Dossier Tariq Ramadan (13) : Ses soutiens au scalpel ainsi que sa secte d'assassins




A l'heure actuelle, l'islam n'est-elle pas la religion la plus étudiée au monde ? La spiritualité relève de la sphère privée alors pourquoi promouvoir un enseignement structuré autour de l'islam ? La médecine via l'islam, le droit via l'islam, l'économie via l'islam, l'égalité des sexes via l'islam, la gastronomie via l'islam ou encore le sport via l'islam. C'est pourquoi l'islamisme est en marche.

En comparaison, existe t-il beaucoup d'étudiants de la bible ou de la torah ? En France nous n'étudions pas une discipline à travers un prisme religieux, cela est rarissime, contrairement à l'Arabie Saoudite ou au Qatar. Dans ces pays islamistes, la religion se positionne au-dessus de toute forme d’apprentissage, et de savoir. L'islam serait la matrice du monde.

Voir le monde via un filtre islamique s'apparente à de l'ethnocentrisme, il n'existe aucune valeur d'universalisme avec une telle vision du monde, tout ceci n'est que pur communautarisme poussant vers le totalitarisme religieux c'est-à-dire l'islamisme.

L'islam exerce un prosélytisme à l'échelle mondiale mais d'où vient-il ? Il provient en premier lieu d'Arabie Saoudite, ce pays quasi désertique renfermant des richesses pétrolières iniques. La famille Saoud a déversé des milliards de dollars dans les universités américaines et britanniques pour sponsoriser des départements dédiées aux études islamiques et ainsi propager un islam rigoriste. Le Qatar procède également de la même manière.


Les idéologues ou théologiens de l'islam cités en référence par les djihadistes sont les suivants :

  • Ibn Taymiyah 13ème siècle.
  • Mohammed ben Abdelwahhab 18ème siècle, fondateur du « wahhabisme », il se réfère à Ibn Taymiyya, avec la même volonté de purifier l'islam et pour cela il faut procéder au jihad.
  • Abul Ala Maududi, imam à l'origine de l'islamisation du Pakistan via le Jamaat-e-Islami.
  • Hassan El-Banna, fondateur des frères musulmans en 1928, disciple de Abul Ala Maududi, et grand-père de Tariq Ramadan.
  • Sayyd Qutb, frère musulman et idéologue du takfirisme, celui qui inspira le djihad militaire islamique tel qu'aujourd'hui.

Ajoutons y contemporains comme Youssef al-Qaradawi ou Omar Abdel-Rahman, alias le « cheikh aveugle », tous deux frères musulmans. Omar Abdel-Rahman a notamment autorisé via une fatwa l'assassinat d'Anouar el-Sadate en 1981 par un autre frère musulman dénommé Khaled Sawqi Islambuli.1


La pétition des 102

L'intention affichée par cette pétition de soutien à Tariq Ramadan est de militer pour la libération provisoire du présumé innocent. Il fallait de grands noms pour faire impression. Il n'y en aura pas. Il fallait plusieurs centaines de signature voire des milliers. Cette pétition atteint péniblement les 102 signataires dont certains profils sont controversés. Enfin, il fallait essayer de rassembler des personnes issues de diverses horizons, femmes, hommes, de confessions catholique, juive, islamique ou athé afin de démontrer que Tariq Ramandan touchait une large audience. Or ce fut un échec sur tous ces points.

Sur les 102 signataires, nous dénombrons 27 femmes dont 18 voilées, et 75 hommes dont 51 de confession islamique. L'universalité de cette pétition ainsi que l'égalité des sexes relèvent du fantasme pur et simple. En effet 69 personnes sont de confession islamique soit 68% des signataires tandis que les femmes représentent seulement 26% des signataires. Et 59 personnes proviennent des USA ou de Grande-Bretagne soit 58% de l'échantillonnage.

