Coronavirus : la Critique
Le journalisme et plus
largement l' « intelligentsia française » sont à
la fois les critiques et les moralisateurs de notre société. Ce
sont pourtant les premiers à ne respecter ni le confinement ni la
vérité. Autrement dit ce sont les premiers responsables de la
perversion du système en dévoyant la loi et la morale à leur
propre profit. Un comportement hérétique qu'ils réfutent avec
force en stigmatisant toutes les critiques légitimes dans l'espoir
qu'elles se tarissent. Nous avons là un comportement présentant de
nombreuses caractéristiques propre au collaborationnisme, chose qui
n'a rien à voir avec le patriotisme.
Je ne soutiens pas le
président de la République, je soutiens la nation et le peuple, je
suis donc patriote. Je soutiens le président de la République alors
je suis un collaborationniste.
Nos journalistes français
et internationaux commentent jour après jour un virus dont ils
ignorent tout et ceci sans la moindre expertise dans le domaine
médical. Ne se sentent-ils jamais à l'étroit dans leur petit
costard cravate ? Les invités du secteur de la santé dont une
minorité a l'air d'avoir un temps monstrueux à consacrer aux
plateaux de télévision plutôt qu'à leur service hospitalier sont
tout aussi crédibles que ces journalistes leur offrant audience.
Ainsi un journaliste entouré de « spécialistes »
n'en restent pas un moins qu'un simple journaliste entièrement
dépendant du savoir d'un professionnel de la santé. Installez un
âne au milieu d'une écurie de chevaux de course n'en fera jamais un
cheval de course.
Le journalisme est un
métier non indispensable de la manière dont il est pratiqué. La
propagande n'est pas du journalisme, c'est un poison. De plus, il
existe le format papier, radiophonique et télévisé. Pourquoi ne
pas se contenter du format papier et d'une information répartie dans
le temps, permettant ainsi d'avoir une meilleure perspective sur la
crise sanitaire actuelle. Par la même occasion, réduire la
probabilité de propagation du virus en cessant d'exposer au
coronavirus ces valeureux journalistes d'investigation profonde. De
plus nous ferons l'économie de masques FFP2. A quoi cela sert-il
d'écouter des fossoyeurs propagandistes qui comptent le nombre de
décès journalier tout en débitant un monceau d'inepties ?
Voici une modeste collection de perchistes journalistes portant un masque FFP2, où sont les masques disaient-ils ? Sur votre nez...
Ces journalistes portent
aujourd'hui le personnel soignant tout en haut de la pyramide de la
méritocratie. Durant la crise des gilets jaunes ils n'étaient que
des fauteurs de troubles, des terroristes, des extrémistes, des
antisémites et autres sobriquets dont ils ont le secret. Au mieux le
personnel soignant fut utilisé par les médias pour simuler une
attaque des gilets jaunes à l’hôpital de la pitié salpêtrière
au mois de Mai 2019.
Fumisterie.
J'ai précédemment nommé
une dizaine de molécules à l'étude concernant le coronavirus alors
que les médias français ne connaissent qu'un seul mot, la
chloroquine, la chloroquine ou la « chlorodrine »
pour Apolline de Malesherbes (BFMTV). En revanche pas grand chose sur
le favipiravir (AVIGAN) qui semble plus prometteur que la
chloroquine. Encore une fois, « il semble » car le
recul nécessaire, le temps, n'est pas suffisant pour en juger. Sauf
avec le docteur Raoult, l'arrogance et l'anarchie personnifiées, les
chinois ont initié la plupart des tests sur divers substances avant
lui, c'est un fait loin du chauvinisme français. La chloroquine
faisait partie de ces tests comme le démontre l'image ci-dessous, début de l'étude le 6 Février 2020 :
Pourquoi le docteur Raoult ne traite t-il pas les patients ayant une cardiopathie avec de la chloroquine ? Alors que faisons-nous des personnes ayant une cardiopathie ? Il faut demander au docteur Raoult avec son traitement révolutionnaire visant seulement à traiter une partie de la population. Ce n'est pas banal de vouloir soigner des patients avec de la chloroquine étant donné les contre-indications dès lors qu'une importante partie de patients ayant une cardiopathie ont été infecté par le coronavirus. Sans parler de l'âge avancé des patients infectés par le coronavirus dont le corps et le cœur ont subi les affres du temps. Alors que le favipiravir semble concerné une plus large frange de la population puisqu'il ne présente pas de contre-indications connues.
La Suède a décidé
d'arrêter
la chloroquine à cause de ses effets secondaires. Un autre
professeur français a également stoppé le traitement de la
chloroquine sur une patiente à l'hôpital de Nice. Le professeur
Emile Ferrari, chef
du service de cardiologie du CHU de Nice, prévient que le remède
ne doit pas être plus risqué que le virus lui-même. D'autant plus qu'une majorité des guérisons (26.000) relatives à une infection au coronavirus n'a pas pour origine la chloroquine !
Trois
molécules semblent tirer leur épingle du jeu, il s'agit du
remdesivir (américain : Gilead Sciences), un médicament
encore expérimental, du favipiravir (japonais : Fujifilm)
et bien entendu de la chloroquine (français : Sanofi). Les propagandistes français ont
jeté uniquement leur dévolu sur la chloroquine/hydroxychloroquine.
