Dossier Tariq Ramadan (22bis) : Le rapport « Ramadan »
La
relation singulière qu'entretenait Tariq Ramadan avec tous ses
élèves est à plusieurs reprises décrite par le terme
« d'emprise »
dans le rapport suisse mis en ligne via le site internet du canton
de Genève. Il contient 32 pages et son
intitulé est le suivant :
Rapport
relatif au mandat d'enquête et d'analyse sur le fonctionnement du
Département de l'instruction publique, de la culture et du sport,
devenu Département de l'instruction publique, de la formation et de
la jeunesse (DIP)
Nous
allons maintenant analyser ce rapport réalisé par deux experts
indépendants après une enquête administrative d'une durée de 7
mois. Une cinquantaine de personnes ont été entendu en tant que
témoin en dépit d'un contexte suspicieux qui n'aida pas à
favoriser la libération d'une parole libre et éclairante.
Toujours
est-il que les faits reprochés à Tariq Ramadan sont confirmés par
les quatre anciennes élèves puisqu'elles ont toutes été entendues
dans le cadre de cette commission indépendante. Après avoir
effectué leur confession à la fin de l'année 2017 via la
journaliste Sophie Roselli, ces femmes ont réitérées leurs
accusations circonstanciées envers Tariq Ramadan.
Ce
rapport d'enquête confirme la qualité du travail fourni par la
journaliste suisse Sophie Roselli qui fut à l'origine du scoop
révélant plusieurs abus sexuels commis par Tariq Ramadan envers
quatre anciennes étudiantes. A l'époque de la parution de cette
information le présumé innocent s'était fendu d'un communiqué
affirmant que ses avocats suisses allaient déposer une plainte pour
diffamation. Aucune plainte n'a jamais été déposée contre ces
quatre jeunes femmes.
Comme
l'intitulé du rapport l'indique clairement, son objectif est
d'étudier « le fonctionnement du Département de
l'instruction publique ». L'équivalent français du DIP
suisse est le ministère de l’Éducation Nationale. C'est pourquoi
la vocation première de ce rapport d'enquête est de prémunir le
DIP d'un potentiel scandale politique en protégeant l'institution
suisse. Il a fallu attendre plusieurs mois pour voir la mise en place
de cette commission, preuve que les politiciens suisses cherchaient à
entériner la question dans la discrétion au lieu d'afficher une
réelle volonté d'enquêter.
L'analyse de ce rapport est déséquilibrée car elle porte essentiellement sur le collège de Saussure alors que seulement quelques
lignes sont consacrées au collège des Coudriers.
Deux
enseignants ont partagé leur témoignage concernant le passage de
Tariq Ramadan au sein du collège des Coudriers. Parmi ces deux
témoins, l'un d'entre eux est le voisin d'Hani Ramadan et
collaborateur de Bilal Ramadan à Voltaire.1
Mais ce témoin souligne tout de même que Tariq Ramadan était
« notoirement connu comme un séducteur et 'dragueur' auprès
des femmes adultes ». Tel père tel fils.
Enfin,
après avoir lu quelques remarques saugrenues visant à
déculpabiliser le présumé innocent, insistons sur le fait qu'en
aucun cas ce document est une ordonnance judiciaire condamnant ou
innocentant Tariq Ramadan. C'est un rapport émanant de
l'administration, à la forme basique, incluant un rappel de la
problématique abordée, l'analyse des données, la conclusion et les
recommandations. Un tel rapport contient uniquement des informations
et des suggestions pour pallier à de potentiels manquements ou
dysfonctionnements. Il n'est point question de jugement d'autant plus
au regard de la prescription des faits.
Michael Gunga est
un proche de Fanny Bauer-Motti (ThinknBE) et ils soutiennent ensemble la même grande
cause, s'évertuant à faire de Tariq Ramadan un martyr de la justice
française. Sur ces tweets nous pouvons admirer la méthode douce du
comité de soutien à Tariq Ramadan qui consiste à railler sans aucun argument toutes les personnes qui critiquent leur « professeur ».