De nombreux soutiens de Tariq Ramadan sont issus d'un phénomène de copinage puisqu'ils fréquentent Oxford, le CILE à Doha ou l'European Muslim Network (EMN) dont le président est Tariq Ramadan. Leur impartialité est donc sévèrement remise en cause.



Voici à la loupe les 102 soutiens signataires de la pétition au mois de juin 2018. Parmi les 102 profils énumérés ci-dessous, j'ai relevé 23 profils « controversés »2 :

Farid Hafez, autrichien, auteur de Islamophobia in Austria dénonçant l'islamophobie mondiale...

Malika Hamidi, née française, naturalisée belge, voilée et spécialiste du "féminisme" musulman. Elle incarne l'émergence d'un féminisme islamique dans les pays francophones alors que le problème relatif à l'égalité des sexes dans le monde musulman se situe dans les pays à dominante islamique. La France ou la Belgique demeurent un paradis pour les femmes musulmanes en comparaison de l'Arabie Saoudite ou du Qatar. Actuellement Malika Hamidi est directrice générale de l'European Muslim Network (EMN), toujours présidé par Tariq Ramadan.

Yacob Mahi, islamologue belge, frère musulman, son maître à penser est Roger Garaudy, un négationniste converti à l'islam. De nombreux signataires de cette liste sont d'ailleurs des antisémites déguisés en antisionistes. Il est membre de l'EMN.

Nordine Saïdi, belge, activiste islamiste, soutien de Dieudonné, exclu du MRAX3 pour des opinions négationnistes.


Ahmet Alibasic, bosniaque, islamologue, membre de l'EMN.

Francirosy Campos Barbosa, islamologue brésilienne.

Nadia Abu-Zahra, islamologue canadienne, voilée.

Charles Taylor, philosophe canadien.

Thomas Woodley, canadien militant pour la paix au Moyen-Orient.

Houria Bouteldja, franco-algérienne voilée (turban), porte-parole du mouvement racialiste des Indigènes de la République.

Ismahane Chouder, française voilée, co-présidente du collectif des féministes pour l'égalité.

Sonya Dayan-Herzbrun, française de confession juive, sociologue, professeure émérite à l'université Diderot. Elle fut membre du jury de la thèse de Malika Hamidi.4 Elle est aussi membre de l'EMN.


Catherine Samary, française, économiste, journaliste et écrivain, spécialiste des Balkans.

Hans-Christian Günther, allemand.

Anwar Alam, islamologue indien.

Javad Kashani, iranien.

Mohammad Marandi, iranien.

Abdulkarim Soroush, islamologue iranien.

Mohammed Hashas, islamologue italien.

Hamza Piccardo, italien converti à l'islam en 1975, porte-parole de l'European Muslim Network en 2005. Il est à l'origine de la première traduction italienne du Coran.

Mohammad Abdur Rahman Siddiqi, islamologue pakistanais, résident au japon depuis 35 ans.

Ahmad Sukkar, libanais étudiant l'architecture islamique, récompensé pour ses travaux en 2014 par un award de l'Oxford Centre for Islamic Studies.

Tengku Ahmad Hazri, malaisien.

Anwar Ibrahim, sunnite malaisien et politicien, a enseigné à l'université d'Oxford.

Wan Azizah binti Wan Ismail, malaisienne voilée, femme d'Anwar Ibrahim.

Mohammad Hashim Kamali, né afghan, malaisien, intellectuel islamiste.

Ahmad Farouk Musa, malaisien, intellectuel islamiste et chirurgien.

Chandra Muzaffar, malaisien, intellectuel islamiste.

Paul Aarts, hollandais, politologue.

Alexander Fluegel, hollandais, chercheur en neuroimmunologie

Ellen van de Bovenkamp, hollandaise, maître de conférence en science politique.

Hamid Aminoddin Barra, philippin, intellectuel islamiste.

Mutaz Al Khatib, qatari, islamologue, présentateur sur Al-Jazira entre 2004 et 2013, chercheur au CILE à Doha.