Le président Macron et
ses acolytes pointent du doigt les « sachant »,
ces personnes présomptueuses qui savaient tout avant les autres mais
qui ont préféré garder le silence. Ce propos transpire la
frustration et l'hypocrisie. Les critiques sont fondées. Je rappelle
au président et à ses serviteurs que des scénarios bioterroristes
existent, pas seulement en France, idem concernant les attaques
chimiques. Nous savons comment nous en prémunir afin de limiter les
pertes humaines mais nos dirigeants ont choisi une autre option en
renvoyant leurs prédécesseurs à leurs responsabilités. Or
Emmanuel Macron est un pur produit de l'ancien président François
Hollande pourtant il critique une politique à laquelle il a très
largement participé en tant que ministre de l’Économie. De plus,
depuis son élection, le président Macron a réalisé des réformes
ou promulgué des lois qui ont modifié le paysage juridique français
en matière de droit du travail ou de droit à l'enfant (au mépris
du droit de l'enfant). Sans parler de la réforme des
retraites suspendue par le coronavirus. En somme le président Macron
a été capable d'observer le passé pour le modifier selon sa vision
personnelle du monde. Alors pourquoi n'avoir pas considéré comme
vital le fait d'avoir un stock de masques stratégiques en cas
d'attaque bioterroriste ? Est-ce la faute de ses prédécesseurs ?
Est-ce de la responsabilité du président Macron ? Les réformes
du président Macron consistent bien à remettre en cause une
antériorité, cela ne fonctionne t-il uniquement
que pour certain domaine ? En conséquence le président Macron
aurait pu remettre en cause la gestion des stocks stratégique de
masques et plus globalement du matériel médical s'il avait estimé
cela nécessaire. Ce ne fut pas le cas.
Le président Macron
incarne à lui seul toute la suffisance et l'arrogance françaises.
Qui a oublié les sorties médiatiques du président durant ses
100 premiers jours ?
La critique n'offre que
rarement des solutions, ça n'est pas son rôle. Si les personnes
visées par la critique ne se sentent pas à leur place, si les
responsabilités sont trop importantes, alors ils peuvent toujours
changer de trajectoire. Auquel cas le silence est de mise chez toute
personne raisonnable et honnête qui ne sait quoi rétorquer sur le
fond d'une critique. Un silence accompagné d'une remise en cause
professionnelle et personnelle.
Il est tout à fait
normal de regarder BFMTV pour pouvoir critiquer le contenu de leurs
informations, tout comme il est tout à fait normal de prendre
connaissance d'un sujet avant de produire une critique. Cela
s'appelle la curiosité et l'exercice critique. N'en déplaise aux
souffreteux qui en sont la cible.
Les
solutions
La solution initiale
était simple, en politique tout comme dans la relation d'un parent
avec son enfant, notre rôle consiste à prévoir et à appliquer le
principe de précaution. Nos dirigeants doivent prévoir tout ce qui
pourrait être néfaste à la population. Pour ceux qui penseraient
le contraire, je leur propose de militer pour la fermeture des
hôpitaux, des palais de justice, des commissariats et des prisons,
afin que nous vivions dans l'anarchie complète.
La critique ne propose
qu'une solution antérieure à la crise, facile, alors voici des
solutions à posteriori. Il faut se concentrer autour de la gestion
des moyens matériels et humains, et de la manière dont nous isolons
les infectés des non infectés. Le confinement actuel a des relents
dystopiques, c'est pourquoi il serait temps de fournir des masques à
toute la population afin que chacun puisse reprendre son activité
professionnelle s'ils ne présentent aucun symptôme du covid 19.
L’État peut fournir aux entreprises la capacité de contrôler les
températures de ses salariés avant qu'ils ne pénètrent sur leur
lieu de travail. Ces pratiques ont déjà eu lieu en France dans
certains établissements de santé et centre commerciaux. Une
température supérieure à 37°C signifiant un retour au domicile.
Sans oublier les mesures basiques, se laver les mains et se protéger
le visage en le plongeant à l'intérieur du coude lorsque nous
éternuons ou nous toussons.
Le port du masque fait
débat, c'est pourtant une évidence alors que la Chine vit masquée
depuis des années. Même si la Chine désinforme sur ses chiffres
concernant le coronavirus, cette nation semble gérer au mieux la
propagation du virus en proportion de sa population record. Elle se
permet même le luxe d'aider matériellement ou humainement d'autres
nations ou leur vend du matériel médical ! Alors avant de
critiquer la Chine, regardons nous dans un miroir, il serait temps,
la Chine n'a pas eu besoin de conquêtes impérialistes pour exister
à notre époque, elle a simplement imposé un régime strict à sa
propre population.
Durant le confinement, il
faut faire appliquer la loi dans le strict intérêt de la nation,
non pas pour remplir les poches du ministère des finances avec de
multiples amendes à 135 euros. Il aurait fallu fixer des amendes et
des sanctions plus dissuasives, 2.000 euros d'amende à la première
infraction, à la seconde infraction une condamnation en prison avec
sursis puis à la troisième infraction direction la prison. Bien
entendu avec une procédure juridique spéciale et rapide. Le
président du conseil scientifique sur le covid 19, Jean-François
Delfraissy, a légitimement parlé de « suicide collectif »
en évoquant les personnes ne respectant pas le confinement. Mais ses
propos n'ont pas semblé faire autant d'écho que ceux du préfet de
Paris, Didier Lallement. Autre solution à appliquer, elle consiste à
utiliser tous les moyens connus pour suivre les déplacements des
personnes symptomatiques et asymptomatiques. Nous avons la technique,
internet, wi-fi, bluetooth, localisation par GPS comme cela a été
fait ailleurs. Il faut bien entendu reconvertir les industries
devenues inutiles comme LVMH, qui veut d'un Louis Vuitton pour se
protéger du coronavirus ? Enfin, il faut utiliser tous nos
stocks et les répartir parmi les industriels compétents pour
produire le matériel nécessaire pour pallier à cette crise
sanitaire, puis redistribuer cette production gratuitement à la
population pour qu'elle se protège correctement et puisse reprendre
le cours de leur vie.
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Frank D.
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