Ici la cible est Bernadette Sauvaget, journaliste pour Libération.
Michael Gunga prétend contrecarrer son dernier
article avec un court extrait tronqué du rapport « Ramadan »
qu'il présente comme étant « la conclusion ». La
conclusion de quoi, seul lui semble le savoir car il n'a pas été
en mesure de développer son opinion. En revanche, il semble ignorer
que Bernadette Sauvaget est une femme, non pas un homme (« du
pseudo journaliste »).
Revenons au
rapport car il est important de prendre en considération la parole
de ces quatre jeunes femmes qui affirment avec abnégation avoir
subies des atteintes sexuelles par Tariq Ramadan alors qu'il était
leur enseignant. Un comportement pénalement et administrativement
condamnable. A t-on déjà vu pareil complot visant une seule
personne ? Le nombre de protagonistes est dantesque, à tous les
niveaux de hiérarchie de la société, et les faits se sont déroulés
dans plusieurs pays. Un complot international pour « éliminer »
un simple bourgeois suisse. Mais qui est vraiment Tariq Ramadan ?
Est-il un putschiste ou bien le président d'une puissante nation
menaçant les intérêts de la France ? Ou bien est-il l'homme
le plus riche de la planète ? Ou plus simplement un présumé
innocent dans une affaire de mœurs sans comparaison dans les annales
judiciaires françaises et suisses ?
Contenu du rapport
Nous distinguons
trois groupes concernés par les appréciations des deux experts
indépendants du rapport « Ramadan » :
- les élèves
- le corps professoral
- le corps politique
Les deux derniers
groupes sont intimement liés et ils peuvent s'associer afin de
protéger leur intérêt supérieur aux dépens de celui des
étudiants. Mais, sous la pression politique et médiatique, la
position des professionnels de l'éducation nationale reste très
délicate puisque protéger à la fois leurs élèves et leur
boutique est une mission cornélienne. C'est pourquoi les témoignages
des enseignants restent relativement anecdotiques et superficiels
puisqu'ils n'ont aucun intérêt à se mettre en danger. C'est le
propos d'ouverture de la conclusion de ce rapport, évoquant le
contexte dans lequel les témoignages des corps politique et professoral
ont été réalisés.2
Ensuite nous
retrouvons les très attendues « lanceuses d'alerte »
ayant accusé leur ancien professeur d'atteintes sexuelles. Elles se
sont manifestées tardivement après que leur avocat respectif aient
obtenu l'assurance que l'anonymat de leur cliente pourrait être
préservé. Les quatre témoins anonymes sont identifiés dans le
rapport par les lettres suivantes : « X »,
« Y », « Z », « V »
et « W ». Derrière la lettre « Z »
se dissimule un ami témoin de « Y », l'une des
anciennes élèves de Tariq Ramadan au collège de Saussure.
Nous prenons
également connaissance de l'objectif de ce rapport, c'est-à-dire
évaluer le respect des protocoles administratifs et internes au
fonctionnement de l'établissement afin de déterminer s'il y a eu
des manquements ou des dysfonctionnements.
Enfin le rapport
se parachève avec l'évocation d'autres affaires d'abus sexuels afin
de comparer leur traitement vis-à-vis des protocoles alors en
vigueur.
Analyse du contenu
Le conflit
d'intérêt entre les anciens collaborateurs directs ou indirects de
Tariq Ramadan est indéniablement problématique. D'autant plus que
certain l'ont soutenu dans ses projets au sein du collège de
Saussure. Le discrédit par ricochet est une réalité, à l'instar
de Fanny Bauer-Motti qui semble avoir tout misé sur la carte
Ramadan. Comment pourrait-elle le désavouer sans se désavouer
elle-même après autant d'implications ? C'est aussi l'une des
raisons pour lesquelles il est fort compliqué de trouver des voix
critiques parmi les anciens collègues suisses de Tariq Ramadan. Seul
Stéphane Lathion3
s'y était risqué au mois de janvier 2018 dans un
article incontournable diffusé par le quotidien suisse Le
Temps :
« Aujourd’hui,
à la lecture des témoignages de ces femmes, et au regard du courage
qu’il leur a fallu, je ne peux plus garder le silence sur mes
propres interrogations. Les manœuvres utilisées contre ces femmes,
d’anciennes élèves parfois, pour les faire taire, relève de la
même logique d’accusation, d’intimidation, à laquelle je fus
soumis au moment de notre rupture. A celles ou ceux qui lui
résistent, ou refusent à un moment donné de le suivre, Tariq
Ramadan répond par l’intimidation, la culpabilisation, la violence
verbale. La mécanique est la même ».