Mawahib Bakr, qatarie voilée, Qatar Foundation et professeur au CILE (Doha), titulaire d'une formation sur l'égalité des sexes.

Mohammed Ghaly, islamiste qatari, professeur en bioéthique au CILE.

Ray Jureidini, islamiste qatari, professeur en sociologie au CILE.

Emad El-Din Shahin, qatari, intellectuel islamiste.

Farid Esack, sud-africain, leader religieux islamiste formé au Pakistan et dont l'enseignement a conduit certains de ses disciples à rejoindre les taliban en Afghanistan.

Quraysha Ismail Sooliman, sud-africaine voilée, journaliste.

Jacques Neirynck, belge naturalisé suisse, intellectuel, et co-auteur d'un livre en 2000 avec Tariq Ramadan intitulé "Peut-on vivre avec l’islam ?

Sami Al- Arian, né au koweït, établi aux USA et déporté en Turquie, promoteur du djihad palestinien.

Arshin Adib-Moghaddam, anglais, intellectuel islamiste.

Shabbir Akhtar, né au Pakistan, résident en Angleterre, intellectuel islamiste.

Nadje Al-Ali, allemande, féministe (gender studies).

Arif Anis, islamiste anglais, psycho-thérapeute.

Walter Armbrust, anglais, professeur, spécialiste de l'Egypte, au St Antony's College de l'université d'Oxford.

Karen Armstrong, anglaise, spécialiste des religions à Oxford et membre de l'EMN.

Masooda Bano, Oxford.

Fanny Bauer-Motti, française, psychologue.

Stephen Chan, anglais, professeur.

Stephanie Cronin, anglaise, professeur au St Antony's College de l'université d'Oxford, spécialiste de l'Iran.

Robert Gombrich, anglais, spécialiste du bouddhisme à Oxford.

Bilal Hassam, anglais, activiste islamiste réclamant que le droit anglais reconnaisse les cérémonies de mariage islamique (nikah).

Ken Loach, anglais, cinéaste.

Kalypso Nicolaidis, grecque, professeure à Oxford.

Jørgen S. Nielsen, danois, professeur, spécialité de la religion notamment l'islam en Europe.

Homa Katouzian, iranien, économiste, science politique et historien au St. Antony's College à l'université d'Oxford.

Tanya Cariina Newbury-Smith, anglaise, anthropologiste centré sur l'islam.

Ziba Mir-Hosseini, iranienne, anthropologiste et féministe islamique, professeure à l'université de Cambrigde.

Tariq Modood, pakistanais naturalisé britannique, professeur de sociologie à l'université de Bristol.

Ian Neary, anglais, spécialité histoire du Japon, professeur au St. Antony's College à l'université d'Oxford.

Peter Oborne, anglais, journaliste.

Eugene Rogan, américain, historien sur l'empire Ottoman, maître de conférence au St. Antony's College à l'université d'Oxford.

Behar Sadriu, professeur à l'université de Londres (SOAS).

Omar Salha, sa thèse est intitulée : Islamic Diplomacy and Ethics: Relations between Muslims and non-Muslims in Sport. Chercheur à l'université de Londres (SOAS).

Salman Sayyid, professeur de rhétorique à l'université de Leeds.

Mustapha Sheikh, maître de conférence à l'université de Leeds. Auteur de A Treasury of Ibn Taymiyyah: His Timeless Thought and Wisdom (Treasury in Islamic Thought and Civilization). Son mentor est Yahyah Michot.

Avi Shlaim, juif irakien naturalisé britannique, critique la politique colonialiste d'Israël post-1967, historien à l'université d'Oxford.

Jan Zielonka, professeur en politiques européennes au St. Antony's College à l'université d'Oxford.

Khaled Abou-El Fadl, koweitien, professeur à l'université de Los Angeles, auteur d'un article sur l'affaire Ramadan diffusé via le site internet de l'European Muslim Network.

Asma Afsaruddin, féministe islamique (gender studies), professeure à l'université de Bloomington (IND).

