Dossier Tariq Ramadan (3) : L'infidèle






Le président de la République, Emmanuel Macron, a été l'objet de détournement de mineur comme stipulée par la loi, avec circonstances aggravantes, alors qu'il n'était encore qu'un lycéen. Pas de plainte donc pas de condamnation, mais cela n'enlève rien à la réalité des faits. De son côté, Tariq Ramadan est accusé de multiples viols et il est provisoirement détenu en prison.

Emmanuel Macron avait 15 ans lorsque débuta son idylle avec l'enseignante Brigitte Auzière âgée de 39 ans. Brigitte Auzière était alors la professeure de théâtre d'Emmanuel Macron. Ne se rendait-elle pas coupable de corruption de mineur avec deux circonstances aggravantes comme mis en évidence ci-dessous par l'article 227-22 du code pénal ? 

« Le fait de favoriser ou de tenter de favoriser la corruption d'un mineur est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende. Ces peines sont portées à sept ans d'emprisonnement et 100 000 euros d'amende lorsque le mineur a été mis en contact avec l'auteur des faits grâce à l'utilisation, pour la diffusion de messages à destination d'un public non déterminé, d'un réseau de communications électroniques ou que les faits sont commis dans les établissements d'enseignement ou d'éducation ou dans les locaux de l'administration, ainsi que, lors des entrées ou sorties des élèves ou du public ou dans un temps très voisin de celles-ci, aux abords de ces établissements ou locaux.

Les mêmes peines sont notamment applicables au fait, commis par un majeur, d'organiser des réunions comportant des exhibitions ou des relations sexuelles auxquelles un mineur assiste ou participe ou d'assister en connaissance de cause à de telles réunions.

Les peines sont portées à dix ans d'emprisonnement et 1 000 000 euros d'amende lorsque les faits ont été commis en bande organisée ou à l'encontre d'un mineur de quinze ans ».

Le pouvoir macroniste n'a pas hésité à harceler judiciairement et médiatiquement Tariq Ramadan. Pourtant le président Macron n'a guère de leçon à donner en matière de mœurs et d'adultère. Le divorce de Brigitte Auzière a eu lieu tardivement en 2006 alors que la séparation avec son ex-mari remonte à l'année 1993.1 Immédiatement après avoir eu vent du comportement déviant de sa femme, à l'égard de l'un de ses élèves, André-Louis Auzière s'est empressé de quitter le domicile familial. Il n'a visiblement pas supporter d'être remplacé par un camarade de classe de sa deuxième fille Laurence.

L'adultère a donc été largement consommé entre 1993 et 2006 puisque c'est le motif du divorce. Mais alors comment de telles personnes peuvent-elles être présentées comme un modèle à suivre ? Le clan Macron s'est offusqué à plusieurs reprises face aux détracteurs critiquant légitimement leur histoire, d'autant plus que le droit français plaide contre eux ainsi que le système de protection de l'enfance et la moralité la plus élémentaire.

"Papa Auzière" a tout perdu, femme, enfants, famille, maison, amis et relations. Tout cela à cause d'un adolescent et d'une femme éprouvant à son égard un sentiment condamnable qu'elle n'a pu contenir. Pourtant les médias collaborationnistes cautionnent l'histoire entre Emmanuel et Brigitte, ils ne la condamnent pas. Finalement nos deux tourtereaux se marièrent après le divorce de Brigitte, c'est-à-dire en 2007. Dix ans plus tard, l'inexpérimenté Macron devenait président de la République. 

Le président américain Bill Clinton (1992-2000) a connu son heure de gloire avec Monica Lewinsky, stagiaire à la Maison-Blanche, dissimulant une autre affaire celle de Paula Jones. Ces scandales sexuels ne lui ont porté aucun préjudice, sauf à considérer l'argent comme un préjudice subi pour ce genre de personne. En revanche le président israélien Moshe Katsav (2000-2007) démissionna en 2007 puis il fut reconnu coupable de viols "même s'il y a eu des liens romantiques". Il fut incarcéré entre 2011 et 2016.

Concernant Tariq Ramadan, l'intelligentsia française n'a pas hésité un instant à condamner le présumé innocent,  tout en faisant la promotion de la décadence des mœurs par l'entremise du lobby LGBT. Comment ces journalistes peuvent-ils être offusqué par les infidélités de Tariq Ramadan envers sa femme ? Ne militent-ils pas contre la norme sexuelle pour promouvoir le mariage pour tous et le phénomène transgenre ? N'est-ce pas la justice française qui a relancé le débat autour de la majorité sexuelle suite à des décisions judiciaires outrageantes à la fin de l'année 2017 ? Deux faits divers impliquant des viols sur mineures manifestes dont l'un des violeurs a été acquitté contre toute attente par la cour d'Assises de Seine et Marne. 

Tous les médias nationaux sont détenus par des capitalistes français, Pinault, Arnault, Drahi, Lagardère, Niel, Pigasse, Dassault etc... Le rôle des médias n'est-il pas d'informer le citoyen de manière objective et désintéressée ? Globalement la tendance médiatique a été la suivante : ils ont tous déclaré connaître des dizaines de témoins pouvant dénoncer les pratiques sexuelles violentes de Tariq Ramadan et ils l'ont unanimement condamné sans concession. Pour le moment la justice n'a pas rendu son verdict. Mais les médias dominants semblent avoir choisi leur camp « Tariq Ramadan reconnaît avoir eu des relations extra-conjugales ». C'est un fait mais quel est le rapport avec un viol ? Où se situe l'impartialité journalistique ?

François Mitterrand avait une double vie, Nicolas Sarkozy a eu trois femmes, la dernière étant Carla Bruni, un ancien mannequin qui posa nu. François Hollande a eu trois femmes, l'histoire d'Emmanuel Macron est très singulière comme nous l'avons vu, et enfin Tariq Ramadan est infidèle. Quelle différence entre tous ces hommes ? Un seul d'entre eux est en prison. Notons que l'adultère a été dépénalisé en 1975.


Frank D.

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