Toujours est-il
que le rapport « Ramadan » est essentiel pour les
quatre anciennes élèves car il permet de diffuser leur parole qui
ne doit pas être minorée sous le fallacieux prétexte qu'à
l'époque ces jeunes filles ne se sont pas plaintes auprès des
responsables du collège des Coudriers ou de Saussure. Depuis quand
un enfant se trouve t-il en position de force, seul, face à plusieurs dizaines d'adulte ayant autorité sur lui ? Et surtout leur voix
comptait-elle face à celle du « charismatique »
professeur Ramadan ? Non car le directeur du collège de
Saussure a accepté les dénégations de son employé au lieu de
faire valoir la parole d'une élève.
Les quatre témoins
Ce genre de
rapport est un véritable travail d'archéologue car
il faut découvrir le fossile puis savoir l’extirper en conservant au mieux sa forme. Ce rapport concis
contient 32 pages sans les annexes. Sur ces 32 pages la partie qui
nous intéresse, celle relative à Tariq Ramadan, se situe entre les
pages 6 et 17. Sur les quatre récits rapportés par ses anciennes
élèves, il apparaît que seul un d'entre eux est remonté jusqu'au
doyen puis au directeur du collège de Saussure. Ce dernier n'a pas
transmis l'information au DIP et c'est pourquoi le ministère peut
« classer » l'affaire, tout en rappelant que ces
comportements sont sanctionnables lorsqu'il en a la connaissance. Or la
procédure voulant que la victime fasse elle même la démarche de la
plainte n'a pas été respecté et permet aux responsables de se
déresponsabiliser.
Voici les témoins
et leur expérience décrite dans ces quelques lignes. Gardons à l'esprit que
Tariq Ramadan est marié à Iman depuis 1986.
Témoin X, entre
1993 et 1995, inscrite en section artistique, elle a suivi les cours
de français de Tariq Ramadan au collège de Saussure. Tariq Ramadan
a commencé par flatter son élève vis-à-vis de son don artistique
supposé ou réel. Avec le temps une « relation privilégiée
s'est installée » et sur les conseils de Tariq Ramadan
elle se coupa « progressivement de son entourage ».
En 1995 ils ont entretenu chez elle leur première relation sexuelle.
Leur lien s'interrompit après que Tariq Ramadan eut pris
connaissance que son élève racontait leur aventure à son
thérapeute. Mais leur relation « repris dès la fin de sa
thérapie et jusqu’à 1997, date à laquelle X. a cessé
définitivement d’entretenir des relations sexuelles avec Tariq
Ramadan qu’elle n’a plus revu jusqu’à l’année 2000 ».
Enfin elle déclare qu'après l'éclatement de l'affaire Ramadan en
France fin 2017, « elle a parlé de son histoire avec
quelques anciennes élèves du collège qui avaient subi de cet
enseignant la même emprise psychologique qu'elle-même ».
Témoin Y,
scolarisée entre 1988 et 1992 au collège de Saussure où elle eut
Tariq Ramadan pour professeur de français. Elle était « l'élue »
de son professeur et alors qu'elle était toujours mineure leurs
rendez-vous à l'extérieur se faisaient de plus en plus nombreux. En
parfait gentleman « Tariq Ramadan lui avait dit
textuellement avoir attendu sa majorité pour entretenir avec elle
des relations sexuelles, ''contrairement à un de ses collègues'' ».