Ilham AlMahamid, voilée, professeur à l'Universté d'Albany (NY).

Ijaz Arif, Roseville, Californie, USA

Abbas Barzegar, maître de conférence sur la thématique islamique à l'université d'Atlanta en Géorgie.

Hatem Bazian, américano-palestinien, professeur en droit et études islamiques à l'université de Berkeley (CA), une figure importante de la communauté musulmane aux Etats-Unis et promoteur du concept d'islamophobie. En 2009 il fonda un projet de recherche sur l'islamophobie au sein de l'université de Bekerley (Islamophobia Research and Documentation Project at the Center for Race and Gender). Il est aussi le cofondateur de la première université privée musulmane américaine appelée le Zaytuna College. Enfin il est membre de l'EMN.

Jonathan Brown, converti à l'islam en 1997, professeur à l'université de Washington DC. Il suit les préceptes de l'école hanbalite c'est-à-dire des wahhabites saoudiens ou des qataris. Ibn Taymiyah et Muhammad ibn Abd-al-Wahhab appartiennent tous deux au courant hanbalite.

Zahid Bukhari a été président du Cercle Islamique de l'Amérique du Nord (ICNA), Maryland.

Charles Butterworth, philosophe américain, à l'université du Maryland.

Salah Eddin Elbakri, Oakland, USA.

John Esposito, américain, professeur d'études islamiques à l'université de Georgetown et membre de l'EMN.

James H. Faghmous, Stanford, USA.

Marianne Farina, catholique et professeure de philosophie et de théologie à l'université de Berkeley (CA).

Alain Gabon, maître de conférence en Études françaises aux États-Unis à l'université de Virginie.

Todd Green, américain, expert en islamophobie particulièrement en Europe, et au sein de l'école privée Luther dans l'Iowa.

Ramon Grosfoguel, sociologue portoricain, au sein du département des études ethniques de l'université de Berkeley (CA).

Abdullah bin Hamid Ali, maître de conférence en droit islamique au sein de l'université privée musulmane de Zaytuna en Californie fondée par Hatem Bazian.

Nader Hashemi, canadien, il dirige le centre des études dédié au Moyen-Orient au sein de l'université de Denver.

Altaf Husain, professeur à l'université de Howard à Washington.

Hussein Khatib, Minnesota, USA.

Dalia Mogahed, américaine d'origine égyptienne, elle fut la première femme voilée à faire partie d'un gouvernement américain via l'administration Obama.

Aasim Padela, professeur en bioéthique à travers un prisme islamique au sein de l'université de Chicago.

Muslema Purmul, voilée, Californie, USA.

Yasir Qadhi, américano-pakistanais, professeur au sein de l'école privée de Rhodes à Memphis. Son mentor est le salaafi Ali al-Tamimi, incarcéré à vie aux USA pour incitation au terrorisme depuis 2005. Un ancien disciple de Yasir Qadhi, Umar Farouk Abdulmutallab, a été condamné pour une tentative d'attentat à l'explosif sur le vol 253 de la Northwest Airlines, le jour de noël en 2009. La bombe était entreposée dans ses sous-vêtements, la sentence : 4 vies d'emprisonnement et 50 années sans possibilité de remise en liberté.


Robert Shedinger, professeur au sein de l'école privée de Luther dans l'Iowa.

Ahmad Sheikh, endocrinologue à Cape Girardeau, Missouri.

Amina Wadud, voilée et féministe, professeur d'études islamiques au sein de l'université du Commonwealth de Virginie.

Hamza Yusuf, converti en 1975, il enseigne au sein de l'université privée musulmane (Zaytuna) qu'il a cofondé avec Hatem Bazian, Californie.

Yakub Mohamed, canadien.

Elma Berisha, kosovare.

Richard Falk, américain, professeur de droit international à l'université de Princeton.

Norman Finkelstein, politologue américain.

Naiyerah Kolkailah, féministe islamique voilée.

