Discours d’Elisabeth Moreno sur les thérapies de conversion (LGBT)

Le 11 Mai 2021, à l’Assemblée nationale, Elisabeth Moreno aborda le sujet des thérapies de conversion lors des questions quotidiennes adressées au Gouvernement. En pleine pandémie, l'égoïsme s'invite à l’Assemblée Nationale au travers d’un épiphénomène LGBT, la thérapie de conversion. Un sujet de préoccupation qui ne devrait même pas figurer sur l’agenda politique de nos députés. Rappelons que l'année dernière, dans le même contexte sanitaire, le lobby LGBT avait déjà exercé son influence auprès de l’ancien president du groupe LREM à l’Assemblée nationale, Gilles Le Gendre, afin d'accélérer la promulgation du texte de loi relatif à la PMA pour toutes.

La question portant sur l’interdiction des thérapies de conversion en France fut posée par une députée avec une sensibilité LGBT assumée. Laurence Vanceunebrock (LREM) est une ancienne fonctionnaire de police ayant eu recours à deux PMAs en Belgique avec son ex compagne. Ce couple de lesbiennes est séparé depuis 2007. L’absence de filiation à l'égard de leur fille aurait pu poser des difficultés en cas de mésentente. Juridiquement ce sont deux femmes célibataires ayant eu chacune un enfant mais elles n'ont aucun droit vis-à-vis de l’enfant de leur ex. Un changement législatif de la filiation qui avait été évoqué lors de l’adoption de la loi pour le Mariage pour tous mais qui sera peut-être intégré lors de l'adoption du texte de la PMA pour toutes selon le souhait du lobby LGBT. Aujourd'hui ces deux enfants ont grandi et sont âgés respectivement de 21 ans et 17 ans. Après cet échec sentimental, Laurence Vanceunebrock rencontra sa deuxième femme avec qui elle adopta deux nouveaux enfants. Enfin, durant sa jeune carrière politique, elle a contribué à la campagne de calomnie visant l’ex députée LREM, Agnès Thill, qualifiée d’homophobe par de nombreux hystériques LGBT. Moralité, la réflexion et le débat contradictoire ne font pas partie des prérogatives de ces fascistes LGBT contrairement au harcèlement en réunion, à la propagande et à la victimisation. Dernièrement, à l’Assemblée nationale, en réponse à une remarque du député Xavier Breton portant sur les discriminations au sein des services publics, Laurence Vanceunebrock lui repondit qu’il n'était pas concerné car "Monsieur Breton est un homme homosexuel, blanc et catholique qui correspond à tous les critères qui font les fondements de notre société judéo-chrétienne”. 

Elisabeth Moreno est d'origine cap verdienne et issue d'une famille modeste. Elle a réussi sa carrière professionnelle grâce à sa motivation. Elle incarne cette fameuse "diversité", un terme incongru pour parler des minorités alors que la diversité existe en chaque individu. Récemment elle a intégré le gouvernement Castex pour remplacer l’erratique et inconséquente Marlène Schiappa, devenue l'une des assistantes du ministre de l'Intérieur. Cependant elle démontre la même soumission idéologique que sa prédécesseure à l'égard de la doctrine LGBT. A la fin de cet article vous pourrez consulter la retranscription complète de l'échange entre la députée Laurence Vanceunebrock et Elisabeth Moreno.

Est-il encore autorisé de croire que ces trois femmes évoquées ci-dessus sont des modèles de discrimination positive car elles sont femmes, noires ou lesbiennes, avant d'être simplement citoyenne française ? 

Laurence Vanceunebrock a initié un débat à l’Assemblée nationale portant sur l’interdiction des thérapies de conversion en France visant à soigner l’homosexualité. Cette progressiste évoque à la fois sa désapprobation pour les thérapies de conversion et son approbation pour ce qu'elle nomme la "transidentité". Le fanatisme enlève toute forme de logique puisque son discours s’oppose aux thérapies de conversion car il n'y a "rien à soigner" alors que les revendications des transsexuels sont opposés au discours de Laurence Vanceunebrock. Les histoires de Lilie Vincent, Stella ou Alex sont là pour nous le rappeler car pour changer de sexe, il faut un traitement hormonal, ce qui est paradoxal au regard du discours de la députée LREM car il n’y a "rien à soigner".

Est-ce que le phénomène transgenre est une problématique hétérosexuelle ou LGBT ? Ce sont soit des homosexuels ou des lesbiennes qui désirent changer de sexe pour se conformer à la norme et ainsi être en couple avec une personne du sexe opposé. Je n’ai connu aucune histoire relatant un transgenre étant en couple avec une personne du même sexe. Mais il n'y a toujours "rien à soigner" puisque le lobby LGBT rétorquera que la responsabilité incombe a l'environnement socio-culturel hétéronormé (ndla : lui-même conditionné par la biologie). 

