Protection de l'enfance ou protection de la maltraitance ? (France)
Je viens de lire un article publié aujourd'hui et faisant référence au destin tragique de la petite Marina, évoquant l'inanité des services sociaux, des professionnels de la santé ou de l'éducation nationale, des services de police et de la justice. Un "gloubi-boulga" administratif qui dessert l'intérêt de l'enfant. Rappelant également les protections dont bénéficient tous ces acteurs, nous sommes là encore dans l'impunité totale. Qu'y a t-il de plus précieux qu'un enfant, certainement l'égocentrisme de ces différents protagonistes et la conservation de leur statut social. Le cas de la petite Marina est dorénavant entre les mains de la Cour européenne des droits de l'Homme qui, je l'espère, sanctionnera l'Etat français pour faute lourde. Notons que le pouvoir macroniste n'a même pas prévu une fonction ministérielle dédiée à la famille ou à l'enfance, une véritable honte quand on prétend faire de la politique. Il existe simplement le Conseil national de la protection de l'Enfance créé en 2016 et géré actuellement par la ministre de la santé Agnès Buzyn. Son rôle est de proposer au Premier ministre des recommandations en matière de protection de l'enfance. Tout cela n'a rien d'étonnant étant donné le profil du Président Macron, également promoteur de la PMA pour toutes.
Ceci est l'occasion de ressortir le premier article que j'ai publié sur ce blog, pas loin d'un "coming-out" :
Maltraitance, signalement JAF/JDE, le 5 décembre 2017.
Dans cet article, vous pourrez découvrir ou redécouvrir l'affaire Inaya qui s'est déroulée en 2013, un destin similaire à celui de Marina. J'ai personnellement eu le déplaisir de rencontrer la Juge des Enfants Marie-Hélène Chaumet qui peut dormir sur ses deux oreilles malgré son incompétence manifeste dans le suivi du dossier relatif à la petite Inaya.
Le JAF et les enquêteurs sociaux, 26 mai 2018.
Formation inexistante des enquêteurs sociaux ou comment devenir enquêteur social ?
Protection de l'enfance : loi interdisant la fessée, 3 décembre 2018.
Incluant un faits divers relatif aux prouesses de l'usurpatrice Régine Labeur, prétendument psychologue sans diplôme, et auteure de 400 expertises judiciaires.
"Qui a le droit ? Qui a le droit, d'faire ça, à un enfant qui croit vraiment, c'que disent les grands…"
Frank D.
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