Rappelons que l'université Al-Azhar est le centre historique de formation des Frères musulmans, par la suite l'Arabie Saoudite et le Qatar ont fait pleuvoir les recettes issues de leur revenu pétrolier aux États-Unis et en Angleterre pour créer des écoles ou des départements d'études islamiques. Ainsi ces jeunes islamistes sont endoctrinés pour « s'insérer dans un monde qui n'existera que si les djihadistes wahhabites et leurs alliés Frères musulmans réussissent à ramener le pays quelques siècles en arrière ».5


Liste des plus célèbres Frères musulmans


Après s'être appuyé sur la confrérie pour chasser le colon britannique, le président Nasser décida de purger ce mouvement devenu trop menaçant. Les frères musulman désiraient instaurer une république islamique et contestaient le pouvoir nasseriste. Ils ont donc été envoyé en prison pour les plus remuants. Le président Anaouar el-Sadate, le successeur de Nasser, s'était montré plus clément à leur égard puisqu'il libéra des geôles égyptiennes les frères musulmans. Ces derniers l'ont remercié en l'assassinant en 1981.

Entre temps les frères musulmans s'étaient réfugiés en Arabie Saoudite, transformée en base arrière puis en Syrie. Le président Hafez el-Assad a subi plusieurs tentatives d'insurrection et d'assassinat signés de la main des frères musulmans. Mais le président Hafez el-Assad éradiqua sans concession les frères musulmans de la Syrie. Ces tensions se sont matérialisées par le massacre de la prison de Palmyre en 1980 et celui de Hama en 1982. Aujourd'hui la base arrière des frères musulmans est officiellement le Qatar.

Voici quelques grandes figures de la confrérie des Frères musulmans qui ont marqué l'histoire de cette secte d'assassins, tous prêts à se sacrifier pour Allah :

Khaled Cheik Mohammed (KCM), il n'était autre que le numéro 3 d'Al Qaeda derrière Ayman al-Zawahiri et Oussama Ben Laden. Il est responsable des attentats du 11 septembre 2001 d'un point de vue opérationnel. KCM était un frère musulman. (robert baer p.196)

KCM a financé l'attentat à la camionnette piégée contre le World Trade Center en 1993. Son neveu Ramzi Youssef l'a largement soutenu dans ce projet qui constitue le premier attentat djihadiste de l'histoire contre un pays occidental. Ramzi Youssef est actuellement incarcéré à perpétuité pour son rôle dans le projet d'attentat baptisé « Bojinka », précurseur du 11 Septembre 2001. Entre 1995 et 1996 il a été soutenu par le ministre de l'Intérieur du Qatar qui l'avait pris « sous son aile » durant cette période.6 Le FBI avait alors débarqué à Doha pour l'arrêter mais les qataris lui avaient ménagé une porte de sortie.

Ayman al-Zawahiri, numéro 2 d'Al Qaeda, frère musulman, l'un des grands idéologues du djihad islamique aux côtés de Abdallah Azzam et OBL. Il fut le docteur personnel d'OBL.

Omar Abdel Rahman dit « cheikh aveugle » fut un chef spirituel islamiste, il est mort en prison aux Etats-Unis. Il est considéré comme le cerveau des attentats contre le World Trade Center en 1993, financé par KCM. Dans les années 1980 il rejoignit en Afghanistan son ami Abdallah Azzam, le mentor d'Oussama Ben Laden (OBL). Le cheikh aveugle appartenait à la confrérie des frères musulmans et il fut influencé par Ibn Taymiyya et Sayyid Qutb

Hassan al-Tourabi a hébergé OBL au Soudan, principal relais d'Al Qaeda en Afrique. Tourabi était membre des frères musulmans.

Abdul Rab Rasul Sayyaf, frère musulman, il aurait assisté les deux assassins du commandant Ahmed Shah Massoud. Il fut proche de KCM,7 de Gulbuddin Hekamatyar et d'Oussama Ben Laden. Il a suivi une formation islamique à l'université Al-Azhar à l'instar de nombreux autres frères musulmans.