Citons un extrait de l’intervention de Laurence Vanceunebrock : "En 2015, le Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a qualifié ces pratiques de tortures. C’est pourquoi, avec l’appui de Christophe Castaner, l’ensemble du groupe La République en marche a décidé de déposer une proposition de loi interdisant les pratiques visant à modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne". Et bien alors ne faudrait-il pas condamner le lobby LGBT pour vulgarisation et banalisation de la torture via leur propagande transgenre ? En effet, la réattribution sexuelle n'est pas une partie de plaisir et cela engendre certains effets secondaires dont celui de la stérilité.

Elisabeth Moreno s’insurge contre ces thérapies de conversion jugées "moyenâgeuses" en occultant les réattributions sexuelles pratiquées par une partie des personnes LGBT et les hormones distribués comme des bonbons à certains enfants. Elle affirme que "l’homosexualité n'est pas une perversion ou une maladie" et que la lutte contre les LGBTphobies est une priorité du gouvernement français. Nous avons toujours la même rhétorique employée par les partisans LGBT, la dénégation mais jamais l’explication. L'homosexualité n'est pas ceci, l'homosexualité n'est pas cela, mais alors pourquoi ne pas définir l'homosexualité comme l'ont fait tous les sexologues ? Au risque de radoter, la sexologie a étudié les deviances sexuelles dont l'homosexualité, elle ne s'est pas intéressée à l'hétérosexualité sauf pour la pervertir comme dans les travaux d’Alfred Kinsey. D'ailleurs la seule perversion sexuelle existante pour Alfred Kinsey était le célibat autrement dit l’abstinence.


L’action de corrompre des personnes saines ou vulnérables comme des enfants est condamnable par la loi. L’incitation à la débauche l'est également. Il faut avoir conscience que jamais auparavant les enfants n’ont été confronté à la question sexuelle avant leur majorité comme ils le sont aujourd'hui. Deux raisons à cela, la doctrine kinseyiste et la naissance d’internet permettant d'accéder instantanément à des contenus pour adulte sans aucune forme de contrainte. Enfin la propagande LGBT (doctrine kinseyiste) est dans tous nos médias, télés, radios, journaux et internet, accessible à n'importe quel individu dont nos enfants qui sont stimulés sur ce sujet par des images et des sons dès leur naissance. Et la propagande a toujours le même objectif, conditionner l'opinion publique à l'acceptation d'un concept en le banalisant jusqu'à son intégration.


La dernière question est symptomatique de la propagande LGBT et de l'ignorance autour du sujet. La réponse à cette question doit être étayée afin d'éviter que le sondé ne choisisse au hasard entre homosexualité et pédophilie. Les opposants doivent se soumettre à ces incohérences, à leur vision sexualisée du monde à l'instar des fanatiques racialistes voulant nous faire voir le monde en noir et blanc ou des fanatiques islamistes au travers du prisme religieux ou plus simplement d’un fanatique lambda via sa passion. Toujours est-il que la France n'est ni homophobe ni raciste mais le fanatisme gangrène notre société.

Quand les citoyens français vont-ils dire stop à toute cette mascarade qui sature l’espace médiatico-politique ? Le PACS (1999) n’étant pas assez bien pour les personnes LGBT, nous avons concédé le Mariage pour tous (2013) à des individus qui n'ont généralement aucune forme de spiritualité, puis le droit d'adopter (2008) mais ce n'était pas encore suffisant alors nous sommes encore sur le point de concéder à leurs lubies avec la PMA pour toutes (2021), instrumentalisant la femme, pour permettre à une poignée de lesbiennes n'ayant aucun problème médical de procréer. Ajoutons la loi liberticide pour lutter contre l’homophobie (2004) qui restreint le débat, la reconnaissance juridique de l'identité de genre depuis 2016 et, la même année, l'ouverture au don du sang pour les personnes LGBT avec un critère de 4 mois d'abstinence. Et oui le SIDA est avant tout une maladie touchant les homosexuels comme tous les chiffres le démontrent encore aujourd'hui. La prévalence du VIH chez les homosexuels fut deux fois supérieure à celle des hétérosexuels entre 1985 et 1997 dans la région Ouest de l’Europe. Les chiffres français sont similaires. Un fait notable au regard de la proportion d'hétérosexuels et d'homosexuels au sein de la population. Les données de l’ONU concernant l'épidémie de SIDA soulignent que le risque de contracter le virus est 26 fois plus élevé chez les homosexuels. A titre de comparaison, le risque de contracter le virus chez les travailleuses du sexe est 30 plus élevé. Alors je demande encore, combien de temps les français vont-ils accepter que le lobby LGBT, après avoir participé à la prolifération du SIDA, porte atteinte au développement de l'enfant et aux droits de l'enfant ? 






Assemblée nationale - XVe législature - Session ordinaire de 2020-2021

Séance du mardi 11 mai 2021 - 2e séance

Présidence de M. Richard Ferrand


M. le président.


La séance est ouverte.