Ainsi nous découvrons que Tariq Ramadan n'était pas le seul
enseignant à courir après la virginité de ses élèves dans la
cour d'école du collège de Saussure. Leur relation s'acheva suite à
l'intervention de son petit ami auprès de Tariq Ramadan puis de la
doyenne du collège. A ce sujet, Y fut « choquée
d’apprendre que la version de l’enseignant niant les faits a été
retenue par le directeur du collège de l’époque sans qu’elle-même
ne soit entendue par celui-ci ». Problème, la plainte
devait provenir de Y et non pas de son petit ami de l'époque. Y
s'était aussi confiée à une enseignante de latin qui « l'avait
mise en garde sur le fait que Tariq Ramadan était un séducteur et
avait tenté d'intervenir auprès de celui-ci qui lui a intimé
l'ordre de se taire ». Le témoin Y a eu deux relations
sexuelles avec le professeur Ramadan.
Témoin Z, ex
petit ami de Y, « a déclaré qu’avant l’aventure de sa
''petite amie'', il n'avait pas eu vent de rumeurs prêtant des
comportements inadéquats à Tariq Ramadan, hormis le fait que de
nombreux élèves se trouvaient être sous son emprise en raison de
son charisme ». C'est pourtant lui qui se confronta à
Tariq Ramadan pour qu'il arrête de fréquenter sa petite amie car
elle lui avait tout raconté. Il eut pour seul réponse des menaces.
Mais le courageux Z n'abandonna pas et informa la doyenne de la
situation, celle-ci en référa au directeur du collège de Saussure.
Malheureusement la victime n'était pas Z mais Y, c'est pourquoi les
entretiens ne furent qu'officieux et verbales, n'aboutissant à
aucune procédure disciplinaire ou judiciaire.
Témoin V, elle a
suivi sa dernière année aux Coudriers (1988-1989) avec pour
professeur de français Tariq Ramadan. Elle était âgé de 14/15
ans. V n'a jamais parlé à qui que ce soit de l'attitude de Tariq
Ramadan à son égard, pas même à ses parents. Voici son histoire
comme énoncée dans le rapport : « Au retour de ce
voyage, ils se sont rencontrés un soir dans un restaurant. Tariq
Ramadan lui a proposé de la raccompagner en voiture mais, en chemin,
il s’est arrêté sur un parking isolé, l’a embrassée et a eu
des attouchements sexuels à son égard. Le même scénario s’est
répété un soir avant les vacances d’été. Sous l’emprise de
Tariq Ramadan, leurs rencontres se sont poursuivies durant une année
et demie. Toutefois, ils n’ont jamais entretenu de relations
sexuelles. Elle a mis fin à leur relation après avoir appris que
Tariq Ramadan se comportait de la même manière avec d’autres
élèves du collège ». La relation de Tariq Ramadan avec
la gente féminine dont il veut se faire la proie se caractérise
systématiquement par une puissante emprise.
Témoin W, « il
ressort que Tariq Ramadan a eu des attouchements et des propositions
à connotation sexuelle avec au moins trois de ses élèves mineures
du CO, dans les années 86, 87 et 88 ». Trois élèves dont
le témoin W. Selon les habitudes instaurées par le professeur Tariq
Ramadan, une liste était dressée sur laquelle ses élèves
choisissaient une date pour partager le repas du midi
individuellement en sa compagnie. Lorsque le tour de W arriva, Tariq
Ramadan « l’a prise en charge dans sa voiture, insista
pour qu’elle s’installe sur le siège avant du passager et
presque aussitôt posa sa main droite sur sa cuisse gauche, tout en
lui tenant des avances inappropriées et intrusives ».
Malheureusement aucune plainte ne fut formulée auprès des
professionnels car selon W « les enseignants n’étaient pas des
interlocuteurs possibles ». En revanche cette jeune
fille avait informé ses parents du comportement de Tariq Ramadan.
Son père n'a visiblement guère apprécié la nouvelle puisqu'il « a
contacté Tariq Ramadan et l’a menacé de le dénoncer à sa
hiérarchie en cas de récidive ».
Le rapport
souligne l'absence de dysfonctionnement car en l'absence de plainte d’une victime, aucune sanction n'était envisageable.