Abdurajak Abubakar Janjalani, à la suite de sa rencontre avec Oussama Ben Laden, celui-ci l'aurait convaincu de former un groupe islamiste aux Philippines. Ce fut chose faite en 1991 avec le groupe Abou Sayyaf.

Burhanuddin Rabbani, formé à l'université Al-Azhar du Caire, influencé par Sayyid Qutb dont il traduisit les travaux en perse. Il est membre de la confrérie des frères musulmans. Il fut président de l'Afghanistan entre 1992 et 2001 avec pour vice-président Abdul Rab Rasul Sayyaf.

Gulbuddin Hekmatyar, frère musulman influencé par Sayyid Qutb. devenu premier ministre durant la présidence de Rabbani.

Khaled Sawqi Islambuli, frère musulman et assassin du président Anouar el-Sadate en 1981.8 Selon les transcriptions officielles de l'interrogatoire des assassins de Sadate lors de leur procès, la source de leur inspiration idéologique n'était autre que Ibn Taymiyah.9


Abou Bakr al-Baghdadi, chef de DAESH (ISIS), il rejoignit aussi les frères musulmans.10 


Hassan El-Banna, fondateur du mouvement des frères musulmans, exporté en Europe par son beau-fils Saïd Ramadan,11 et incarné depuis par Tariq Ramadan et Hani Ramadan.

Au mois de novembre 2002, le ministre de l'Intérieur saoudien, Nayef déclarait : « Tous nos problèmes viennent des Frères musulmans. Nous avons accordé un soutien excessif à ce groupe. Les Frères musulmans ont détruit le monde arabe ».12



Frank D.





1Mohamed Cherif Bassiouni : Chronicles of the Egyptian Revolution and its Aftermath: 2011–2016, 2016.
Pages 108,109.

Robert Baer : Or noir et Maison Blanche. Comment l'Amérique a vendu son âme pour le pétrole saoudien, 2003.
Page 293.

2Conflits d'intérêts, à titre d'exemple, quasiment tous les membres de l'EMN présidé par Tariq Ramadan lui ont apporté son soutien, le contraire eut été étonnant...

intellectuel islamiste = professeur, historien, maître de conférence parlant du Coran.
islamiste = ici rien de péjoratif, c'est un pratiquant de l'islam.
islamologue = promoteur de l'islam ou prosélyte.
voilée = féminisme islamique = oxymore.

3MRAX : Mouvement contre le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie.

4Thèse le 4 mars 2015 à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales : « Féministes musulmanes dans le contexte postcolonial de l'Europe francophone : Stratégies identitaires et mobilisations translocales ».

5Robert Baer : Or noir et Maison Blanche. Comment l'Amérique a vendu son âme pour le pétrole saoudien, 2003.
Page 244.

6Robert Baer : Or noir et Maison Blanche. Comment l'Amérique a vendu son âme pour le pétrole saoudien, 2003.
Pages 291, 292.

7Robert Baer : Or noir et Maison Blanche. Comment l'Amérique a vendu son âme pour le pétrole saoudien, 2003.
Page 198.

8Robert Baer : Or noir et Maison Blanche. Comment l'Amérique a vendu son âme pour le pétrole saoudien, 2003.
Page 293.

9Robert Baer : Or noir et Maison Blanche. Comment l'Amérique a vendu son âme pour le pétrole saoudien, 2003.
Page 181.

10BBC : Who is Islamic State leader Abu Bakr al-Baghdadi?, William McCants, 8 mars 2016.
11Robert Baer : Or noir et Maison Blanche. Comment l'Amérique a vendu son âme pour le pétrole saoudien, 2003.
Page 199.

12Robert Baer : Or noir et Maison Blanche. Comment l'Amérique a vendu son âme pour le pétrole saoudien, 2003.
Page 271.

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