Le "privilège blanc"

Le privilège blanc est un enième concept américain destiné à semer la division dans nos sociétés voire à faire éclore un conflit en opposant les "blancs" aux "noirs". Paradoxalement, les États-Unis ont pratiqué l'esclavagisme et l’ont promu à l’écran avec plusieurs fictions hollywoodiennes comme le classique : "Autant en emporte le vent". Le bourreau américain se positionne dorénavant en tant que moralisateur. De nos jours, les USA opposent l’islam au reste du monde alors que durant plusieurs décennies ils ont arrosé l’Arabie Saoudite de milliards de dollars pour s’assurer l’exclusivité de l'exploitation de leurs ressources pétrolières. 

Tout ce qui provient des États-Unis devrait rester aux États-Unis car nous avons eu notre quota en matière de double discours et d’idéologies déviantes. Ils peuvent également conserver leur lumineuse et omnipotente culture incarnée par McDonald, Coca Cola, Hollywood, Playboy, Barbie ou encore le Hip Hop (rap), Youtube (marketing), Facebook (data) et Twitter (propagande). En somme les États-Unis incarnent le néant spirituel là où les égyptiens, les grecs ou les romains, ont à jamais influencé et inspiré l’humanité.  

Est-ce que ce fantasmagorique privilège blanc se vérifie partout sur la planète ou seulement au sein des nations dans lesquelles les natifs sont majoritairement "blancs" depuis plusieurs siècles ? Qu'en est il du "privilège noir" sur le continent africain ? Les tenants du concept de privilège blanc en France s'inspirent des États-Unis pour projeter chez nous les problématiques de l’Oncle Sam comme nous l'avons vu avec l’affaire George Floyd devenue une affaire française via Assa Traoré et sa famille de délinquants.

Sur le terrain du racisme, voici un paradoxe de l’exemplarité américaine, les États-Unis furent impliqués dans l’élimination de nombreux mouvements d’émancipation sur le continent africain, incluant les assassinats de figures d’opposition comme Thomas Sankara ou Patrice Lumumba alors que l’ex URSS les soutenait. Ces faits historiques n’ont pas empêché la racialiste Assa Traoré d’accepter fièrement le soutien des USA, un pays ayant pratiqué l’esclavagisme, le ségrégationnisme et le néocolonialisme plus que n'importe quelle autre nation sur le globe. Quant au militantisme de Martin Luther King duquel se réclame cette génération, il était certainement légitime au regard de la situation interne aux États-Unis mais relevait d’un pur anachronisme au regard de la situation globale externe.

Christine Taubira, Elisabeth Moreno et les membres du parti indigeniste français, soutenus par des pantins du show biz comme Omar Sy ou Camelia Jordana, sont les fers de lance en France de cette idéologie du privilège blanc qui occulte le concept de classes.

En effet, le seul privilège notoirement reconnu est celui du privilège de l'argent intrinsèquement le pouvoir ! Le riche aura accès aux meilleures opportunités peu importe son origine, sa couleur de peau ou sa religion. Le système judiciaire en est la meilleure illustration car il fonctionne essentiellement pour les riches. Celui des médias est un autre exemple car la machine médiatique promeut le "privilège blanc" selon les prérogatives idéologiques fixées par leur richissime patron. De plus, il a toujours été plus simple pour un riche d’obtenir audience auprès d’un quelconque média contrairement au pauvre. Les secteurs de la santé et des finances sont également plus efficaces pour les riches.

En somme, le roi Mohammed ben Salmane, le roi Mohammed VI ainsi que tout ceux qui gravitent autour, ajoutons y tous les dirigeants noirs africains, oui noirs car ils ne sont pas blancs, seraient donc victimes du "privilège blanc". Ubuesque et faux. En revanche ces dirigeants asservissent leur propre peuple et les "blancs" ne sont pas responsables.

Malgré ce "privilège blanc", rappelons qu’en France nous avons le rappeur congolais Maître Gims qui a remporté plusieurs récompenses en France pour le bruit qu'il produit avec sa voix. Mais pourquoi cet ancien clandestin n’est pas allé piailler en lingala dans son pays où il n'existe aucun privilège "blanc" ? Sans doute que le Congo ne présente pas les mêmes opportunités et le même rayonnement que la France. Idem pour la chanteuse malienne Aya Nakamura dont les textes sont incompréhensibles et dans lesquels nous ressentons tout son mépris pour la langue et la culture française. Ou encore le réalisateur d’origine malienne, ex repris de justice, Ladj Ly, récompensé en France au festival de Cannes en 2020. Pourquoi ne retourne t-il pas au Mali pour sauver et transformer son pays d'origine ? Et dernièrement, Michel Zecler, producteur de rap interpellé par la police pour non port du masque en pleine crise sanitaire. Croit-il que refuser une interpellation et banaliser la possession de drogue soit un exemple de civisme et un modèle à suivre ? Derrière tous ces individus se cristallisent la communauté "afro" dont une partie prone le racialisme intrinsèquement le racisme anti-blanc.

Dernièrement, un parlementaire norvégien a proposé la nomination du mouvement Black Live Matters au Prix Nobel de la paix.

Frank D.