est pas inné. La technologie par le biais de la téléphonie mobile concentre une importante partie du savoir humain à moindre coût via internet. Mais cela est insuffisant car si les parents sont défaillants alors le fameux téléphone devrait combler cette lacune or sans guide, sans maître, nous constatons que l'usage du téléphone est resté rudimentaire voire s'est révélé être un énième poison. Des échanges de messages en langage SMS, des photos, des vidéos pour se divertir ou pour causer du tort à autrui. Tout cela avec un accès direct aux pires obscénités.

L'être humain a besoin d'un relais de transmission, un parent fiable, un maître, un guide, auquel cas il augmente ses chances de devenir une mauvaise graine nourrie par la frustration, la colère et l’ignorance. Il apparaît inadmissible que la jeunesse puisse se plaindre d'un pays tel que la France. Ce pays ou n'importe quel autre pays n'est pas responsable de la cellule familiale dans lequel il évolue, ayant le devoir de lui prodiguer éducation, affection et protection. A quoi bon vomir une litanie de reproches envers la police au lieu de pointer les vrais responsables ? Pourquoi mettre constamment la société en péril en faisant des manifestations dont nous savons depuis plusieurs années qu'elles se concluent très souvent par des violences et un usage quasi systématique de gaz lacrymogène. Or ce produit fait tousser, quoi de mieux pour propager la covid19 que de tousser à s'étouffer ? Quid de l'éducation de ces manifestants et de leur profil psychologique.

Le sujet des violences policières est-il une réalité ou de la propagande ? Pouvons-nous établir une norme, une tendance avec un seul exemple ? Les médias le peuvent grâce au matraquage de l’information en dépit des chiffres disponibles et de la réalité du terrain. La délinquance existe, la vraie, appelez un flic un délinquant est un comble. Ce fut pourtant le propos de la piteuse avocate de Michel Zecler. Réduire ces policiers à des délinquants à l’instar d'Assa Traoré ayant assimilé des gendarmes à des criminels. Ignorent-ils que ces membres des forces de l’ordre ont servi la république française durant des années avant d'être la cible de l’opprobre médiatique ? Et leurs opposants qu'ont ils apporté à la société ? Les violences policières existent, oui, et selon les chiffres des anti-flics qui sont disponibles sur internet ou dans cet article, elles sont infimes : 

"En 2013 les forces de l'ordre ont commis 113 fois moins de dégâts que les criminels avec 430 morts. Si nous considérons que sur une décennie 39 décès sont consécutifs à des violences policières selon la liste d'Amal Bentounsi alors nous avons environ 3,9 décès par an causés par les forces de l'ordre. Le pourcentage des "violences policières" parmi le total des décès annuel en France se décompose par le nombre de décès annuel lié aux FDO (3,9) divisé par le nombre total de morts 567.078 en 2013 = 0,0006%. Ce résultat correspond à la probabilité assez proche de trouver 5 bons numéros au tirage du loto".

Frank D.