Synthèse
- TémoinsAgeÉcoleRelations sexuellesAlerteCondamnableX-SaussureOUINONOUIY-SaussureOUIOUI4OUIZ-SaussureAmi de Y--V14/15 ansCoudriersNONNONOUIW-CoudriersNONNONOUI
Que dit la loi ?
Le fait de
favoriser ou de tenter de favoriser la corruption d'un mineur est
condamné aussi bien par le code pénal français que par celui du
voisin suisse. Et si les faits sont « commis dans les
établissements d'enseignement ou d'éducation ou dans les locaux de
l'administration, ainsi que, lors des entrées ou sorties des élèves
ou du public ou dans un temps très voisin de celles-ci, aux abords
de ces établissements ou locaux », alors cela constitue
une circonstance aggravante. La corruption de mineur constitue tout
acte visant à pervertir la jeunesse par le biais du sexe en incitant un mineur à commettre tout acte de relation sexuelle.
Sur les atteintes
sexuelles, il s'agit d'un délit condamnant les relations sexuelles
« consenties » entre un adulte et un mineur.
Rappelons qu'à
ce titre, il a été demandé à Tariq Ramadan de faire cesser ses
pratiques, ceci à au moins 4 reprises selon le rapport « Ramadan »
et par 4 personnes différentes :
- une enseignante de latin (une voix pour Y)
- le petit ami de l'une de ses anciennes élèves (Y)
- une doyenne du collège (une voix pour Y)
- le directeur du collège de Saussure (Y)
Selon le récit de Y, il est possible de conclure que sa
version des faits relève d'un délit de corruption de mineur ou
d'un délit d'atteinte sexuelle, dans les deux cas avec circonstance
aggravante.
Et puis...
776 images à
caractère pornographique ont été découvertes parmi le matériel
informatique de Tariq Ramadan saisi par la justice. Les enquêteurs
ont maintenant un boulevard puisque ces 776 images de ses conquêtes représentent
potentiellement des témoins ou des victimes des pratiques déviantes de
l'homme de foi.5
Autrement dit des centaines de piste à explorer pour affiner le
profil du présumé innocent.
Laissons les
derniers mots à celui qui a collaboré durant 20 années avec Tariq
Ramadan, monsieur Lathion Stéphane :
« Je
m’adresse aujourd’hui à ces personnes qui savent, ou devraient
savoir, et ont la responsabilité de parler, comme ont eu le courage
de le faire ces femmes brisées. Au-delà même du caractère
pénalement condamnable ou non de ses actes, il est temps de dénoncer
le comportement indigne de l’enseignant, de l’homme de foi, de
l’intellectuel, de l’homme tout court ».6
Frank
D.
1Rapport
relatif au mandat d'enquête et d'analyse sur le fonctionnement du
Département de l'instruction publique, de la formation et de la
jeunesse (DIP), page 6, 2018.
2Rapport
relatif au mandat d'enquête et d'analyse sur le fonctionnement du
Département de l'instruction publique, de la formation et de la
jeunesse (DIP), page
26, 2018.
3Il
a notamment participé au projet humanitaire de l’association
Coopération-Coup de main de Tariq Ramadan au collège de Saussure.
L'information selon laquelle ce projet associatif fut créé par
Tariq Ramadan est en page 11 du rapport « Ramadan ».
4Le
cas de Y est celui qui fut le plus proche de déboucher sur une
procédure disciplinaire car son petit ami Z avait dénoncé Tariq
Ramadan auprès de la doyenne. Malheureusement Y n'a pas
personnellement poursuivi la démarche.
Cependant il peut être aussi considéré
qu'il n'y a eu aucune alerte puisque le DIP n'a pas été informé
du cas relevant de Tariq Ramadan. La plainte de Z pour Y resta
officieuse, ne sortant pas du cadre officiel.
5Le
JDD : Affaire
Tariq Ramadan : 776 images pornographiques découvertes, 2
décembre 2018.
6Le
Temps : Tariq
Ramadan: la solidarité au service du «séducteur»!, Stéphane Lathion, 11 janvier 2018.
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