(La séance est ouverte à quinze heures.)


M. le président.


L’ordre du jour appelle les questions au Gouvernement.


Thérapies de conversion





M. le président.

La parole est à Mme Laurence Vanceunebrock.

Mme Laurence Vanceunebrock.

Comme vous le savez, madame la ministre déléguée chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l’égalité des chances, je mène depuis plusieurs années un combat contre ce que nous appelons les « thérapies de conversion ». Ces pratiques terriblement violentes visent, selon leurs auteurs, à modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne : elles se fondent sur le postulat que l’homosexualité ou la transidentité seraient des maladies qu’il faudrait guérir. Il n’en est rien – il n’y a rien à guérir.

Les thérapies de conversion se produisent généralement dans des cercles religieux fermés, à l’abri des regards, dans des cabinets médicaux, chez des charlatans ou encore dans le cercle familial. Concrètement, leurs auteurs réalisent des exorcismes sur les victimes, les harcèlent dans la durée et leur prescrivent des traitements à base d’hormones, d’antidépresseurs ou de sismothérapie, c’est-à-dire d’électrochocs – autant de violences abjectes que nous devons combattre. Ces actes ont des effets absolument dramatiques sur la santé des victimes, souvent très jeunes et sous emprise mentale : certaines font de graves dépressions, se scarifient et s’isolent de la société ; d’autres ont de graves pertes de mémoire liées aux traitements ; d’autres encore tentent de se suicider – et quelques-unes y parviennent.

En 2015, le Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a qualifié ces pratiques de tortures. C’est pourquoi, avec l’appui de Christophe Castaner, l’ensemble du groupe La République en marche a décidé de déposer une proposition de loi interdisant les pratiques visant à modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne. Si notre arsenal législatif est déjà très nourri, nous voulons le renforcer afin d’agir concrètement contre les thérapies de conversion et d’offrir une réponse aux victimes, qui commencent peu à peu à prendre la parole. Notre ambition est aussi de dire à l’ensemble de nos concitoyens que nous refusons que de telles horreurs perdurent sur notre territoire.

Nous devons affirmer collectivement notre engagement à lutter contre ces tortures, et rappeler haut et fort non seulement que la France défend les droits et les libertés des personnes LGBT – lesbiennes, gays, bisexuelles, transsexuelles –, mais aussi qu’elle les protège. Madame la ministre déléguée, votre engagement en la matière n’est plus à démontrer. Comment le Gouvernement entend-il non seulement soutenir les victimes des thérapies de conversion, mais aussi condamner leurs bourreaux ? (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe LaREM.

M. Le président.
La parole est à Mme la ministre déléguée chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l’égalité des chances.

Mme Elisabeth Moreno, ministre déléguée chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l’égalité des chances.

Je vous remercie pour votre question, qui me donne l’occasion d’affirmer, avec toute la détermination qui s’impose, que non, l’homosexualité n’est pas une perversion ou une maladie qu’il conviendrait de soigner, et que oui, les thérapies de conversion sont des atteintes totalement inacceptables à la dignité et à l’intégrité humaines. Ces pratiques moyenâgeuses engendrent des souffrances durables chez les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles ou transsexuelles, et je remercie les parlementaires et les associations qui se mobilisent pour lutter contre ce fléau.

Je veux aussi rappeler que ces pratiques sont strictement interdites dans en France : les victimes peuvent donc porter plainte et se faire accompagner. Le code pénal condamne fermement les délits d’abus de faiblesse, de harcèlement et de discrimination, les propos homophobes et les violences volontaires, tandis que le code de la santé publique interdit le recours à l’exercice illégal de la médecine pour tous les prétendants médecins qui veulent soigner l’homosexualité. Je me réjouis de vous annoncer que le ministère de la justice publiera très prochainement une circulaire visant à rappeler le droit existant en la matière. Éric Dupond-Moretti et moi-même travaillons d’arrache-pied contre les LGBTphobies, et nous ne laisserons rien passer.

Par ailleurs, le plan national d’actions pour l’égalité, contre la haine et les discriminations anti-LGBT+, que j’ai lancé le 14 octobre, prévoit d’adopter des dispositions pour enrayer les thérapies de conversion. Je vous remercie, madame la députée, pour votre travail qui a mis en lumière ce fléau trop longtemps resté dans l’ombre. Soyez assurée que la lutte contre toutes les formes de LGBTphobies constitue une priorité du Gouvernement, parce que, oui, les personnes LGBT+ sont des citoyennes et des citoyens à part entière, et non, l’égalité des droits n’est pas à géométrie variable – elle n’est pas négociable. C’est pourquoi j’ai confiance en la majorité, emmenée par Christophe Castaner, pour adopter définitivement la PMA pour toutes qui sera examinée prochainement. (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe LaREM.)


Frank D.




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